Titre de l'histoire érotique : Premières vacances avec ma copine
Récit érotique écrit par Jean-Pierre [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-07-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Titre de l'histoire érotique : Premières vacances avec ma copine
Le bateau accoste enfin en Grèce à Paros. Ce sont nos premières vacances avec ma chérie. Nous sommes ensemble depuis un an. Un amour comme il peut l’être à 20 ans. On baise comme des lapins, beaucoup, partout, pour se prouver qu’on s’aime. Mais nos nuits ensemble ont été rares. Elle vit chez ses parents, moi aussi. Nous avons un mois à dormir ensemble, chaque nuit, avant la reprise des cours à la fac. Nous allons enfin être un vrai couple. Nous posons nos sacs, nous asseyons, échangeons quelques mots, quand une voix nous interrompt :
- Bienvenue à Paros. Vous êtes Français, n’est-ce pas ? Moi aussi. Au fait, vous savez où loger à Paros ?
- Non, nous n’avons pas encore cherché. Mais nous n’allons rester que quelques jours, afin de visiter d’autres îles.
- Alors venez chez nous. Il y a une chambre indépendante, au rez-de-chaussée. Vous serez tranquilles. Je serai contente d’avoir un peu de compagnie, de vous montrer l’île.
Comment refuser ? C’est plutôt un coup de chance, à peine débarqués, rencontrer une Française qui connaît bien Paros et nous propose l’hospitalité. Elle est grande, bien charpentée. De toute manière, je ne regarde que ma copine. Ma copine n’est pas du même gabarit : petite, très mince, avec un corps d’adolescente. Mais j’aime ses petits seins, ses jambes minces, son ventre plat, ses reins creusés, ses fesses dures, son visage rieur ses allures de Lolita avec ses cheveux courts et ses ballerines.
- Chéri, je te présente des amis français. Ils sont étudiants, viennent d’arriver à Paros et vont passer quelques jours sur l’île. Ils ne savaient pas où loger. Alors je les ai invités chez nous. Ça te sortira peut-être de tes livres…
C’est un colosse larges d'épaules, un peu de ventre, la quarantaine. Son accueil n’est pas hostile, mais manque de chaleur juste un bonjour, et il revient à ses livres. Un ours, le physique comme le comportement.
- Installez-vous, et si vous voulez, je vous emmène sur une plage que je connais. Mon mari n’aime pas la plage. Le soleil n’est pas son ami. Je vous emmène sur une plage que ne connaissent pas les touristes. Un coin superbe, vous verrez.
Notre hôte n’a pas menti : une petite crique, une mer d’un bleu translucide, juste une dizaine de personnes. Je ressens un choc quand elle enlève sa robe blanche, son corps est puissant, ample, ferme, doré par le soleil, ses jambes sont longues et musclées.
On dirait une statue, avec quelques rondeurs. Je n’avais pas encore remarqué qu’elle était belle, une vraie femme.
Avec son physique menu, ma copine, à côté d’elle, ressemble à sa petite sœur, à tous points de vue. Le plus naturellement du monde, elle dégrafe le haut de son maillot.
Ses seins sont pleins, lourds, avec de larges aréoles marron foncé. Ils tombent en peu, en s’écartant. Mais ils ont un air conquérant, comme une promesse.
Du coup, ma copine enlève aussi le haut de son maillot et dévoile ses petits seins pointus, plantés hauts. Une dizaine de mètres plus loin, un couple s’embrasse, corps contre corps. Ma copine les regarde, et se retourne vers moi, un sourire dans les yeux. Je sais à quoi elle pense. Elle aimerait faire comme eux. Moi aussi. Mais ça ne serait pas sympa pour notre hôte.
Puis notre hôte va se baigner. Quand elle revient, nouveau choc, ses seins, raidis par le contact de l’eau, semblent la précéder et bougent au rythme de ses pas. On dirait une guerrière de l’amour, qui marche vers moi…
- L’eau est délicieuse. Allez, venez…
Ma copine dit qu’elle est fatiguée et préfère bronzer. Notre hôte me tend la main pour m’aider à me redresser. Je la prends. Il me semble qu’elle la garde dans la sienne plus longtemps qu’il n’est nécessaire. Une légère pression, puis ses doigts se séparent des miens en caressant légèrement ma paume. Ma copine n’a rien vu. Sans doute que notre hôte s’ennuie avec son mari toujours fourré dans ses livres. C’est peut-être pour ça qu’elle nous a invité si vite, sans même nous connaître.
J’aime ma copine, mais je n’ai jamais fait l’amour avec une femme, avec une vraie femme. Ma copine aussi aime faire l’amour. Alors pourquoi pas un coup double ? C’est un de mes fantasmes : baiser avec deux femmes en même temps. Avec ma copine et une femme de 35 ans, ça serait encore mieux… Heureusement que nous sommes dans l’eau, car je commence à bander à cette pensée !
Il n’y a rien d’ambigu pendant notre baignade. Elle nage un crawl puissant, au point que je m’essouffle à la suivre, même si je suis plutôt sportif. De retour sur la plage, elle sort de l’huile solaire de son sac, s’en enduit le torse, le visage, et nous conseille d’en mettre en nous tendant son tube :
- Le soleil est traître, ici. Méfiez-vous, avec vos peaux blanches. Pour le dos, rien ne vaut des mains d’homme pour bien faire pénétrer l’huile.
Je commence par ma copine, en lui massant un peu les épaules, la nuque et les reins.
Puis, je passe à notre hôte, en laissant traîner un peu mes mains sur son dos. Je recommence à bander. Ces deux femmes, alanguies devant moi, la grande et la petite, avec la raie des fesses qui sort du maillot, offertes à mes mains. Je fais bien attention de ne pas aller trop loin avec notre hôte, mais je me sens puissant, viril, j’imagine que je les ai baisées l’une après l’autre, qu’elles sont à moi…
J’ai accompagné Alice ma copine se baigner, elle m’a dit qu’elle voulait avoir la peau salée quand nous ferons l’amour. Notre hôte nous a parlé d’elle, son prénom est Eve de son mari Marc qui est un intellectuel qui passe trop de temps dans ses livres, mais a heureusement d’autres talents.
Quand nous rentrons, le mari revient lui aussi de la plage. Il est allé se baigner juste devant la maison. Il est en maillot. C’est un faux gros. Son ventre déborde de son maillot. On dirait un viking avec son torse velu. Comme d’habitude, notre hôte prend la direction des opérations, puisque c’est visiblement elle qui porte la culotte dans ce couple :
- Bon, nous avons des invités, il faut faire les choses bien. Les garçons, allez prendre un verre sur le port. Alice et moi, on s’occupe de tout. Laissez-nous deux heures, le temps qu’on fasse les courses, la cuisine, et de nous faire belles pour vous accueillir.
Alice suit Eve hôte, enchantée de cette complicité. Le mari m’emmène faire un tour dans Paros. Il en connaît les moindres recoins, salue beaucoup de monde. Sa conversation est plaisante. Mais une fois au bar, je suis quand même un peu gêné d’être assis à côté de l’homme dont j’ai envie de baiser la femme.
Jolie surprise, quand nous rentrons à la maison, la table est mise, sur la terrasse face à la mer, et surtout, les femmes sont très belles, maquillées, apprêtées, toutes deux en sandales à talons hauts, en jupe courte, entièrement vêtues de blanc, un tee-shirt évasé et serré pour ma copine, un chemisier largement ouvert Eve. C’est bizarre, car je ne connaissais pas ces sandales chez ma copine, pas plus que cette jupe d’ailleurs. Et d’habitude, elle ne se maquille pas autant. Eve dissipe le mystère :
- Ta copine m’a dit qu’elle n’avait pas emmené grand choses. Alors nous sommes passées voir notre voisine qui fait à peu près sa taille, pour lui emprunter des affaires. Et c’est moi qui l’ai maquillée. Vous nous trouvez à votre goût ?
