Une première fois inattendue
Récit érotique écrit par Dali33 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 1 récit publié.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 0.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Dali33 ont reçu un total de 12 487 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-06-2014 dans la catégorie Pour la première fois
Cette histoire de sexe a été affichée 12 487 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Une première fois inattendue
Première fois inattendue
Cette histoire à pour cadre la toute fin de mon adolescence. Je venais de quitter ma famille et de m'exiler volontairement dans une grande ville pour y poursuivre des études qui me n'intéressaient pas, mais qui me permettaient de grandir, enfin, loin de mes parents. Dans la petite ville de province de laquelle je suis originaire, je n'avais jamais eu une relation sérieuse avec une fille ; par là j'entends que je n'avais encore pas dépassé l'étape de la bise. Phénomène qui, extérieurement, semblait peu compréhensible, puisque, sans faire preuve d'arrogance, je sais que la nature m'a fait cadeau d'un physique avantageux qui plaît régulièrement aux plus jolies filles. Mais jamais au cours de mes années de collège et de lycée, je ne me suis laissé aller à suivre les sentiments, l'attirance que je sentais pour l'une d'entre elles, et que je savais être réciproque. Quelque chose m'avait toujours arrêté avant de faire le pas décisif. Et ce quelque chose, je crois, c'était l'immense respect que je vouais à la gente féminine et qui m'empêchait de me libérer à leur côté. Partir loin de ma famille devenait pour moi un moyen de provoquer le destin, d'évoluer.
Pourtant, après plusieurs mois passés dans cette nouvelle ville, je n'avais toujours pas réussi à changer suffisamment pour être en capacité de me retrouver dans le lit d'une jeune fille. Le même manque de courage, la même peur me reprenait toujours aux instants décisifs. Je décidai alors de prendre une décision radicale qui, avec le recul que donne les ans, me paraît aujourd'hui plus amusante que pathétique. Un soir où le moral était tombé au plus bas, où je commençais à croire qu'il m'était imparti comme lot délétère de rester éternellement puceau, je posais une petite annonce sur un site internet. Je m'y décrivais, photo à l'appuie, comme un beau garçon, cultivé, intelligent, mais encore novice dans les plaisirs de la chair à cause du trop fort respect, de la trop forte attirance que me causait le corps de la femme. Et je faisais appel à la bonté de l'une d'entre elles ( de ma catégorie d'âge bien entendue ) pour, comme je le disais si bien,« m'ouvrir aux plaisirs du corps et me faire goûter à ma première soirée érotique ».
Sur le moment, je n'étais pas fière du tout de ma démarche, qui me semblait plus s'apparenter à un aveu d'impuissance, à un constat d'échec, qu'à une preuve de courage et de témérité, et les jours qui suivirent la publication de cette annonce ne furent pas facile à vivre : je ne savais plus qui j'étais et il me devenait difficile de me regarder sereinement dans un miroir. Qui plus est, la réponse tardait à venir et je commençais à croire ma démarche trop étrange pour être positivement interprétée. Mais, heureusement pour mon moral, j'eus la chance d'en recevoir une environ une semaine plus tard, en fin d'après-midi.
Elle avait mon âge et après un premier contact téléphonique, où elle s'assura que je n'étais pas un pervers en manque, mais bien plutôt un vulnérable et sensible adolescent, elle accepta de me rencontrer un soir de la semaine suivante pour aller boire un verre, et, éventuellement, finir la soirée dans mon lit une fois qu'elle serait définitivement rassuré sur la nature de mes intentions. Bien que n'étant pas, pour une fois, exigeant sur les qualités plastique de la demoiselle en question, je lui demandais tout de même de m'envoyer une photo, pour être sûr de ne pas être mis en face d'un cachalot au dernier moment. Les circonstances – il n'est pas utile de les expliciter ici – ont néanmoins fait que nous n’eûmes jamais à nous rencontrer dans un bar auparavant, et elle sonna comme prévue chez moi en fin de soirée du milieu de la semaine suivante. Tout bouillonnant d’excitation, de trouble et de peur, je descendis lui ouvrir la porte au bas de mon immeuble.
