Un bien joli secret (2) : étreintes urbaines 2
Récit érotique écrit par Reveevasion [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-08-2018 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Un bien joli secret (2) : étreintes urbaines 2
2- Etreintes urbaines - côté Sylvie
Depuis vendredi dernier, je me sens très perturbée par cette aventure incroyable que j'ai due subir en coiffant monsieur Jacquemart, le copain de ma patronne. Comment ai-je pu tomber dans ce piège énorme et me laisser ainsi frôler puis frotter par le coude de ce pervers qui doit bien avoir soixante ans ? Je sais pourtant que cette version flatteuse que je me suis imposée pour essayer d'effacer le trouble qui s'est emparé de mon corps et qui revient inéluctablement à chaque fois que j'y pense est partiellement fausse. Je me suis bien offerte à cette tentative sans retenue de tripotage incongru. Depuis ces instants inédits et torrides, je ne me sens plus moi-même. Ma libido est totalement bouleversée. Ma frustration conjugale à cause des craintes de mon mari concernant ma récente maternité et ses effets secondaires sur mon embonpoint devient insupportable. Oui, moi, la petite maman comblée par sa progéniture tardive est maintenant tenaillée par un appétit sexuel qui l'envahit et dont jelle sens qu'elle ne pourra le satisfaire avec son mari. Pour la première fois, je découvre ce besoin de trouver ailleurs ce que mon mari est incapable de me fournir. Et celui qui est dépositaire de mes désirs vient d'entrer dans le salon.
Tout en coiffant ma cliente, je sens la concentration nécessaire m'échapper. Il, oui, Lui, cet homme qui a ouvert pour moi une porte ignorée au plus profond de mon ventre est bien là. Tout à côté. Je sais qu'il m'a cherchée du regard. Je sais qu'il considère la petite séance irréelle de la semaine dernière simplement comme un préambule jubilatoire. J'ai deviné sa déception de ne pas se retrouver sur mon siège. Et moi, après avoir été pourchassée toute la semaine par autant d'images de suites lubriques à cet "accident" irréfléchi, j'ai pris la ferme décision de prendre mes distances pour ne plus me sentir métamorphosée en truie obscène.
Après avoir expédié mon travail sur cette cliente, je viens voir Alex pour lui demander de sortir prématurément en prétextant que ma mère qui garde ma fille vient de m'expédier un SMS pour venir la récupérer plus tôt. Je ne peux m'empêcher de regarder dans le miroir celui que je m'efforce de considérer comme mon agresseur, en effaçant bien difficilement ma responsabilité dans la complaisance que je lui ai accordée. Je me rends ensuite au vestiaire où je préviens mon mari pour lui dire que je rentre à 18 heures et qu'il se charge de récupérer seul notre bébé à 20 heures. Pressée de sortir du salon où la présence de cet homme me rappelle ma forfaiture que je persiste à considérer involontaire, je quitte ma blouse pour enfiler ma petite robe rose en laine mohair qui a une grande difficulté à dissimuler mes nouvelles rondeurs exacerbées par ma maternité récente. Je quitte le salon comme s'il était désert sans pouvoir m'empêcher de jeter un coup d'oeil que j'espère discret vers ce type qui est en train de se préparer à sortir aussi.
Une fois sur le trottoir les regards appuyés des hommes que je croise m'envoient un message que je veux fuir. Un message qui m'indique que cette mini-robe si moulante et contenant avec difficulté les rondeurs excessives de ma poitrine et de mes fesses font de moi ce que les hommes appellent une "salope". Je me dis que je ne remettrai ce vêtement que lorsque j'aurai perdu cet embonpoint superflu. Alors j'accélère mon pas jusqu'à mettre en danger mon équilibre de dodue perchée sur mes talons périlleusement hauts.
Lorsque j'arrive à la bouche de métro, l'affluence, toujours présente à cette heure, me rassure et je peux dissimuler mon corps trop voyant dans la foule. Une fois les escaliers descendus, épreuve rendue délicate par ma robe en laine trop courte qui ne cesse de remonter sur mes cuisses, je me faufile sur le quai dans ce que je crois être un anonymat salvateur.
Je suis portée par l'affluence dans la rame et réussis à m'accrocher de ma main libre à la barre verticale, l'autre protégeant mon lourd sac à mains qui pèse sur mon épaule. Le métro repartant, je me sens coincée de toutes parts, incapable d'esquisser le moindre mouvement sans risquer de bousculer mon entourage. Les odeurs et la promiscuité engendrées par ces corps impersonnels qui s'amassent autour de moi me font regretter de ne pas avoir attendu que mon mari vienne me chercher au salon comme d'habitude et j'en maudis encore plus ce type dont je n'ai pu supporter la présence plus longtemps. Je me console en me disant que j'ai échappé au pire en évitant de le coiffer et de risquer de subir sa fourberie libidineuse. Comme je ne l'ai même pas salué, il aura compris que je ne suis pas de celle qui se laisse séduire par des types de son espèce.