En riant, toutes les deux elles se mettent à tournoyer devant nous, jupes relevées sur leurs cuisses tendues par les talons hauts. Le mari acquiesce mollement. Je suis nettement plus enthousiaste :
- Vous êtes magnifiques, toutes les deux.
La soirée se présente décidément bien. Eve a visiblement séduit ma copine. Peut-être ont-elles eu une discussion intime pour afficher une telle complicité ? Le mari a pris deux ouzos tout à l’heure au bar. Moi, un seul. S’il continue à ce rythme, il ne tardera pas à aller se coucher. Et à moi la fiesta !
Le dîner est léger : salade grecque, grillades, fruits. Je m’étonne qu’un colosse comme le mari s’en contente. Eve mange davantage que lui, en reprend volontiers. Cette femme dévore la vie. Pas difficile d’imaginer son tempérament au lit. En revanche, le mari honore le vin local. À vue de nez, il en a bu une à lui tout seul. Pour être honnête, personne n’a donné sa part aux chiens. Pas même Alice, ce qui me surprend car elle se méfie de l’alcool.
Il a presque rugi de plaisir lorsqu’il a appris que ma copine était étudiante en lettres classiques, avec latin et grec au programme. Cette discussion académique ennuie Eve. Le vin la rend sensuelle, son regard est tendre. Je surveille du coin de l’œil le mari pendant qu’il avale ses verres de résiné. Il ne va pas tarder à aller se coucher, celui-là. Et je sais combien l’alcool enflamme le sang de ma copine. Tout se passe comme sur des roulettes. La nuit est maintenant tombée. L’air devient plus frais. Eve sonne le signal du départ :
- J’ai envie de danser un peu. Rentrons à l’intérieur.
Je danse avec ma copine, qui s’abandonne dans mes bras. Marc s’ébroue avec maladresse, Eve et Alice dansent face à face comme si elles voulaient s’offrir en spectacle, bras levés, cuisse contre cuisse, puis fesses contre fesses. Ma copine ne se rend pas compte qu’elle est entrée dans le jeu de sa cavalière. Elles dansent comme deux guenons impudiques qui veulent exciter leur mâle. Je les regarde, les encourage en frappant des mains. Tout va bien pour moi. Fin du morceau. Eve sélectionne un nouveau slow, et lance à ma copine :
- Changement de cavalier.
Elle vient vers moi. Son corps se colle contre le mien. Je sens ses seins, la chaleur de sa peau, je respire son odeur de femme, je bande à nouveau. Elle ne peut ignorer cet hommage, puisque son bassin est contre le mien. Elle ne recule pas pour autant. De mieux en mieux… Un rapide coup d’œil vers Alice, aucun danger de ce côté-là, la pauvre est engloutie dans le grand corps de Marc qui repose sur elle. Le slow s’arrête. Eve remet une chanson plus rapide, et se tourne vers moi et me dit :
- Tu viens avec moi chercher des rafraîchissements à la cuisine?
Une fois dans la cuisine, elle referme la porte, ouvre celle du frigo, se penche pour prendre des sodas, croupe tendue devant moi. Je pose mes mains sur sa taille, me colle contre ses hanches. Mes mains remontent sur ses seins, elle frissonne, se retourne et m’embrasse à pleine bouche. Je ne sais pas combien de temps dure ce premier baisé.
J’en ai même oublié ma copine et le mari dans la pièce à côté. Eve me rappelle leur présence, d’une voix devenue enfantine :
- Il faut qu’on retourne voir ce qu’ils font. Ils pourraient s’inquiéter.
En arrivent dans la pièce, je remarque son mari recouvre maintenant Alice. Ils sont allongés sur un des deux divans, et Marc l’embrasse ! Alice semble inerte sous son corps, mon premier réflexe est de penser qu’elle s’est trouvée mal, et qu’il lui fait du bouche-à-bouche. Je n’ai même pas le temps d’être jaloux. Eve a pris mon sexe dans sa main, à travers mon jean, et me dit :
- Tu vois, ils n’ont pas besoin de nous. Occupe-toi de moi, plutôt.
Elle me pousse sur l’autre divan, déboutonne mon jean, passe sa main dans mon caleçon, et saisit mon sexe devenu dur. Je déboutonne sa chemise, elle dégrafe son soutien-gorge, et offre sa poitrine à ma bouche pendant qu’elle commence à me branler. J’en oublie Alice. Seuls m’intéressent ses seins, mes mains passent sous sa jupe, remontent sur ses cuisses chaudes et fermes, soulèvent la paroi de son slip, son sexe est trempé. J’enlève mon jean qui me gêne. Elle fait glisser mon caleçon, enlève sa chemise, sa jupe, son slip, fait glisser mon tee-shirt au-dessus de ma tête. Nous sommes nus.
Un bref regard vers ma copine. Non, elle n’est pas évanouie. Marc a passé un bras sous son tee-shirt. Je ne vois pas son visage, mais elle semble répondre à ses baisers. Je n’ai pas le temps de m’en inquiéter. Eve m’attire vers elle. Elle pousse ma tête vers la base de son corps, la dirige vers son sexe. J’ouvre ses lèvres et lape son vagin ouvert. Elle gémit, se tord sous la caresse de ma langue. Je remonte vers son clitoris, dur et dressé comme un petit obélisque. Elle guide les mouvements de ma langue en pressant sur ma tête. J’entends un cri aigu, qui m’est familier : c’est ma copine.
Mais pour l’instant seul m’importe le plaisir que je sens monter dans le corps de cette femme. Je bois son suc et je me redresse pour la regarder. Ma bite est dure comme du bois, elle est sous moi, abandonnée, sa tête roule d’un côté à l’autre, les yeux clos, comme si elle voulait dire non, mais ses seins se gonflent au rythme de sa respiration. Je me sens déjà victorieux de ce grand corps de femme, qui n’a pas encore goûté à ma bite.
Sur l’autre divan, le mouvement du bassin de Marc et les jambes fines de ma copine nouées autour de ses reins sont explicites, il la prend, profondément. C’est étrange, la femme que j’aime se fait sauter à quatre mètres de moi, et je ne remarque que sa jupe blanche troussée, les grosses fesses du mari qui a juste baissé son pantalon. La seule pensée qui me vient à l’esprit est de me dire qu’il la baise comme un gros soudard, sans même lui avoir enlevé sa jupe, ni ôté son pantalon.
Mais je ne vais pas plus loin. De ses bras, de ses jambes, notre Eve m’attire en elle.
Son sexe est brûlant. Je m’y enfonce. J’ai envie de la prendre violemment, de la faire crier. Ses jambes nouées autour de mes reins m’accompagnent, ses mains serrent ma tête au creux de son épaule. Un long cri, plus aigu, recouvre ses râles. Alice vient de jouir. Mais je prends tellement de plaisir dans les bras d’Eve, dans son ventre que je ne perçois pas la portée de ce que nous sommes en train de faire. Je veux juste la faire jouir, la faire crier encore plus fort que ma copine. J’accélère mes mouvements quand je la sens proche de l’orgasme, puis les ralentit au moment où elle va jouir, pour regarder son beau visage pendant le plaisir. Je vais enfin savoir comment une vraie femme jouit, je me sens acteur autant que spectateur.
Sur l’autre divan, Marc a maintenant retourné Alice, et la prend en levrette. Je vois ses grosses fesses blanches trembler quand elles s’abattent sur le petit cul de ma copine. La femme que j’aime est appuyée sur ses avant-bras, tête relevée, bouche ouverte comme si elle cherchait de l’air. Marc ne la tient pas par les hanches, mais par les fesses, qu’il écarte de ses mains, pouces en dedans, vraiment dedans même, et une de ses mains semble accomplir un mouvement circulaire. Son pouce n’est quand même pas enfoncé dans son anus ?
Mais ma partenaire me fait basculer sur le dos, vient sur moi, et sa main file vers ma bite, qu’elle place devant sa chatte et engloutit d’un mouvement de reins. Elle est lourde, puissante, me tient par les épaules, fait coulisser son sexe le long du mien.
