TERRAIN VAGUE

- Par l'auteur HDS Nemlod -
Récit érotique écrit par Nemlod [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : TERRAIN VAGUE Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-10-2021 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Note attribuée à cette histoire érotique par HDS :
(9.0 / 10)

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TERRAIN VAGUE
Je ne suis pas transsexuel, bien qu’il me soit arrivé plus d’une fois de me travestir – pour voir - et d’aimer ça. De plus, j'ai eu, tout au long de ma vie, quelques expériences homosexuelles qui m'ont laissé des souvenirs délicieux. Adolescent, cela m’est arrivé d’être attiré par des copains du même sexe que le mien. Et de céder à mes envies avec certains qui ressentaient les mêmes choses que moi. J’aurais, à ce sujet, quelques belles anecdotes à raconter.
Plus tard, je me suis marié - parce que j’aimais la fille que j’avais rencontrée - mais sans cesser pour autant d’apprécier en cachette des situations qui me mettaient en contact intime avec des hommes. Je n’aime pas tous les hommes. Pour que je puisse me livrer entièrement à une personne de mon sexe, il faut qu’elle réponde au moins à deux critères : d’abord qu’elle ne soit pas poilue, ensuite qu’elle n’ait pas une musculature d’hercule. Ben oui, c’est comme ça. Je suis un cérébral et j’ai toujours préféré - dans tout - la douceur à la brutalité…J’adore regarder des photos de transsexuelles. J’en éprouve presque de l’envie. Je crois que cela ne m’aurait pas déplu de pouvoir me découvrir à la fois un sexe d’homme et une paire de seins. Ce ne sera pas pour cette vie-ci. Dommage. Mais j’aimerais beaucoup faire l’amour, tendrement, avec l’un de ces êtres mi-homme mi-femme.
Actuellement, je suis remarié avec une fille super, avec laquelle je m’entends très bien sur tous les plans. Mais parfois la nostalgie me prend et me donne l’envie d’aller revoir du même côté que le mien. Parce que j’aime ça. Et quand l’occasion se présente, je ne décline pas…Mais venons-en à l’anecdote qui m’est revenue à l’esprit en décidant d’écrire ces lignes. C’était il y a quelques années, dans un haut-lieu touristique de la côte d’azur. Ma femme de l’époque m’avait plaqué. Nous avions pourtant réservé ensemble nos vacances dans un hôtel situé sur les hauteurs de la ville. Je m’y suis retrouvé seul… Je m’étais dit que le fait de partir malgré tout pour me balader dans le sud de la France ne pourrait que me faire du bien et me changer les idées.
Un soir, je me promenais le long du port, à la fois perdu dans mes sombres pensées et vaguement amusé par la foule bigarrée qui peuple l’endroit au mois d’août. Mon regard fut attiré par un homme d’une bonne trentaine d’année dont l’apparence et le physique n’avaient pourtant rien d’exceptionnel. J’avais la certitude qu’il m’observait. Je continuai ma balade, tranquille, en empruntant le dédale des petites rues. La nuit tombait peu à peu. J’allais, sans but précis, de ruelle en ruelle. Je sentais qu’il me suivait. J’arrivai sur le haut de la ville. Il y avait à cet endroit un terrain vague, à droite du chemin grimpant la colline vers mon hôtel. Je me retournai et, sans le regarder, je le vis. Il était à cinquante mètres de moi, l’air apparemment distrait.
Ce bout de la ville, le soir, est calme. La plupart des touristes restent sur le port ou dans les rues. Nous étions donc quasiment seuls dans le quartier.
J’empruntai le chemin sur une cinquante de mètres puis je partis vers la droite, évitant les broussailles à la faveur d’une clarté blafarde. J’entendais, derrière moi, des petits craquements. Il me suivait toujours. Sans me retourner, je marchais sans hâte vers la zone la moins éclairée du terrain. Lorsque je l’eus atteinte, je m’arrêtai. Il s’arrêta de marcher, lui aussi. Il s’était approché. Je sentais sa présence à moins de deux mètres derrière moi.
Nous sommes restés tous les deux quelques secondes, sans bouger, sans dire un mot. Je me demandais ce qui se passait dans sa tête. S’il m’avait suivi jusque là, c’est qu’il avait une idée bien précise. Et moi ? Je bandais. Et je souhaitais sentir son sexe me pénétrer. Je ne pensais qu’à son sexe, sans doute dressé comme le mien. Mon envie était physique, presque animale. Je ne souhaitais pas voir son visage, ni lier connaissance. Nous devions rester deux inconnus l’un pour l’autre.
