Sans détour

Récit érotique écrit par Je_tu_lis [→ Accès à sa fiche auteur]
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Couleur du fond :
Sans détour
Ses cheveux à elle avaient la couleur du bois, un châtain vif, indéracinable, brûlant sans se consumer. Ses cheveux à lui avaient la couleur du charbon, un noir parsemé de cendres blanches telle la cartographie résultant d’un incendie. Ses cheveux à elle, c’est tout ce qu’il vit parmi cet amas de vêtements protégeant du froid, ses cheveux à lui, c’est tout ce qu’elle vit au sommet de ce long manteau d’hiver.
C’était en cette fin de journée de décembre qu’ils se virent, non pas pour la première fois ; ils s’étaient déjà rapprochés, s’étaient déjà entraperçus du coin des yeux. C’était le moment où chacun quittait sa vie sociale pour retrouver sa vie privée : elle arrivait de loin pour s’arrêter devant chez elle, et lui passait par là pour rentrer chez lui, bien plus loin. Leur regard jamais ne s’était vraiment croisé, ils s’attiraient sans s’abandonner, et puis un jour, il ne sut jamais vraiment pourquoi, il lui dit bonjour, elle lui répondit bonjour, leur regard se fuyant encore, mais le sourire, leur sourire, était bien là, l’un face à l’autre. Le lendemain ainsi que les jours qui suivirent, ils continuèrent de se saluer, leur bonjour étant devenu immuable et rythmant leur furtive rencontre comme les vagues de l’océan viennent s’écraser sur les récifs peu avant la tempête.
C’était donc en cette fin de journée de décembre, au cœur d’un hiver glacial, qu’ils se croisèrent encore et se dirent de nouveau bonjour. Puis, comme toujours, elle s’engouffra chez elle et lui continua sa route. Seulement cette fois, tout à coup, il s’arrêta, quelques portes plus loin. Une intuition, une sensation vague mais puissante, le poussait à aller au-delà de ses habitudes, à stopper le cours de sa marche, jusqu’à lui donner l’envie de revenir sur ses pas. Alors, arrivé devant chez elle, ne sachant trop quoi faire, sans intention claire, il s’aperçut qu’elle avait laissé ses clés sur la serrure. Il n’avait plus le choix, il se devait de sonner chez elle pour qu’elle les récupère.
Elle ouvrit, et pour une fois leurs yeux ne se fuyaient pas. Son regard à elle était interrogatif, son regard à lui était gêné, et ce moment sembla durer une éternité. « Vous avez laissé vos clés sur la serrure ». Elle ouvrit entièrement la porte pour mieux l’inspecter, et retira ses clés de la serrure en s’exclamant « ah oui c'est vrai ! Quelle tête en l’air je fais ! Merci beaucoup « ! Leurs yeux, encore une fois, ne voulaient pas se lâcher, et lui restait là debout, et elle restait là debout, comme s’ils attendaient tout deux quelque chose qui ne viendrait jamais. Au même moment, une bourrasque fit frémir l’homme ; et la femme comme si ce coup de vent l’avait directement atteint, ouvrit la bouche, sembla hésiter, puis se lança « vous voulez entrer pour boire quelque chose de chaud ? » Comme l’homme semblait hésiter, elle lui dit : « il faut bien que je vous remercie ».
Alors il entra et la suivit, de l’entrée au salon. Il faisait chaud à l’intérieur, et ils commencèrent à enlever leur armure hivernale. Eux qui n’avaient vu de l’autre que des cheveux, à peine entraperçus des morceaux de visages, ils commencèrent à se dévêtir et apparurent pour la première fois l’un à l’autre, comme deux corps, celui d’un homme et celui d’une femme, mis à nu, presque nus. Il lui tendit son manteau de laine, qu’elle prit, et sembla hésiter, sans trop savoir où le mettre, avant de le poser sur le dos du canapé. Mais sa main resta là, comme suspendu aux fils de laine du manteau. Le temps se figea et les battements de leur cœur s’accélérèrent. Ils n’avaient plus besoin de parler, ils n’avaient plus besoin de mettre des mots pour cacher ce désir qui montait en eux.