Ses seins bougent devant mes yeux. Maintenant, c’est moi qui gémis et m’abandonne au plaisir.
J’entends un nouveau cri, dont je ne connaissais pas le son, qui vient du divan voisin. Eve me laisse un peu de répit en ralentissant le mouvement de ses reins, tourne mon visage en me prenant vers le menton, et dit :
- Regarde comme c’est beau…
Son mari tient d’une main son sexe dirigé un peu plus haut sur la croupe de ma copine.
Il est à la mesure de son corps, gros, et plus long que le mien. Il appuie de ses reins, progresse lentement. Il la sodomise ! Pourquoi Alice accepte-t-elle, alors qu’elle m’a toujours refusé cette pratique ? Je réalise que son cri était un cri de douleur. Mais elle ne le refuse pas. Sa bouche est toujours ouverte, comme si elle acceptait ce sexe qui écarte son cul pour entrer lentement, toujours plus loin.
Eve recommence à osciller des hanches, et le plaisir revient, même si je ne peux pas enlever les yeux des fesses de Marc, et de son sexe qui s’enfonce dans l’anus de ma copine. Brusquement, il progresse d’un coup, ses fesses viennent contre son cul et elle accompagne ce renoncement d’un long soupir. Marc commence son va-et-vient dans ses reins, lentement au début, plus vite ensuite. Eve, de sa main sur mon menton, détourne mon visage, pose sa tête contre la mienne, me masquant ma copine, et me dit :
- Ne t’inquiète pas, elle est heureuse, moi aussi. Ne pense qu’à nous.
Ses hanches ont recommencé à danser sur mon sexe, et le plaisir revient, lentement. Un cri encore, aigu et long. Ma copine jouit à nouveau. Le mari est courbé sur elle, il se redresse, et pilonne son cul, en la tenant par les hanches. Alice a posé sa tête sur le divan, complètement offerte. Je ne l’avais jamais vue ainsi. Son visage n’exprime rien, sinon une infinie douceur. La morsure de la jalousie me saisit le cœur. Mais ma partenaire dissipe cette douleur. Elle pose à nouveau son visage contre le mien, m’empêchant de voir ma copine :
- À toi, maintenant.
Elle alterne mouvements longs et courts, lents et rapides. Je suis à elle, je dépends d’elle, je gémis quand elle le veut, comme elle le veut, Alice et le mari n’existent plus, je ne suis plus qu’une bite, prise dans le fourreau de sa chatte. Je lui dis que je vais jouir, pour qu’elle continue, pour qu’elle ne s’arrête pas, surtout pas maintenant. Mais elle ralentit :
- Regarde-moi, je veux te voir jouir.
Je sens son fourreau devenir un étau qui presse ma bite. Jamais une femme ne m’a fait ça. Une dernière pression, et j’explose en elle, je l’inonde de longues saccades de sperme. Elle s’abat sur moi, m’embrasse, me cajole :
- Viens, c’est bien, viens encore, je suis heureuse.
Une sorte de grognement me fait revenir sur terre. C’est Marc, il vient de jouir, lui aussi. Il se retire lentement des fesses de ma copine, son sexe semble interminable.
Il est toujours dressé vers son anus quand il sort enfin, il donne une petite tape ses les fesses, comme pour lui dire qu’il est content d’elle. Après, il embrasse ses fesses, les écarte à pleines mains, et les tourne vers nous. Eve s’est levée et passe devant moi. Je la suis du regard. Elle se dirige vers le buffet, ouvre le tiroir, et sort un petit appareil photo. Le mari a maintenant posé son visage sur le côté des fesses de ma copine, qu’il tient toujours écartées, visage tourné vers nous. Il sourit. Et je découvre un trou au milieu des fesses d’Alice, qui ne bouge toujours pas. Un trou béant, large, l’empreinte du sexe qui lui a dilaté le cul !
- Un petit sourire pour la photo, merci.
- La voix d’Eve est joyeuse pendant qu’elle appuie sur le déclencheur de son appareil.
Je suis tétanisé par ce que je viens de voir, incapable de la moindre réaction. Eve va ranger son appareil dans le tiroir où elle l’a pris, et revient vers moi :
- C’est magnifique, un cul de femme ouvert après l’amour. Je trouve qu’il n’y a rien de plus beau. Ne sois pas choqué. On ne voit pas son visage. Et cette photo, elle est rien que pour nous, promis.
- Mais… elle n’avait jamais fait ça, même avec moi.
- Eh bien maintenant, elle le fera. Tous les hommes adorent ça. À toi d’en profiter.
Mais le pire est encore à venir. Alice sort de sa léthargie. Elle se retourne vers son partenaire n’a pas un regard pour moi, l’embrasse, se frotte contre lui comme une chatte qui ronronne de plaisir, son corps frissonne sous ses grosses mains. À voix basse, elle lui dit :
- Tu m’as remplie, je t’aime, je t’appartiens.
Il la prend par la main docile, les yeux baissés, avec sa jupe froissée, elle marche comme un automate, obéissante et vaincue. Jamais je ne l’avais vue ainsi. La porte se referme. Je reste seul avec Eve, dans cette pièce qui sent le sexe.
- Viens, on va dans la chambre du bas.
Je la suis aussi, mécaniquement. Mon esprit est figé. Je n’ai même pas mal. Qu’est-ce qu’il nous est arrivé ? Le vin devait être drogué. Ce n’est pas possible autrement. Ma copine n’a pas pu se comporter comme ça, offrir son cul à un inconnu.
Le sac de ma copine est dans la chambre, ses affaires pendent dans le placard. Mais elle n’est pas là. Elle est là-haut avec un autre homme. Et moi, je suis avec une autre femme. C’est trop pour moi. Je ne trouve qu’une solution pour oublier ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu, m’abattre contre le corps doux, chaud et généreux d’Eve.
J’ai posé ma main sur ses cheveux. Et mon sexe, qui n’a rien compris, recommence à bander quand elle le prend dans sa bouche. Sa main se pose sous mes couilles, les serres. Son ongle descend le sillon de mes fesses, s’introduit doucement dans mon anus. Je gémis. Et j’entends, là-haut, ma copine gémir aussi, comme par écho. Je me redresse, je retourne ma partenaire, je lui écarte les fesses. Moi aussi, je veux la prendre par derrière, puisque le mari l’a fait avec Alice. Je le lui dis, elle me repousse gentiment :
- Non. C’est pour lui mon mari, rien que pour lui. Ça peut te sembler étrange, mais c’est comme ça. C’est mon mari…
- Mais lui, il l’a bien fait avec ma copine.
- Tu apprendras qu’on ne demande jamais ça à une femme. Il a fait en sorte qu’elle en ait envie. Et elle était d’accord. Moi, je ne le fais qu’avec lui. Mais il y a tant d’autres choses à faire. Tu vas voir….
Elle me fait asseoir sur le rebord du lit, elle écarte mes jambes, pose une main à plat sous mes testicules, et de l’autre commence à me branler. Soudain, la main compresse mes bourses. Une onde de douleur traverse mon corps, bientôt remplacée par des ondes de plaisir quand sa main redevient plus douce et ses lèvres sucent mon gland, comme pour se faire pardonner cette maladresse.
J’ai l’impression qu’elle tient tout mon corps et tout mon esprit avec ses mains. Je suis couché sur le dos, reins creusés, torse en arc de cercle, face à cette femme qui décide de mon plaisir et m’a rendu dépendant de ses gestes. L’attente et l’incertitude sont insupportables, de crainte d’un nouveau choc sur mes testicules, qui heureusement ne vient pas. Ma jouissance est fulgurante : j’ai le sentiment d’avoir éjaculé jusqu’au plafond. Elle se couche sur moi, provocante :
- J’espère que je ne t’ai pas fait mal ?
- Tu es diabolique, et déloyale.
- Non, il n’y a jamais de déloyauté en amour. Chacun utilise ses armes. Moi, c’est l’expérience.
