Se découvrir (9)
Récit érotique écrit par Stefi [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-05-2021 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
Cette histoire de sexe a été affichée 3 438 fois depuis sa publication.
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Se découvrir (9)
« S’il te plait, je n’en peux plus. Je veux que ce soit toi qui me donne du plaisir. » Ses jambes se sont écartées, elle a levé son bassin signifiant son attente. Mon majeur a caressé son petit trou, juste pour en apprécier la souplesse puis mon index est venu appuyer sur son clito.
Elle s’est mise à hurler son plaisir, retombant comme une poupée de chiffon. Je me suis levée, me suis habillée en vitesse et suis partie.
Perdue, totalement larguée devrais-je dire. Je suis rentrée chez moi ne voulant plus du tout entendre parler de Claire mais ayant découvert une nouvelle facette de moi-même : j’avais aimé faire l’amour avec une femme et aimé maitriser son plaisir. Une forme de domination ?
Allez, ça suffisait pour ce week-end, demain je reprenais mes habitudes à la base et j’oublierai Claire, cette petite cochonne qui, grâce à moi, ne devait plus être en manque.
Evidemment, comme je n’avais pas fait les courses, le diner sera frugal mais, finalement suffisant et je me suis endormie tôt, pensant à la semaine qui venait. Pas de petit stagiaire ni de diner entre camarades.
Il fallait vraiment que j’arrête. Le cerveau a ceci de particulier que l’on ne contrôle pas vraiment ses rêves et si, au réveil, je n’avais pas souvenir du mien, il devait être torride : mon bas de pyjama (pour le haut je mets un T. Shirt) était tout simplement trempé.
Direct à la machine à café, douche départ boulot. A peine arrivée, je suis convoquée par mon supérieur qui m’annonce que le week-end a été l’occasion de revoir ma présentation du vendredi et il a été décidé de me confier la mission de le présenter aux forces d’état-major projetables d’abord et si c’est concluant, d’assurer le service après-vente aux forces stationnées outre-mer.
Et voilà un déplacement qui tombait à merveille. Deux heures à boucler ma valise et me voilà en route pour la région de Marseille où se trouve le centre d’entrainement de l’état-major projeté. Le temps de percevoir ma chambre d’hôtel et je reçois un appel du commandement pour me signifier que j’interviens le lendemain à 10 h.
En discutant avec la fille de la réception, elle me dit que le restaurant de l’hôtel n’est vraiment pas top et me conseille la brasserie juste en face.
20 h dans les Bouches-du-Rhône, c’est l’heure de la détente. Le serveur vient me voir, me propose un rosé en attendant que je fasse mon choix. Et allez, je suis partie sur la pente des vins de Provence !
Je sors mon ordi et commence à me remettre en mémoire ma présentation, le serveur revient et je lui avoue ne pas avoir regardé la carte. J’opte rapidement pour un tartare de bœuf, ça ne refroidit pas.
Allez, c’est bon j’ai tout en tête, je ferme mon portable et me mets à mélanger mon tartare. Le serveur me resserre un verre de rosé que je déguste en mangeant. Le sud a fait des progrès dans la vinification, le vin est bon. Il est temps d’aller dormir, je rentre à l’hôtel. C’est la même fille à l’accueil et j’en profite pour la remercier de son conseil sur le restaurant.
J’en aurais bien fait mon 4 heures. Mais ça va pas, je déjante à fond depuis que Claire est passée par là. Je ne vais pas devenir homo quand même. Les draps sont les bienvenus et c’est fraîche que je me réveille.
Présentation au top, même sans mon petit lieutenant que j’aurais bien laissé me doigter à nouveau, hummm.
Il me reste 2 h avant de prendre le chemin du retour et je décline poliment l’invitation à déjeuner au mess. Un sous-officier m’amène à la gare, je prends un sandwich et mon train. Il me fallut à peine quelques minutes pour l’avaler et me laisser aller vers une petite somnolence, la tête posée contre la fenêtre. Les autres voyageurs prennent place au fur et à mesure.