Quel ne fut pas ma surprise de constater, qu'au lieu de la fille, sinon jolie, du moins passable que j'avais aperçue sur la photo ( elle était prise de loin ), je me trouvais en face d'une fille, sinon laide, du moins très éloignée de mon goût. Le type de fille qui ne provoque pas la répugnance, mais au physique globalement peu harmonieux avec laquelle je n’aurais ordinairement jamais envisagé qu'il puisse advenir quelque chose. Rassemblant tout mon courage, je lui proposais malgré tout de monter chez moi. Elle, ravie de voir que ma photo correspondait exactement à mon physique – on peut s'en douter – avait le visage illuminé de sourire. Je compris tout suite qu'elle n'avait certainement jamais espéré avoir une aventure avec quelqu'un comme moi, et que, de son point de vue, elle venait de toucher au gros lot.
Arrivé dans mon appartement, je lui proposais immédiatement de boire un verre. Non pour lui faire plaisir, mais essentiellement pour me donner le courage de continuer et ne pas la mettre, de dégoût, à la porte dans les secondes à venir – il est a posteriori surprenant de constater que je lui en voulais d'être ce qu'elle était, elle, alors que j'étais le seul responsable de cette affaire, moi...
Après quelques verres de champagne partagés, la parole se libéra d'elle-même et en à peine quelques dizaines de minutes, cette fille, que je désirais renvoyer, m'était devenue la plus précieuse jamais rencontré. Je lui trouvais de l'esprit, de la finesse dans la pensée, un certain courage, et, son physique, sous les effets de l'alcool et d'une excitation bien compréhensible après toutes ces années de vache maigre, m'était devenu plaisant à contempler. Je visais alors son décolleté avec, je crois, des yeux avides de désir.
Je commençais à me rapprocher d'elle, à poser ma tête sur son épaule, à embrasser avidement toute la peau laissée libre depuis la base de son cou. Je crois que c'est à ce moment là qu'elle s'est, elle aussi, définitivement détendu. Mes baisers, animés de la passion du désespoir étaient trop tendre, trop doux, trop touchant, pour qu'elle puisse encore avoir un doute sur mes intentions. Je sentis que je pouvais aller plus loin, et commença à descendre ma bouche vers la chair chaude et délicate de sa poitrine. Je n'avais jamais touché une poitrine de femme auparavant. Ce qui me surpris le plus, ce fut de découvrir une surface plus ferme que je m'y attendais ; à la fois douce, souple, et pourtant ferme : une merveille de plaisir ! Enfin libéré de mes inhibitions, je faisais descendre ses bretelles de soutiens gorge le long de ses épaules et lui mis la poitrine entièrement à nue. Je me jetais alors sur ses mamelons et lui lécha, pinça, mordilla avec les dents comme je l'avais vu faire dans les films. Et il semblait, à entendre ses soupirs de plaisir, que je ne me débrouillais plutôt bien pour un débutant – on se rassure comme on peut hein ! Elle poussait de petits jappements de chien battu de plus en plus fort et rapprochés qui faisaient encore monter mon état de tension et m'envahissaient du désir de pousser toujours plus loin l'exploration de son corps.
Me relevant soudainement, je la pris par la main, et, sans rien lui dire de mes intentions, l'emporta vers la chambre. Une fois allongée sur le lit, le cerveau encore rempli de vapeurs d'alcool, je la déshabillai avec des gestes sûrs que je ne me connaissais pas. J'avais le sentiment qu'un marionnettiste contrôlait chacun d'entre eux, tant il me semblaient ne plus m'appartenir, tant il me semblaient animés d'une confiance étrangère à moi-même.
Je lui déboutonnai son jean avec le sentiment de tout bientôt pouvoir découvrir la contrée mystérieuse si longtemps rêvée. Quand je vis sa culotte blanche apparaître enfin, je devins comme fou. Toutes les peurs de mon adolescence venaient de s'évaporer d'un coup, je me sentais complètement libéré, plus puissant que je ne l'avais jamais été.
Sans lui demander quelque permission que ce soit, je me mis aussitôt à parcourir ce tissu de baisers. Il était déjà humide, trempé, et je la sentais de plus en plus excité. Elle n'arrêtais plus de me souffler des « mais qu'est-ce que tu fais ??? Non...attends...attends... » qui était plus, dans le ton suraigu de désir de sa voix, un invitation à poursuivre qu'à me stopper net.