En me disant cela, je me sens suffisamment forte et déterminée pour ranger cette histoire dans le tiroir des oublis… Lorsque je sens une main se poser sur la mienne. Aussitôt je retourne mon visage pour incendier le malotru qui se permet ce geste et je me liquéfie en découvrant mon vieux beau qui me sourit tandis que sa large main, aussi brûlante que la barre est glaciale, se referme sur la mienne en l'enveloppant avec une douceur étrangement ferme. Toute ma détermination s'effondre. Je me sens incapable de réagir. Que faire ? Lâcher la barre et m'écarter de lui en silence ? M'indigner en protestant fermement ? L'humilier en le traitant de pervers ? Au lieu de tout cela, je me sens curieusement incapable de manifester la moindre réaction. Pire, je me sens une autre. Ce n'est pas moi qui est là. Je ne suis plus l'épouse de mon mari. Je ne suis plus la mère de ma fille. Je ne suis plus l'employée du salon de coiffure. Je ne suis plus que le centre d'une sphère dont les contours sont flous au point de m'aspirer toute entière sans que je perçoive où cela m'emmène si ce n'est dans un gouffre sans horizon. Je détourne mon visage de son regard où j'ai eu le temps de lire une détermination dont je me sens à nouveau coupable. Ses yeux perçants et résolus m'envoient ce message : "tu as cédé une fois et tu cèderas encore !" Mais je n'ai pas l'impression que cela s'adresse à moi. Ce n'est pas possible. Ce qu'il veut c'est mon corps. Pas moi. J'ai l'impression de me quitter moi-même.
Je le sens maintenant au-dessus de moi. Sa bouche se pose tout près de mon oreille. La caresse indicible de son souffle si près me fait frissonner. Sa voix grave et suave me dit alors : " je n'étais pas sûr de vous avoir saluée au salon, aussi vous avez bien fait de m'attendre ici." Je devrais m'esclaffer devant un pareil culot, réagir, protester… mais ce n'est plus moi qui est là mais une autre femme disposée à supporter la présence de cet homme, attentive à ces mots, réceptive au point d'accepter son corps si proche, accessible à tout espoir d'issue charnelle. C'est à peine si je réalise qu'il pose sa main droite entre mon sac et ma hanche. Je frissonne, prisonnière de cette présence irrespectueuse… Ma respiration s'emballe… Mon coeur bat la chamade… Mes jambes flageolent… Ma volonté s'efface… A nouveau sa voix suave vient m'injecter le venin pernicieux qui me rappelle mes faiblesses de la dernière fois, qui devine l'état de mon corps, qui appuie mentalement l'agression de son pénis qui vient se dresser en bas de mes reins. Oui cette fois ce n'est plus son coude mais cette verge dure qui me rend toute poisseuse jusqu'au plus profond de mon intimité. Ses deux mains, l'une protectrice sur ma main gauche, l'autre fureteuse sur les bourrelets de mon flanc me rendent incapables de réagir. J'ai l'impression d'être une marionnette entre des doigts directeurs qui manipulent mes gestes et mes réactions en me domptant au moyen de fils invisibles. Alors que nous approchons de la station où je descends, je me surprends à regretter ce qui devrait être une libération. Je me sens presque déçue que les approches condamnables de ce pervers doivent s'interrompre sans avoir approfondi leurs manoeuvres. Je commence à penser que cet homme ne veut rien de plus que m'exciter à petits feux sans jamais vouloir me satisfaire totalement. Oui, c'est un malade qui veut me rendre folle à force de tentations non assouvies. Je me sens un jouet entre ses mains qu'il cassera quand il s'en sera lassé bien avant de me posséder complètement. Ce n'est pas moi qu'il veut, c'est seulement mon désir qui l'intéresse. Je ne suis rien pour lui. Juste un jeu démoniaque. Je m'imagine qu'il puisse aller jusqu'à m'offrir à d'autres types juste pour le plaisir de me voir dégradée. C'est alors que sa voix reprend le chemin de mon oreille pour me demander de le laisser me suivre jusqu'à mon domicile et qu'il n'exigera rien d'autre. Je ne sais si cela doit me rassurer ou confirmer mes craintes de tomber sous une emprise malfaisante.
