Sparte 5.1 : le souffle de l'Obscur

- Par l'auteur HDS Hâakon -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Sparte 5.1 : le souffle de l'Obscur Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-05-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Sparte 5.1 : le souffle de l'Obscur
Je claquais ma langue d'un air désapprobateur. Immédiatement l'homoi cessa de parler. Je pris un moment pour apprécier le silence et n’imprégner de la sagesse des pierres sur lesquelles nous étions. Durant des siècles les mycéniens avaient dirigé la fédération depuis des endroits comme celui ci. Le théâtre n'était pas qu'un lieu pour notre assemblée, il était aussi un temple à la vertu des anciens. Élever la voix était comme jurer dans un cimetière, la parole ici se devait être grave et solennelle.

-Recommence. Soit quelque chose est fait à la perfection, soit on ne le fait pas. Le mantra de ma mère résonnait encore dans mes oreilles.
-Oui roi. Pas de pardon, un spartiate ne s'excuse pas, il agit. Mes frères, notre reconquête de la cité des hilotes ne doit pas nous faire oublier les autres menaces. Les tribus de Laconie sont dangereuses au dehors de nos terres, hormis notre port nous sommes isolés. Nous devons faire tout ce territoire notre, qu'importe qu'il soit vide, tant qu'il est sur.

Des hochements de têtes accueillirent ses paroles. Il y avait la l'ensemble de la société spartiate, hommes et épouses dans les gradins, plus haut les enfants et les jeunes qui voyaient comment apprendre de leurs aînées. 4000 âmes en tout, la plus puissantes et l'une des 3 seules vraies cité de la grèce. Une femme se leva, ses cheveux grisonnant et son regard d'airain suffisaient à lui donner droit à la parole sans attendre mon accord.

-Voila bien l'idiotie d'un jeune qui oublie les exemples du passé. Ménélas a détruit Troie et qui l'occupe à présent ? Personne. Si une terre devient vide alors les rares qui l'habitent disparaissent eux aussi. Et pense un peu à l'avenir de la cité. Si nous tuons tous les barbares ou les réduisons en esclavage, comment nos descendants s’entraîneraient à la guerre ? L'un de vous me répondra qu'il y aura toujours des ennemis pour Sparte, mais la guerre n'est pas un fin en soi, elle sert notre cité. J'ai lancé suffisamment de javelots pour faire la différence entre une bonne et une mauvaise guerre.

Des murmures, plus nombreux. La femme se rassoit sur les bancs de marbres usé par les siècles. Un jour peut être qu'Ulysse s'est assit sur cette même place. Un autre homme arrive, un vieillard ne portant pas le rouge des citoyens. D'un signe je lui fais signe d'approcher. Il est courageux, pas intimidé par l'assemblée qui il y a quelque temps brisait la révolte de sa tribu.

-Roi de Sparte. Plusieurs de nos jeunes ont disparus, et ce n'est pas la faute des autres laconiens ou des bêtes. Tu nous a promis une justice équitable, je viens la demander. Nous avons payé le tribut et bloqué nos cols comme ordonné. Respecte ta parole.

La situation m'intrigue. La Krypteia aurait du punir les coupables. Avant que je ne prenne la parole un autre citoyen la monopolise. Bien que ce soit impoli je le laisse, après tout si je dois écouter un homme sur ce monde c'est lui.

-Roi.
-Cléombrotos.
-Permet moi de quitter l'assemblée et de partir pour les terre des hilotes. Je veillerai à ce que nos lois soient respectés.
-Bien part. Prend la Krypteia avec toi.

Une minute plus tard l'homme qui a fait de moi un homme est partit avec le hilote et une escorte. Le théâtre attend mon avis sur la question des laconiens vis à vis de notre cité. C'est notre seconde réunion dans les murs de Sparte et je n'ai pas honte d'avouer que je m'y sens mal. Nous avons passé nos vies dans des maisons de bois et des huttes.