Mon voisin de gauche à l’air crevé et s’enroule dans sa parka, il va faire comme moi sans doute. Deux rombières s’installent en face et commencent à discuter, le repos va être perturbé.
Je me suis laissée couler dans une douce somnolence, le train me berce et j’ai même envie d’enlever mes chaussures, seul souvenir de mon uniforme : je préfère voyager en civil. Pas glamour mais avec mon jean, ça passe.
Je me suis vraiment endormie ! Mon voisin repousse doucement ma tête qui a glissé sur son épaule et mon bras droit qui s’est posé sur son ventre. Il s’excuse et c’est pourtant moi qui suis gênée. Je me redresse d’un coup et, en enlevant mon bras, ma main frôle le haut de sa cuisse : il bande ! Je comprends qu’il m’ait écartée.
Cette simple découverte commence à m’exciter et je crains, une fois encore, de déjanter. Claire n’a quand même pas pu avoir un tel effet et éveiller une coquine ??
Je me décale, revient droite sur mon siège mais je ne peux pas penser à autre chose que la bite de mon voisin. Il s’est aussi redressé mais à garder sa parka sur lui. Je me dis que si je suis discrète, je peux glisser ma main gauche … Je lui jette en regard plein d’excuses et me fend d’un « désolée » et étend ma veste sur moi.
Là, je peux tenter le coup : mon bras passe sous ma veste, écarte sa parka et vient se poser sur son sexe : il bande encore le cochon ! Je le masse à travers son pantalon et il grossit encore, que c’est bon ! Je fais descendre la fermeture éclair de son pantalon, écarte la dernière barrière de tissu qui le protège et attrape sa bite dans ma main.
Qu’elle est chaude, dure et tendue ! Je fais de tous petits va-et-vient avec la peau sur son gland, il a l’air d’apprécier mais l’avance de son bassin laisse penser qu’il en veut plus.
Je l’attrape à pleine main et serres ce phallus qui me fait tant envie. Il exhale un peu plus fortement l’air de ses poumons et ne doit pas être loin de jouir. Pas de chance, le train passe le périphérique, nous serons arrivés dans quelques minutes. Il est plus que mûr et je dois un peu forcer pour rentrer son sexe dans son pantalon.
Je récupère ma valise pendant qu’il doit se dire qu’il ne peut décemment pas se lever dans cet état et me dirige vers la sortie du train dans la file de ceux qui attendent juste de descendre. Il arrive 2 mn plus tard et me chuchote à l’oreille « ma femme vous remercie, ce sera un festival ce soir. J’imagine que vous êtes trempée, votre mari va adorer que vous lui racontiez ».
Je parviens, non sans mal, à contenir mes larmes et me dirige vers le métro. Il faut bien avouer que c’est de ma faute aussi de me laisser aller à branler un inconnu. Je retrouve enfin mon petit appartement, défait ma valise me déshabille pour aller sous la douche humm mes sous-vêtements sont trempés et vont directement à la machine.
D’habitude, une douche me calme mais là, ce n’est pas suffisant. Je me sèche à peine et vais m’étendre sur mon lit pour attraper dans le tiroir de ma table de chevet mon rabbit qui me fait jouir en moins de 10 mn.
C’est trop bon, je le garde en moi et enchaine un deuxième orgasme puis un troisième, dingue !
Heureusement, mon portable sonne et m’oblige à arrêter une masturbation mémorable. Mon supérieur m’explique que ma présentation a été parfaite et que je pars le surlendemain refaire le même exercice.
« Ah bon, je croyais que les forces de projections étaient toutes réunies ce matin » dis-je.
« Oui, vous partez expliquer le plan aux forces projetées pour envisager les rotations des effectifs ». Trois lieux, que je ne peux révéler en raison du secret défense, devraient occuper les 3 semaines à venir.