Vite, je me dirige vers l'escalier que je monte sans oser me retourner. Mes idées se bousculent dans ma tête sans que je suis puisse y mettre de l'ordre. Je suis un automate dont on aurait programmé la déambulation jusque chez moi. Une marche forcée, dirigée, observée, télécommandée dont je suis incapable de me libérer. Une tâche que j'accomplis quotidiennement sans presque m'en rendre compte et que l'on aurait transformée en une flétrissure incontournable sous le regard de ce vieux cochon. Mais, en même temps, je sens mon corps, pourtant à peine tripoté dans le métro, qui me dévore. Une main invisible me serre le ventre. Je réalise que pendant le trajet dans la rame j'ai souillé mes collants à force de couler dedans. Je me sens prise par le nylon inondé qui me colle entre les cuisses. Il m'est impossible de chasser de mon esprit la présence derrière moi de ce type que mes chairs réclament.
Vite, je compose le code d'entrée et m'appuie sur la lourde porte plus que je ne l'ouvre et j'entre, délivrée. En fait, je réalise que cette délivrance est plus ce que je souhaiterais que ce que je veux. Et je dois me calmer en m'appuyant sur le mur du hall d'entrée. Il m'est impossible de monter les trois étages qui conduisent à mon appartement, aussi j'essaie de reprendre mon souffle qui parait m'abandonner. Je remarque que je n'ai pas refermé complètement la porte. Je n'ai pas la force de me déplacer pour le faire. Cette fissure de clarté dans la semi-pénombre du hall agit sur moi comme une lueur d'espoir qui se transforme vite en une estafilade dans l'armure de fidélité qui m'a protégée jusque-là de l'adultère. Je me mets à espérer, oubliant toutes mes craintes. Va-t-il s'en rendre compte ? Va-t-il oser entrer ? Se contentera-t-il de sourire et d'éviter l'appel que je suis maintenant certaine d'avoir lancé ? Acceptera-t-il de me donner ce que mon corps réclame ?
J'entends grincer les gonds de la porte et je me crispe le dos au mur les paupières baissées. La réponse me vient du claquement de la porte qui se referme. Un long moment de silence envahit le hall. Je m'inquiète à nouveau. Est-il reparti sans remarquer que j'étais là ? Le souffle d'une respiration me répond. Je ne sais s'il calme ou accroît mon angoisse. Je sens maintenant son parfum. Sa présence se confirme. Si proche. Toute proche. Et c'est alors que je m'entends dire plus que je ne veux avouer : "je vous en supplie embrassez moi !"
A peine ces paroles irréelles pour une mère de famille dites, je suis jetée par la violence de son baiser contre le mur. Surprise, je me sens étourdie par le choc tandis que sa bouche m'étreint avec une violence inédite pour moi. Je ne sais plus ce que je fais . Je suis envahie. Pourtant j'accepte cette brutalité à laquelle je m'apprivoise très vite tellement le plaisir m'enivre. J'ose lutter contre sa langue. Je voudrais que le baiser dure longtemps, longtemps. Je ne me rends même pas compte qu'il dure de façon déraisonnable. J'aime le goût de ses lèvres épaisses. J'aime répondre à sa grosse langue qui s'enfonce puis qui joue avec la mienne. J'aime nos flots de salive qui se confondent. J'aimerais lui parler, lui dire mon bonheur mais l'étreinte de nos bouches m'en empêche. Enfin ses mains viennent se poser sur mes seins et me libèrent d'une attente insupportable. Je sens mes nichons gonfler sous les doigts pressés. Je soupire d'aise lorsque sa bouche libère la mienne m'offrant un exutoire pour laisser mes gémissements s'exprimer enfin. C'est alors que je réalise que mes tétons laissent échapper un résidu de lait et qu'il les lèche comme un petit chat. Je renonce bien vite à penser à mon bébé qui lui ne tète plus depuis quelques jours et je découvre qu'avec les succions de ce sexagénaire je ne suis plus mère mais femme. Une femme qui va jouir… Une femme qui jouit… Une femme qui jouit enfin ! L'explosion de mon corps m'arrache un profond gémissement et soudain je me retrouve à ses pieds, complètement hagarde.
