Une baffe ou un baiser

Récit érotique écrit par Antonin31 [→ Accès à sa fiche auteur]
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Une baffe ou un baiser
« Vas-y frappe moi ! » tu me cherches, en te mettant des baffes tout seul.
Ce matin, tu m’as vraiment fait sortir de mes gonds. Vraiment.
A cet instant précis, alors que tu as saisi mon t-shirt juste en dessous du col, alors que ton regard planté dans le mien fulmine et me défie, alors que ton attitude est menaçante, je ne sais pas si j’ai davantage envie de t’en coller une ou de t’embrasser.
C’est un instant suspendu dans le temps.
Mais avant ce matin, il y en avait eu d’autres, des instants suspendus dans le temps.
Le premier est survenu le jour où tu es venu te présenter. Il est survenu la toute première fois où l’image de ta jeunesse a transpercé mes rétines et mon cœur. Tu sortais de la voiture de ta mère, tu venais postuler pour ton apprentissage.
Je t’ai aperçu de loin. J’ai rapidement réalisé que tu n’étais pas très grand. Et tout aussi rapidement que tu allais me plaire. Tes beaux cheveux châtains clair étaient courts autour de la nuque et laissée plus longs, et un peu en bataille, sur le haut de ta tête. Tu portais un t-shirt violet bien ajusté à ton petit torse bien dessiné.
Je me suis dit : oh, encore un beau petit con. Un petit con à classer dans la catégorie « Petit format très bien proportionné ».
Au fur et à mesure que tu approchais, j’ai réalisé que ton t-shirt ne portait pas l’indication d’une marque quelconque, mais le logo d’un magasin. Un t-shirt quelconque, mais tellement ajusté que je pouvais voir pointer tes tétons. Un t-shirt qui t’allait comme un gant. J’ai toujours préféré un beau mec portant un t-shirt quelconque qu’un mec quelconque portant un beau t-shirt. Un beau t-shirt n’a jamais rendu un mec moins quelconque, alors qu’un beau mec peut rendre sublime le plus quelconque des t-shirts.
A dix mètres, j’ai pu scanner ta belle petite gueule en 4K. Et tu m’as lancé un sourire à faire tomber à la renverse.
J’ai eu envie de te sucer avant même de te dire bonjour.
Bien évidemment, j’ai accepté de te prendre en apprentissage. J’avais besoin d’un coup de main, mais j’avais surtout besoin de côtoyer ta bogossitude, ta jeunesse, ta fraicheur.
Le temps de régler les formalités, tu as atterri chez moi une semaine plus tard. Et je t’ai trouvé encore plus craquant.
C’est le mois d’aout, et il fait chaud. Dès ce premier jour, je te propose d’aller nous baigner à la rivière avec les chiens. C’est moins pour nous rafraichir que pour te voir torse nu. J’ai besoin de te voir torse nu.
C’est la fin de l’après-midi, et le soleil est déjà bas. Au bord de l’eau, j’ôte mon t-shirt. Après un instant d’hésitation, tu en fais de même. Aaaaaaaahhhhhhhhhhhh, putain, ce torse ! Un beau petit torse en V, complètement imberbe, avec des pecs dessinés, et des petits tétons à me rendre dingue dingue dingue. Je voudrais tellement avoir 18 ans, pour être ton pote, pour faire partie de ta bande, de ta vie, de tes sorties, de tes beuveries, de ces nuits partagées après des soirées arrosées entre potes, de ces nuits entre potes qui peuvent parfois aller plus loin qu’on ne l’imagine.
Les chiens sont déjà dans l’eau, nous les suivons. L’eau est bonne, nous avançons dans le lit, nous regardons les labradors s’amuser.
Une image se grave à cet instant dans ma rétine et dans ma mémoire, et de façon indélébile.
C’est un autre instant suspendu.