Sans lui descendre sa culotte, mais en tirant le tissu de chaque côté, j'entrepris de parcourir ses petites lèvres de léchouilles, les yeux fermés, et l'envie de lui procurer le plus de plaisir possible, de l'entendre crier de plus en plus. Entre deux soupirs, elle posa sa main sur mes cheveux et me dit « arrête si tu veux...je mouille énormément » Elle devait se sentir gênée de m'imposer tout ce liquide pour ma première fois. Il est vrai qu'elle mouillait beaucoup, mon nez, mes joues, mon menton en ruisselait littéralement. Mais j'aimais sentir toute cette odeur de sexe autour de moi, et je trouvais cela vraiment délicieux, sa mouille dans ma bouche.
Je finis par la lui retirer entièrement et commença à chercher, du bout de la langue, l'entrée de son vagin. Je le découvris et m'amusa à la faire pénétrer à plusieurs reprise alors qu'elle poussait de petit cris de bête aux abois. Je remontais ensuite et m'aida de mes doigts pour écarter ses lèvres et mettre au jour son clitoris ; jetai ma bouche sur se minuscule téton et me mis à le lécher, l'aspirer, le suçoter comme si je désirais le faire fondre de plaisir. Ses cris devenais de plus en plus rapide, effrénés, aigus, et elle semblait ailleurs, aux anges. J'approchai alors un premier doigts de l'entrée de son vagin, ne l'y fit pas immédiatement pénétrer, me contentant de quelques caresses concentriques sur ses pourtours. Puis, quand je sentis qu'elle n'en pouvait plus, je le laissais enfin pénétrer dans son antre.
Je dois dire que, si mon premier contact avec ses seins m'avait agréablement surpris, celui avec son vagin, tout chaud et inondé de mouille, me ravit. Je trouvais immédiatement dans ce lieu quelque chose de rassurant, de tellement doux et réconfortant que je sentais que j'aurais, dorénavant, toujours beaucoup de déplaisir à m'en extraire. Après quelques va-et-vient un brin hésitants, elle m'invita à continuer plus vite, plus fort . Je fis alors pénétrer un deuxième doigts et accéléra radicalement le mouvement. La bouche toujours collée à son clitoris, j'entendais en même temps le clapotis de sa mouille à l'intérieur de son vagin, et chacun d'entre eux augmentait, plus encore que ses propres cris, mon excitation et mon envie de la faire jouir. Sous les assauts de cette double attaque elle ne tarda plus à me faire comprendre que l'extase était proche. Elle contracta ses cuisses autour de ma tête et poussa un cris tellement rempli de plaisir qu'il en paraissait douloureux. Elle avait mis sa main sur bouche pour s'empêcher de hurler trop fort pendant que son autre bras lui cachait la vue, comme si le plaisir lumineux, irradiant, qu'elle contemplait en cette instant était trop beau pour être supportable. Je sentais des spasmes la parcourir, ils montaient de son bas ventre, puis continuaient leur course tout le long de son corps transpirant.
Je posai alors ma tête contre sa poitrine et attendis qu'elle revint à elle. Je me souviens m'être dis, aussi, qu'elle ne devait pas avoir eu de rapport depuis un long temps pour obtenir un orgasme si puissant – ce que la suite me confirmera d'ailleurs. Elle me pris ensuite dans ses bras sans que nous n’échangeâmes un mot et nous nous assoupirent tout deux. Je ne sais pas exactement combien de temps cela dura, mais, lorsque je me réveillai, je la trouvais en train de descendre le long de mon ventre et d'approcher sa large bouche de mon membre endormi.