-Nous ne ferons rien. Si les tribus nous attaquent nous riposterons, si elles pénètrent nos terres nous les chasserons. Si elles interrompent nos liaisons avec la tribu de Tégée nous ferons de même. Les dieux n'ont pas crée les hommes pour qu'ils s'exterminent. L'âge de l'obscur doit se finir pour nous Cela ne fais que 100 ans depuis la colère d'Hadès à Théra, ne le courrouçons pas de nouveau.

C'est sur mes mots que nous nous séparâmes. Le soleil déclinait maintenant, disparaissant au delà des monts taygètes. Sparte était bien trop grande pour notre peuple. Combien de personnes vivaient ici auparavant ? 30 000 ? Je me promenais dans les rues sans faire attention, passant devant le ménélaion où était enterré les héros de la guerre de Troie. Comment avions nous pu perdre notre ancienne grandeur ?

Mes pas me menèrent vers le quartier des périèques. Ici vivaient les hommes libre non spartiate. Des athéniens, quelques Tégéens, des mycéniens et mêmes une petite congrégation d'Argiens. Tout ce qu'il y avait de peuples civilisés étaient représenté. Je priais un instant devant le temple d'Hadès, songeant au prochain sacrifice qu'il faudrait lui faire.

La nuit tombante j'allais chez moi prendre une lance et une épée avant de m'enfoncer dans la nature sauvage qui bordait notre cité. Je cherchais des traces de Laconiens mais je vis avec plaisir que notre domaine était inviolé. Je croisais d'autres spartiates qui faisaient de même, l’œil vigilant et l'oreille tendue comme il se devait. Si nous voulions survivre il nous fallait une discipline de fer.

Cependant j'étais préoccupé. Le système que j'avais mis en place avec les hilotes devait nous permettre de mieux nous protéger en les mettant à notre service comme cela se fait depuis toujours. Que leur colère soit de nouveau attisée et cette fois ils se trouveraient sûrement des alliés. Bien sur nous vaincrions, mais je préférais éviter une guerre, ne serait ce que par pitié pour eux.

La lune éclairait la contré de sa lumière pâle, donnant aux choses un aspect fantomatique. Il me restait un autre devoir à accomplir. Je traversais une plaine de brume où les arbres eux même se tordaient pour cacher l'autel aux regards des dieux. Le marbre était blanc autrefois, probablement le plus éclatant, peut être importé d'Hatusila. Aujourd'hui il était noir par le sang des innombrables victimes qui y avaient été sacrifié. Même moi ne put retenir un frisson en m'en approchant.

Le culte était presque mort, mais l'autel réclamait son dû. Je m'entaillais la main et serrait le poing au dessus de l'autel. Quelques gouttes l’éclaboussèrent et je prononçais les paroles rituelles dans une langue éteinte. Comme pour me répondre un souffle venu de la vallée fit claquer mon manteau. Je quittais le lieu d'un pas rapide, il n'aurait pas plus. L'ancien culte était mort et c'était mieux ainsi.

Cléombrotos m'attendait. Son visage d'ordinaire affable était barré par les soucis en me regardant.
-Qu'est ce qui te préoccupe mon ami ?
-Ce ne sont ni des spartiates ni des Laconiens. J'ai trouvé une lance de bronze d'une facture grossière. Je crois qu'une autre tribu est arrivée, et qu'elle vient de l'Argos.
-Ils nous auraient prévenus d'une migration.
-Sauf si ils l'ignorent eux même. Ou si c'est intentionnel.
-Tu ne penses pas vraiment cela.
-Non. La révolte des hilotes à sans doute eu des répercussions, notre puissance a du s'en trouver affaiblie aux yeux des barbares. Je pense que tu devrais y aller, pour montrer à tous que tu ne crains rien.
-Et si la tribus attaque ?
-Alors nous la détruirons. Et Sparte aura juste mit fin à une petite nuisance indigne même de l'intention de son roi.

