Titre de l'histoire érotique : Une nuit en Provence

- Par l'auteur HDS Iryngael2 -
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Récit libertin : Titre de l'histoire érotique : Une nuit en Provence Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-07-2005 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Titre de l'histoire érotique : Une nuit en Provence
Une nuit en Provence



Cette journée de Provence avait une fois de plus été caniculaire. Pas un souffle de mistral n’était venu aérer cette atmosphère si pesante et la sueur avait coulé à flot dans toute la région. Le soir, salutaire, arrivait enfin pour rafraîchir cet air irrespirable. Le ponant achevait sa course et quelques minutes suffirent à faire disparaître sa clarté. Gabriel faisait les cent pas dans le salon. Les heures qui s’étaient écoulées si lentement depuis qu’il s’était levé, étaient autant d’épines qui lui étaient ôtées à chaque tour que faisait la grande aiguille dans l’horloge du salon. Il était enfin 21h, plus qu’une demi-heure à attendre…

Les bougies avaient été soigneusement disposées sur la table, aujourd’hui décorée, qui occupait le centre de la salle à manger. La position des assiettes avait été calculée de telle façon que les deux convives se retrouvassent face à face tout en pouvant regarder cette mer calme qui s’étirait au-delà de la baie vitrée.

De la cuisine s’échappait le doux fumet d’un soufflé au jambon mêlé à l’odeur marine de deux homards préparés selon la recette d’un des plus grands cuisiniers de la région. Gabriel avait sorti un vin approprié à l’accompagnement d’un tel mets, ainsi q’une bouteille de David Garnier pour l’apéritif et le dessert.

Anna allait arriver d’un instant à l’autre. Cela faisait deux semaines qu’elle était partie au CERN de Genève pour valider des expériences de ses confrères et elle n’avait pu rentrer à la maison. Aujourd’hui enfin elle revenait et Gabriel était comme un enfant de cinq ans la veille de Noël. Certes ils s’étaient appelés tous les jours, même plus d’une fois, mais le contact réel leur manquait sérieusement. Gabriel ne cessait de penser à cette peau qui sentait l’Ultraviolet™ de Paco Rabanne et dont la douceur n’avait d’égal que le goût du miel. Anna lui manquait plus que tout, cette demoiselle qui était sa conjointe depuis maintenant deux ans et pour qui son amour n’avait jamais cessé de grandir. Ils parlaient beaucoup tous les deux et ils aimaient ça, tenant pour référence la citation d’Oscar Wilde : « Le ciment de toute relation, dans le mariage comme dans l’amitié, c’est la conversation ».
Ils aimaient à débattre des grands thèmes de la vie et se couchaient souvent tard à cause de ça. Emma aimait la douceur de Gabriel et sa capacité à remonter le moral quand elle allait mal, elle aimait aussi l’attention qu’il avait pour elle, bien qu’il en eut quelques fois trop mais cela ne la gênait pas.

Soudain le crissement caractéristique des roues de voiture sur le gravier de l’allée se fit entendre. La BMW 645 s’était engagée dans l’allée et entamait son lent cheminement vers le garage. Enfin les deux amants allaient pouvoir se revoir après deux semaines qui apparurent autant d’années pour les deux tourtereaux. Gabriel ne put s’empêcher d’esquisser un sourire de joie lorsqu’il entendit la porte de derrière s’ouvrir, et c’est comme ceci qu’il accueillit son amour.

Dès qu’elle le vit, Anna se jeta dans ses bras, lâchant un « Mon amour ! » qui fut étouffé par le baiser qui suivit, un baiser profond et langoureux, un baiser de deux conjoints qui ne se sont pas vus depuis longtemps et qui ont le sentiment de se retrouver après des années. Leur langues se mêlaient dans une chorégraphie souple, tournoyant l’une dans la bouche de l’autre. Chacun mordillait la lèvre de son partenaire à tour de rôle, les mains de Gabriel parcouraient les courbes gracieuses de sa belle, lui caressant tour à tour le dos puis les fesses. Anna enserrait Gabriel dans ses bras fins, tenant sa tête d’une main et de l’autre son épaule. Leur baiser dura plus de dix minutes, et Gabriel demanda enfin comment s’était passé le voyage d’Anna, bien qu’il eut des nouvelles chaque jour. Elle lui répondit brièvement qu’elle avait connu mieux.