Alors lui, derrière elle, posa sa main sur la sienne. Il sentait le parfum qui se dégageait de son cou, et elle entendait sa respiration, tout près d’elle, contre elle, ce souffle chaud qui caressait son cou. Elle sentait cette présence, ce corps, qui se rapprochait inexorablement, et cette main, sa main, sur la sienne, qui la rassurait. Puis le contact, l’unique, tel le toucher originel, se fit quand ses lèvres touchèrent son cou ; elle se surprit à gémir et ses jambes défaillirent. Mais l’homme fit glisser ses mains, l’une en avant, l’autre en arrière, pour la retenir fermement par les hanches. Elle sentit alors son corps s’abandonner aux pressions de cet homme, de cet inconnu, et voulut reprendre le contrôle. Elle repoussa donc ces mains qui n’étaient pas les siennes de ses hanches qui lui appartenaient de nouveau, puis elle se retourna. Elle était de nouveau une femme avec un visage et elle lui faisait face. « Que faites-vous ? » Elle aurait peut-être aimé que ces mots paraissent sévères, montrent que non elle n’était pas une femme facile, mais ce désir qui montait en elle et contre lequel elle luttait sans trop de conviction changeait la portée des mots. Certes il ne s’approchait plus d’elle, mais il la fixait du regard, et un feu profond lui brûlait les pupilles. Inconsciemment, elle regarda la bouche de l’homme comme pour de nouveau l’attirer à elle, et cette bouche s’approchait, et c’est cette bouche qu’elle rejoignit, à ces lèvres qu’elle but, leur langue se mélangeant en une danse frénétique, leurs deux corps s’ouvrant l’un à l’autre. Les mains de l’homme, comme pour être sûres que cette bouche était le prolongement de ce corps, voyageaient de ses épaules à son cou en descendant dans son dos. Leurs deux corps, comme ne leur appartenant plus trop vraiment, s’entrechoquaient, les hanches de la femme appelant les hanches de l’homme. Les mains de ce dernier glissèrent sous son pull, caressèrent le tissu de son tee shirt, tandis qu’elle plaquait ses mains sur les hanches de l’homme.
Soudain, son pull voltigea, et son soutien-gorge défait, les mains assurés de l’homme jouaient avec ses seins en les pressant fort, et le contact des paumes sur ses mamelons déjà durs fut le premier pic de plaisir qu’elle ressentit. Leur corps à eux deux étaient mus par des mouvements à la limite du convulsif, comme s’ils voulaient entrer dans le corps de l’autre, n’exister que par la fusion totale, et c’est dans ces mouvements qu’elle se retrouva contre le mur, et c’est dans ces mouvements qu’il se baissa pour embrasser ses seins, les triturant et les ensorcelant de ses lèvres et de sa langue. La chaleur monta en elle jusqu’à humidifier son entrejambe, et comme s’il l’avait compris, il continua à l’embrasser sur son ventre tout en baissant d’un geste brusque et assuré ses collants sous sa robe ainsi que sa culotte. La vue de son pubis le remplit d’une forte satisfaction, comme si c’était là l’endroit secret et essentiel qui lui faisait sentir qu’il touchait là au but essentiel en tant qu’homme, et elle, voyant ses yeux à lui brûler d’un feu d’autant plus incandescent, se sentit totalement à l’abandon entre les mains de cet inconnu qu’elle désirait follement, d’une manière pour elle insensée. Il commença à lui embrasser l’intérieur des cuisses, et par cela même il se voyait déjà plus haut. C’est donc tirée par un fil invisible que sa tête se retrouva à hauteur du sexe de la femme, zone qu’il entreprit de lécher, muqueuse chaude et humide contre muqueuse chaude et humide, sur le pourtour des zones érogènes. Il glissa ses mains à hauteur de ses seins, et quand le bout de sa langue effleura à peine son clitoris, elle lui serra les poignets si forts qu’il crut qu’ils allaient céder. Il continua, consciencieusement, passionnément, hors du temps. Sa langue tournait autour du clitoris de la femme totalement ouverte à ses caresses, puis il le prit en bouche afin de le sucer. Quand il glissa enfin un doigt en elle, il la sentit complètement trempée.