Comme toujours il était de judicieux conseil. Si je n'avais pas été la Cléombrotos aurait probablement été choisit comme roi de Sparte mais au lieu de s'offusquer de ce que son élève le fut il avait choisit de m'aider, de m'élever et de faire de moi le roi idéal. Impitoyable dans le maniement des armes, intraitables sur la connaissances de nos aïeuls,intransigeant à la moindre faute mais toujours plein de fierté et de bonté.

Je me promenais de nouveau seul quand j'entendis le son d'une harpe et une voix délicate. Caché entre deux immenses arbres la harpistes chantait pour la nature. A ses pieds un gigantesque sanglier des montagnes dorlotait tranquillement.

Je restais à distance jusqu'à ce que son chant cesse et que l'animal parte. En ces temps où quelques dizaines de milliers d'âmes peuplaient la Grèce les animaux étaient les rois. Ma belle me transperça de son regard que la sagesse des dieux transcendait. Je m'allongeais à coté d'elle et lui fit part des derniers événements.

-Les temps se troublent. Par delà les mers l'ancien monde finit à peine de convulser. Le dernier des premiers peuples se prépare à une fin inéluctable. Les soucis qui barrent ton front ne sont que des échos.
-Je ne veux qu'un sanctuaire pour mon peuple. D'autres avant nous ont tenté de s'établir dans Sparte. Est ce une ultime épreuve, ou l'annonce d'un nouvel échec pour sortir de l'obscur ?
-Il y aura sans cesse des épreuves, ainsi est la vie pour Sparte. Il y a d'autres forces que les dieux en ce monde. La civilisation est un combat sans repos. Ta vigilance est la plus forte, mais tu es le seul.

Je frémis en sachant à quoi elle faisait allusion. Les secrets qui pesaient sur moi me rendaient encore plus craintif pour mon peuple.

-Quand j'ai accomplit l'offrande, j'ai eu une réponse. La harpiste me regarda, son regard devenant soucieux à son tour. Un souffle est monté de la vallée, pas un souffle frais, on aurait dit plutôt une haleine. Qu'est ce que cela signifie ? Il y a trop de signes.
-Il s'est de nouveau éveillé. Un champion lui a promis tout ce qu'il désirait. Part à Argos, va consulter son oracle ancien et reviens.
-Ainsi j'ai échoué, ma cité est toujours dans l'obscur.
-Mais elle est une cité, c'est tout ce qui compte. Elle me prit délicatement le menton et m'embrassa. Tu réussis l'impossible en ces temps de malheurs, seul Hector ou Ulysse pourraient se prévaloir de cet exploit.

–Les choses avancent comme tu le désire. J'ai d'ores et déjà sacrifié du sang en ton nom. Accorde nous ta faveur comme au temps jadis et Sparte t'honorera comme tu le mérites enfin.


La harpiste coulisse sur mon pieu de chair et s'arrache des gémissements. Elle repousse mon manteau pour s'appuyer sur mon torse musculeux et donner des ruades plus fortes. Ses robes blanches s'agitent, j'ai l'impression de faire l'amour à un esprit. Un coup de rein particulièrement bon m'arrache un cri, c'est tellement bon. Je commence à répliquer en donnant des coups de bassins par dessous. Elle est déstabilisée, le raclement de mon sexe dans le sien fait perdre ses moyens.


Il a sut faire une paix avec les hilotes, mais je te jure de la briser. Sur la fureur de Naxos et les premiers murs détruit de Troie, je te jure d'y mettre fin. Ceux qui prennent la paix autrement que comme une trêve retourneront dans le droit chemin.


Je la soulève d'une main jusqu'au sommet de ma verge et je la laisse retomber et s'empaler. Je continue plusieurs minutes et chaque fois que je la remplis elle pousse un cri . Elle se laisse tellement aller que si je ne la tenais pas de l'autre main elle tomberait sur moi. Je pince successivement ses tétons et malaxe sa poitrine de plus en plus sensible. Elle est prête à jouir et moi aussi, mon sexe palpite. Je la soulève jusqu'à sortir ma verge d'elle et je la lâche complètement.


