Une jeune fille sage, vraiment

- Par l'auteur HDS PetiteLilou -
Auteur femme.
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Récit libertin : Une jeune fille sage, vraiment Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-03-2022 dans la catégorie En solitaire
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Une jeune fille sage, vraiment
Cher journal,
Ça y est, ma coloc remet ça.

Elle ne ramène pas souvent des garçons à l'appart mais quand elle le fait, impossible de ne pas le remarquer. Preuve en sont les gémissements aigus et grincements du lit provenant de la chambre voisine, sans compter les "oh oui, vas-y plus fort, j'adore ta grosse queue" et autre langage fleuri respirant l'amour naissant. Son beau black a l'air doué, c'est le moins qu'on puisse dire.

En attendant, la température vient aussi de grimper dans ma chambre. Ces deux idiots m'ont réveillée et me donnent déjà chaud... je sens déjà mes tétons durcir à travers le tissu de ma nuisette et le désir enflammer mes entrailles. Ma main trouve rapidement le chemin de mon entrejambe chaude et accueillante. Je gémis, c'est bon. C'est moi qui mouille maintenant. Comment me rendormir après ça, alors que je commence tôt les cours demain. C'est une histoire.

Pour l'instant, mon corps nu et brûlant a très envie de sentir des mains fermes et viriles l'explorer. Qu'elles me caressent avec lenteur jusqu'à me faire perdre la tête ou claquent violemment mon cul rebondi parce que je suis une fille très vilaine à imaginer toute sorte de choses coquines en entendant ma coloc s'amuser. Je vous averti que j'ai aussi une bouche gourmande, qui adore sucer jusqu'à ce qu'elle récolte le nectar de son dur labeur en multiples jets crémeux et abondants. Une bouche plutôt insolente quand je m'y mets.

J'ai parfois tendance à chercher les ennuis et les fessées... Dédicace spéciale à mon prof d'histoire moderne, bien que je doute qu'il passe un jour par ici pour me lire... dommage. Quoique... il paraît qu'on ne connait jamais vraiment bien les gens sans avoir partagé leur vie. Le gars a presque la cinquantaine, les cheveux grisonnants et me rend toute chose. Toujours impeccablement vêtu d'une sorte de longue veste noire et des chaussures brillantes de même couleur. Un air sévère, austère, sans parler de sa façon de s'adresser à ses étudiants. C'est comme s'il avait intériorisé sa matière et se croyait encore au XVIIIè... Bon, il n'est pas le seul "cas spécial" de la fac d'histoire, mais je pense qu'il gardera une place à part dans mon pauvre coeur.

C'est toujours étrange et assez embarrassant de fantasmer sur des personnes réelles sans que ces dernières ne le sachent. Quand il s'agit d'une connaissance ou d'un ami proche avec qui on a vécu des aventures, ça passe encore. Mais décrire ses fantasmes les plus refoulés sur un prof, représentant de l'autorité et de la connaissance... en même temps, qui n'a jamais fantasmé sur l'un de ses profs de fac ou de lycée ? Tout le monde ne va pas l'écrire sur un site d'histoires "spécialisées", je vous l'accorde. Je ne sais pas si j'oserais mettre les mots sur le papier, comme pour les exorciser et encore moins publier le texte, bien que ce ne soit pas l'envie qui manque. Imaginez moi rougir à chaque fois qu'il m'adresse la parole ou me fixe de ses yeux clairs, l'air de dire oui ma chère, vous pouvez avoir honte, j'ai lu vos tes textes de petite cochonne et c'est le jugement dernier qui vous attend à la fin du cours. Ou une récitation détaillée de l'histoire du Kamasutra, même si ce n'est pas au programme. Rien que d'y penser, je mouille déjà abondamment... et mes joues sont écarlates. Bonjour la concentration pour avoir mon semestre. Mais le pire je crois, ce serait l'indifférence ou le rejet. Genre ma petite, vous êtes mignonne mais vous avez l'âge de ma fille, alors calmez vos ardeurs d'étudiante bourrée d'hormones qui a désespérément besoin d'une figure paternelle et d'un mâle alpha pour la faire jouir encore et encore.

Hmmm et vous pourriez auditionner pour le rôle, non ?

J'ai bien peur que tout cela ne reste que du domaine de la fiction. Et peut-être aussi dans mes tiroirs, à voir...

Toujours est-il que je suis encore bien excitée, ma chatte miaule et réclame son dû, alors que je n'ai même pas de sex-toys ici. L'idéal serait bien sûr d'en avoir un vivant avec une langue divine et une belle queue pour me satisfaire. Je me mets à glousser.

C'est là que tu te dis qu'être une reine toute puissante de l'Antiquité, ça a du bon. Je n'aurais eu qu'à sonner une petite clochette et une nymphe serait apparue pour qu'on m'envoie de beaux esclaves pour assouvir toutes mes envies. J'en aurais collé un entre mes cuisses pour me trémousser et inonder son visage de cyprine, qu'il me boive littéralement, l'autre dans mon dos avec l'ordre de vénérer le corps de sa déesse et le troisième au garde à vous car j'ai très envie de m'amuser avec une queue bien raide et peaufiner mes talents linguistiques. Le pied quoi. Sauf qu'étant donné les "standards sociaux" de l'époque, ma situation actuelle et ma chance légendaire, je me serais plutôt retrouvée du mauvais côté du fouet, si vous voyez ce que je veux dire. Avec mon prof préféré comme bourreau si possible.

Oh laaà calme-toi mon imagination débordante, sinon on en a encore pour cinq pages. Et une belle nuit blanche.

De toute façon, je suis bien partie pour la faire, cette nuit blanche. Autant joindre l'utile à l'agréable si je peux aussi espérer vous faire (un peu) rêver derrière votre écran.