Tout à coup, comme si elle voulait de nouveau s’affirmer, elle lui prit les bras pour qu’il remonte à portée de son visage, et elle l’embrassa à pleine bouche, comme si sa langue fouillait en lui, inlassablement, à la recherche d’un trésor enfoui. Elle en profita pour retirer complètement son collant et sa culotte qui traînaient encore à ses chevilles, puis elle lui prit la main pour l’emmener dans sa chambre. Là elle l’allongea sur le lit et s’assit à califourchon sur le corps de l’homme, qui s’abandonnait à son tour. Tandis qu’elle l’embrassait, elle frottait son entrejambe à hauteur du sexe de l’homme, déjà en érection. Elle arracha son pantalon et son boxer et, entreprit de le sucer, sans même utiliser les mains. Elle glissa directement le gland de l’homme entre ses lèvres tout en faisant des mouvements de succion, puis, lentement, elle entra encore un peu plus son gland, puis tout son sexe, dans sa bouche, à la lisière de la gorge. Rarement l’homme avait connu sensation si douce et agréable. Elle commençait à ressentir cette satisfaction de se sentir pleine, remplie, mais ça ne lui suffisait pas, elle voulait le sentir en elle, il lui fallait ce sexe turgescent tout au fond d’elle. Alors elle remonta à la hauteur de l’homme pour l’embrasser de nouveau, tandis que son clitoris se frottait sur le bas ventre jusqu’à ce que naturellement ce sexe dur et brûlant la pénètre tout au fond de son intimité.
La suite devint brumeuse, évanescente, comme un rêve dont on se souvient à peine au réveil. Ce n’était plus que gémissements de la femme et soupirs de plaisir de l’homme, des changements de position, des bassins en mouvement, des jambes qui tremblent, deux chaleurs qui se mélangeaient à l’infini, et ce moment qui durait une éternité. Puis la femme fut parcourue de frissons de plus en plus forts, et le sexe de l’homme fut pris de convulsions jusqu’à décharger sa semence, et les deux corps, les deux plaisirs qui n’en faisaient plus qu’un, brûlèrent de mille feux avant de s’éteindre doucement.
Alors, telles les vagues de l’océan qui se retirent doucement, la brume se dissipa peu à peu et la réalité se fit de plus en plus claire.
L’homme était allongé sur le dos, un bras passé autour du cou de la femme dont la tête reposait sur son torse. D’un air pensif, l’index de la femme dessinait un pictogramme obscur sur le torse de l’homme, tout en lui disant « on devrait faire ça plus souvent chéri, jouer aux inconnus qui se sautent dessus, cette idée me plaît, ça pimente notre couple ». L’homme resta interloqué. Il ne connaissait même pas le prénom de cette femme ! La chambre prit tout à coup une existence bien tangible, et au-delà même du lit sur lequel il reposait, lui qui n’avait vu que ça, il découvrit face à lui un costume d’homme accroché à la penderie. Il décala son regard jusqu’à tomber sur une photographie accrochée au mur, celle d’un couple entouré de deux enfants.
Subitement la femme se leva et lui jeta son pantalon et son boxer. « Allez, dépêchez vous, mon mari va rentrer. » Les pensées confuses, il se leva machinalement pour se rhabiller, et elle le poussa vivement en dehors de la chambre. Il se retrouva dans le salon, hagard, et la vit fouiller dans son portefeuille. « Vous voulez combien ? Cent ? Deux cents ? Allez, je vous donne trois cents euros. » Avant même qu’il ait pu refusé, il se retrouva dehors, les billets dans la main. En lui refermant la porte au nez, elle lui dit « Merci pour vos services, maintenant oubliez moi, je n’existe plus pour vous », puis elle verrouilla la porte.
Ses cheveux à lui avaient la couleur du charbon, un noir parsemé de cendres blanches, telle la cartographie résultant d’un incendie. Il releva le col de son manteau afin de se protéger du froid qui l’assaillit brusquement, et continua sa route afin de rentrer chez lui.