Donc comme à chaque fois dans l’armée, le lendemain fut consacré à la préparation des bagages (le plus léger possible) et de la logistique. Je devrais parcourir plusieurs milliers de kilomètres, principalement en avion militaire, pour brieffer tout le monde.
C’est toujours pesant de voyager en transport mais je ne suis pas général. Mais je suis bien traitée : pour combler le décalage horaire, temps de repos entre chaque présentation, même si c’est en terrain militaire. Je profite de ces longs moments de liberté pour entretenir ma forme, m’intéresser au terrain et même y faire des rencontres avec les officiers sur place, uniquement sur un plan professionnel.
Entre le sud de la France et les bases, je n’ai presque pas mis les pieds chez moi depuis un mois, l’appartement sent le renfermé, le frigo est vide mais la bonne nouvelle : j’ai complétement oublié mon jouet et ce qui va avec. Pas d’envie de masturbation, ni de branler des inconnus, encore moins qu’ils me prennent.
Dans l’ordre : enlever mon uniforme, prendre une douche, aller faire des courses. Et c’est parti, je paierai le décalage horaire le lendemain. Je suis en repos donc même si je me lève à midi, je ne ferai mon compte-rendu que le lendemain.
Pas très envie de faire un diner donc petit tour chez le traiteur chinois. J’ai revécu comme en OPEX et le retour à la réalité est un peu dur. C’est un peu comme le retour après le décès de mon époux. Une vague de mélancolie me submerge. Je termine mon poulet à la citronnelle et vais me coucher pour dormir d’un sommeil de plomb pendant … 16 h.
Retard rattrapé, je me mets à mon ordi pour préparer le compte-rendu de ma mission.
La faim me fait lever les yeux de mon clavier et je constate que je n’ai rien mangé depuis près de 24 h. Frigo vide, je vais retourner voir mon chinois. Demain c’est vendredi, j’aurai le temps de faire des courses.
Vincent, puisque c’est son nom, me fait une barquette avec des nouilles (une recette de famille qu’il ne divulgue pas), une autre avec 3 nems et une avec du boeuf épicé. Vu la quantité, je vais tenir. Il est vrai que Vincent m’a dit un jour qu’il n’était pas un vrai chinois car il était fermé le dimanche Comme il facture au poids, il a tendance à remplir pour plus d’un et il m’arrive d’avoir de quoi manger pour 2 jours. « Je croyais que vous étiez partie, je ne vous ai pas vu depuis un mois » me dit-il. « Le boulot mais je suis revenue » et hop, il m’offre une demi-bouteille de rosé en cadeau.
A peine ai-je franchi la porte que j’aperçois Claire un peu plus loin, je fais demi-tour pour me cacher et commande 3 nems de plus, histoire de ne pas sortir. Supposant qu’elle a passé son chemin, je sors enfin de la boutique. Et là, paf elle vient de faire demi-tour et m’arrive en plein visage.
« Oh Stéphanie ! tu vas bien, cela fait longtemps que je ne t’ai pas vu dans le quartier »« oui, merci je me suis absentée pour mon boulot, bonne fin de journée »Echange bref et on ne peut plus banal pour m’en sortir, j’ai presque couru pour me réfugier chez moi, comme une ado prise en faute. Et merde, comment peut-elle paraître aussi sûre d’elle-même en public et aussi dominée en privé ?
Allez, on oublie. Reste les plats de Vincent à faire réchauffer, son petit rosé à garder au frais et me détendre.
Une heure et un verre plus tard, mon compte-rendu est bouclé. Je souffle à fond et me rend dans ma petite cuisine pour réchauffer mes plats.
La sonnette de l’entrée résonne et je me dirige vers la porte pensant que c’est la voisine qui m’apporte le courrier qui a du s’accumuler depuis 3 semaines. Effectivement, c’est bien du courrier mais dans les mains de Claire. Comment est-elle entrée dans l’immeuble ?