Je ne sais pas combien de fois nous avons fait l’amour cette nuit-là. C’est encore sa bouche qui m’a réveillé le matin. Le jour filtrait à travers les persiennes. Quand elle a jugé le premier résultat encourageant, elle est remontée vers moi, et j’ai senti son pied taquiner mon sexe, puis le frotter. Elle m’a mis à genoux, s’est couchée sur le dos face à moi, a replié les jambes, et ses deux pieds se sont posés autour de mon sexe :
- Prends mes chevilles avec tes mains, serre-les, et fais l’amour entre mes pieds, oui, comme ça.
Je me suis branlé entre ses pieds, jusqu’à l’éjaculation. Alors, elle m’a levé ses pieds vers ma bouche, pour que je les embrasse. Je l’ai fait, longuement, comme éperdu de reconnaissance. Puis elle est venue vers moi, et m’a attiré contre elle, sur le lit. Son corps était gluant de mon sperme. Elle s’est levée :
- Dors, il est tôt, je reviens.
Dans un demi-sommeil, je l’ai entendue grimper l’escalier, puis redescendre un moment plus tard :
- Ils dorment. Je suis juste allée prendre quelques affaires dans ma chambre. Je vais prendre une douche.
Je me réveille quand elle ouvre les volets. Le jour entre dans la chambre. Elle est maquillée, coiffée, habillée, avec autant de soin que la veille au soir.
- Tu sais, à 37 ans, une femme n’a jamais intérêt à ce qu’un homme la voie au saut du lit. Allez, habille-toi aussi. Mon mari et ta copine sont réveillés. J’ai entendu du bruit dans la cuisine.
Ma copine et son mari ne nous ont pas entendus monter. Ils sont sur la terrasse, debout face à la mer. Lui est habillé. Alice ne porte qu’un tee-shirt qui lui tombe juste sous les fesses. Et rien dessous, la main de Marc le dévoile alors qu’ils continuent de regarder la mer. Elle aurait quand même pu avoir la décence de s’habiller normalement ! Mais elle a la tête penchée sur la poitrine de son partenaire, comme s’il était devenu son homme en l’espace d’une nuit. Eux aussi, ils ressemblent à un couple.
Ils se retournent quand nous pénétrons sur la terrasse. Il y a un moment de silence, de gêne. Lui fixe sa femme, avec intensité. Ma copine et moi échangeons des regards fuyants. Elle n’est pas maquillée, ses traits sont marqués, ses cheveux en bataille.
Mais ce n’est pas moi qui lui ai fait cette tête de femme après une nuit d’amour. Et surtout, elle semble aimantée par de Marc, qu’elle entoure de ses bras. L’instant est étrange. Même la voix d’Eve me semble mal assurée quand elle dit d’une voix faussement joyeuse :
- Je fais le café, asseyez-vous.
Nous reprenons les mêmes places que la veille, Alice face à moi, Marc face à une chaise vide que sa femme occupera bientôt. Il me tarde qu’elle revienne de la cuisine. La situation est inégale. Ma copine est penchée vers Marc et ne regarde que lui. Je n’existe plus pour elle, comme s'il lui avait fait subir un lavage de cerveau.
Je la trouve terriblement belle, et douce. Alors, pour dissiper la morsure de la jalousie, j’ai besoin d’Eve contre moi, de la chaleur de sa cuisse contre la mienne.
Je ne parviens pas à regarder cet homme qui a baisé ma copine, et moi, j’ai baisé la sienne.
Eve, revient enfin, et pose la cafetière sur la table. Son mari la fixe toujours aussi intensément. Elle le regarde aussi, droit dans les yeux, comme si ma copine et moi n’étions pas là. Il se lève et lui dit :
- Viens!
Eve se lève aussitôt, son regard rayonne comme celui d’une petite fille comblée. Elle prend sa main et le suit dans leur chambre, dont la porte se referme. En un instant, je comprends pourquoi elle s’était maquillée et habillée sexy, ce matin. Ce n’était pas pour moi, mais pour lui ! Alice aussi a compris. Elle se lève, comme piquée par un serpent :
- Il faut qu’on parte, tout de suite.
Elle dévale l’escalier. Quand je la rejoins dans la chambre, elle a enlevé son tee-shirt et enfile en vitesse les premiers habits qu’elle trouve dans la penderie. Son corps nu ne m’émeut pas. Il me semble étranger maintenant qu’elle l’a donné à un autre. Elle entasse ses affaires dans ses deux sacs :
- Je ne peux plus rester ici. On s’en va, loin, on prend le premier bateau. C’est notre seule chance, tu comprends. Ce sont des salauds, des prédateurs. Ils n’en ont rien à faire de nous. Ils nous ont utilisés. Reste si ça te plaît. Moi, je m’en vais. Mais si tu m’aimes, rendez-vous au port.
Je fais mes sacs, et descends vers le port. Ma copine est là. Elle me sourit, et agite deux billets qu’elle tient dans sa main :
- J’espérais bien que tu allais venir. J’ai pris des billets sur le premier bateau qui est dans une heure. Je ne sais rien de cette île. Mais je ne voulais pas attendre.
Elle s’assied sur le bord du quai, et moi à côté d’elle. Elle parle en regardant la mer, d’une voix ferme, me demande de ne pas l’interrompre. Je ne lui connaissais pas cette autorité, comme si elle avait grandi en une nuit :
- J’avais vu son jeu, à cette femme, je ne t’ai rien dit, parce que je voulais savoir jusqu’où tu irais avec cette femme qui te faisait des avances devant moi. Mais je croyais que son mari était inoffensif. Lui, je ne l’ai pas vu venir. Et après, c’était trop tard. Je te voyais prendre du plaisir avec cette femme. Tu ne me regardais pas.
Il était lourd. Il me tenait, il savait ce qu’il faisait. Je me suis laissé faire, moi aussi. Mais je ne me savais pas si faible. Ils nous ont salis. Quels salauds ! Ils font ça pour mieux se retrouver ensuite, ça les excite. Je ne sais pas si on va s’en sortir. Mais j’aimerais qu’on essaie. Je t’aime. Je te préviens : il va falloir que tu sois très doux avec moi, et patient. On va refaire l’amour. Mais pas tout de suite.
Laisse-moi un peu de temps.
Je n’ai rien à rajouter. Quoi lui dire : que j’ai honte, que je regrette ? C’est inutile. Je lui prends la main. Je veux l’embrasser dans le cou. Je me retire. Elle sent le sexe, elle sent cet homme. Elle est partie trop vite pour avoir le temps de prendre une douche ce matin. Je suis dans le même cas oui, moi aussi, je dois porter l’odeur de cette femme sur la peau. Alors, nous restons ainsi, main dans la main, comme des enfants.
Ma copine était plus amoureuse que jamais. Trop, même. Ses élans, ses mots, ses regards, semblaient factices. Et le soir, elle me rejoignait au lit en slip et tee-shirt, alors que nous avons toujours dormi nus. Elle m’a dit qu’elle voulait qu’on recommence à zéro, comme un couple qui découvre la sexualité. Elle n’était pourtant pas vierge quand je l’ai rencontrée. Mais c’était comme si elle voulait expier sa faute, notre faute, en nous imposant une période de chasteté.
Nous n’avons refait l’amour qu’à notre retour en France. J’ai même eu droit à ce qu’elle avait offert à l’autre, et m’avait refusé. Pour un piètre résultat. Elle n’en avait pas vraiment envie, ne s’est laissée sodomiser que parce qu’elle ne pouvait pas dire non, après ce qui s’était passé en Grèce. Et moi, je l’ai fait comme pour me venger.
Vu de l’extérieur, rien n’avait changé : toujours en couple, toujours amoureux, toujours tendres en public. Mais entre nous, il y avait quelque chose de cassé. Je crois, avec le recul du temps, qu’on était trop jeunes pour surmonter une telle épreuve. L’année scolaire a passé. Nous avons eu chacun notre examen. Ensuite, elle savait que j’irai faire ma maîtrise à Paris. Un temps, il avait été question qu’elle me suive. Juste après la proclamation des examens, je lui ai dit que je partirai seul.