J'ai comme l'impression que ma période de calme plat vient de prendre fin... et oui, je fonctionne un peu bizarrement. Pendant des mois, c'est juste le désert du Sahara niveau libido. J'oublie même que j'ai un organe féminin destiné au plaisir, n'approche pas le sujet même de loin, sors rarement en boîte ou au bar, ignore les tentatives de drague plus ou moins grossières et autres messages obscènes de certains à qui j'ai eu le malheur de donner mon numéro. Ma vie sociale devient quasi inexistante. Si bien qu'au début, ma coloc m'a prise pour une intello timide et coincée ou une nonne, au choix. Il faut dire que j'ai le physique de l'intello timide et coincée avec mes lunettes et mon air juvénile, et plus encore quand je sors en jeans baskets. Cette tenue constitue la majeure partie de ma garde robe, sauf quand je suis en mode "croqueuse d'hommes". Bref, je me contente d'une vie de fille sage et studieuse pendant quelques mois, sans trop d'efforts d'ailleurs, me consacre à fond à mes études et à la recherche de petits boulots. Mes proches amis ont pris l'habitude à force et ne me sollicitent que rarement pendant ma période d'ermite des montagnes.

Puis un jour, c'est le déclic. Il suffit parfois d'un petit détail, d'un évènement tout banal pour rallumer la flamme et réveiller ma personnalité de salope en manque. Comme le fait d'entendre ma coloc se faire culbuter sauvagement par un bel étalon parce que même en sachant qu'elle a invité son homme, j'ai oublié de mettre mes boules quiès. Oubli conscient ou message subliminal?

Parfois, j'ai l'impression d'être une femme enceinte qui a une terrible envie de fraises. J'ignore comment c'est, je n'ai jamais été enceinte mais j'imagine la sensation très similaire. En même temps, quand on partage son lit avec un dieu, comment ne pas constamment avoir envie de sexe ?

Mon comportement assez inadmissible pour une jeune étudiante si sérieuse, arrive parfois à me mettre dans des situations cocasses. J'évite la fac comme terrain de jeu, voulant quand même décrocher ma licence puis un master de recherche sans me faire virer pour atteinte à la pudeur, exhibitionnisme ou autre raison idiote. Sans parler des rumeurs. Cela ne m'empêche pas d'accepter les invitations et d'écumer les soirées à la recherche de bonne compagnie. Un exemple édifiant d'il y a deux ans, lorsque à 19 ans, je m'étais retrouvée à l'arrière d'une BM, baisée par un mec de deux fois mon âge. Comme une pute, avais-je réalisé après-coup. Ou une vedette de films X. D'habitude, j'évitais d'évoquer l'histoire car j'avais vraiment l'impression d'en être une en la racontant. Je n'ai rien contre les professionnelles du sexe, je trouve même qu'elles ont du courage étant donné la vie peu enviable qu'elles mènent pour la majeure partie.

Bref, avec mon visage de poupée innocente, ma mini-jupe et mes seins qui pointaient à travers mon top, j'avais appâté le gibier comme un loup affamé flaire de la chair fraiche. Mouais... pas terrible comme métaphore. J'avais ensuite passé la soirée à l'allumer, le pauvre. Me coller à lui de façon indécente, le laisser voir ma petite culotte à dentelles noires une fois assise au bar, sans parler de notre conversation qui avait fini par tourner à l'interdit aux moins de 18 ans. Il y avait aussi mis du sien, ne soyons pas dupe, à force de mains baladeuses sur mes cuisses, mes seins, mes fesses et de cocktails offerts. Je l'avais trouvé craquant. Et charmant. Et plus poli que la moyenne. Enfin, avant l'histoire de la voiture... Au final, il avait eu le tact de s'excuser, mais j'avais été "trop excitante" pour rester correct. Dans le feu de la passion, je n'avais pas non plus fait grand chose pour l'arrêter lorsqu'il m'avait coincé sur ses genoux et tiré sur mes vêtements en disant qu'il n'en pouvait plus d'attendre.

Oh les deux chauds lapins d'à côté n'ont pas terminé... J'avais cru, l'espace d'un court moment de silence bienfaiteur sur l'appart mais apparemment, c'était juste une pause pipi. Maintenant si Chris pouvait se tromper de chambre et venir me baiser moi aussi, ça me calmerait un peu et je pourrais faire dodo sans être hantée par mes fantasmes. J'avais déjà pris la pose, à plat ventre, le dos cambré et les cuisses ouvertes, offrant ma chatte luisante de l'orgasme que je venais d'avoir, et que je cajole encore avec mes doigts mouillés. Sûrement que le tableau intéresserait un homme ? Connaissant les mecs, il voudrait aussi profiter de mon cul bombé à disposition et moi je ne broncherai pas, tellement avide de jouissance et d'être possédée là, tout de suite.

Hmmm il fallait vraiment que je trouve quelqu'un à me mettre sous la dent, sinon c'est moi qui risquait de débarquer totalement nue dans leur chambre, pour exiger qu'on me baise. Vive l'ambiance dans la coloc après.

Et s'ils m'accueillaient à bras ouverts ? J'osais à peine l'imaginer. L'idée de coucher avec une femme ne m'avait jamais effleuré l'esprit. Reste à savoir si c'était le trip de Jess, ma coloc.

C'est décidé, demain soir, je pars à l'aventure ou à la chasse, question de point de vue... adieu les mois d'abstinence et de concentration studieuse. Tant pis pour mon commentaire de textes qui devra attendre ce week-end. Sauf s'il y a un gars qui trouve sexy l'histoire politique et culturelle de la France du XVIè.

A plus dans le bus (ou ailleurs) pour d'autres récits émoustillants.

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