Toi, torse nu, dans la rivière, l’eau jusqu’à la taille. La lumière qui remonte la rivière est chaude, intense. Elle balaie, illumine, lèche, caresse, embrasse ta peau douce et bronzée. Elle souligne, redessine, appuie les reliefs de ton torse, fait briller ta jeunesse de mille feux.
Dans le soleil intense de cette fin d’après-midi, ta peau mate parait dorée, le relief de tes pecs. Au gré de jeux d’ombres et de lumières, ton torse semble celui d’une statue grecque.
Tu es beau beau beau furieusement beau. Insoutenablement beau.
J’ai envie de toi à en crever.
Puis les semaines se sont enchainées et tu t’es révélé plutôt du genre ingérable.
Tu n’écoutes rien, tu n’en fais qu’à ta tête, tu me manques de respect, tu la ramènes, encore et encore, tu me tiens tête jusqu’à la plus totale mauvaise foi. Tu es venu chez moi pour apprendre, mais tu dis que tu en sais plus que moi. Tu te prends la tête avec moi comme tu te la prendrais avec un pote à toi. Tu me dis « frère », tu me dis « c’est fou, ça », tu me dis « tu me casses les couilles ». Je suis pourtant ton maître, et tu es mon apprenti. Tu as tout juste 18 ans et moi presque trois fois ton âge. Mais tu ne sais vraiment pas tenir ta place. Le respect de l’autorité, tu ne connais pas. D’ailleurs, ça figure aussi dans ton bulletin scolaire.
On s’accroche chaque jour ou presque. Et c’est de pire en pire. C’est violent, verbalement.
Une fois l’orage passé, j’essaie de t’expliquer calmement. Mais tu n’as pas l’air d’adhérer. Tu ne retiens pas les leçons de nos accrochages. Alors, on se dispute, encore et encore.
Je ne peux te laisser encourir les dangers et les malfaçons sans rien dire. Mon expérience fait que je préfère prévenir que rattraper, au risque de déplaire tour à tour à ton impulsivité et à ta flemmardise. Et quand nous sommes en désaccord, je ne peux pas te laisser la ramener, te laisser imaginer que c'est toi qui fais la loi ici, chez moi.
Je ne suis que ton tuteur. Mais je ne peux te laisser imaginer que c’est parce que tu t’entêtes que tu finiras par avoir gain de cause. Si tu as tort, tu as tort. Quand je te donne une consigne, tu dois l’exécuter. Plier devant toi, ce ne serait pas te rendre service. Alors, je te tiens tête.
Mais tu es le jeune et moi l'adulte et je devrais savoir me maîtriser. Le fait est que tu n'as pas ton pareil pour me pousser à bout.
Et ce matin tu m’as fait vraiment sortir de mes gonds. Vraiment.
Tu es tellement têtu, tellement insolent, tellement arrogant, tu n’écoutes pas mes consignes, même après dix fois que je te gueule dessus. Je te gueule dessus, tu me gueules dessus. Tu vas encore plus loin, tu te fous de ma gueule. Tu te moques de moi. Tu me prends de haut. Tu as des propos déplacés. Tu mets en doute mes compétences, tu défies mon autorité, tu piétines mon autorité. Tu joues avec mes nerfs.
Tu me fais voir rouge. Et alors qu’en temps normal, quand tu es en mode mignon – et Dieu sait à quel point tu peux être mignon ! – tu me donnes une furieuse envie de te couvrir de bisous, de te prendre dans mes bras et de te faire jouir, ce matin tu me donnes envie de te frapper.
Excédé par tes mots et ton attitude, je te pousse, je te bouscule. Il faut que j’arrive à te faire fermer cette grande gueule. Tu es petit par la taille, mais t’as une gueule de géant.
Tu reviens vers moi comme une furie, tu te colles contre moi, le haut de tes pectoraux contre le bas des miens, le regard mauvais, fulminant de colère, et tu continues ta provocation, comme pour me pousser à te frapper.