Le lendemain, il passa de nouveau dans cette rue, ralentissant devant la porte de la femme, sans s’arrêter. Ainsi que les jours qui suivirent. Mais, ne la croisant plus, il décida, chaque jour, en rentrant du travail, de prendre une autre route.
C’était en cette fin de journée de décembre qu’ils se virent, non pas pour la première fois ; ils s’étaient déjà rapprochés, s’étaient déjà entraperçus du coin des yeux. C’était le moment où chacun quittait sa vie sociale pour retrouver sa vie privée : elle arrivait de loin pour s’arrêter devant chez elle, et lui passait par là pour rentrer chez lui, bien plus loin. Leur regard jamais ne s’était vraiment croisé, ils s’attiraient sans s’abandonner, et puis un jour, il ne sut jamais vraiment pourquoi, il lui dit bonjour, elle lui répondit bonjour, leur regard se fuyant encore, mais le sourire, leur sourire, était bien là, l’un face à l’autre. Le lendemain ainsi que les jours qui suivirent, ils continuèrent de se saluer, leur bonjour étant devenu immuable et rythmant leur furtive rencontre comme les vagues de l’océan viennent s’écraser sur les récifs peu avant la tempête.
C’était donc en cette fin de journée de décembre, au cœur d’un hiver glacial, qu’ils se croisèrent encore et se dirent de nouveau bonjour. Puis, comme toujours, elle s’engouffra chez elle et lui continua sa route. Seulement cette fois, tout à coup, il s’arrêta, quelques portes plus loin. Une intuition, une sensation vague mais puissante, le poussait à aller au-delà de ses habitudes, à stopper le cours de sa marche, jusqu’à lui donner l’envie de revenir sur ses pas. Alors, arrivé devant chez elle, ne sachant trop quoi faire, sans intention claire, il s’aperçut qu’elle avait laissé ses clés sur la serrure. Il n’avait plus le choix, il se devait de sonner chez elle pour qu’elle les récupère.
Elle ouvrit, et pour une fois leurs yeux ne se fuyaient pas. Son regard à elle était interrogatif, son regard à lui était gêné, et ce moment sembla durer une éternité. « Vous avez laissé vos clés sur la serrure ». Elle ouvrit entièrement la porte pour mieux l’inspecter, et retira ses clés de la serrure en s’exclamant « ah oui c'est vrai ! Quelle tête en l’air je fais ! Merci beaucoup « ! Leurs yeux, encore une fois, ne voulaient pas se lâcher, et lui restait là debout, et elle restait là debout, comme s’ils attendaient tout deux quelque chose qui ne viendrait jamais. Au même moment, une bourrasque fit frémir l’homme ; et la femme comme si ce coup de vent l’avait directement atteint, ouvrit la bouche, sembla hésiter, puis se lança « vous voulez entrer pour boire quelque chose de chaud ? » Comme l’homme semblait hésiter, elle lui dit : « il faut bien que je vous remercie ».
Alors il entra et la suivit, de l’entrée au salon. Il faisait chaud à l’intérieur, et ils commencèrent à enlever leur armure hivernale. Eux qui n’avaient vu de l’autre que des cheveux, à peine entraperçus des morceaux de visages, ils commencèrent à se dévêtir et apparurent pour la première fois l’un à l’autre, comme deux corps, celui d’un homme et celui d’une femme, mis à nu, presque nus. Il lui tendit son manteau de laine, qu’elle prit, et sembla hésiter, sans trop savoir où le mettre, avant de le poser sur le dos du canapé. Mais sa main resta là, comme suspendu aux fils de laine du manteau. Le temps se figea et les battements de leur cœur s’accélérèrent. Ils n’avaient plus besoin de parler, ils n’avaient plus besoin de mettre des mots pour cacher ce désir qui montait en eux.