Ça ne l’a pas surprise. Elle s’y attendait. On s’est quittés tristement, en peu de mots :
- C’est dommage, a-t-elle dit. Tout ça pour une nuit.
- Oui, c’est dommage.
- Bienvenue à Paros. Vous êtes Français, n’est-ce pas ? Moi aussi. Au fait, vous savez où loger à Paros ?
- Non, nous n’avons pas encore cherché. Mais nous n’allons rester que quelques jours, afin de visiter d’autres îles.
- Alors venez chez nous. Il y a une chambre indépendante, au rez-de-chaussée. Vous serez tranquilles. Je serai contente d’avoir un peu de compagnie, de vous montrer l’île.
Comment refuser ? C’est plutôt un coup de chance, à peine débarqués, rencontrer une Française qui connaît bien Paros et nous propose l’hospitalité. Elle est grande, bien charpentée. De toute manière, je ne regarde que ma copine. Ma copine n’est pas du même gabarit : petite, très mince, avec un corps d’adolescente. Mais j’aime ses petits seins, ses jambes minces, son ventre plat, ses reins creusés, ses fesses dures, son visage rieur ses allures de Lolita avec ses cheveux courts et ses ballerines.
- Chéri, je te présente des amis français. Ils sont étudiants, viennent d’arriver à Paros et vont passer quelques jours sur l’île. Ils ne savaient pas où loger. Alors je les ai invités chez nous. Ça te sortira peut-être de tes livres…
C’est un colosse larges d'épaules, un peu de ventre, la quarantaine. Son accueil n’est pas hostile, mais manque de chaleur juste un bonjour, et il revient à ses livres. Un ours, le physique comme le comportement.
- Installez-vous, et si vous voulez, je vous emmène sur une plage que je connais. Mon mari n’aime pas la plage. Le soleil n’est pas son ami. Je vous emmène sur une plage que ne connaissent pas les touristes. Un coin superbe, vous verrez.
Notre hôte n’a pas menti : une petite crique, une mer d’un bleu translucide, juste une dizaine de personnes. Je ressens un choc quand elle enlève sa robe blanche, son corps est puissant, ample, ferme, doré par le soleil, ses jambes sont longues et musclées.
On dirait une statue, avec quelques rondeurs. Je n’avais pas encore remarqué qu’elle était belle, une vraie femme.
Avec son physique menu, ma copine, à côté d’elle, ressemble à sa petite sœur, à tous points de vue. Le plus naturellement du monde, elle dégrafe le haut de son maillot.
Ses seins sont pleins, lourds, avec de larges aréoles marron foncé. Ils tombent en peu, en s’écartant. Mais ils ont un air conquérant, comme une promesse.
Du coup, ma copine enlève aussi le haut de son maillot et dévoile ses petits seins pointus, plantés hauts. Une dizaine de mètres plus loin, un couple s’embrasse, corps contre corps. Ma copine les regarde, et se retourne vers moi, un sourire dans les yeux. Je sais à quoi elle pense. Elle aimerait faire comme eux. Moi aussi. Mais ça ne serait pas sympa pour notre hôte.
Puis notre hôte va se baigner. Quand elle revient, nouveau choc, ses seins, raidis par le contact de l’eau, semblent la précéder et bougent au rythme de ses pas. On dirait une guerrière de l’amour, qui marche vers moi…
- L’eau est délicieuse. Allez, venez…
Ma copine dit qu’elle est fatiguée et préfère bronzer. Notre hôte me tend la main pour m’aider à me redresser. Je la prends. Il me semble qu’elle la garde dans la sienne plus longtemps qu’il n’est nécessaire. Une légère pression, puis ses doigts se séparent des miens en caressant légèrement ma paume. Ma copine n’a rien vu. Sans doute que notre hôte s’ennuie avec son mari toujours fourré dans ses livres. C’est peut-être pour ça qu’elle nous a invité si vite, sans même nous connaître.
J’aime ma copine, mais je n’ai jamais fait l’amour avec une femme, avec une vraie femme. Ma copine aussi aime faire l’amour. Alors pourquoi pas un coup double ? C’est un de mes fantasmes : baiser avec deux femmes en même temps. Avec ma copine et une femme de 35 ans, ça serait encore mieux… Heureusement que nous sommes dans l’eau, car je commence à bander à cette pensée !
Il n’y a rien d’ambigu pendant notre baignade. Elle nage un crawl puissant, au point que je m’essouffle à la suivre, même si je suis plutôt sportif. De retour sur la plage, elle sort de l’huile solaire de son sac, s’en enduit le torse, le visage, et nous conseille d’en mettre en nous tendant son tube :
- Le soleil est traître, ici. Méfiez-vous, avec vos peaux blanches. Pour le dos, rien ne vaut des mains d’homme pour bien faire pénétrer l’huile.
Je commence par ma copine, en lui massant un peu les épaules, la nuque et les reins.
Puis, je passe à notre hôte, en laissant traîner un peu mes mains sur son dos. Je recommence à bander. Ces deux femmes, alanguies devant moi, la grande et la petite, avec la raie des fesses qui sort du maillot, offertes à mes mains. Je fais bien attention de ne pas aller trop loin avec notre hôte, mais je me sens puissant, viril, j’imagine que je les ai baisées l’une après l’autre, qu’elles sont à moi…
J’ai accompagné Alice ma copine se baigner, elle m’a dit qu’elle voulait avoir la peau salée quand nous ferons l’amour. Notre hôte nous a parlé d’elle, son prénom est Eve de son mari Marc qui est un intellectuel qui passe trop de temps dans ses livres, mais a heureusement d’autres talents.
Quand nous rentrons, le mari revient lui aussi de la plage. Il est allé se baigner juste devant la maison. Il est en maillot. C’est un faux gros. Son ventre déborde de son maillot. On dirait un viking avec son torse velu. Comme d’habitude, notre hôte prend la direction des opérations, puisque c’est visiblement elle qui porte la culotte dans ce couple :
- Bon, nous avons des invités, il faut faire les choses bien. Les garçons, allez prendre un verre sur le port. Alice et moi, on s’occupe de tout. Laissez-nous deux heures, le temps qu’on fasse les courses, la cuisine, et de nous faire belles pour vous accueillir.
Alice suit Eve hôte, enchantée de cette complicité. Le mari m’emmène faire un tour dans Paros. Il en connaît les moindres recoins, salue beaucoup de monde. Sa conversation est plaisante. Mais une fois au bar, je suis quand même un peu gêné d’être assis à côté de l’homme dont j’ai envie de baiser la femme.
Jolie surprise, quand nous rentrons à la maison, la table est mise, sur la terrasse face à la mer, et surtout, les femmes sont très belles, maquillées, apprêtées, toutes deux en sandales à talons hauts, en jupe courte, entièrement vêtues de blanc, un tee-shirt évasé et serré pour ma copine, un chemisier largement ouvert Eve. C’est bizarre, car je ne connaissais pas ces sandales chez ma copine, pas plus que cette jupe d’ailleurs. Et d’habitude, elle ne se maquille pas autant. Eve dissipe le mystère :
- Ta copine m’a dit qu’elle n’avait pas emmené grand choses. Alors nous sommes passées voir notre voisine qui fait à peu près sa taille, pour lui emprunter des affaires. Et c’est moi qui l’ai maquillée. Vous nous trouvez à votre goût ?
En riant, toutes les deux elles se mettent à tournoyer devant nous, jupes relevées sur leurs cuisses tendues par les talons hauts. Le mari acquiesce mollement. Je suis nettement plus enthousiaste :
- Vous êtes magnifiques, toutes les deux.
La soirée se présente décidément bien. Eve a visiblement séduit ma copine. Peut-être ont-elles eu une discussion intime pour afficher une telle complicité ? Le mari a pris deux ouzos tout à l’heure au bar. Moi, un seul. S’il continue à ce rythme, il ne tardera pas à aller se coucher. Et à moi la fiesta !