Et en cette nuit je t'offre une âme de spartiate, la plus furieuse de toutes les races. Au nom de ta fureur mortelle je t'offre un sang bouillant du désir de la guerre et de la rage de la paix. Je t'offre ce à quoi l'on entend te priver en preuve de ma foi et de ma piété. Entend notre appel !


La harpiste jouit sur moi, son visage sur le mien. Son regard embrumé et la douceur de ses lèvres me font craquer et je me déverse. Ma hampe se vide puissamment et se tend en elle comme un arc encore et encore. Ce surcroît de plaisir la fait crier, elle n'en peut plus mais jouit une seconde fois. Je ne peux pas me retenir, j'ai la sensation de vider mes bourses jusqu'à la dernière goutte. Je sens ma belle convulser en même temps que ma verge. A peine quelques minutes de repos et nous recommençons, j'enlève mon manteau pendant qu'elle ôte ses dernières robe. Je me dresse de nouveau, sur elle, le cœur battant tout rompre et le sang rugissant dans mes veines.


Et je t'implore d'ouvrir l'âme du roi à ses erreurs, qu'il comprenne la faute qu'il fait en te réprimant. Pas un seul d'entre nous ne l'aime pas, fais en ton champion, ton nouvel avatar sur ce monde ! Jamais plus de sang ne coulera sur son corps que sur un seul d'entre nous Ô divin ! Nous sortirons de l'obscur par la force des armes et la poigne d'airain comme nos ancêtres qui dominaient ces terres et au delà !


Je me déchaîne comme le plus sauvages des barbares. Je prend la harpiste d'une levrette inouïe. Son fourreau accueille ma lance avec douceur et une force incomparable. Elle râle de toute ses forces, elle s'accroche à l'herbe tandis que ma hampe entre et sort, tandis que mes mains puissantes pétrissent et empoignent ses fesses. Notre sueur est reflétée par les rayons de la lune qui traversent le feuillage. Le plaisir gronde et ne peut me retenir de claquer ses fesses, à laquelle elle répond par un cri rauque. Nos peaux deviennent glissantes. Je lui saisit les seins pour mieux avoir prise et la pilonne encore plus furieusement et mes bourses claquent contre elle. Tant bien que mal elle se redresse sur un bras et de l'autre me claque les cuisses. Elle me regarde avec des yeux de foudres, déchaînée. Nous tombons par terre mais je ne m'arrête pas. Nous jouissons enfin, en même temps. Je l'inonde de ma semence, mon corps tout entier est une fournaise de plaisir qui jaillit de ma verge. Son antre se contracte avec force et c'est à son tour de me faire quasiment jouir une seconde fois. Je hurle en même temps qu'elle, incapable de bouger. Elle me repousse, me fait tomber et ne dit qu'un seul mot en enfournant ma verge à peine débandée en bouche. « Encore! ».


les fils d'Héraklès se lèveront de nouveau. La race du confins des terres achèvera de noyer les faibles dans des océans de sang. Que ce serment soit notre contrition pour nos fautes envers toi Ô fureur, ainsi est le dessein pour la terre.


J'éjacule une ultime fois. Mes cheveux collent à mon corps. Je souffle comme un bœuf, comme après la plus âpre des batailles. J'arrose le torse de ma compagne de jets puissants qui coulent le long de sa poitrine rougie et de son ventre. Elle dirige les derniers reliquats de ma jouissance vers son visage pris de frénésie. Je m'évanouis littéralement au sol, une seconde avant elle. Nous dormons ainsi toute la nuit, nus au beau milieu de la nature sauvage. A notre réveil nous sommes revigoré mais nous sentons le sexe et l'effort assez fort pour assommer un bœuf. Nous allons nous laver dans le sanctuaire que je me suis aménagé, dans un petit bassin de marbre usé.

Et je pars pour Argos, laissant ma harpiste se prélasser dans l'eau. J'enfile un pagne, une tunique courte et mon manteau. J'en ai à peine pour 4 jours de marche à travers les montagnes en direction de l'isthme. J'imagine très bien comment ma belle va passer sa matinée, entre chants, prières pour les dieux et caresses pour son intimité.

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