Anna, qui venait de faire beaucoup de route, s’esquiva de l’enceinte des doux bras de Gabriel et enleva ses chaussures. Elle était ravissante aujourd’hui, dans son tailleur formel noir, ses cheveux attachés en un chignon dont Gabriel n’avait jamais pu percer le secret de fabrication tellement la gestuelle nécessaire était complexe. Anna détacha ses cheveux et les secoua pour leur redonner tout leur volume, ce qui lui rendait son air naturel que Gabriel préférait par dessus tout.

Il admirait son corps et bénissait la nature de créer de telles merveilles. Anna, bien que fine, n’en possédait pas moins de belles formes, notamment de petites fesses rebondies et une poitrine à faire pleurer d’envie les mannequins de magazines pour homme, un 95C bien porté, ni tombant ni tordu. Anna, qui venait de fêter ses trente-trois ans et les portait magnifiquement bien, mesurait environ un mètre soixante-cinq pour cinquante-quatre kilos. Gabriel quant à lui, mesurait un mètre quatre-vingt cinq pour quatre-vingt trois kilos. Les sports de combat avaient contribué à lui donner cette carrure qu’il enviait depuis sa jeunesse, ayant été plutôt rond dans ses vingt premières années. Il avait aujourd’hui trente-trois ans lui aussi et portait sur son visage la joie de vivre.

Gabriel convia Anna à s’asseoir à la table, ce qu’elle fit sans se le faire dire deux fois. Pendant ce temps Gabriel alla chercher le champagne qui était pile à la bonne température et remplit les 2 coupes. Tous deux trinquèrent à leurs « retrouvailles » et se délectèrent de cette boisson qu’affectionnait particulièrement Anna, bien qu’elle eut le don de lui faire tourner la tête après quelques coupes. Ils discutèrent de tout et de rien, sauf de travail, mot banni dans de telles circonstances, et le repas qui suivit passa très rapidement bien qu’il durât deux heures. Gabriel plongeait romantiquement ses yeux dans ceux de sa douce et elle le lui rendait en esquissant ce sourire typique de la femme amoureuse. En fond, Barry White chantait justement « You’re my love, my everything”.

Le dîner s’acheva sur une dernière coupe de champagne puis les deux amants s’installèrent dans le canapé, orienté vers la mer. Il était onze heures et demie. Les étoiles, illuminant ce ciel Provençal, aussi limpide que du cristal, se reflétaient sur la surface plate de la méditerranée.
Anna se glissa dans les bras de son chéri comme elle savait si bien le faire et lui jeta des petits regards amoureux, de ses yeux d’un vert profond. Le champagne avait éveillé tous ses sens et elle embrassa Gabriel envieusement. Depuis deux semaines qu’ils ne s’étaient pas vus, cela leur manquait atrocement. Gabriel la serra doucement et lui rendit la pareille. Puis il lui glissa un « Je t’aime » à l’oreille, qu’il commença à lui mordiller comme elle aimait tant. Anna embrassa le cou de son amour de petits câlins pendant qu’il glissait la main dans ses cheveux détachés, les caressant affectueusement. Ils sentaient bon, une odeur que Gabriel adorait, celle de ce sempiternel shampooing dont se servait Anna, et qui réveilla un peu plus ses sens. Il aimait les cheveux longs, s’était son péché fétichiste. Ses mains glissèrent le long du dos de sa partenaire, puis remontèrent sous son chemisier, très doucement. Il lui caressa tendrement le ventre pendant qu’ils s’embrassaient et Anna fit de même, sentant sous ses doigts cette musculature bien proportionnée qui l’excitait tant. Les signes du plaisir ne tardèrent pas à se manifester, chez l’un comme chez l’autre. Ils savaient que la nuit n’allait pas s’arrêter là. Gabriel embrassa à son tour le cou de sa partenaire tout en continuant de la caresser. Anna le serra contre elle de plaisir, et emmêla ses jambes dans les siennes, lui caressant le tors. Il était peu poilu et elle aimait bien cela. Elle aimait caresser ces pectoraux si doux et musclés.