Je réalise alors le danger que représente cette situation. je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'Albert m'attire sous l'escalier, sans que j'ai ni la force ni la volonté de l'en empêcher. Je suis alors projetée contre le mur et je sens son corps me presser, faisant renaître aussitôt mon désir. Maintenant je sais que je le veux en moi. Je l'entends déboutonner sa braguette et j'en frémis d'aise. Cette fois je me sens prête. Mon âme a rejoint ma chair qui réclame l'estocade. Je ne suis plus qu'une femelle attendant la saillie. Il me retourne contre le mur où mon corps s'écrase tandis que je sens derrière moi sa force avide. Cette impression de sauvagerie est confirmée par sa bouche qui me mord plus qu'elle n'embrasse la peau fine de mon cou. Ses mains m'empoignent les seins sans précaution et me pétrissent lorsque je sens son sexe dur et tendu qui me cherche. Je regrette quand ses doigts après avoir pincé mes tétons jusqu'à la douleur les abandonnent pour retrousser ma robe. Les mains reprennent leur besogne sur mes fesses cette fois qu'elles empaument et là, enfin, je sens le gland nu et gourmand qui se pose sur mes chairs. Je me tortille en le sentant appuyer sur le bas de mes reins puis s'agacer sur l'élastique de mes collants avant de fureter sur chacune de mes fesses. Lorsqu'il glisse sa bite entre mes cuisses je deviens folle de désir, il me la fait chevaucher en la coulissant comme s'il ne voulait pas franchir la barrière de nylon. Je n'en peux plus. Je le veux en moi. Cela devient intenable lorsqu'il la ressort de l'étau de mes cuisses pour l'appuyer sur le nylon tendu contre ma raie culière avec une volonté de le transpercer. Pressée de me faire pénétrer enfin, j'ose lui proposer de quitter mes collants. Il me répond d'un grognement sauvage et d'un geste brutal il déchire ma seule protection. Je me sens alors retournée et je découvre ses yeux injectés de sang, sa bouche déformée par l'effort, sa bite indécente et affamée qui me guette. Il me saisit aux hanches et m'assied sur un vieux coffre où sont entreposés les ustensiles de ménage. Relevant mes jambes, il les soulève jusqu'à ce que mes pieds reposent sur ses épaules. Je suis totalement à sa merci dans cette position inconfortable. Je n'ai pas le temps d'en mesurer l'incommodité que je sens le gland venir entre mes cuisses et m'enfiler d'un coup, me clouant sur place. Je me fige, bouche ouverte, sans pouvoir en faire sortir le moindre cri devant la rapidité et la violence de l'assaut. Il est entré si loin que j'en suis stupéfaite. Je sens la bite buter au plus profond de moi dans un endroit jamais visité encore. Il me serre en même temps dans ses bras puis saisit mes épaules pour coucher mon corps sur le couvercle du bahut. La queue quitte alors mon vagin et sans prévenir revient avec une force soudaine qui cette fois me fait hurler. Je n'ai pas le temps de réaliser que le mouvement devient cadencé et m'arrache à chaque nouvelle secousse des rugissements incontrôlés. Je deviens dingue, possédée par ces pénétrations qui se succèdent sans répit et me font exploser. Je sens que je vais exulter lorsqu'il s'arrête, le pénis sorti de ma grotte enflammée. Je ressens maintenant la tension intenable qui m'unit à cet homme qui me fait découvrir une jouissance dont je n'aurais jamais osé espérer la densité.
Après cette accalmie rythmée par notre essoufflement mutuel, je le vois qui scrute mon ventre avec des yeux brillants et vicieux. C'est alors que je me crispe en sentant ses mains écarter mes fesses offrant à son pieu ma rosette vierge de toute pénétration. Je proteste, sans doute trop mollement car son dard me transperce mon petit trou du cul en le déchirant dans une douleur qui m'arrache un cri strident qui aurait pu faire trembler les fondations de l'immeuble. Crucifiée par la douleur et humiliée par la cruauté du geste, je le sens se pencher vers moi tandis que cuisses en l'air, je suis toujours épinglée par sa bite qui profane mon anus comme l'épingle pique le papillon sur un vélin. Sa bouche retrouve enfin la mienne. Cette fois elle est douce, tendre et réconciliatrice. Je ressens ce baiser comme une excuse, comme si cette pénétration contre nature était inévitable pour lui et qu'elle devait le devenir aussi pour moi, pour mon plaisir, pour mon accomplissement de femme jouisseuse. Le chibre quitte alors mon cul et après un passage câlin sur mon périnée il entre à nouveau dans ma chatte qui l'attend toute ruisselante. Elle en sort à nouveau pour accomplir le chemin inverse et, cette fois, elle coulisse avec une douceur ferme mais divinement appréciée dans mon petit trou du cul. Mes hurlements d'horreur sont remplacés par une plainte où les gémissements sont des appels pressants pour me conduire à l'explosion finale. Celle-ci arrive après de nombreuses allées et venues entre vagin et anus et c'est dans ce dernier que le pénis d'Albert déverse un flot de sperme qui accompagne mes clameurs qui récompensent mon baiseur fou et audacieux.
Mes appétits satisfaits au-delà de toute espérance, je reviens à la réalité, inquiète de l'heure et du possible passage de voisins alors que j'étais plongée dans un ailleurs lubrique. Recouvrant du mieux que je peux mon corps indécemment profané, je ne sais comment je trouve les ressources pour remonter quatre à quatre les escaliers jusqu'au 3ème étage sans même avoir adressé un remerciement à mon superbe cavaleur.
