Les lettres d’une libertine – L’atelier du menuisier (2/2)

- Par l'auteur HDS Breizfrissons -
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Récit libertin : Les lettres d’une libertine – L’atelier du menuisier (2/2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 21-10-2015 dans la catégorie Plus on est
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Les lettres d’une libertine – L’atelier du menuisier (2/2)
Mon autre mâle s’était retiré de ma croupe de femelle. Avec précaution on me souleva et je fus prise à bras le corps puis déposée à terre. Mes mains furent guidées et forcées à s’appuyer sur un montant sur roulettes qui avait la particularité de fuir si j’appuyais mon poids dessus. Tout était dans la retenue de mon corps, mon abandon à venir devrait être tout aussi maîtrisé que celui au dessus de la scie, sous peine de m’affaler, les yeux bandés, par terre.

On me crachat, par deux fois, sur le sillon fessier. Un sexe pris appui sur mon anneau de bronze et lentement en força la résistance. C’était dur, dense et large et le délicat mélange du plaisir et de la douleur m’envahit au fil de cette progression. La colonne de chair avançait avec bien des précautions, je sentais tout le respect teinté d’excitation de mon mâle qui, quoi qu’il arrive, irait au bout de l’exploration entamée. Le plaisir prit, une nouvelle fois, le pas sur la douleur qu’il supplanta.
Le sexe vint frapper les parois les plus éloignées de mon orifice anal. Puis le va-et-vient débuta, court et lent au départ et pris rapidement de l’ampleur. En parallèle une bouche prenait la mienne dans un formidable baiser et des mains enserraient les miennes comme pour m’aider au maintien de la puissance, désormais à l’œuvre, dans mon fondement.

J’étais défoncée avec respect et sensualité mais bel et bien défoncée. Je lâchais une de mes mains, tout en priant pour que mon autre mâle m’aide à maintenir mon équilibre par le contrepoids de son baiser.
Je me masturbais le capuchon et le clitoris, jouant avec la boule et la tige du piercing et les plaisirs mélangés vinrent à bout des lambeaux de ma retenue. Je jouissais avec des giclées de ce liquide toujours mystérieux pour moi. J’étais devenue une vraie fontaine et un orgasme, qui va me chercher en profondeur, électrisait l’ensemble de mon corps.
J’étais épuisée. Mes mâles me guidèrent un peu plus loin, cuisses ruisselantes, orifices dilatés, je sentais le sexe à plein nez. Ils m’allongèrent sur quelque chose de doux et râpeux en même temps : des copeaux ! Je venais d’associer la lame puis l’odeur qui emplissait la pièce. C’était donc l’odeur du bois et des copeaux, de la sciure qui flottait dans la pièce.

Un sexe venait de réinvestir mon minou qui n’était plus tout à fait aussi volontaire qu’il y a quelques minutes. Des mains et une langue exploraient mes seins et mes tétons. Je n’avais plus vraiment envie de jouir mais je voulais laisser mes mâles jouer avec et dans moi pour les remercier du plaisir offert.

Soudain des gouttes chaudes s’abattirent sur ma bouche et mon visage tandis qu’un feulement grave se faisait entendre. Le sexe qui était en moi en sorti précipitamment avec un bruit de latex que l’on étire et qui claque. Et de nouveau une douche de gouttelettes chaudes fusa sur mon bas ventre, coulant jusque dans mon nombril.

Après un court temps calme et des essoufflements qui se calment, de multiples mains accompagnèrent mon retour sur mes deux jambes. L’essence de mes mâles coula vers le bas de mon menton et le long mes cuisses. Un dernier frisson d’excitation me parcouru.
Je retirais mon bandeau découvrant mon menuisier du jour aux mains calleuses et son commis. Nous étions dans un atelier plein d’étaux, d’établis et de machines à bois dont la fameuse scie circulaire que nous avions utilisé d’une manière peu conventionnelle.

Le comble de ma surprise fut de m’apercevoir que cet atelier était d’une propreté incroyable, sans la moindre poussière ! Au sol il y avait un unique tas de copeaux, bien circonscrit, qui avait été placé là très volontairement pour combler mes envies d’originalité. C’est avec humour que mon menuisier me confirma cette délicate attention en me tendant … le balai !

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