Une rencontre particulière - histoire érotique

Cela faisait quelques temps que j'avais envie d’inverser les rôles. Dominant avec ma femme,je voulais à mon tour connaître les sensations d'être un jouet de plaisir.
J'en avais parlé avec ma moitié. Pour elle c'était impossible d'échanger les rôles et à ma grande surprise à l'occasion de mon anniversaire, elle m’a proposé d'aller voire une domina.
Après une recherche sur le net, mon choix s'est porté sur Madame L.
Pourquoi ? Un pressentiment, guidé aussi par l'écoute d'une longue interview où Madame partageait son expérience.
Et me voilà en bas à attendre dans le froid de cette soirée de novembre où la neige est à quelques doigts de tomber. Puis enfin à l'heure précise, elle me répond, me guide par sa voix jusqu'à sa tanière. Je tremble,mélange de froid et de peur. La porte s'ouvre. Elle me regarde avec un mélange d'ironie et de bienveillance.

« Vous semblez avoir un problème avec les horaires », m'assène-t-elle.
La catastrophe, complètement congelé, j'ai appelé 5 min en avance, partant du principe qu'il valait mieux être un petit peu en avance qu'en retard.
Je ne pensais pas qu'on était dans le jeu. J'avoue je suis un peu saisi. Je bafouille. Mon trouble n’échappe pas à Madame L qui assez rapidement reprend sur un ton plus "égalitaire" tout en restant à l'initiative de notre échange. Je la sens à l'écoute notamment sur mes limites et cela me rassure.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître pour le commun des mortels, j'ai envie d'être dominé, mais pas maltraité.
L'eau chaude de la douche m'apaise et je me présente nu et prêt face à Madame L.

Je bascule dans une autre dimension. Je suis dans un monde alternatif. Je ressens un sentiment de lâcher prise. Pour une fois je n’ai rien à faire que laisser les choses se dérouler. Être un chien ou une chienne a ses contraintes mais présente l’avantages de ne pas avoir la pression de « réussite" que nous avons souvent dans nos rapports normaux ...
Me voilà à ses pieds, harnaché d'un collier et d'une laisse. Elle me relève la tête et me demande de me caresser. Je devine que cela n'est que le préambule et que la suite sera plus décadente.

Mon sexe durcit et Madame L décide qu'il est temps de passer à la suite. Elle me tire vers sa table basse.
Elle m’allonge sur le dos et à l'aide d’un dispositif de sangles m'attache. Me voilà à sa merci, offert et ouvert. Elle parcourt mon corps, me rappelle par ses mots ce que je suis à cet instant précis et descend trouver mon cul déjà dilaté d'excitation.
Je sens ses doigts qui me lubrifient puis qui déjà me fouillent sans ménagement. Je ne sais pas combien elle en a introduit mais je me sens ouvert et j’aime ça.

Madame L semble satisfaite de ce début elle m’encourage « ça rentre plus facilement que prévu » Elle vient au-dessus de moi me crache dessus, me traite de chienne me dit que je vais avoir mon lot de bites.
Elle sort de mon champ de vision et revient se positionner au-dessus de mon visage avec un gode ceinture qu’elle enfourne dans ma bouche. J’avale, je suce comme je peux. Elle va profond, très profond.
Sensation inconnue pour moi mais je m’applique malgré la sensation d’étouffement. Je ne dois pas être très bon mais pour moi c’est déjà beaucoup.
Elle retourne face à moi, se glisse entre mes jambes écartées, me surélève légèrement le bassin. Je sens de nouveau ses doigts qui me fouillent de nouveau très vite remplace par son sexe factice. Elle me prend sans ménagement. J’ai un peu mal mais la douleur est vite remplacée par le plaisir cérébral, j’avais très envie de cela, et puis bientôt physique. Je gémis, je crie et je sens des contractions, je jouis. J’ai l’impression mais je ne le vois que du sperme sort de ma queue.
Madame L me laisse à peine quelques secondes de répit et repart à l’assaut. Je me dis que l’excitation est retombée et que je vais lui dire le Safe Word. Mais je prends sur moi. Je ne vais pas arrêter si vite. Je continue à me laisser pilonner et à ma grande surprise au bout d’une minute à peu près, l’excitation revient. Madame L doit le sentir et lâche « tu vas encore jouir comme une petite chienne ». Elle ne se trompe pas. De nouveaux des spasmes de plaisir me traversent. Cette fois je demande grâce.

Elle me détache. Je m’assois un peu sonné sur le bord de la table. Elle me tend un verre d’eau que j’avale d’un trait.
Elle me laisse quelques secondes de récupération mais comme je ne prononce pas le Safe Word d’arrêt, elle me juge apte à continuer. Elle se positionne à l’autre bout de la pièce et m’ordonne de la rejoindre à quatre pattes.
Elle me fait allonger sur le ventre une sorte de tapis matelassé, s’allonge sur moi et me susurre « j’adore prendre les chiennes à plat ventre ».
De nouveau je me laisse transpercer par ses assauts, à la foi par plaisir et par fierté. Je suis encore une fois tenté d’arrêter mais comme quelques minutes plus tôt l’impensable se produit, le plaisir revient pour la troisième fois.
Madame L me prend par les cheveux dans un mélange de caresse et d’étreinte et m’invite à reprendre mes esprits assis…
J’ai la tête qui tourne, je suis fier de moi, je suis allé au bout de mon idée d’un des mes fantasmes, peut être le dur à avouer. Mon cerveau a aimé, mon corps a aimé.

Je me redresse, je suis un peu perdu je ne sais même plus où est la salle de bain. Madame L me remontre la bonne porte.
Sous la douche je reprends mes esprits.
Je renfile mes vêtements et revient dans la normalité… du moins en apparence..