« Tu veux tes lettres ? Ta voisine m’a fait entrer en m’a remis ça quand je luis ai dit que j’étais une amie »« Merci, pas la peine de rester »
Elle s’est mise à hurler son plaisir, retombant comme une poupée de chiffon. Je me suis levée, me suis habillée en vitesse et suis partie.
Perdue, totalement larguée devrais-je dire. Je suis rentrée chez moi ne voulant plus du tout entendre parler de Claire mais ayant découvert une nouvelle facette de moi-même : j’avais aimé faire l’amour avec une femme et aimé maitriser son plaisir. Une forme de domination ?
Allez, ça suffisait pour ce week-end, demain je reprenais mes habitudes à la base et j’oublierai Claire, cette petite cochonne qui, grâce à moi, ne devait plus être en manque.
Evidemment, comme je n’avais pas fait les courses, le diner sera frugal mais, finalement suffisant et je me suis endormie tôt, pensant à la semaine qui venait. Pas de petit stagiaire ni de diner entre camarades.
Il fallait vraiment que j’arrête. Le cerveau a ceci de particulier que l’on ne contrôle pas vraiment ses rêves et si, au réveil, je n’avais pas souvenir du mien, il devait être torride : mon bas de pyjama (pour le haut je mets un T. Shirt) était tout simplement trempé.
Direct à la machine à café, douche départ boulot. A peine arrivée, je suis convoquée par mon supérieur qui m’annonce que le week-end a été l’occasion de revoir ma présentation du vendredi et il a été décidé de me confier la mission de le présenter aux forces d’état-major projetables d’abord et si c’est concluant, d’assurer le service après-vente aux forces stationnées outre-mer.
Et voilà un déplacement qui tombait à merveille. Deux heures à boucler ma valise et me voilà en route pour la région de Marseille où se trouve le centre d’entrainement de l’état-major projeté. Le temps de percevoir ma chambre d’hôtel et je reçois un appel du commandement pour me signifier que j’interviens le lendemain à 10 h.
En discutant avec la fille de la réception, elle me dit que le restaurant de l’hôtel n’est vraiment pas top et me conseille la brasserie juste en face.
20 h dans les Bouches-du-Rhône, c’est l’heure de la détente. Le serveur vient me voir, me propose un rosé en attendant que je fasse mon choix. Et allez, je suis partie sur la pente des vins de Provence !
Je sors mon ordi et commence à me remettre en mémoire ma présentation, le serveur revient et je lui avoue ne pas avoir regardé la carte. J’opte rapidement pour un tartare de bœuf, ça ne refroidit pas.
Allez, c’est bon j’ai tout en tête, je ferme mon portable et me mets à mélanger mon tartare. Le serveur me resserre un verre de rosé que je déguste en mangeant. Le sud a fait des progrès dans la vinification, le vin est bon. Il est temps d’aller dormir, je rentre à l’hôtel. C’est la même fille à l’accueil et j’en profite pour la remercier de son conseil sur le restaurant.
J’en aurais bien fait mon 4 heures. Mais ça va pas, je déjante à fond depuis que Claire est passée par là. Je ne vais pas devenir homo quand même. Les draps sont les bienvenus et c’est fraîche que je me réveille.
Présentation au top, même sans mon petit lieutenant que j’aurais bien laissé me doigter à nouveau, hummm.
Il me reste 2 h avant de prendre le chemin du retour et je décline poliment l’invitation à déjeuner au mess. Un sous-officier m’amène à la gare, je prends un sandwich et mon train. Il me fallut à peine quelques minutes pour l’avaler et me laisser aller vers une petite somnolence, la tête posée contre la fenêtre. Les autres voyageurs prennent place au fur et à mesure.
Mon voisin de gauche à l’air crevé et s’enroule dans sa parka, il va faire comme moi sans doute. Deux rombières s’installent en face et commencent à discuter, le repos va être perturbé.