Elle réveilla gentiment sa tête chauve à coup de petits coups de langue, comme une chienne qui lape l'eau de son bol. Je le sentis grandir, durcir, se sensibiliser de plus en plus et pulser, battre d’excitation : pour la première fois de ma vie, une femme allait placer ma bite dans sa bouche ! Je n'arrivai pas vraiment à réaliser ce qui était en train de se passer tant cela me paraissait, d'un coup, extraordinaire ! J'avais vécu tant d'heures tristes dans mon lit à rêver que cela fut un jour, et, enfin, le rêve était à porté de langue, à porté de bouche, à porté de gorge, même ! Quand il fut d'une taille qu'elle jugea appréciable, elle l'enfouit complètement et je sentis que je pénétrais petit à petit dans sa gorge. C'en était trop pour une première fois et j'éjaculai immédiatement en elle. Elle se retira, continua à lécher ma bite ; non pour me donner encore un surcroît de plaisir, mais pour la laver, la nettoyer entièrement, méthodiquement, de toute ses traces de sperme potentielles. Quand elle remonta à hauteur de mon visage, je lui demandais si elle avait souvent l'habitude d'avaler. Elle me répondit qu'elle aimait généralement ça, qu'elle ne le pratiquait pourtant pas systématiquement, mais que je lui avait procuré assez de plaisir pour qu'elle ait envie de me faire ce cadeau.
Je crois que l'on a dû s'endormir une seconde fois, et je me souviens m'être réveillé ensuite avec le désir subit de me masturber. La tête collée contre ses seins, je me saisis de mon membre et commença à me donner du plaisir. A ce moment là, elle m'observait faire, l’œil amusé, un peu excité aussi. Je mis beaucoup de temps à jouir – la masturbation est une activité habituellement si exclusive... – mais lorsque que j'y parvins enfin, ce furent de long jets qui explosèrent et vinrent se répandre sur son ventre, ce qui la fit beaucoup rire parce qu'elle n'avait jamais assisté à une scène de masturbation complète avec un homme. Certains le faisaient « pour finir », mais pas comme jeu sexuel à part entière. Elle m'avoua d'ailleurs avoir trouvée l'expérience plaisante aussi parce qu'elle aimait observer les tensions de mon visage pendant que je m'offrais ce plaisir, ce qui, en même temps, lui était cause d'une forte excitation ; chose dont elle témoigna parfaitement en me fixant dans les yeux tout en suçant dans sa bouche un doigt qu'elle avait antérieurement enduit de mon sperme.
A ce moment là, il devait être trois ou quatre heures du matin, je crois, et cette première fois dans le lit d'une femme s'était parfaitement déroulée. Pourtant, sans que je le sache encore, les heures qui suivirent allaient devenir certaines des plus tristes de ma vie...
( La suite bientôt...)
Cette histoire à pour cadre la toute fin de mon adolescence. Je venais de quitter ma famille et de m'exiler volontairement dans une grande ville pour y poursuivre des études qui me n'intéressaient pas, mais qui me permettaient de grandir, enfin, loin de mes parents. Dans la petite ville de province de laquelle je suis originaire, je n'avais jamais eu une relation sérieuse avec une fille ; par là j'entends que je n'avais encore pas dépassé l'étape de la bise. Phénomène qui, extérieurement, semblait peu compréhensible, puisque, sans faire preuve d'arrogance, je sais que la nature m'a fait cadeau d'un physique avantageux qui plaît régulièrement aux plus jolies filles. Mais jamais au cours de mes années de collège et de lycée, je ne me suis laissé aller à suivre les sentiments, l'attirance que je sentais pour l'une d'entre elles, et que je savais être réciproque. Quelque chose m'avait toujours arrêté avant de faire le pas décisif. Et ce quelque chose, je crois, c'était l'immense respect que je vouais à la gente féminine et qui m'empêchait de me libérer à leur côté. Partir loin de ma famille devenait pour moi un moyen de provoquer le destin, d'évoluer.
Pourtant, après plusieurs mois passés dans cette nouvelle ville, je n'avais toujours pas réussi à changer suffisamment pour être en capacité de me retrouver dans le lit d'une jeune fille. Le même manque de courage, la même peur me reprenait toujours aux instants décisifs. Je décidai alors de prendre une décision radicale qui, avec le recul que donne les ans, me paraît aujourd'hui plus amusante que pathétique. Un soir où le moral était tombé au plus bas, où je commençais à croire qu'il m'était imparti comme lot délétère de rester éternellement puceau, je posais une petite annonce sur un site internet. Je m'y décrivais, photo à l'appuie, comme un beau garçon, cultivé, intelligent, mais encore novice dans les plaisirs de la chair à cause du trop fort respect, de la trop forte attirance que me causait le corps de la femme. Et je faisais appel à la bonté de l'une d'entre elles ( de ma catégorie d'âge bien entendue ) pour, comme je le disais si bien,« m'ouvrir aux plaisirs du corps et me faire goûter à ma première soirée érotique ».
