Sans trop réfléchir

- Par l'auteur HDS DelQ -
Récit érotique écrit par DelQ [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Sans trop réfléchir Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-10-2020 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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(10.0 / 10)

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Sans trop réfléchir
Minuit était passé lorsque Camille glissa la clef dans la serrure. La porte de son appartement s’ouvrit, il passa l’encadrement et donna un léger coup de pied pour la refermer. Eméché, il tituba jusqu’au canapé en se félicitant d’être parti avant la pinte de trop. Il examina l’espace vide et laissa son esprit vagabonder mais se fit vite rattraper par son instinct le plus primaire. Sa moitié était en visite familiale, il aurait donné n’importe quoi pour être avec elle ne serait-ce qu’une demi-heure, puis s’écrouler de fatigue, satisfait.

Camille et sa copine étaient en couple depuis plus de 2 ans. Il lui avait déjà avoué avoir eu une expérience homosexuelle, sans s’attarder sur les détails. En réalité il avait eu deux courtes aventures, ni plaisantes ni déplaisantes, simplement décevantes car étant à chaque fois trop saoul. Le sujet était pourtant pour lui une source de fantasmes ultime. Il prenait un plaisir coupable à s’imaginer soumis aux désirs d’un mâle plus âgé. Sur des sites ou des applications de rencontres gay, il dialoguait parfois avec des hommes en quête d’un soumis. Malheureusement, les profils ne correspondaient que rarement à l’idée qu’il s’en faisait. Le langage cru, les photos explicites et les petits surnoms qu’il recevait suffisaient cependant à l’exciter, faisant alors fonctionner son imagination et sa main droite. C’était là l’excuse qu’il se donnait pour ne pas sauter le pas, toujours mal à l’aise avec cet aspect de sa personnalité.

Les yeux rivés sur l’écran éteint de la télévision, cinq minutes s’écoulèrent.

Un léger bruit sec lui fit reprendre vie, il tâta sa poche et en sortit son téléphone. La story partagée par une de ses amies ne méritait pas d’attention immédiate, mais la vue du logo de son application de rencontres lui chauffa instantanément les joues. Entre honte et excitation, il se demanda si cette nuit encore il oserait se trouver une excuse ou si, sans en avoir vraiment conscience, l’alcool faciliterait sa démarche.

Décidé, il commença à consulter des profils, recevant de temps à autre des messages quelconques et dénués d’ambition. Après quelques minutes, il entama une discussion avec un homme au profil intéressant : plus âgé, grand, entretenu et mieux élevé que la moyenne. Ayant vite remarqué l’intérêt de Camille et visiblement compris ce qui l’excitait, la conversation vira au plus osé, et il lui envoya une photo de son sexe bandé en lui demandant de venir chez lui. Camille n’avait ni l’envie ni le courage de s’y rendre, et ne se voyait pas inviter l’étranger à son domicile, mais se décida à lui proposer une rencontre en voiture. Juste en bas de son immeuble, une ruelle sans issue débouchait sur un petit chemin piétonnier menant à une rivière. La nuit, il y avait de la place pour s’y garer, l’endroit était tranquille et les lampadaires de la rue n’éclairaient pas jusqu’au fond de l’impasse. Cette option le rassurait car lui laissait le choix de succomber ou non à son fantasme. Le rendez-vous était pris, le deal clair, une fellation et plus si affinités. Camille ne s’étant pas préparé pour plus, il s’attendait à décevoir son amant. Il enfila un sweat à capuche et descendit au rez-de-chaussée, prit une grande bouffée d’air et s’assit sur le trottoir opposé. D’ici il épiait facilement l’entrée de la ruelle sans être vu.

Après une dizaine de minutes, une imposante berline sombre s’engouffra dans l’impasse et un frisson lui parcourut tout le corps. Un instant s’écoula avant d’entendre la notification. Le message disait « Je suis arrivé, j’ai déjà la bite bien dure, si tu es vraiment la petite salope que tu prétends être, ne me fait pas attendre… ». A la lecture de ces mots, l’excitation était bien trop grande pour ne pas suivre la voiture. Un peu comme dans un songe, le moment entre sa prise de décision et l’ouverture de la portière du côté passager était brumeux, mais une fois assis, il réalisa alors où il était.

- « J’ai cru que tu ne viendrais pas. »- « Moi non plus », lui répondit aussitôt Camille.
- « Et pourtant je suis là. »
Il n’avait pas compris.