« Si t’arrêtes pas, je vais t’en foutre une ! » je m’emporte, en levant ma voix. Et ma main avec. Elle s’arrête en l’air, je sais que je ne pourrais jamais te frapper. Je veux juste t’intimider. Je veux que tu la fermes.
« Vas-y frappe moi ! » tu me cherches, en te mettant des baffes tout seul.
Ce matin, tu m’as vraiment fait sortir de mes gonds. Vraiment.
A cet instant précis, alors que tu as saisi mon t-shirt juste en dessous du col, alors que ton regard planté dans le mien fulmine et me défie, alors que ton attitude est menaçante, je ne sais pas si j’ai davantage envie de t’en coller une ou de t’embrasser.
C’est un instant suspendu dans le temps.
J’ai vu venir cet instant. J’aurais dû prendre mes précautions pour que cela n’arrive pas. J’aurais du me séparer de toi il y a bien longtemps déjà.
J’ai parfois pensé à me séparer de toi.
Si je t’ai gardé, c’est parce que je ne veux pas te faire rater ton année, toi qui es déjà un apprenti de deuxième main, un apprenti d’occasion, un apprenti ayant déjà clashé avec un premier patron avant de postuler chez moi à la fin de ta première année. Pourquoi cela ne m’étonne pas ?
Si je t’ai gardé, c’est aussi parce que j’ai encore et toujours besoin d’un coup de main. Tu me fais chier, mais tu m’aides quand même un peu.
Si je te garde, c’est aussi et de loin pour la raison que je te kiffe, beaucoup.
Est-ce que tu as compris ça, sale petit con ?
C’est mon entêtement à te garder qui nous a conduit à cet instant, qui pourrait bien être celui du non-retour.
« Vas-y frappe moi ! » tu me cherches, en te mettant des baffes tout seul.
Je t’en mets une, toute petite. On dirait plus une caresse qu’une baffe. Ça en est une.
Sais-tu, petit con de tout juste 18 ans, qu'il peut y avoir une caresse dans une baffe ? As-tu senti ma caresse, ma tendresse, au-delà de ma colère ?
Car, au-delà de ton attitude parfois insupportable, tu es si beau, si mignon, si touchant. Et mon envie de te frapper est désamorcée par la violente envie de t’embrasser que tu m’inspires.
J’ai envie de te caresser, de t’embrasser, partout, dans ton cou, sur ta belle petite gueule, sur tes lèvres, et descendre sur ce beau petit torse parfait, et descendre encore et te faire jouir comme tu n’as jamais encore joui.
Le parfum de la lessive de maman enivre mes narines, la fragrance de ton gel douche vrille mes neurones. Ta proximité, ta jeunesse, ton insolence, la douceur de ta peau, ton petit format si bien proportionné font vaciller mon esprit. La chaînette si délicatement posée autour de ton cou me rend dingue. Tu as l’air d’un gosse qui se prend pour un caïd. Tu vas au casse-pipe avec une inconscience effrayante. Fais-tu la même chose en soirée, quand tu as bu ? Cherches-tu la bagarre avec plus costaud que toi ?
A cet instant précis, tu es bandant à un point que tu ne peux même pas imaginer. Il est dans cet instant une tension érotique intense. Elle est, hélas, à sens unique.
Je dois me faire violence pour résister à la tentation de t’embrasser.
« Tu as sacrement manqué de baffes quand t’étais gosse ! », je te lance, en reculant d’un pas.
Je désamorce le conflit. Oui, tu me fais sortir de mes gonds. Mais je suis l’adulte, et je n’ai pas à rentrer dans ton jeu. Et puisque j’y suis rentré quand-même, il va falloir que j’en sorte au plus vite, avant de commettre l’irréparable. Tout serait irréparable si je te laisse m’entrainer sur cette voie.
« Et toi non ! ».
Vraiment, tu ne sais pas la fermer. Tu es comme un espresso. Tu m’énerves autant que tu m’excites.
