Un retour agité - histoire érotique

Assis tous les deux dans la voiture nous gardions le silence. Pas ce silence pesant, celui qui apparaît quand on n’a plus rien à se dire. Non, un silence de partage, de communion, nous pensions tous les deux à notre soirée de la veille…

Notre première soirée dans un club SM et quelle soirée merveilleuse ! Nous avions profité de la situation à chaque instant, chaque seconde, les 4h dans ce club avaient filé si vite. Ils nous restaient des moments vaporeux : quelques flashs mais surtout des sensations exquises de partages intenses, de jouissances démesurées.

J’avais joué à la perfection mon rôle de soumise dès notre entrée dans le club en revêtant mon collier autour du cou en signe de ma soumission. Il avait été un dominant parfait, sachant jouer de toutes les armes pour m’emmener si haut, si loin dans de magnifiques sensations de plénitude. Il avait fait reculé une à une mes limites pour que je puisse en profiter jusqu’au plus profond de mon être.

Nous avions souhaité tester tous les équipements de ce club si bien pensé. Les attaches avec les poids, la balançoire permettant une relation si étroite avec les différents partenaires de jeux.
Un couple soumise/dominant nous avait d’ailleurs rejoint quelques minutes sur cette balançoire et la soumise m’avait doigté avec vigueur et force sous les ordres virulents de son maitre, j’avais coulé et joui à profusion et je revois son regard intense accrochant le mien, elle scrutait avec attention mes réactions et vivait chaque montée de mon désir comme une victoire : sa victoire : quel instant magique de partage.
Et puis il y a eu le cheval d’arçon avec ces godes en bois amovible. Je m’étais empalée sur l’un des plus petits et mon homme dominant me soutenait, impossible pour moi d’aller jusqu’au bout tellement la sensation dans ma chatte était violente, la jouissance avait été quasi instantanée à la première descente de part la position, la grosseur du gode et son enfoncement. Des vagues incontrôlables m’avaient envahi, et, j’étais emportée dans un incontrôlable orgasme à chaque redescente sur le gode. Au bout de quelques minutes mon regard s’est arrêté sur une jeune fille qui nous observait derrière les cordages qui masquaient le cheval d’arçon, elle semblait totalement en communion avec moi et grimaçait à chacun de mes mouvements entre inquiétude et envie. Je n’ai pas vu si elle était accompagnée mais je suis sure que je pourrais reconnaître son regard entre mille, quelle intensité dans celui-ci.

Nous avons partagé des moments avec plusieurs hommes qui aidaient mon homme à me soumettre en me faisant couler, en me pinçant les tétons pendant qu’il me fouettait copieusement. J’étais totalement déconnectée de la réalité, mon corps ne m’appartenait plus, j’avais totalement lâché prise pour permettre d’accéder librement à une jouissance intense. Je ne sentais plus les coups, je ne voyais à travers eux que des marches pour accéder à de merveilleux orgasmes.

J’étais sortie du club totalement vidée mais avec un sentiment de plénitude jamais égalé. C’était cela que je voulais vivre avec mon homme. Il m’avait dominé comme jamais et je n’avais pas aimé, j’avais adoré me laisser aller entre ces mains.

Au volant de cette voiture et à l’évocation de cette nuit, je me sentais fébrile et il l’avait bien vu.
Ma main que je venais de poser sur son entre jambe ne laissait aucun doute sur le fait que lui aussi avait en mémoire cette nuit et qu’il en voulait encore plus.

Il m’a regardé intensément et j’ai vu, j’ai su que la fin du trajet aller être longue, une attente insoutenable.

Il m’a ordonné de le caresser doucement pour voir l’effet que je lui faisais. A chaque mouvement de ma main sur son sexe, je sentais le mien se dilater, mouiller. Mon corps peu à peu s’est mis en transe et je n’attendais plus que ces ordres, plus rien ne comptait à mes yeux que le son de sa voix.
Ma vue était brouillée, j’avais un mal fou à conduire, à me concentrer sur mon trajet. En même temps je voulais accélérer le temps, que cela aille plus vite, que je puisse pousser la porte de ma maison pour qu’il en finisse avec moi et qu’il me permette d’accéder à la jouissance.

Il m’a ordonné de lécher mes doigts, avec force et vigueur puis de les introduire dans ma chatte en poussant légèrement de côté mon string sous ma robe légère. J’étais excitée, je me sentais couler sur le siège, j’avais une furieuse envie de jouir, là maintenant. Il me martelait des mots crus en me traitant de pute et de salope et que j’aimais cela ! Cela décuplait cette sensation d’envie, le besoin de son corps contre le mien.
Il me faisait me masturber puis lécher mes doigts pour que je sente ce goût que je connaissais si bien, cette âcreté de mes sécrétions qui montrait à quel point j’étais excitée.

Après 30 minutes d’une attente lancinante, nous voilà enfin dans notre cour. Il me demande alors de ne rien regarder autour de moi, d’ouvrir la porte, de filer dans notre chambre sans allumer aucune lumière de me mettre nue, le cul en l’air et de l’attendre.
J’étais au summum de l’excitation, je dégoulinais littéralement, mon string était trempé, le bas de ma robe aussi.
Il faisait chaud dans cette chambre, il est arrivé quelques instants plus tard ruisselant à cause de la chaleur et m’a pris avec vigueur : d’abord dans ma chatte trempée puis ensuite dans mon cul, j’ai explosé en de multiples orgasmes sous ces coups de rein virulents : il m’agrippait les hanches avec vigueur, me claquait les fesses avec force, me tirait les cheveux en me disant des saloperies qui résonnaient comme des doux mots dans mon esprit. Je sentais son sexe dur entrer en moi avec force et chaque va et vient me faisait totalement vibrer.
Il était hors de lui avec ce regard que je lui aime tant : un regard noir et puissant, il me dominait, m’insultait, il voulait que je jouisse puis il me demandait de me retenir : avec peine j’essayais de m’exécuter mais cela devenait insoutenable.

Puis j’ai joui avec force une dernière fois en même temps que lui et nos corps éreintés, transpirants se sont affalés …..il m’a regardé, m’a souri, m’a embrassé.