Gabriel fit remonter encore un peu sa main et rencontra le soutien-gorge en dentelle noire que portait Anna. Il prodigua alors des caresses superficielles sur le tissu et sentit les tétons pointer à travers la dentelle. L’excitation montait des deux côtés et l’érection ne mit pas longtemps à venir, bien que dans cette position Anna ne puisse guère la sentir. Puis Gabriel fit glisser ses mains dans le dos d’Anna et détacha son soutien-gorge, pendant qu’elle lui glissa sa langue plus profondément dans la bouche et l’embrassa vigoureusement. Son rythme cardiaque commençait déjà à accélérer. Elle sentait la chaleur qui montait à elle mais ce n’était pas celle du champagne. Elle ôta le t-shirt de Gabriel, qui la prit par la taille et déposa de petits câlins tout le long de son cou.

Puis il déboutonna le chemisier d’Anna, dévoilant enfin à ses yeux la lingerie fine de sa partenaire. Sa bouche se déposa alors sur le haut de ce si joli buste et commença à l’embrasser en descendant jusqu’à atteindre cette poitrine de rêve qui exacerba plus encore tout ses sens. Il enleva alors le chemisier de sa belle, puis son soutien-gorge. Il lui mordilla alors délicatement les tétons ce qui eut pour effet de lui faire pousser un petit gémissement. Sa langue entra en action et il fit des ronds autour de ces tétons roses puis descendit jusqu’au nombril pendant qu’il sentait les mains d’Anna parcourir de bas en haut son dos puis ses cheveux, alors qu’elle ondulait de plaisir entre ses bras. Il remonta sa tête et l’embrassa dans le cou puis sur le lobe de l’oreille.

Anna prit la relève et caressa le corps de son chéri. Ils étaient maintenant allongés. Elle lui fit enlever son pantalon pour révéler un boxer noir déformé par l’érection et caressa cette bosse, tandis qu’elle se faisait lécher puis pétrir les seins délicatement. Les bouches se rencontrèrent à nouveau alors que les mains n’avaient pas quitté leurs emplacements respectifs. Gabriel fit alors descendre les siennes et fit glisser la jupe d’Anna le long de ses jambes fines, soigneusement épilées, douces à foison.