Le lendemain je rédigeais ma lettre de démission du salon de coiffure d'Alex où je n'y remis jamais les pieds...
Depuis vendredi dernier, je me sens très perturbée par cette aventure incroyable que j'ai due subir en coiffant monsieur Jacquemart, le copain de ma patronne. Comment ai-je pu tomber dans ce piège énorme et me laisser ainsi frôler puis frotter par le coude de ce pervers qui doit bien avoir soixante ans ? Je sais pourtant que cette version flatteuse que je me suis imposée pour essayer d'effacer le trouble qui s'est emparé de mon corps et qui revient inéluctablement à chaque fois que j'y pense est partiellement fausse. Je me suis bien offerte à cette tentative sans retenue de tripotage incongru. Depuis ces instants inédits et torrides, je ne me sens plus moi-même. Ma libido est totalement bouleversée. Ma frustration conjugale à cause des craintes de mon mari concernant ma récente maternité et ses effets secondaires sur mon embonpoint devient insupportable. Oui, moi, la petite maman comblée par sa progéniture tardive est maintenant tenaillée par un appétit sexuel qui l'envahit et dont jelle sens qu'elle ne pourra le satisfaire avec son mari. Pour la première fois, je découvre ce besoin de trouver ailleurs ce que mon mari est incapable de me fournir. Et celui qui est dépositaire de mes désirs vient d'entrer dans le salon.
Tout en coiffant ma cliente, je sens la concentration nécessaire m'échapper. Il, oui, Lui, cet homme qui a ouvert pour moi une porte ignorée au plus profond de mon ventre est bien là. Tout à côté. Je sais qu'il m'a cherchée du regard. Je sais qu'il considère la petite séance irréelle de la semaine dernière simplement comme un préambule jubilatoire. J'ai deviné sa déception de ne pas se retrouver sur mon siège. Et moi, après avoir été pourchassée toute la semaine par autant d'images de suites lubriques à cet "accident" irréfléchi, j'ai pris la ferme décision de prendre mes distances pour ne plus me sentir métamorphosée en truie obscène.
Après avoir expédié mon travail sur cette cliente, je viens voir Alex pour lui demander de sortir prématurément en prétextant que ma mère qui garde ma fille vient de m'expédier un SMS pour venir la récupérer plus tôt. Je ne peux m'empêcher de regarder dans le miroir celui que je m'efforce de considérer comme mon agresseur, en effaçant bien difficilement ma responsabilité dans la complaisance que je lui ai accordée. Je me rends ensuite au vestiaire où je préviens mon mari pour lui dire que je rentre à 18 heures et qu'il se charge de récupérer seul notre bébé à 20 heures. Pressée de sortir du salon où la présence de cet homme me rappelle ma forfaiture que je persiste à considérer involontaire, je quitte ma blouse pour enfiler ma petite robe rose en laine mohair qui a une grande difficulté à dissimuler mes nouvelles rondeurs exacerbées par ma maternité récente. Je quitte le salon comme s'il était désert sans pouvoir m'empêcher de jeter un coup d'oeil que j'espère discret vers ce type qui est en train de se préparer à sortir aussi.
Une fois sur le trottoir les regards appuyés des hommes que je croise m'envoient un message que je veux fuir. Un message qui m'indique que cette mini-robe si moulante et contenant avec difficulté les rondeurs excessives de ma poitrine et de mes fesses font de moi ce que les hommes appellent une "salope". Je me dis que je ne remettrai ce vêtement que lorsque j'aurai perdu cet embonpoint superflu. Alors j'accélère mon pas jusqu'à mettre en danger mon équilibre de dodue perchée sur mes talons périlleusement hauts.
Lorsque j'arrive à la bouche de métro, l'affluence, toujours présente à cette heure, me rassure et je peux dissimuler mon corps trop voyant dans la foule. Une fois les escaliers descendus, épreuve rendue délicate par ma robe en laine trop courte qui ne cesse de remonter sur mes cuisses, je me faufile sur le quai dans ce que je crois être un anonymat salvateur.
Je suis portée par l'affluence dans la rame et réussis à m'accrocher de ma main libre à la barre verticale, l'autre protégeant mon lourd sac à mains qui pèse sur mon épaule. Le métro repartant, je me sens coincée de toutes parts, incapable d'esquisser le moindre mouvement sans risquer de bousculer mon entourage. Les odeurs et la promiscuité engendrées par ces corps impersonnels qui s'amassent autour de moi me font regretter de ne pas avoir attendu que mon mari vienne me chercher au salon comme d'habitude et j'en maudis encore plus ce type dont je n'ai pu supporter la présence plus longtemps. Je me console en me disant que j'ai échappé au pire en évitant de le coiffer et de risquer de subir sa fourberie libidineuse. Comme je ne l'ai même pas salué, il aura compris que je ne suis pas de celle qui se laisse séduire par des types de son espèce.