Sur le moment, je n'étais pas fière du tout de ma démarche, qui me semblait plus s'apparenter à un aveu d'impuissance, à un constat d'échec, qu'à une preuve de courage et de témérité, et les jours qui suivirent la publication de cette annonce ne furent pas facile à vivre : je ne savais plus qui j'étais et il me devenait difficile de me regarder sereinement dans un miroir. Qui plus est, la réponse tardait à venir et je commençais à croire ma démarche trop étrange pour être positivement interprétée. Mais, heureusement pour mon moral, j'eus la chance d'en recevoir une environ une semaine plus tard, en fin d'après-midi.
Elle avait mon âge et après un premier contact téléphonique, où elle s'assura que je n'étais pas un pervers en manque, mais bien plutôt un vulnérable et sensible adolescent, elle accepta de me rencontrer un soir de la semaine suivante pour aller boire un verre, et, éventuellement, finir la soirée dans mon lit une fois qu'elle serait définitivement rassuré sur la nature de mes intentions. Bien que n'étant pas, pour une fois, exigeant sur les qualités plastique de la demoiselle en question, je lui demandais tout de même de m'envoyer une photo, pour être sûr de ne pas être mis en face d'un cachalot au dernier moment. Les circonstances – il n'est pas utile de les expliciter ici – ont néanmoins fait que nous n’eûmes jamais à nous rencontrer dans un bar auparavant, et elle sonna comme prévue chez moi en fin de soirée du milieu de la semaine suivante. Tout bouillonnant d’excitation, de trouble et de peur, je descendis lui ouvrir la porte au bas de mon immeuble.
Quel ne fut pas ma surprise de constater, qu'au lieu de la fille, sinon jolie, du moins passable que j'avais aperçue sur la photo ( elle était prise de loin ), je me trouvais en face d'une fille, sinon laide, du moins très éloignée de mon goût. Le type de fille qui ne provoque pas la répugnance, mais au physique globalement peu harmonieux avec laquelle je n’aurais ordinairement jamais envisagé qu'il puisse advenir quelque chose. Rassemblant tout mon courage, je lui proposais malgré tout de monter chez moi. Elle, ravie de voir que ma photo correspondait exactement à mon physique – on peut s'en douter – avait le visage illuminé de sourire. Je compris tout suite qu'elle n'avait certainement jamais espéré avoir une aventure avec quelqu'un comme moi, et que, de son point de vue, elle venait de toucher au gros lot.
Arrivé dans mon appartement, je lui proposais immédiatement de boire un verre. Non pour lui faire plaisir, mais essentiellement pour me donner le courage de continuer et ne pas la mettre, de dégoût, à la porte dans les secondes à venir – il est a posteriori surprenant de constater que je lui en voulais d'être ce qu'elle était, elle, alors que j'étais le seul responsable de cette affaire, moi...
Après quelques verres de champagne partagés, la parole se libéra d'elle-même et en à peine quelques dizaines de minutes, cette fille, que je désirais renvoyer, m'était devenue la plus précieuse jamais rencontré. Je lui trouvais de l'esprit, de la finesse dans la pensée, un certain courage, et, son physique, sous les effets de l'alcool et d'une excitation bien compréhensible après toutes ces années de vache maigre, m'était devenu plaisant à contempler. Je visais alors son décolleté avec, je crois, des yeux avides de désir.