Le dîner est léger : salade grecque, grillades, fruits. Je m’étonne qu’un colosse comme le mari s’en contente. Eve mange davantage que lui, en reprend volontiers. Cette femme dévore la vie. Pas difficile d’imaginer son tempérament au lit. En revanche, le mari honore le vin local. À vue de nez, il en a bu une à lui tout seul. Pour être honnête, personne n’a donné sa part aux chiens. Pas même Alice, ce qui me surprend car elle se méfie de l’alcool.
Il a presque rugi de plaisir lorsqu’il a appris que ma copine était étudiante en lettres classiques, avec latin et grec au programme. Cette discussion académique ennuie Eve. Le vin la rend sensuelle, son regard est tendre. Je surveille du coin de l’œil le mari pendant qu’il avale ses verres de résiné. Il ne va pas tarder à aller se coucher, celui-là. Et je sais combien l’alcool enflamme le sang de ma copine. Tout se passe comme sur des roulettes. La nuit est maintenant tombée. L’air devient plus frais. Eve sonne le signal du départ :
- J’ai envie de danser un peu. Rentrons à l’intérieur.
Je danse avec ma copine, qui s’abandonne dans mes bras. Marc s’ébroue avec maladresse, Eve et Alice dansent face à face comme si elles voulaient s’offrir en spectacle, bras levés, cuisse contre cuisse, puis fesses contre fesses. Ma copine ne se rend pas compte qu’elle est entrée dans le jeu de sa cavalière. Elles dansent comme deux guenons impudiques qui veulent exciter leur mâle. Je les regarde, les encourage en frappant des mains. Tout va bien pour moi. Fin du morceau. Eve sélectionne un nouveau slow, et lance à ma copine :
- Changement de cavalier.
Elle vient vers moi. Son corps se colle contre le mien. Je sens ses seins, la chaleur de sa peau, je respire son odeur de femme, je bande à nouveau. Elle ne peut ignorer cet hommage, puisque son bassin est contre le mien. Elle ne recule pas pour autant. De mieux en mieux… Un rapide coup d’œil vers Alice, aucun danger de ce côté-là, la pauvre est engloutie dans le grand corps de Marc qui repose sur elle. Le slow s’arrête. Eve remet une chanson plus rapide, et se tourne vers moi et me dit :
- Tu viens avec moi chercher des rafraîchissements à la cuisine?
Une fois dans la cuisine, elle referme la porte, ouvre celle du frigo, se penche pour prendre des sodas, croupe tendue devant moi. Je pose mes mains sur sa taille, me colle contre ses hanches. Mes mains remontent sur ses seins, elle frissonne, se retourne et m’embrasse à pleine bouche. Je ne sais pas combien de temps dure ce premier baisé.
J’en ai même oublié ma copine et le mari dans la pièce à côté. Eve me rappelle leur présence, d’une voix devenue enfantine :
- Il faut qu’on retourne voir ce qu’ils font. Ils pourraient s’inquiéter.
En arrivent dans la pièce, je remarque son mari recouvre maintenant Alice. Ils sont allongés sur un des deux divans, et Marc l’embrasse ! Alice semble inerte sous son corps, mon premier réflexe est de penser qu’elle s’est trouvée mal, et qu’il lui fait du bouche-à-bouche. Je n’ai même pas le temps d’être jaloux. Eve a pris mon sexe dans sa main, à travers mon jean, et me dit :
- Tu vois, ils n’ont pas besoin de nous. Occupe-toi de moi, plutôt.
Elle me pousse sur l’autre divan, déboutonne mon jean, passe sa main dans mon caleçon, et saisit mon sexe devenu dur. Je déboutonne sa chemise, elle dégrafe son soutien-gorge, et offre sa poitrine à ma bouche pendant qu’elle commence à me branler. J’en oublie Alice. Seuls m’intéressent ses seins, mes mains passent sous sa jupe, remontent sur ses cuisses chaudes et fermes, soulèvent la paroi de son slip, son sexe est trempé. J’enlève mon jean qui me gêne. Elle fait glisser mon caleçon, enlève sa chemise, sa jupe, son slip, fait glisser mon tee-shirt au-dessus de ma tête. Nous sommes nus.
Un bref regard vers ma copine. Non, elle n’est pas évanouie. Marc a passé un bras sous son tee-shirt. Je ne vois pas son visage, mais elle semble répondre à ses baisers. Je n’ai pas le temps de m’en inquiéter. Eve m’attire vers elle. Elle pousse ma tête vers la base de son corps, la dirige vers son sexe. J’ouvre ses lèvres et lape son vagin ouvert. Elle gémit, se tord sous la caresse de ma langue. Je remonte vers son clitoris, dur et dressé comme un petit obélisque. Elle guide les mouvements de ma langue en pressant sur ma tête. J’entends un cri aigu, qui m’est familier : c’est ma copine.
Mais pour l’instant seul m’importe le plaisir que je sens monter dans le corps de cette femme. Je bois son suc et je me redresse pour la regarder. Ma bite est dure comme du bois, elle est sous moi, abandonnée, sa tête roule d’un côté à l’autre, les yeux clos, comme si elle voulait dire non, mais ses seins se gonflent au rythme de sa respiration. Je me sens déjà victorieux de ce grand corps de femme, qui n’a pas encore goûté à ma bite.
Sur l’autre divan, le mouvement du bassin de Marc et les jambes fines de ma copine nouées autour de ses reins sont explicites, il la prend, profondément. C’est étrange, la femme que j’aime se fait sauter à quatre mètres de moi, et je ne remarque que sa jupe blanche troussée, les grosses fesses du mari qui a juste baissé son pantalon. La seule pensée qui me vient à l’esprit est de me dire qu’il la baise comme un gros soudard, sans même lui avoir enlevé sa jupe, ni ôté son pantalon.
Mais je ne vais pas plus loin. De ses bras, de ses jambes, notre Eve m’attire en elle.
Son sexe est brûlant. Je m’y enfonce. J’ai envie de la prendre violemment, de la faire crier. Ses jambes nouées autour de mes reins m’accompagnent, ses mains serrent ma tête au creux de son épaule. Un long cri, plus aigu, recouvre ses râles. Alice vient de jouir. Mais je prends tellement de plaisir dans les bras d’Eve, dans son ventre que je ne perçois pas la portée de ce que nous sommes en train de faire. Je veux juste la faire jouir, la faire crier encore plus fort que ma copine. J’accélère mes mouvements quand je la sens proche de l’orgasme, puis les ralentit au moment où elle va jouir, pour regarder son beau visage pendant le plaisir. Je vais enfin savoir comment une vraie femme jouit, je me sens acteur autant que spectateur.
Sur l’autre divan, Marc a maintenant retourné Alice, et la prend en levrette. Je vois ses grosses fesses blanches trembler quand elles s’abattent sur le petit cul de ma copine. La femme que j’aime est appuyée sur ses avant-bras, tête relevée, bouche ouverte comme si elle cherchait de l’air. Marc ne la tient pas par les hanches, mais par les fesses, qu’il écarte de ses mains, pouces en dedans, vraiment dedans même, et une de ses mains semble accomplir un mouvement circulaire. Son pouce n’est quand même pas enfoncé dans son anus ?
Mais ma partenaire me fait basculer sur le dos, vient sur moi, et sa main file vers ma bite, qu’elle place devant sa chatte et engloutit d’un mouvement de reins. Elle est lourde, puissante, me tient par les épaules, fait coulisser son sexe le long du mien.
Ses seins bougent devant mes yeux. Maintenant, c’est moi qui gémis et m’abandonne au plaisir.
J’entends un nouveau cri, dont je ne connaissais pas le son, qui vient du divan voisin. Eve me laisse un peu de répit en ralentissant le mouvement de ses reins, tourne mon visage en me prenant vers le menton, et dit :
- Regarde comme c’est beau…
Son mari tient d’une main son sexe dirigé un peu plus haut sur la croupe de ma copine.