En me disant cela, je me sens suffisamment forte et déterminée pour ranger cette histoire dans le tiroir des oublis… Lorsque je sens une main se poser sur la mienne. Aussitôt je retourne mon visage pour incendier le malotru qui se permet ce geste et je me liquéfie en découvrant mon vieux beau qui me sourit tandis que sa large main, aussi brûlante que la barre est glaciale, se referme sur la mienne en l'enveloppant avec une douceur étrangement ferme. Toute ma détermination s'effondre. Je me sens incapable de réagir. Que faire ? Lâcher la barre et m'écarter de lui en silence ? M'indigner en protestant fermement ? L'humilier en le traitant de pervers ? Au lieu de tout cela, je me sens curieusement incapable de manifester la moindre réaction. Pire, je me sens une autre. Ce n'est pas moi qui est là. Je ne suis plus l'épouse de mon mari. Je ne suis plus la mère de ma fille. Je ne suis plus l'employée du salon de coiffure. Je ne suis plus que le centre d'une sphère dont les contours sont flous au point de m'aspirer toute entière sans que je perçoive où cela m'emmène si ce n'est dans un gouffre sans horizon. Je détourne mon visage de son regard où j'ai eu le temps de lire une détermination dont je me sens à nouveau coupable. Ses yeux perçants et résolus m'envoient ce message : "tu as cédé une fois et tu cèderas encore !" Mais je n'ai pas l'impression que cela s'adresse à moi. Ce n'est pas possible. Ce qu'il veut c'est mon corps. Pas moi. J'ai l'impression de me quitter moi-même.
Je le sens maintenant au-dessus de moi. Sa bouche se pose tout près de mon oreille. La caresse indicible de son souffle si près me fait frissonner. Sa voix grave et suave me dit alors : " je n'étais pas sûr de vous avoir saluée au salon, aussi vous avez bien fait de m'attendre ici." Je devrais m'esclaffer devant un pareil culot, réagir, protester… mais ce n'est plus moi qui est là mais une autre femme disposée à supporter la présence de cet homme, attentive à ces mots, réceptive au point d'accepter son corps si proche, accessible à tout espoir d'issue charnelle. C'est à peine si je réalise qu'il pose sa main droite entre mon sac et ma hanche. Je frissonne, prisonnière de cette présence irrespectueuse… Ma respiration s'emballe… Mon coeur bat la chamade… Mes jambes flageolent… Ma volonté s'efface… A nouveau sa voix suave vient m'injecter le venin pernicieux qui me rappelle mes faiblesses de la dernière fois, qui devine l'état de mon corps, qui appuie mentalement l'agression de son pénis qui vient se dresser en bas de mes reins. Oui cette fois ce n'est plus son coude mais cette verge dure qui me rend toute poisseuse jusqu'au plus profond de mon intimité. Ses deux mains, l'une protectrice sur ma main gauche, l'autre fureteuse sur les bourrelets de mon flanc me rendent incapables de réagir. J'ai l'impression d'être une marionnette entre des doigts directeurs qui manipulent mes gestes et mes réactions en me domptant au moyen de fils invisibles. Alors que nous approchons de la station où je descends, je me surprends à regretter ce qui devrait être une libération. Je me sens presque déçue que les approches condamnables de ce pervers doivent s'interrompre sans avoir approfondi leurs manoeuvres. Je commence à penser que cet homme ne veut rien de plus que m'exciter à petits feux sans jamais vouloir me satisfaire totalement. Oui, c'est un malade qui veut me rendre folle à force de tentations non assouvies. Je me sens un jouet entre ses mains qu'il cassera quand il s'en sera lassé bien avant de me posséder complètement. Ce n'est pas moi qu'il veut, c'est seulement mon désir qui l'intéresse. Je ne suis rien pour lui. Juste un jeu démoniaque. Je m'imagine qu'il puisse aller jusqu'à m'offrir à d'autres types juste pour le plaisir de me voir dégradée. C'est alors que sa voix reprend le chemin de mon oreille pour me demander de le laisser me suivre jusqu'à mon domicile et qu'il n'exigera rien d'autre. Je ne sais si cela doit me rassurer ou confirmer mes craintes de tomber sous une emprise malfaisante.