Je commençais à me rapprocher d'elle, à poser ma tête sur son épaule, à embrasser avidement toute la peau laissée libre depuis la base de son cou. Je crois que c'est à ce moment là qu'elle s'est, elle aussi, définitivement détendu. Mes baisers, animés de la passion du désespoir étaient trop tendre, trop doux, trop touchant, pour qu'elle puisse encore avoir un doute sur mes intentions. Je sentis que je pouvais aller plus loin, et commença à descendre ma bouche vers la chair chaude et délicate de sa poitrine. Je n'avais jamais touché une poitrine de femme auparavant. Ce qui me surpris le plus, ce fut de découvrir une surface plus ferme que je m'y attendais ; à la fois douce, souple, et pourtant ferme : une merveille de plaisir ! Enfin libéré de mes inhibitions, je faisais descendre ses bretelles de soutiens gorge le long de ses épaules et lui mis la poitrine entièrement à nue. Je me jetais alors sur ses mamelons et lui lécha, pinça, mordilla avec les dents comme je l'avais vu faire dans les films. Et il semblait, à entendre ses soupirs de plaisir, que je ne me débrouillais plutôt bien pour un débutant – on se rassure comme on peut hein ! Elle poussait de petits jappements de chien battu de plus en plus fort et rapprochés qui faisaient encore monter mon état de tension et m'envahissaient du désir de pousser toujours plus loin l'exploration de son corps.
Me relevant soudainement, je la pris par la main, et, sans rien lui dire de mes intentions, l'emporta vers la chambre. Une fois allongée sur le lit, le cerveau encore rempli de vapeurs d'alcool, je la déshabillai avec des gestes sûrs que je ne me connaissais pas. J'avais le sentiment qu'un marionnettiste contrôlait chacun d'entre eux, tant il me semblaient ne plus m'appartenir, tant il me semblaient animés d'une confiance étrangère à moi-même.
Je lui déboutonnai son jean avec le sentiment de tout bientôt pouvoir découvrir la contrée mystérieuse si longtemps rêvée. Quand je vis sa culotte blanche apparaître enfin, je devins comme fou. Toutes les peurs de mon adolescence venaient de s'évaporer d'un coup, je me sentais complètement libéré, plus puissant que je ne l'avais jamais été.
Sans lui demander quelque permission que ce soit, je me mis aussitôt à parcourir ce tissu de baisers. Il était déjà humide, trempé, et je la sentais de plus en plus excité. Elle n'arrêtais plus de me souffler des « mais qu'est-ce que tu fais ??? Non...attends...attends... » qui était plus, dans le ton suraigu de désir de sa voix, un invitation à poursuivre qu'à me stopper net.
Sans lui descendre sa culotte, mais en tirant le tissu de chaque côté, j'entrepris de parcourir ses petites lèvres de léchouilles, les yeux fermés, et l'envie de lui procurer le plus de plaisir possible, de l'entendre crier de plus en plus. Entre deux soupirs, elle posa sa main sur mes cheveux et me dit « arrête si tu veux...je mouille énormément » Elle devait se sentir gênée de m'imposer tout ce liquide pour ma première fois. Il est vrai qu'elle mouillait beaucoup, mon nez, mes joues, mon menton en ruisselait littéralement. Mais j'aimais sentir toute cette odeur de sexe autour de moi, et je trouvais cela vraiment délicieux, sa mouille dans ma bouche.
Je finis par la lui retirer entièrement et commença à chercher, du bout de la langue, l'entrée de son vagin. Je le découvris et m'amusa à la faire pénétrer à plusieurs reprise alors qu'elle poussait de petit cris de bête aux abois. Je remontais ensuite et m'aida de mes doigts pour écarter ses lèvres et mettre au jour son clitoris ; jetai ma bouche sur se minuscule téton et me mis à le lécher, l'aspirer, le suçoter comme si je désirais le faire fondre de plaisir. Ses cris devenais de plus en plus rapide, effrénés, aigus, et elle semblait ailleurs, aux anges. J'approchai alors un premier doigts de l'entrée de son vagin, ne l'y fit pas immédiatement pénétrer, me contentant de quelques caresses concentriques sur ses pourtours. Puis, quand je sentis qu'elle n'en pouvait plus, je le laissais enfin pénétrer dans son antre.