Il est à la mesure de son corps, gros, et plus long que le mien. Il appuie de ses reins, progresse lentement. Il la sodomise ! Pourquoi Alice accepte-t-elle, alors qu’elle m’a toujours refusé cette pratique ? Je réalise que son cri était un cri de douleur. Mais elle ne le refuse pas. Sa bouche est toujours ouverte, comme si elle acceptait ce sexe qui écarte son cul pour entrer lentement, toujours plus loin.
Eve recommence à osciller des hanches, et le plaisir revient, même si je ne peux pas enlever les yeux des fesses de Marc, et de son sexe qui s’enfonce dans l’anus de ma copine. Brusquement, il progresse d’un coup, ses fesses viennent contre son cul et elle accompagne ce renoncement d’un long soupir. Marc commence son va-et-vient dans ses reins, lentement au début, plus vite ensuite. Eve, de sa main sur mon menton, détourne mon visage, pose sa tête contre la mienne, me masquant ma copine, et me dit :
- Ne t’inquiète pas, elle est heureuse, moi aussi. Ne pense qu’à nous.
Ses hanches ont recommencé à danser sur mon sexe, et le plaisir revient, lentement. Un cri encore, aigu et long. Ma copine jouit à nouveau. Le mari est courbé sur elle, il se redresse, et pilonne son cul, en la tenant par les hanches. Alice a posé sa tête sur le divan, complètement offerte. Je ne l’avais jamais vue ainsi. Son visage n’exprime rien, sinon une infinie douceur. La morsure de la jalousie me saisit le cœur. Mais ma partenaire dissipe cette douleur. Elle pose à nouveau son visage contre le mien, m’empêchant de voir ma copine :
- À toi, maintenant.
Elle alterne mouvements longs et courts, lents et rapides. Je suis à elle, je dépends d’elle, je gémis quand elle le veut, comme elle le veut, Alice et le mari n’existent plus, je ne suis plus qu’une bite, prise dans le fourreau de sa chatte. Je lui dis que je vais jouir, pour qu’elle continue, pour qu’elle ne s’arrête pas, surtout pas maintenant. Mais elle ralentit :
- Regarde-moi, je veux te voir jouir.
Je sens son fourreau devenir un étau qui presse ma bite. Jamais une femme ne m’a fait ça. Une dernière pression, et j’explose en elle, je l’inonde de longues saccades de sperme. Elle s’abat sur moi, m’embrasse, me cajole :
- Viens, c’est bien, viens encore, je suis heureuse.
Une sorte de grognement me fait revenir sur terre. C’est Marc, il vient de jouir, lui aussi. Il se retire lentement des fesses de ma copine, son sexe semble interminable.
Il est toujours dressé vers son anus quand il sort enfin, il donne une petite tape ses les fesses, comme pour lui dire qu’il est content d’elle. Après, il embrasse ses fesses, les écarte à pleines mains, et les tourne vers nous. Eve s’est levée et passe devant moi. Je la suis du regard. Elle se dirige vers le buffet, ouvre le tiroir, et sort un petit appareil photo. Le mari a maintenant posé son visage sur le côté des fesses de ma copine, qu’il tient toujours écartées, visage tourné vers nous. Il sourit. Et je découvre un trou au milieu des fesses d’Alice, qui ne bouge toujours pas. Un trou béant, large, l’empreinte du sexe qui lui a dilaté le cul !
- Un petit sourire pour la photo, merci.
- La voix d’Eve est joyeuse pendant qu’elle appuie sur le déclencheur de son appareil.
Je suis tétanisé par ce que je viens de voir, incapable de la moindre réaction. Eve va ranger son appareil dans le tiroir où elle l’a pris, et revient vers moi :
- C’est magnifique, un cul de femme ouvert après l’amour. Je trouve qu’il n’y a rien de plus beau. Ne sois pas choqué. On ne voit pas son visage. Et cette photo, elle est rien que pour nous, promis.
- Mais… elle n’avait jamais fait ça, même avec moi.
- Eh bien maintenant, elle le fera. Tous les hommes adorent ça. À toi d’en profiter.
Mais le pire est encore à venir. Alice sort de sa léthargie. Elle se retourne vers son partenaire n’a pas un regard pour moi, l’embrasse, se frotte contre lui comme une chatte qui ronronne de plaisir, son corps frissonne sous ses grosses mains. À voix basse, elle lui dit :
- Tu m’as remplie, je t’aime, je t’appartiens.
Il la prend par la main docile, les yeux baissés, avec sa jupe froissée, elle marche comme un automate, obéissante et vaincue. Jamais je ne l’avais vue ainsi. La porte se referme. Je reste seul avec Eve, dans cette pièce qui sent le sexe.
- Viens, on va dans la chambre du bas.
Je la suis aussi, mécaniquement. Mon esprit est figé. Je n’ai même pas mal. Qu’est-ce qu’il nous est arrivé ? Le vin devait être drogué. Ce n’est pas possible autrement. Ma copine n’a pas pu se comporter comme ça, offrir son cul à un inconnu.
Le sac de ma copine est dans la chambre, ses affaires pendent dans le placard. Mais elle n’est pas là. Elle est là-haut avec un autre homme. Et moi, je suis avec une autre femme. C’est trop pour moi. Je ne trouve qu’une solution pour oublier ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu, m’abattre contre le corps doux, chaud et généreux d’Eve.
J’ai posé ma main sur ses cheveux. Et mon sexe, qui n’a rien compris, recommence à bander quand elle le prend dans sa bouche. Sa main se pose sous mes couilles, les serres. Son ongle descend le sillon de mes fesses, s’introduit doucement dans mon anus. Je gémis. Et j’entends, là-haut, ma copine gémir aussi, comme par écho. Je me redresse, je retourne ma partenaire, je lui écarte les fesses. Moi aussi, je veux la prendre par derrière, puisque le mari l’a fait avec Alice. Je le lui dis, elle me repousse gentiment :
- Non. C’est pour lui mon mari, rien que pour lui. Ça peut te sembler étrange, mais c’est comme ça. C’est mon mari…
- Mais lui, il l’a bien fait avec ma copine.
- Tu apprendras qu’on ne demande jamais ça à une femme. Il a fait en sorte qu’elle en ait envie. Et elle était d’accord. Moi, je ne le fais qu’avec lui. Mais il y a tant d’autres choses à faire. Tu vas voir….
Elle me fait asseoir sur le rebord du lit, elle écarte mes jambes, pose une main à plat sous mes testicules, et de l’autre commence à me branler. Soudain, la main compresse mes bourses. Une onde de douleur traverse mon corps, bientôt remplacée par des ondes de plaisir quand sa main redevient plus douce et ses lèvres sucent mon gland, comme pour se faire pardonner cette maladresse.
J’ai l’impression qu’elle tient tout mon corps et tout mon esprit avec ses mains. Je suis couché sur le dos, reins creusés, torse en arc de cercle, face à cette femme qui décide de mon plaisir et m’a rendu dépendant de ses gestes. L’attente et l’incertitude sont insupportables, de crainte d’un nouveau choc sur mes testicules, qui heureusement ne vient pas. Ma jouissance est fulgurante : j’ai le sentiment d’avoir éjaculé jusqu’au plafond. Elle se couche sur moi, provocante :
- J’espère que je ne t’ai pas fait mal ?
- Tu es diabolique, et déloyale.
- Non, il n’y a jamais de déloyauté en amour. Chacun utilise ses armes. Moi, c’est l’expérience.
Je ne sais pas combien de fois nous avons fait l’amour cette nuit-là. C’est encore sa bouche qui m’a réveillé le matin. Le jour filtrait à travers les persiennes. Quand elle a jugé le premier résultat encourageant, elle est remontée vers moi, et j’ai senti son pied taquiner mon sexe, puis le frotter. Elle m’a mis à genoux, s’est couchée sur le dos face à moi, a replié les jambes, et ses deux pieds se sont posés autour de mon sexe :
- Prends mes chevilles avec tes mains, serre-les, et fais l’amour entre mes pieds, oui, comme ça.