Vite, je me dirige vers l'escalier que je monte sans oser me retourner. Mes idées se bousculent dans ma tête sans que je suis puisse y mettre de l'ordre. Je suis un automate dont on aurait programmé la déambulation jusque chez moi. Une marche forcée, dirigée, observée, télécommandée dont je suis incapable de me libérer. Une tâche que j'accomplis quotidiennement sans presque m'en rendre compte et que l'on aurait transformée en une flétrissure incontournable sous le regard de ce vieux cochon. Mais, en même temps, je sens mon corps, pourtant à peine tripoté dans le métro, qui me dévore. Une main invisible me serre le ventre. Je réalise que pendant le trajet dans la rame j'ai souillé mes collants à force de couler dedans. Je me sens prise par le nylon inondé qui me colle entre les cuisses. Il m'est impossible de chasser de mon esprit la présence derrière moi de ce type que mes chairs réclament.
Vite, je compose le code d'entrée et m'appuie sur la lourde porte plus que je ne l'ouvre et j'entre, délivrée. En fait, je réalise que cette délivrance est plus ce que je souhaiterais que ce que je veux. Et je dois me calmer en m'appuyant sur le mur du hall d'entrée. Il m'est impossible de monter les trois étages qui conduisent à mon appartement, aussi j'essaie de reprendre mon souffle qui parait m'abandonner. Je remarque que je n'ai pas refermé complètement la porte. Je n'ai pas la force de me déplacer pour le faire. Cette fissure de clarté dans la semi-pénombre du hall agit sur moi comme une lueur d'espoir qui se transforme vite en une estafilade dans l'armure de fidélité qui m'a protégée jusque-là de l'adultère. Je me mets à espérer, oubliant toutes mes craintes. Va-t-il s'en rendre compte ? Va-t-il oser entrer ? Se contentera-t-il de sourire et d'éviter l'appel que je suis maintenant certaine d'avoir lancé ? Acceptera-t-il de me donner ce que mon corps réclame ?
J'entends grincer les gonds de la porte et je me crispe le dos au mur les paupières baissées. La réponse me vient du claquement de la porte qui se referme. Un long moment de silence envahit le hall. Je m'inquiète à nouveau. Est-il reparti sans remarquer que j'étais là ? Le souffle d'une respiration me répond. Je ne sais s'il calme ou accroît mon angoisse. Je sens maintenant son parfum. Sa présence se confirme. Si proche. Toute proche. Et c'est alors que je m'entends dire plus que je ne veux avouer : "je vous en supplie embrassez moi !"
A peine ces paroles irréelles pour une mère de famille dites, je suis jetée par la violence de son baiser contre le mur. Surprise, je me sens étourdie par le choc tandis que sa bouche m'étreint avec une violence inédite pour moi. Je ne sais plus ce que je fais . Je suis envahie. Pourtant j'accepte cette brutalité à laquelle je m'apprivoise très vite tellement le plaisir m'enivre. J'ose lutter contre sa langue. Je voudrais que le baiser dure longtemps, longtemps. Je ne me rends même pas compte qu'il dure de façon déraisonnable. J'aime le goût de ses lèvres épaisses. J'aime répondre à sa grosse langue qui s'enfonce puis qui joue avec la mienne. J'aime nos flots de salive qui se confondent. J'aimerais lui parler, lui dire mon bonheur mais l'étreinte de nos bouches m'en empêche. Enfin ses mains viennent se poser sur mes seins et me libèrent d'une attente insupportable. Je sens mes nichons gonfler sous les doigts pressés. Je soupire d'aise lorsque sa bouche libère la mienne m'offrant un exutoire pour laisser mes gémissements s'exprimer enfin. C'est alors que je réalise que mes tétons laissent échapper un résidu de lait et qu'il les lèche comme un petit chat. Je renonce bien vite à penser à mon bébé qui lui ne tète plus depuis quelques jours et je découvre qu'avec les succions de ce sexagénaire je ne suis plus mère mais femme. Une femme qui va jouir… Une femme qui jouit… Une femme qui jouit enfin ! L'explosion de mon corps m'arrache un profond gémissement et soudain je me retrouve à ses pieds, complètement hagarde.