Je me suis laissée couler dans une douce somnolence, le train me berce et j’ai même envie d’enlever mes chaussures, seul souvenir de mon uniforme : je préfère voyager en civil. Pas glamour mais avec mon jean, ça passe.
Je me suis vraiment endormie ! Mon voisin repousse doucement ma tête qui a glissé sur son épaule et mon bras droit qui s’est posé sur son ventre. Il s’excuse et c’est pourtant moi qui suis gênée. Je me redresse d’un coup et, en enlevant mon bras, ma main frôle le haut de sa cuisse : il bande ! Je comprends qu’il m’ait écartée.
Cette simple découverte commence à m’exciter et je crains, une fois encore, de déjanter. Claire n’a quand même pas pu avoir un tel effet et éveiller une coquine ??
Je me décale, revient droite sur mon siège mais je ne peux pas penser à autre chose que la bite de mon voisin. Il s’est aussi redressé mais à garder sa parka sur lui. Je me dis que si je suis discrète, je peux glisser ma main gauche … Je lui jette en regard plein d’excuses et me fend d’un « désolée » et étend ma veste sur moi.
Là, je peux tenter le coup : mon bras passe sous ma veste, écarte sa parka et vient se poser sur son sexe : il bande encore le cochon ! Je le masse à travers son pantalon et il grossit encore, que c’est bon ! Je fais descendre la fermeture éclair de son pantalon, écarte la dernière barrière de tissu qui le protège et attrape sa bite dans ma main.
Qu’elle est chaude, dure et tendue ! Je fais de tous petits va-et-vient avec la peau sur son gland, il a l’air d’apprécier mais l’avance de son bassin laisse penser qu’il en veut plus.
Je l’attrape à pleine main et serres ce phallus qui me fait tant envie. Il exhale un peu plus fortement l’air de ses poumons et ne doit pas être loin de jouir. Pas de chance, le train passe le périphérique, nous serons arrivés dans quelques minutes. Il est plus que mûr et je dois un peu forcer pour rentrer son sexe dans son pantalon.
Je récupère ma valise pendant qu’il doit se dire qu’il ne peut décemment pas se lever dans cet état et me dirige vers la sortie du train dans la file de ceux qui attendent juste de descendre. Il arrive 2 mn plus tard et me chuchote à l’oreille « ma femme vous remercie, ce sera un festival ce soir. J’imagine que vous êtes trempée, votre mari va adorer que vous lui racontiez ».
Je parviens, non sans mal, à contenir mes larmes et me dirige vers le métro. Il faut bien avouer que c’est de ma faute aussi de me laisser aller à branler un inconnu. Je retrouve enfin mon petit appartement, défait ma valise me déshabille pour aller sous la douche humm mes sous-vêtements sont trempés et vont directement à la machine.
D’habitude, une douche me calme mais là, ce n’est pas suffisant. Je me sèche à peine et vais m’étendre sur mon lit pour attraper dans le tiroir de ma table de chevet mon rabbit qui me fait jouir en moins de 10 mn.
C’est trop bon, je le garde en moi et enchaine un deuxième orgasme puis un troisième, dingue !
Heureusement, mon portable sonne et m’oblige à arrêter une masturbation mémorable. Mon supérieur m’explique que ma présentation a été parfaite et que je pars le surlendemain refaire le même exercice.
« Ah bon, je croyais que les forces de projections étaient toutes réunies ce matin » dis-je.
« Oui, vous partez expliquer le plan aux forces projetées pour envisager les rotations des effectifs ». Trois lieux, que je ne peux révéler en raison du secret défense, devraient occuper les 3 semaines à venir.
Donc comme à chaque fois dans l’armée, le lendemain fut consacré à la préparation des bagages (le plus léger possible) et de la logistique. Je devrais parcourir plusieurs milliers de kilomètres, principalement en avion militaire, pour brieffer tout le monde.