Alors lui, derrière elle, posa sa main sur la sienne. Il sentait le parfum qui se dégageait de son cou, et elle entendait sa respiration, tout près d’elle, contre elle, ce souffle chaud qui caressait son cou. Elle sentait cette présence, ce corps, qui se rapprochait inexorablement, et cette main, sa main, sur la sienne, qui la rassurait. Puis le contact, l’unique, tel le toucher originel, se fit quand ses lèvres touchèrent son cou ; elle se surprit à gémir et ses jambes défaillirent. Mais l’homme fit glisser ses mains, l’une en avant, l’autre en arrière, pour la retenir fermement par les hanches. Elle sentit alors son corps s’abandonner aux pressions de cet homme, de cet inconnu, et voulut reprendre le contrôle. Elle repoussa donc ces mains qui n’étaient pas les siennes de ses hanches qui lui appartenaient de nouveau, puis elle se retourna. Elle était de nouveau une femme avec un visage et elle lui faisait face. « Que faites-vous ? » Elle aurait peut-être aimé que ces mots paraissent sévères, montrent que non elle n’était pas une femme facile, mais ce désir qui montait en elle et contre lequel elle luttait sans trop de conviction changeait la portée des mots. Certes il ne s’approchait plus d’elle, mais il la fixait du regard, et un feu profond lui brûlait les pupilles. Inconsciemment, elle regarda la bouche de l’homme comme pour de nouveau l’attirer à elle, et cette bouche s’approchait, et c’est cette bouche qu’elle rejoignit, à ces lèvres qu’elle but, leur langue se mélangeant en une danse frénétique, leurs deux corps s’ouvrant l’un à l’autre. Les mains de l’homme, comme pour être sûres que cette bouche était le prolongement de ce corps, voyageaient de ses épaules à son cou en descendant dans son dos. Leurs deux corps, comme ne leur appartenant plus trop vraiment, s’entrechoquaient, les hanches de la femme appelant les hanches de l’homme. Les mains de ce dernier glissèrent sous son pull, caressèrent le tissu de son tee shirt, tandis qu’elle plaquait ses mains sur les hanches de l’homme.
Soudain, son pull voltigea, et son soutien-gorge défait, les mains assurés de l’homme jouaient avec ses seins en les pressant fort, et le contact des paumes sur ses mamelons déjà durs fut le premier pic de plaisir qu’elle ressentit. Leur corps à eux deux étaient mus par des mouvements à la limite du convulsif, comme s’ils voulaient entrer dans le corps de l’autre, n’exister que par la fusion totale, et c’est dans ces mouvements qu’elle se retrouva contre le mur, et c’est dans ces mouvements qu’il se baissa pour embrasser ses seins, les triturant et les ensorcelant de ses lèvres et de sa langue. La chaleur monta en elle jusqu’à humidifier son entrejambe, et comme s’il l’avait compris, il continua à l’embrasser sur son ventre tout en baissant d’un geste brusque et assuré ses collants sous sa robe ainsi que sa culotte. La vue de son pubis le remplit d’une forte satisfaction, comme si c’était là l’endroit secret et essentiel qui lui faisait sentir qu’il touchait là au but essentiel en tant qu’homme, et elle, voyant ses yeux à lui brûler d’un feu d’autant plus incandescent, se sentit totalement à l’abandon entre les mains de cet inconnu qu’elle désirait follement, d’une manière pour elle insensée. Il commença à lui embrasser l’intérieur des cuisses, et par cela même il se voyait déjà plus haut. C’est donc tirée par un fil invisible que sa tête se retrouva à hauteur du sexe de la femme, zone qu’il entreprit de lécher, muqueuse chaude et humide contre muqueuse chaude et humide, sur le pourtour des zones érogènes. Il glissa ses mains à hauteur de ses seins, et quand le bout de sa langue effleura à peine son clitoris, elle lui serra les poignets si forts qu’il crut qu’ils allaient céder. Il continua, consciencieusement, passionnément, hors du temps. Sa langue tournait autour du clitoris de la femme totalement ouverte à ses caresses, puis il le prit en bouche afin de le sucer. Quand il glissa enfin un doigt en elle, il la sentit complètement trempée.