Je réalise alors le danger que représente cette situation. je n'ai pas le temps d'ouvrir la bouche qu'Albert m'attire sous l'escalier, sans que j'ai ni la force ni la volonté de l'en empêcher. Je suis alors projetée contre le mur et je sens son corps me presser, faisant renaître aussitôt mon désir. Maintenant je sais que je le veux en moi. Je l'entends déboutonner sa braguette et j'en frémis d'aise. Cette fois je me sens prête. Mon âme a rejoint ma chair qui réclame l'estocade. Je ne suis plus qu'une femelle attendant la saillie. Il me retourne contre le mur où mon corps s'écrase tandis que je sens derrière moi sa force avide. Cette impression de sauvagerie est confirmée par sa bouche qui me mord plus qu'elle n'embrasse la peau fine de mon cou. Ses mains m'empoignent les seins sans précaution et me pétrissent lorsque je sens son sexe dur et tendu qui me cherche. Je regrette quand ses doigts après avoir pincé mes tétons jusqu'à la douleur les abandonnent pour retrousser ma robe. Les mains reprennent leur besogne sur mes fesses cette fois qu'elles empaument et là, enfin, je sens le gland nu et gourmand qui se pose sur mes chairs. Je me tortille en le sentant appuyer sur le bas de mes reins puis s'agacer sur l'élastique de mes collants avant de fureter sur chacune de mes fesses. Lorsqu'il glisse sa bite entre mes cuisses je deviens folle de désir, il me la fait chevaucher en la coulissant comme s'il ne voulait pas franchir la barrière de nylon. Je n'en peux plus. Je le veux en moi. Cela devient intenable lorsqu'il la ressort de l'étau de mes cuisses pour l'appuyer sur le nylon tendu contre ma raie culière avec une volonté de le transpercer. Pressée de me faire pénétrer enfin, j'ose lui proposer de quitter mes collants. Il me répond d'un grognement sauvage et d'un geste brutal il déchire ma seule protection. Je me sens alors retournée et je découvre ses yeux injectés de sang, sa bouche déformée par l'effort, sa bite indécente et affamée qui me guette. Il me saisit aux hanches et m'assied sur un vieux coffre où sont entreposés les ustensiles de ménage. Relevant mes jambes, il les soulève jusqu'à ce que mes pieds reposent sur ses épaules. Je suis totalement à sa merci dans cette position inconfortable. Je n'ai pas le temps d'en mesurer l'incommodité que je sens le gland venir entre mes cuisses et m'enfiler d'un coup, me clouant sur place. Je me fige, bouche ouverte, sans pouvoir en faire sortir le moindre cri devant la rapidité et la violence de l'assaut. Il est entré si loin que j'en suis stupéfaite. Je sens la bite buter au plus profond de moi dans un endroit jamais visité encore. Il me serre en même temps dans ses bras puis saisit mes épaules pour coucher mon corps sur le couvercle du bahut. La queue quitte alors mon vagin et sans prévenir revient avec une force soudaine qui cette fois me fait hurler. Je n'ai pas le temps de réaliser que le mouvement devient cadencé et m'arrache à chaque nouvelle secousse des rugissements incontrôlés. Je deviens dingue, possédée par ces pénétrations qui se succèdent sans répit et me font exploser. Je sens que je vais exulter lorsqu'il s'arrête, le pénis sorti de ma grotte enflammée. Je ressens maintenant la tension intenable qui m'unit à cet homme qui me fait découvrir une jouissance dont je n'aurais jamais osé espérer la densité.
Après cette accalmie rythmée par notre essoufflement mutuel, je le vois qui scrute mon ventre avec des yeux brillants et vicieux. C'est alors que je me crispe en sentant ses mains écarter mes fesses offrant à son pieu ma rosette vierge de toute pénétration. Je proteste, sans doute trop mollement car son dard me transperce mon petit trou du cul en le déchirant dans une douleur qui m'arrache un cri strident qui aurait pu faire trembler les fondations de l'immeuble. Crucifiée par la douleur et humiliée par la cruauté du geste, je le sens se pencher vers moi tandis que cuisses en l'air, je suis toujours épinglée par sa bite qui profane mon anus comme l'épingle pique le papillon sur un vélin. Sa bouche retrouve enfin la mienne. Cette fois elle est douce, tendre et réconciliatrice. Je ressens ce baiser comme une excuse, comme si cette pénétration contre nature était inévitable pour lui et qu'elle devait le devenir aussi pour moi, pour mon plaisir, pour mon accomplissement de femme jouisseuse. Le chibre quitte alors mon cul et après un passage câlin sur mon périnée il entre à nouveau dans ma chatte qui l'attend toute ruisselante. Elle en sort à nouveau pour accomplir le chemin inverse et, cette fois, elle coulisse avec une douceur ferme mais divinement appréciée dans mon petit trou du cul. Mes hurlements d'horreur sont remplacés par une plainte où les gémissements sont des appels pressants pour me conduire à l'explosion finale. Celle-ci arrive après de nombreuses allées et venues entre vagin et anus et c'est dans ce dernier que le pénis d'Albert déverse un flot de sperme qui accompagne mes clameurs qui récompensent mon baiseur fou et audacieux.
Mes appétits satisfaits au-delà de toute espérance, je reviens à la réalité, inquiète de l'heure et du possible passage de voisins alors que j'étais plongée dans un ailleurs lubrique. Recouvrant du mieux que je peux mon corps indécemment profané, je ne sais comment je trouve les ressources pour remonter quatre à quatre les escaliers jusqu'au 3ème étage sans même avoir adressé un remerciement à mon superbe cavaleur.
Le lendemain je rédigeais ma lettre de démission du salon de coiffure d'Alex où je n'y remis jamais les pieds...
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