« Tu sais, avec cette attitude, tu n’iras nulle part. Je ne te dis pas ça pour te casser, mais pour te mettre en garde. Continue de jouer au petit con de cette façon, un jour, tu vas te faire casser ta belle petite gueule. Et ce sera bien dommage, mais tu l'auras bien cherché ! ».
J’ai quand même besoin de te faire savoir à quel point je te trouve mignon.
« Et alors ? Je me fais casser la gueule si je veux ! ».
« T’es qu’un sale petit con ! ».
Une heure après, nous déjeunons ensemble à la maison. Une heure à peine après notre accrochage qui a failli mal tourner, tu es redevenu mignon, Tu es insupportable, tu montes vite dans les tours, mais tu n’es pas rancunier, tu ne fais pas la gueule longtemps. Et sur ce point, je suis comme toi.
Et je te pardonne tout, parce que tu es si mignon, si mignon.
Je passe derrière toi assis à table, pour aller au frigo. Tu es penché sur ton portable, ton cou est incliné vers l’avant. Mon regard est aimanté par sa peau douce, par ses petits poils blonds. J’ai une furieuse envie de poser des bisous, tant de bisous. Et j’en pose, des bisous, même s’ils sont silencieux, s’ils sont posés à distance, et que tu ne sauras jamais que tu les as reçus.
Pendant le repas, tu me montres des vidéos d’un petit con que tu apprécies. Ce n’est pas ce qui manque, les beaux petits cons qui racontent leur vie sur Internet. Tu me dis que tu trouves sa copine mignonne. Je te dis que je le trouve mignon, lui. Tu me dis qu’il porte le même prénom que toi. Je te dis que ce prénom et décidément un prénom de bogoss. Ça te fait sourire.
Et j’ai encore une fois envie de te prendre dans mes bras et de te couvrir de câlins.
Pendant que tu me parles je voudrais pouvoir sortir de mon corps pour te toucher, te caresser, t’aimer.
Pendant que tu me parles, je sors de mon corps pour te toucher, te caresser, t’aimer.
Est-ce que tu sens la caresse qu’il y a dans mon regard, dans mon esprit, dans tout mon Être ?
Ce matin, tu m’as vraiment fait sortir de mes gonds. Vraiment.
A cet instant précis, alors que tu as saisi mon t-shirt juste en dessous du col, alors que ton regard planté dans le mien fulmine et me défie, alors que ton attitude est menaçante, je ne sais pas si j’ai davantage envie de t’en coller une ou de t’embrasser.
C’est un instant suspendu dans le temps.
Mais avant ce matin, il y en avait eu d’autres, des instants suspendus dans le temps.
Le premier est survenu le jour où tu es venu te présenter. Il est survenu la toute première fois où l’image de ta jeunesse a transpercé mes rétines et mon cœur. Tu sortais de la voiture de ta mère, tu venais postuler pour ton apprentissage.
Je t’ai aperçu de loin. J’ai rapidement réalisé que tu n’étais pas très grand. Et tout aussi rapidement que tu allais me plaire. Tes beaux cheveux châtains clair étaient courts autour de la nuque et laissée plus longs, et un peu en bataille, sur le haut de ta tête. Tu portais un t-shirt violet bien ajusté à ton petit torse bien dessiné.
Je me suis dit : oh, encore un beau petit con. Un petit con à classer dans la catégorie « Petit format très bien proportionné ».
Au fur et à mesure que tu approchais, j’ai réalisé que ton t-shirt ne portait pas l’indication d’une marque quelconque, mais le logo d’un magasin. Un t-shirt quelconque, mais tellement ajusté que je pouvais voir pointer tes tétons. Un t-shirt qui t’allait comme un gant. J’ai toujours préféré un beau mec portant un t-shirt quelconque qu’un mec quelconque portant un beau t-shirt. Un beau t-shirt n’a jamais rendu un mec moins quelconque, alors qu’un beau mec peut rendre sublime le plus quelconque des t-shirts.