C’est toujours pesant de voyager en transport mais je ne suis pas général. Mais je suis bien traitée : pour combler le décalage horaire, temps de repos entre chaque présentation, même si c’est en terrain militaire. Je profite de ces longs moments de liberté pour entretenir ma forme, m’intéresser au terrain et même y faire des rencontres avec les officiers sur place, uniquement sur un plan professionnel.
Entre le sud de la France et les bases, je n’ai presque pas mis les pieds chez moi depuis un mois, l’appartement sent le renfermé, le frigo est vide mais la bonne nouvelle : j’ai complétement oublié mon jouet et ce qui va avec. Pas d’envie de masturbation, ni de branler des inconnus, encore moins qu’ils me prennent.
Dans l’ordre : enlever mon uniforme, prendre une douche, aller faire des courses. Et c’est parti, je paierai le décalage horaire le lendemain. Je suis en repos donc même si je me lève à midi, je ne ferai mon compte-rendu que le lendemain.
Pas très envie de faire un diner donc petit tour chez le traiteur chinois. J’ai revécu comme en OPEX et le retour à la réalité est un peu dur. C’est un peu comme le retour après le décès de mon époux. Une vague de mélancolie me submerge. Je termine mon poulet à la citronnelle et vais me coucher pour dormir d’un sommeil de plomb pendant … 16 h.
Retard rattrapé, je me mets à mon ordi pour préparer le compte-rendu de ma mission.
La faim me fait lever les yeux de mon clavier et je constate que je n’ai rien mangé depuis près de 24 h. Frigo vide, je vais retourner voir mon chinois. Demain c’est vendredi, j’aurai le temps de faire des courses.
Vincent, puisque c’est son nom, me fait une barquette avec des nouilles (une recette de famille qu’il ne divulgue pas), une autre avec 3 nems et une avec du boeuf épicé. Vu la quantité, je vais tenir. Il est vrai que Vincent m’a dit un jour qu’il n’était pas un vrai chinois car il était fermé le dimanche Comme il facture au poids, il a tendance à remplir pour plus d’un et il m’arrive d’avoir de quoi manger pour 2 jours. « Je croyais que vous étiez partie, je ne vous ai pas vu depuis un mois » me dit-il. « Le boulot mais je suis revenue » et hop, il m’offre une demi-bouteille de rosé en cadeau.
A peine ai-je franchi la porte que j’aperçois Claire un peu plus loin, je fais demi-tour pour me cacher et commande 3 nems de plus, histoire de ne pas sortir. Supposant qu’elle a passé son chemin, je sors enfin de la boutique. Et là, paf elle vient de faire demi-tour et m’arrive en plein visage.
« Oh Stéphanie ! tu vas bien, cela fait longtemps que je ne t’ai pas vu dans le quartier »« oui, merci je me suis absentée pour mon boulot, bonne fin de journée »Echange bref et on ne peut plus banal pour m’en sortir, j’ai presque couru pour me réfugier chez moi, comme une ado prise en faute. Et merde, comment peut-elle paraître aussi sûre d’elle-même en public et aussi dominée en privé ?
Allez, on oublie. Reste les plats de Vincent à faire réchauffer, son petit rosé à garder au frais et me détendre.
Une heure et un verre plus tard, mon compte-rendu est bouclé. Je souffle à fond et me rend dans ma petite cuisine pour réchauffer mes plats.
La sonnette de l’entrée résonne et je me dirige vers la porte pensant que c’est la voisine qui m’apporte le courrier qui a du s’accumuler depuis 3 semaines. Effectivement, c’est bien du courrier mais dans les mains de Claire. Comment est-elle entrée dans l’immeuble ?
« Tu veux tes lettres ? Ta voisine m’a fait entrer en m’a remis ça quand je luis ai dit que j’étais une amie »« Merci, pas la peine de rester »
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