Je dois dire que, si mon premier contact avec ses seins m'avait agréablement surpris, celui avec son vagin, tout chaud et inondé de mouille, me ravit. Je trouvais immédiatement dans ce lieu quelque chose de rassurant, de tellement doux et réconfortant que je sentais que j'aurais, dorénavant, toujours beaucoup de déplaisir à m'en extraire. Après quelques va-et-vient un brin hésitants, elle m'invita à continuer plus vite, plus fort . Je fis alors pénétrer un deuxième doigts et accéléra radicalement le mouvement. La bouche toujours collée à son clitoris, j'entendais en même temps le clapotis de sa mouille à l'intérieur de son vagin, et chacun d'entre eux augmentait, plus encore que ses propres cris, mon excitation et mon envie de la faire jouir. Sous les assauts de cette double attaque elle ne tarda plus à me faire comprendre que l'extase était proche. Elle contracta ses cuisses autour de ma tête et poussa un cris tellement rempli de plaisir qu'il en paraissait douloureux. Elle avait mis sa main sur bouche pour s'empêcher de hurler trop fort pendant que son autre bras lui cachait la vue, comme si le plaisir lumineux, irradiant, qu'elle contemplait en cette instant était trop beau pour être supportable. Je sentais des spasmes la parcourir, ils montaient de son bas ventre, puis continuaient leur course tout le long de son corps transpirant.
Je posai alors ma tête contre sa poitrine et attendis qu'elle revint à elle. Je me souviens m'être dis, aussi, qu'elle ne devait pas avoir eu de rapport depuis un long temps pour obtenir un orgasme si puissant – ce que la suite me confirmera d'ailleurs. Elle me pris ensuite dans ses bras sans que nous n’échangeâmes un mot et nous nous assoupirent tout deux. Je ne sais pas exactement combien de temps cela dura, mais, lorsque je me réveillai, je la trouvais en train de descendre le long de mon ventre et d'approcher sa large bouche de mon membre endormi.
Elle réveilla gentiment sa tête chauve à coup de petits coups de langue, comme une chienne qui lape l'eau de son bol. Je le sentis grandir, durcir, se sensibiliser de plus en plus et pulser, battre d’excitation : pour la première fois de ma vie, une femme allait placer ma bite dans sa bouche ! Je n'arrivai pas vraiment à réaliser ce qui était en train de se passer tant cela me paraissait, d'un coup, extraordinaire ! J'avais vécu tant d'heures tristes dans mon lit à rêver que cela fut un jour, et, enfin, le rêve était à porté de langue, à porté de bouche, à porté de gorge, même ! Quand il fut d'une taille qu'elle jugea appréciable, elle l'enfouit complètement et je sentis que je pénétrais petit à petit dans sa gorge. C'en était trop pour une première fois et j'éjaculai immédiatement en elle. Elle se retira, continua à lécher ma bite ; non pour me donner encore un surcroît de plaisir, mais pour la laver, la nettoyer entièrement, méthodiquement, de toute ses traces de sperme potentielles. Quand elle remonta à hauteur de mon visage, je lui demandais si elle avait souvent l'habitude d'avaler. Elle me répondit qu'elle aimait généralement ça, qu'elle ne le pratiquait pourtant pas systématiquement, mais que je lui avait procuré assez de plaisir pour qu'elle ait envie de me faire ce cadeau.
Je crois que l'on a dû s'endormir une seconde fois, et je me souviens m'être réveillé ensuite avec le désir subit de me masturber. La tête collée contre ses seins, je me saisis de mon membre et commença à me donner du plaisir. A ce moment là, elle m'observait faire, l’œil amusé, un peu excité aussi. Je mis beaucoup de temps à jouir – la masturbation est une activité habituellement si exclusive... – mais lorsque que j'y parvins enfin, ce furent de long jets qui explosèrent et vinrent se répandre sur son ventre, ce qui la fit beaucoup rire parce qu'elle n'avait jamais assisté à une scène de masturbation complète avec un homme. Certains le faisaient « pour finir », mais pas comme jeu sexuel à part entière. Elle m'avoua d'ailleurs avoir trouvée l'expérience plaisante aussi parce qu'elle aimait observer les tensions de mon visage pendant que je m'offrais ce plaisir, ce qui, en même temps, lui était cause d'une forte excitation ; chose dont elle témoigna parfaitement en me fixant dans les yeux tout en suçant dans sa bouche un doigt qu'elle avait antérieurement enduit de mon sperme.
A ce moment là, il devait être trois ou quatre heures du matin, je crois, et cette première fois dans le lit d'une femme s'était parfaitement déroulée. Pourtant, sans que je le sache encore, les heures qui suivirent allaient devenir certaines des plus tristes de ma vie...
( La suite bientôt...)
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Dali33
1 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
SUPERBE