J’étais vêtu d’une chemise légère et d’un pantalon de toile, sans slip. Sans précipitation, je défis ma ceinture. L’envie montait en moi, irrésistible. Les battements de mon cœur s’accéléraient. Je salivais. J’avais en bouche le goût indéfinissable mais caractéristique de la soif intense d’un contact sexuel. Je laissai tomber mon pantalon sur mes chevilles. Dans la pénombre, il devina mon geste et mon attitude, car il s’approcha. J’entendis qu’il ouvrait son pantalon. Il vint se coller à moi et je sentis son sexe dur posé sur mes fesses. Il passa un bras autour de moi et saisit mon pénis qu’il se mit à serrer et caresser. J’étais déjà au bord de l’explosion et je me concentrais au maximum pour tâcher de la retarder le plus possible. Avant toute chose, je voulais le sentir en moi. Je me penchai en avant et passai les mains derrière mon dos. Je m’écartai les fesses, pour rendre mon anus bien accessible. Il comprit mon geste et posa un doigt sur l’ouverture. Il l’enfonça doucement. Je n’en pouvais plus. J’étais prêt à craquer. C’était trop tôt. Je lui dis dans un souffle « non, attends… ». Il arrêta le mouvement de sa main qui empoignait mon sexe tressaillant. Je repris pied. De ma main droite, je lui saisis le sexe. D’après sa respiration, il devait être dans le même état d’excitation mentale que moi. Son sexe en érection était gros et long. Je le guidai et plaçai son gland exactement sur mon anus, en lui murmurant « vas-y ». J’attendais fébrilement ce moment. Alors il m’enserra de ses deux bras. Je m’inclinai un peu plus et je laissai sa queue pousser sur l’orifice. Je la sentis forcer mon anus, puis entrer, doucement, de plus en plus profond. La dilatation de mon anus m’amena au seuil de la douleur. Je sentis, au fond de moi, son gland comprimer et étirer mes organes. Nous restâmes sans bouger quelques secondes. La douleur s’apaisa. Je contractai les muscles de mon orifice pour l’enserrer plus fort encore. Il gémit de plaisir. Puis il se mit à aller et venir, lentement. Je sentais mon intérieur se libérer de son membre pour aussitôt se distendre et se remplir à nouveau. Le mouvement s’accélérait. Je sentais qu’il se contrôlait de moins en moins et qu’un de ses élans allait le faire exploser. C’est ce que je désirais. Il haletait, de plus en plus fort. En moi, la douleur avait fait place à un plaisir intense. Mon anus était parcouru de fourmillements délicieux. J’étais proche d’une jouissance comme, je crois, une femme peut la ressentir à l’intérieur de son vagin. Mon anus était un vagin. Il s’arrêta de bouger et gémit plus fort. Il explosa dans mes entrailles. Je sentais les tressaillements de sa queue qui se vidait de son sperme, à gros bouillons. Et je crois que j’ai joui, par mon anus. En tout cas, mon plaisir à cet endroit de mon corps fut intense. Immobile, il reprit ses esprits peu à peu, restant en moi. Je lui pris la main et la posai sur ma queue dressée, dure et presque douloureuse. Il comprit et se mit à me masturber doucement, puis de plus en plus vite. Je me mis, moi aussi, à haleter et à gémir. Il sentit dans sa main les contractions de ma jouissance naissante et serra encore un peu plus fort. Et là, j’explosai à mon tour, à grandes giclées de sperme. Je sentais sa main se lubrifier du liquide que j’expulsais de mon corps par saccades, en jouissant tellement fort que j’étais parcouru de frissons.
Nous restâmes ainsi un moment, lui m’enlaçant, ventre à dos, sans bouger, sans nous voir, sans nous parler. Puis il sortit de moi. Il me dit « on peut se revoir ? » . Je lui répondis, sans me retourner « non, ce n’est pas possible ». Et, sans me retourner, je me rhabillai et repris le chemin qui montait vers mon hôtel… Je ne le revis plus.
Quant à mon fantasme de coucher avec un transsexuel, il est toujours bien vivant. Si l’une de vous acceptait de faire qu’il se réalise, j’en serais heureux. J’habite la région liégeoise.

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Texte coquin : TERRAIN VAGUE
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