A dix mètres, j’ai pu scanner ta belle petite gueule en 4K. Et tu m’as lancé un sourire à faire tomber à la renverse.
J’ai eu envie de te sucer avant même de te dire bonjour.
Bien évidemment, j’ai accepté de te prendre en apprentissage. J’avais besoin d’un coup de main, mais j’avais surtout besoin de côtoyer ta bogossitude, ta jeunesse, ta fraicheur.
Le temps de régler les formalités, tu as atterri chez moi une semaine plus tard. Et je t’ai trouvé encore plus craquant.
C’est le mois d’aout, et il fait chaud. Dès ce premier jour, je te propose d’aller nous baigner à la rivière avec les chiens. C’est moins pour nous rafraichir que pour te voir torse nu. J’ai besoin de te voir torse nu.
C’est la fin de l’après-midi, et le soleil est déjà bas. Au bord de l’eau, j’ôte mon t-shirt. Après un instant d’hésitation, tu en fais de même. Aaaaaaaahhhhhhhhhhhh, putain, ce torse ! Un beau petit torse en V, complètement imberbe, avec des pecs dessinés, et des petits tétons à me rendre dingue dingue dingue. Je voudrais tellement avoir 18 ans, pour être ton pote, pour faire partie de ta bande, de ta vie, de tes sorties, de tes beuveries, de ces nuits partagées après des soirées arrosées entre potes, de ces nuits entre potes qui peuvent parfois aller plus loin qu’on ne l’imagine.
Les chiens sont déjà dans l’eau, nous les suivons. L’eau est bonne, nous avançons dans le lit, nous regardons les labradors s’amuser.
Une image se grave à cet instant dans ma rétine et dans ma mémoire, et de façon indélébile.
C’est un autre instant suspendu.
Toi, torse nu, dans la rivière, l’eau jusqu’à la taille. La lumière qui remonte la rivière est chaude, intense. Elle balaie, illumine, lèche, caresse, embrasse ta peau douce et bronzée. Elle souligne, redessine, appuie les reliefs de ton torse, fait briller ta jeunesse de mille feux.
Dans le soleil intense de cette fin d’après-midi, ta peau mate parait dorée, le relief de tes pecs. Au gré de jeux d’ombres et de lumières, ton torse semble celui d’une statue grecque.
Tu es beau beau beau furieusement beau. Insoutenablement beau.
J’ai envie de toi à en crever.
Puis les semaines se sont enchainées et tu t’es révélé plutôt du genre ingérable.
Tu n’écoutes rien, tu n’en fais qu’à ta tête, tu me manques de respect, tu la ramènes, encore et encore, tu me tiens tête jusqu’à la plus totale mauvaise foi. Tu es venu chez moi pour apprendre, mais tu dis que tu en sais plus que moi. Tu te prends la tête avec moi comme tu te la prendrais avec un pote à toi. Tu me dis « frère », tu me dis « c’est fou, ça », tu me dis « tu me casses les couilles ». Je suis pourtant ton maître, et tu es mon apprenti. Tu as tout juste 18 ans et moi presque trois fois ton âge. Mais tu ne sais vraiment pas tenir ta place. Le respect de l’autorité, tu ne connais pas. D’ailleurs, ça figure aussi dans ton bulletin scolaire.
On s’accroche chaque jour ou presque. Et c’est de pire en pire. C’est violent, verbalement.
Une fois l’orage passé, j’essaie de t’expliquer calmement. Mais tu n’as pas l’air d’adhérer. Tu ne retiens pas les leçons de nos accrochages. Alors, on se dispute, encore et encore.
Je ne peux te laisser encourir les dangers et les malfaçons sans rien dire. Mon expérience fait que je préfère prévenir que rattraper, au risque de déplaire tour à tour à ton impulsivité et à ta flemmardise. Et quand nous sommes en désaccord, je ne peux pas te laisser la ramener, te laisser imaginer que c'est toi qui fais la loi ici, chez moi.