Tout à coup, comme si elle voulait de nouveau s’affirmer, elle lui prit les bras pour qu’il remonte à portée de son visage, et elle l’embrassa à pleine bouche, comme si sa langue fouillait en lui, inlassablement, à la recherche d’un trésor enfoui. Elle en profita pour retirer complètement son collant et sa culotte qui traînaient encore à ses chevilles, puis elle lui prit la main pour l’emmener dans sa chambre. Là elle l’allongea sur le lit et s’assit à califourchon sur le corps de l’homme, qui s’abandonnait à son tour. Tandis qu’elle l’embrassait, elle frottait son entrejambe à hauteur du sexe de l’homme, déjà en érection. Elle arracha son pantalon et son boxer et, entreprit de le sucer, sans même utiliser les mains. Elle glissa directement le gland de l’homme entre ses lèvres tout en faisant des mouvements de succion, puis, lentement, elle entra encore un peu plus son gland, puis tout son sexe, dans sa bouche, à la lisière de la gorge. Rarement l’homme avait connu sensation si douce et agréable. Elle commençait à ressentir cette satisfaction de se sentir pleine, remplie, mais ça ne lui suffisait pas, elle voulait le sentir en elle, il lui fallait ce sexe turgescent tout au fond d’elle. Alors elle remonta à la hauteur de l’homme pour l’embrasser de nouveau, tandis que son clitoris se frottait sur le bas ventre jusqu’à ce que naturellement ce sexe dur et brûlant la pénètre tout au fond de son intimité.
La suite devint brumeuse, évanescente, comme un rêve dont on se souvient à peine au réveil. Ce n’était plus que gémissements de la femme et soupirs de plaisir de l’homme, des changements de position, des bassins en mouvement, des jambes qui tremblent, deux chaleurs qui se mélangeaient à l’infini, et ce moment qui durait une éternité. Puis la femme fut parcourue de frissons de plus en plus forts, et le sexe de l’homme fut pris de convulsions jusqu’à décharger sa semence, et les deux corps, les deux plaisirs qui n’en faisaient plus qu’un, brûlèrent de mille feux avant de s’éteindre doucement.
Alors, telles les vagues de l’océan qui se retirent doucement, la brume se dissipa peu à peu et la réalité se fit de plus en plus claire.
L’homme était allongé sur le dos, un bras passé autour du cou de la femme dont la tête reposait sur son torse. D’un air pensif, l’index de la femme dessinait un pictogramme obscur sur le torse de l’homme, tout en lui disant « on devrait faire ça plus souvent chéri, jouer aux inconnus qui se sautent dessus, cette idée me plaît, ça pimente notre couple ». L’homme resta interloqué. Il ne connaissait même pas le prénom de cette femme ! La chambre prit tout à coup une existence bien tangible, et au-delà même du lit sur lequel il reposait, lui qui n’avait vu que ça, il découvrit face à lui un costume d’homme accroché à la penderie. Il décala son regard jusqu’à tomber sur une photographie accrochée au mur, celle d’un couple entouré de deux enfants.
Subitement la femme se leva et lui jeta son pantalon et son boxer. « Allez, dépêchez vous, mon mari va rentrer. » Les pensées confuses, il se leva machinalement pour se rhabiller, et elle le poussa vivement en dehors de la chambre. Il se retrouva dans le salon, hagard, et la vit fouiller dans son portefeuille. « Vous voulez combien ? Cent ? Deux cents ? Allez, je vous donne trois cents euros. » Avant même qu’il ait pu refusé, il se retrouva dehors, les billets dans la main. En lui refermant la porte au nez, elle lui dit « Merci pour vos services, maintenant oubliez moi, je n’existe plus pour vous », puis elle verrouilla la porte.
Ses cheveux à lui avaient la couleur du charbon, un noir parsemé de cendres blanches, telle la cartographie résultant d’un incendie. Il releva le col de son manteau afin de se protéger du froid qui l’assaillit brusquement, et continua sa route afin de rentrer chez lui.
Le lendemain, il passa de nouveau dans cette rue, ralentissant devant la porte de la femme, sans s’arrêter. Ainsi que les jours qui suivirent. Mais, ne la croisant plus, il décida, chaque jour, en rentrant du travail, de prendre une autre route.
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