Ils étaient maintenant en sous-vêtements, la chaleur rompant ce frais que la nuit avait installé. Gabriel glissa doucement une main dans la culotte d’Anna alors que de l’autre il continuait à lui caresser, vigoureusement cette fois-ci, ses seins durcis. Il sentit sous ses doigts les poils doux comme du duvet, ce qui l’excita encore plus, et descendit un peu plus afin de sentir l’humidité et la chaleur du sexe féminin. Anna eut un petit sursaut de bassin lorsqu’il frôla le capuchon de son clitoris. Elle aimait ça et il le savait. Anna avait toujours été sensible aux caresses sur les seins et sur le capuchon. A son tour, elle glissa sa main dans le caleçon de son homme et saisit le sexe raide, puis dans un mouvement de va-et-vient elle le masturba, embrassant Gabriel sur les pectoraux. Il sentit un frisson le parcourir, comme à chaque fois qu’elle lui caressait la verge. Il lui rendit la pareille et, une main sur ses seins, titilla de l’autre le clitoris par intermittence, allant de l’entrée mouillée du vagin au petit « bouton de plaisir » comme il aimait l’appeler. Le plaisir montait encore des deux côtés.
Mais ils savaient que l’on ne peut pas prendre du plaisir et en donner simultanément, au risque de mal faire l’un des deux. Anna sortit alors sa main du boxer et Gabriel lui retira sa culotte, en dentelle noire elle aussi. Sa bouche parcourut tout le ventre de cette femme en état d’excitation avancé, déposant ça et là des petits bisous. Puis il descendit plus bas encore, sentant l’odeur de plaisir qui émanait du sexe, et qui l’excitait au plus au point. Il caressa alors les poils doucement puis, glissant sa tête dans l’entrejambe d’Anna, caressa de la langue cette fente mystique, porte du paradis. Il titillait le clitoris du bout de sa langue agile, Anna ondulant entre ses bras et se caressant les seins, puis il l’aspira légèrement. Il fit ensuite descendre sa langue au niveau du vagin, se délectant de la cyprine de sa chère et tendre, et remonta sur le clitoris. Anna ne tarda pas à jouir, poussant un petit cri qu’il connaissait bien, tremblant de tout son être. Il enleva alors sa tête d’entre ses cuisses et l’embrassa langoureusement pendant de longues minutes.
Elle remit alors sa main dans le caleçon, sentant un sexe qui était encore plus raide, car voir jouir sa partenaire excitait encore plus Gabriel. Puis elle lui enleva cette dernière pièce de tissu, ultime obstacle. Elle agita ce sexe bandé de haut en bas, caressant de l’autre main les testicules rasées, et retourna violemment Gabriel afin qu’il se retrouve sur le dos. Elle se recula ensuite pour mieux admirer ce pénis dont elle avait envie, non sans jeter un petit regard aguicheur à Gabriel. Elle lécha le bout du gland gonflé par le sang et l’envie d’un homme qui n’a pas fait l’amour avec une femme depuis trop de temps. Gabriel se raidit tout entier. Continuant ses mouvements de va-et-vient elle glissa le sexe dans sa bouche, l’aspirant, le léchant. Elle n’avait jamais été rebutée par la fellation, elle aimait même ça. Elle lécha ensuite les deux testicules et les mit dans sa bouche à leur tour, poursuivant l’astiquage de la hampe pénienne. Gabriel exultait, son souffle rauque trahissait son plaisir montant, et il appréciait à sa juste valeur cette « gâterie » qui lui était offerte. Son pénis retrouva sa place dans la bouche d’Anna et, lui caressant les cheveux, il jouit à l’intérieur, ce qui avait toujours effet de la surprendre mais elle ne dit rien et avala, en la dégustant, la semence de son homme. Elle laissa alors la détumescence faire son effet et tous deux s’embrassèrent longuement alors que Gabriel recommençait ses caresses sur la poitrine voluptueuse d’Anna. Elle prit sa tête et lui glissa entre ses deux monts du plaisir. Gabriel étouffait presque mais il aimait ça, c’était si doux, si malléable. Il secoua alors sa tête contre la poitrine ce qui fit gémir Anna plus intensément qu’à l’habitude. Il lécha ses seins, aspirant et mordillant les tétons, la sentant frotter son sexe contre son ventre. Ils s’embrassèrent à nouveau et le sexe de Gabriel qui avait repris sa taille de repos depuis maintenant dix minutes se dressa à nouveau. Cette fois ils allaient pouvoir passer à l’acte. Anna qui sentait la verge monter et se raidir la saisit et, à califourchon sur son étalon, la glissa dans son vagin trempé de plaisir. Elle se mit alors à monter et descendre sur ce bâton de jouissance, contrôlant au mieux la montée de son propre plaisir, pendant que Gabriel la tenait par les hanches. Il aimait voir ces sublimes seins sautiller, il aimait la vision en contre-plongée de sa partenaire le chevauchant, car cela lui donnait un air de guerrière à cheval, il aimait admirer le sexe dont les poils étaient taillés en un triangle bien entretenu car cela l’excitait. Il aidait Anna dans ses mouvements afin qu’elle ne se fatigue pas trop. Elle se caressait les seins, les collant l’un contre l’autre, et regardant au ciel, comme pour dire que c’était son objectif, puis mit son visage et son corps au dessus de ceux de Gabriel, et ce fut lui qui montait et descendait à son tour. Anna embrassait son amoureux tendrement puis lui mordillait le lobe de l’oreille. Elle se redressa à nouveau, et, penchée vers l’arrière, laissa le plaisir monter en elle. Gabriel se retirait et s’introduisait par alternance, pensant à caresser de son gland le clitoris érigé de sa douce. Mais lorsqu’elle prit cette position il savait qu’il devait rester à l’intérieur car c’était une posture parfaite pour la stimulation du point G et il le savait bien. Anna ondulait de plaisir entre ses bras, se cambrant alors qu’elle sentait ce sexe lui faire du bien. Elle allait jouir, elle le sentait, et ce sentiment se vérifia quelques minutes plus tard, quand après avoir été stimulée précisément à l’endroit du corps de la femme qui procure le plus de plaisir, elle poussa un cri de bonheur et éjacula légèrement. Elle laissa alors son corps retombe sur celui de Gabriel, qui ne tarda pas à jouir à son tour, lâchant un gémissement de bonheur rauque et déposant son essence dans le corps tremblant de son amante. Il se retira délicatement et la serra dans ses bras, lui glissant un dernier « Je t’aime » à l’oreille. Ils se donnèrent un ultime baiser et après s’être dit bonne nuit, s’endormirent à deux heures du matin, l’un dans les bras de l‘autre, ses seins contre son torse, leur toisons pubiennes l’une contre l’autre, fatigués de plaisir mais heureux, et passèrent une nuit calme et bardée de beaux rêves……



Irÿngael

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