Je me suis branlé entre ses pieds, jusqu’à l’éjaculation. Alors, elle m’a levé ses pieds vers ma bouche, pour que je les embrasse. Je l’ai fait, longuement, comme éperdu de reconnaissance. Puis elle est venue vers moi, et m’a attiré contre elle, sur le lit. Son corps était gluant de mon sperme. Elle s’est levée :
- Dors, il est tôt, je reviens.
Dans un demi-sommeil, je l’ai entendue grimper l’escalier, puis redescendre un moment plus tard :
- Ils dorment. Je suis juste allée prendre quelques affaires dans ma chambre. Je vais prendre une douche.
Je me réveille quand elle ouvre les volets. Le jour entre dans la chambre. Elle est maquillée, coiffée, habillée, avec autant de soin que la veille au soir.
- Tu sais, à 37 ans, une femme n’a jamais intérêt à ce qu’un homme la voie au saut du lit. Allez, habille-toi aussi. Mon mari et ta copine sont réveillés. J’ai entendu du bruit dans la cuisine.
Ma copine et son mari ne nous ont pas entendus monter. Ils sont sur la terrasse, debout face à la mer. Lui est habillé. Alice ne porte qu’un tee-shirt qui lui tombe juste sous les fesses. Et rien dessous, la main de Marc le dévoile alors qu’ils continuent de regarder la mer. Elle aurait quand même pu avoir la décence de s’habiller normalement ! Mais elle a la tête penchée sur la poitrine de son partenaire, comme s’il était devenu son homme en l’espace d’une nuit. Eux aussi, ils ressemblent à un couple.
Ils se retournent quand nous pénétrons sur la terrasse. Il y a un moment de silence, de gêne. Lui fixe sa femme, avec intensité. Ma copine et moi échangeons des regards fuyants. Elle n’est pas maquillée, ses traits sont marqués, ses cheveux en bataille.
Mais ce n’est pas moi qui lui ai fait cette tête de femme après une nuit d’amour. Et surtout, elle semble aimantée par de Marc, qu’elle entoure de ses bras. L’instant est étrange. Même la voix d’Eve me semble mal assurée quand elle dit d’une voix faussement joyeuse :
- Je fais le café, asseyez-vous.
Nous reprenons les mêmes places que la veille, Alice face à moi, Marc face à une chaise vide que sa femme occupera bientôt. Il me tarde qu’elle revienne de la cuisine. La situation est inégale. Ma copine est penchée vers Marc et ne regarde que lui. Je n’existe plus pour elle, comme s'il lui avait fait subir un lavage de cerveau.
Je la trouve terriblement belle, et douce. Alors, pour dissiper la morsure de la jalousie, j’ai besoin d’Eve contre moi, de la chaleur de sa cuisse contre la mienne.
Je ne parviens pas à regarder cet homme qui a baisé ma copine, et moi, j’ai baisé la sienne.
Eve, revient enfin, et pose la cafetière sur la table. Son mari la fixe toujours aussi intensément. Elle le regarde aussi, droit dans les yeux, comme si ma copine et moi n’étions pas là. Il se lève et lui dit :
- Viens!
Eve se lève aussitôt, son regard rayonne comme celui d’une petite fille comblée. Elle prend sa main et le suit dans leur chambre, dont la porte se referme. En un instant, je comprends pourquoi elle s’était maquillée et habillée sexy, ce matin. Ce n’était pas pour moi, mais pour lui ! Alice aussi a compris. Elle se lève, comme piquée par un serpent :
- Il faut qu’on parte, tout de suite.
Elle dévale l’escalier. Quand je la rejoins dans la chambre, elle a enlevé son tee-shirt et enfile en vitesse les premiers habits qu’elle trouve dans la penderie. Son corps nu ne m’émeut pas. Il me semble étranger maintenant qu’elle l’a donné à un autre. Elle entasse ses affaires dans ses deux sacs :
- Je ne peux plus rester ici. On s’en va, loin, on prend le premier bateau. C’est notre seule chance, tu comprends. Ce sont des salauds, des prédateurs. Ils n’en ont rien à faire de nous. Ils nous ont utilisés. Reste si ça te plaît. Moi, je m’en vais. Mais si tu m’aimes, rendez-vous au port.
Je fais mes sacs, et descends vers le port. Ma copine est là. Elle me sourit, et agite deux billets qu’elle tient dans sa main :
- J’espérais bien que tu allais venir. J’ai pris des billets sur le premier bateau qui est dans une heure. Je ne sais rien de cette île. Mais je ne voulais pas attendre.
Elle s’assied sur le bord du quai, et moi à côté d’elle. Elle parle en regardant la mer, d’une voix ferme, me demande de ne pas l’interrompre. Je ne lui connaissais pas cette autorité, comme si elle avait grandi en une nuit :
- J’avais vu son jeu, à cette femme, je ne t’ai rien dit, parce que je voulais savoir jusqu’où tu irais avec cette femme qui te faisait des avances devant moi. Mais je croyais que son mari était inoffensif. Lui, je ne l’ai pas vu venir. Et après, c’était trop tard. Je te voyais prendre du plaisir avec cette femme. Tu ne me regardais pas.
Il était lourd. Il me tenait, il savait ce qu’il faisait. Je me suis laissé faire, moi aussi. Mais je ne me savais pas si faible. Ils nous ont salis. Quels salauds ! Ils font ça pour mieux se retrouver ensuite, ça les excite. Je ne sais pas si on va s’en sortir. Mais j’aimerais qu’on essaie. Je t’aime. Je te préviens : il va falloir que tu sois très doux avec moi, et patient. On va refaire l’amour. Mais pas tout de suite.
Laisse-moi un peu de temps.
Je n’ai rien à rajouter. Quoi lui dire : que j’ai honte, que je regrette ? C’est inutile. Je lui prends la main. Je veux l’embrasser dans le cou. Je me retire. Elle sent le sexe, elle sent cet homme. Elle est partie trop vite pour avoir le temps de prendre une douche ce matin. Je suis dans le même cas oui, moi aussi, je dois porter l’odeur de cette femme sur la peau. Alors, nous restons ainsi, main dans la main, comme des enfants.
Ma copine était plus amoureuse que jamais. Trop, même. Ses élans, ses mots, ses regards, semblaient factices. Et le soir, elle me rejoignait au lit en slip et tee-shirt, alors que nous avons toujours dormi nus. Elle m’a dit qu’elle voulait qu’on recommence à zéro, comme un couple qui découvre la sexualité. Elle n’était pourtant pas vierge quand je l’ai rencontrée. Mais c’était comme si elle voulait expier sa faute, notre faute, en nous imposant une période de chasteté.
Nous n’avons refait l’amour qu’à notre retour en France. J’ai même eu droit à ce qu’elle avait offert à l’autre, et m’avait refusé. Pour un piètre résultat. Elle n’en avait pas vraiment envie, ne s’est laissée sodomiser que parce qu’elle ne pouvait pas dire non, après ce qui s’était passé en Grèce. Et moi, je l’ai fait comme pour me venger.
Vu de l’extérieur, rien n’avait changé : toujours en couple, toujours amoureux, toujours tendres en public. Mais entre nous, il y avait quelque chose de cassé. Je crois, avec le recul du temps, qu’on était trop jeunes pour surmonter une telle épreuve. L’année scolaire a passé. Nous avons eu chacun notre examen. Ensuite, elle savait que j’irai faire ma maîtrise à Paris. Un temps, il avait été question qu’elle me suive. Juste après la proclamation des examens, je lui ai dit que je partirai seul.
Ça ne l’a pas surprise. Elle s’y attendait. On s’est quittés tristement, en peu de mots :
- C’est dommage, a-t-elle dit. Tout ça pour une nuit.
- Oui, c’est dommage.
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Les avis des lecteurs
Histoire affreuse qui se finit très mal
J'ai une larme a l'oeil
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