Je ne suis que ton tuteur. Mais je ne peux te laisser imaginer que c’est parce que tu t’entêtes que tu finiras par avoir gain de cause. Si tu as tort, tu as tort. Quand je te donne une consigne, tu dois l’exécuter. Plier devant toi, ce ne serait pas te rendre service. Alors, je te tiens tête.
Mais tu es le jeune et moi l'adulte et je devrais savoir me maîtriser. Le fait est que tu n'as pas ton pareil pour me pousser à bout.
Et ce matin tu m’as fait vraiment sortir de mes gonds. Vraiment.
Tu es tellement têtu, tellement insolent, tellement arrogant, tu n’écoutes pas mes consignes, même après dix fois que je te gueule dessus. Je te gueule dessus, tu me gueules dessus. Tu vas encore plus loin, tu te fous de ma gueule. Tu te moques de moi. Tu me prends de haut. Tu as des propos déplacés. Tu mets en doute mes compétences, tu défies mon autorité, tu piétines mon autorité. Tu joues avec mes nerfs.
Tu me fais voir rouge. Et alors qu’en temps normal, quand tu es en mode mignon – et Dieu sait à quel point tu peux être mignon ! – tu me donnes une furieuse envie de te couvrir de bisous, de te prendre dans mes bras et de te faire jouir, ce matin tu me donnes envie de te frapper.
Excédé par tes mots et ton attitude, je te pousse, je te bouscule. Il faut que j’arrive à te faire fermer cette grande gueule. Tu es petit par la taille, mais t’as une gueule de géant.
Tu reviens vers moi comme une furie, tu te colles contre moi, le haut de tes pectoraux contre le bas des miens, le regard mauvais, fulminant de colère, et tu continues ta provocation, comme pour me pousser à te frapper.
« Si t’arrêtes pas, je vais t’en foutre une ! » je m’emporte, en levant ma voix. Et ma main avec. Elle s’arrête en l’air, je sais que je ne pourrais jamais te frapper. Je veux juste t’intimider. Je veux que tu la fermes.
« Vas-y frappe moi ! » tu me cherches, en te mettant des baffes tout seul.
Ce matin, tu m’as vraiment fait sortir de mes gonds. Vraiment.
A cet instant précis, alors que tu as saisi mon t-shirt juste en dessous du col, alors que ton regard planté dans le mien fulmine et me défie, alors que ton attitude est menaçante, je ne sais pas si j’ai davantage envie de t’en coller une ou de t’embrasser.
C’est un instant suspendu dans le temps.
J’ai vu venir cet instant. J’aurais dû prendre mes précautions pour que cela n’arrive pas. J’aurais du me séparer de toi il y a bien longtemps déjà.
J’ai parfois pensé à me séparer de toi.
Si je t’ai gardé, c’est parce que je ne veux pas te faire rater ton année, toi qui es déjà un apprenti de deuxième main, un apprenti d’occasion, un apprenti ayant déjà clashé avec un premier patron avant de postuler chez moi à la fin de ta première année. Pourquoi cela ne m’étonne pas ?
Si je t’ai gardé, c’est aussi parce que j’ai encore et toujours besoin d’un coup de main. Tu me fais chier, mais tu m’aides quand même un peu.
Si je te garde, c’est aussi et de loin pour la raison que je te kiffe, beaucoup.
Est-ce que tu as compris ça, sale petit con ?
C’est mon entêtement à te garder qui nous a conduit à cet instant, qui pourrait bien être celui du non-retour.
« Vas-y frappe moi ! » tu me cherches, en te mettant des baffes tout seul.
Je t’en mets une, toute petite. On dirait plus une caresse qu’une baffe. Ça en est une.
Sais-tu, petit con de tout juste 18 ans, qu'il peut y avoir une caresse dans une baffe ? As-tu senti ma caresse, ma tendresse, au-delà de ma colère ?