- « Je ne te pensais pas si mignon, c’est plutôt une bonne surprise. »- « M-merci », bégaya faussement Camille.
- « Tu m’as l’air un peu timide, non ? Ça change de tes messages. Tu avais l’air bien décidé à me lécher la queue comme une petite chienne. Elle arrive quand ? »- « Euh.. je, oui- »- « Bah alors commence », coupa l’homme, calme et souriant
Il plaça sa main droite derrière le crâne de Camille et, tout en baissant de sa main gauche son sweatpant gris, l’attira fermement vers son entrejambe. Au moment où son visage arriva au niveau de la ceinture, le sexe gonflé de l’homme sortit et vint s’écraser sur sa joue. L’engin était lourd et mesurait presque 20 centimètres. Le pouls de Camille s’accéléra, l’odeur de cette verge excitée emplit l’habitacle. L’homme la prit en main et biffla à plusieurs reprises le visage rubicond.

- « Ouvre la bouche ! On va commencer doucement… »
Camille, se refusant à réfléchir à la situation, s’exécuta machinalement. L’homme s’y glissa et imprima un léger mouvement de va-et-vient afin de donner le rythme à son soumis. Durant cinq bonnes minutes, il s’appliqua à bien lécher et sucer le gland, descendre et remonter le long de la tige, et masturber doucement la base de la verge. Quelques soupirs vinrent le conforter.

- « Bave plus, lâche-toi salope. »
En relevant les yeux, Camille lâcha un filet de bave qui s’écrasa sur les bourses rasées. Une main le prit par les cheveux et lui plaqua violemment le visage dessus, s’y frottant sans délicatesse. Il n’eut pas d’autre choix que de gober cette paire de couilles. A son tour, en se relevant légèrement, l’homme cracha un long trait de salive qui tomba sur la base de sa queue. Camille sortit sa langue et remonta langoureusement des bourses jusqu’au gland en aspirant le tout. Son visage était méconnaissable, luisant et poisseux. Son haleine empestait fortement la bite.

- « C’est bien, bonne petite chienne. Suce moi bien profond maintenant. »
Sans hésiter, il ouvrit grand la bouche et laissa la gravité faire le reste. Le gland turgescent cogna au fond de sa gorge, il n’avait pas vraiment fait attention à ce détail et le regretta, il s’étouffa légèrement et ses yeux s’embrumèrent. L’homme y vit une occasion perverse d’utiliser ce trou comme un anus. Il prit fermement la tête de Camille entre ses mains et le força à s’empaler la gorge sur son membre et, dans de grands mouvements, lui baisa la bouche sans ménagement. Camille respirait difficilement, de longs filets de salive faisaient la liaison entre lui et son bourreau. Après de très longues minutes, il parvint rapidement à s’extirper de l’emprise de l’homme et lui dit :
- « C’est trop bon, défoncez-moi encore la bouche jusqu’au bout… »
Sans attendre, il retourna s’étouffer avec envie sur la queue bien raide. Mais son bonheur fut de courte durée, une main lui tira la tête en arrière pendant qu’une autre se saisit du sexe et pointa dans sa direction. Il n’eut pas besoin d’entendre « Ouvre ! » pour ouvrir tout seul la bouche et tirer la langue le plus loin possible. L’homme râla silencieusement et de longs jets chauds et gluants vinrent s’écraser aléatoirement sur sa langue, son nez, ses cheveux, ses yeux… Il en avait partout. Camille reçut quelques biffles avant que l’érection ne disparaisse, étalant au passage le sperme sur son visage.

Après avoir reprit son souffle, l’homme, satisfait, lui dit :
- « La prochaine fois tu viendras chez moi et tu te laisseras prendre le cul c’est compris ? »- « Oui… »- « Bien, t’es une sacrée chienne quand même, ça va la gorge ? »- « Oui, merci… »- « Allez, je rentre, je te contacte bientôt quand j’aurais besoin de me vider », répondit simplement l’homme en se penchant pour ouvrir la portière droite.

Camille sortit silencieusement de la berline et commença à marcher vers son appartement. Un vent léger caressait son visage et lui rappela qu’il était couvert de bave et de foutre. Il courut rapidement sous la douche et se masturba plusieurs fois, crachant sperme et salive dans sa main et se les étalant encore et encore sur le visage.

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