Car, au-delà de ton attitude parfois insupportable, tu es si beau, si mignon, si touchant. Et mon envie de te frapper est désamorcée par la violente envie de t’embrasser que tu m’inspires.
J’ai envie de te caresser, de t’embrasser, partout, dans ton cou, sur ta belle petite gueule, sur tes lèvres, et descendre sur ce beau petit torse parfait, et descendre encore et te faire jouir comme tu n’as jamais encore joui.
Le parfum de la lessive de maman enivre mes narines, la fragrance de ton gel douche vrille mes neurones. Ta proximité, ta jeunesse, ton insolence, la douceur de ta peau, ton petit format si bien proportionné font vaciller mon esprit. La chaînette si délicatement posée autour de ton cou me rend dingue. Tu as l’air d’un gosse qui se prend pour un caïd. Tu vas au casse-pipe avec une inconscience effrayante. Fais-tu la même chose en soirée, quand tu as bu ? Cherches-tu la bagarre avec plus costaud que toi ?
A cet instant précis, tu es bandant à un point que tu ne peux même pas imaginer. Il est dans cet instant une tension érotique intense. Elle est, hélas, à sens unique.
Je dois me faire violence pour résister à la tentation de t’embrasser.
« Tu as sacrement manqué de baffes quand t’étais gosse ! », je te lance, en reculant d’un pas.
Je désamorce le conflit. Oui, tu me fais sortir de mes gonds. Mais je suis l’adulte, et je n’ai pas à rentrer dans ton jeu. Et puisque j’y suis rentré quand-même, il va falloir que j’en sorte au plus vite, avant de commettre l’irréparable. Tout serait irréparable si je te laisse m’entrainer sur cette voie.
« Et toi non ! ».
Vraiment, tu ne sais pas la fermer. Tu es comme un espresso. Tu m’énerves autant que tu m’excites.
« Tu sais, avec cette attitude, tu n’iras nulle part. Je ne te dis pas ça pour te casser, mais pour te mettre en garde. Continue de jouer au petit con de cette façon, un jour, tu vas te faire casser ta belle petite gueule. Et ce sera bien dommage, mais tu l'auras bien cherché ! ».
J’ai quand même besoin de te faire savoir à quel point je te trouve mignon.
« Et alors ? Je me fais casser la gueule si je veux ! ».
« T’es qu’un sale petit con ! ».
Une heure après, nous déjeunons ensemble à la maison. Une heure à peine après notre accrochage qui a failli mal tourner, tu es redevenu mignon, Tu es insupportable, tu montes vite dans les tours, mais tu n’es pas rancunier, tu ne fais pas la gueule longtemps. Et sur ce point, je suis comme toi.
Et je te pardonne tout, parce que tu es si mignon, si mignon.
Je passe derrière toi assis à table, pour aller au frigo. Tu es penché sur ton portable, ton cou est incliné vers l’avant. Mon regard est aimanté par sa peau douce, par ses petits poils blonds. J’ai une furieuse envie de poser des bisous, tant de bisous. Et j’en pose, des bisous, même s’ils sont silencieux, s’ils sont posés à distance, et que tu ne sauras jamais que tu les as reçus.
Pendant le repas, tu me montres des vidéos d’un petit con que tu apprécies. Ce n’est pas ce qui manque, les beaux petits cons qui racontent leur vie sur Internet. Tu me dis que tu trouves sa copine mignonne. Je te dis que je le trouve mignon, lui. Tu me dis qu’il porte le même prénom que toi. Je te dis que ce prénom et décidément un prénom de bogoss. Ça te fait sourire.
Et j’ai encore une fois envie de te prendre dans mes bras et de te couvrir de câlins.
Pendant que tu me parles je voudrais pouvoir sortir de mon corps pour te toucher, te caresser, t’aimer.
Pendant que tu me parles, je sors de mon corps pour te toucher, te caresser, t’aimer.
Est-ce que tu sens la caresse qu’il y a dans mon regard, dans mon esprit, dans tout mon Être ?
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