Vous cherchez une baby-sitter? (ch13)
Récit érotique écrit par Misa [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-11-2012 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Vous cherchez une baby-sitter? (ch13)
Nina ! Vous la connaissez mieux ? Faible femme ! C’est pas sérieux … un peu d’alcool,
du soleil, et elle tombe dans les bras des premiers venus !
Seulement voilà : ce n’était pas un hasard, si ceux-là s’intéressaient à elle.
Faible Nina …
Des parents envahissants, le petit ami de toujours qu’elle épouse … une vie tracée,
écrite par d’autres.
Elle n’a jamais rien décidé d’elle-même, se laisse porter, sans heurts.
Jeune mère de jumeaux, elle découvre le plaisir à 26 ans sous les doigts magique d’une
jeune baby-sitter.
Une révélation. Elle change ? Oui et non … passive, spectatrice.
Elle n’a aucune envie de retrouver Nathalie et Maxime. Mais elle est seule, se sent
piégée.
Nathalie est passée la chercher en fin de soirée comme prévu.
Ses parents ont tenu à offrir un apéritif. Parce qu’elle n’a pas répondu à la question
qui lui était posée, totalement indifférente à la conversation, son père a servi à
Nina une vodka glacée comme celle qu’il avait servie à Nathalie.
Assise du bout des fesses sur le canapé, elle n’écoutait pas. Toute la journée elle
avait cherché en vain le moyen d’échapper à cette soirée.
La menace de Philippe pesait sur son esprit.
Bien que perdue dans ses pensées, elle a entendu Nathalie compatir quand sa mère a
raconté sa déception de trouver comme tous les ans la pelouse grillée et les fleurs
desséchées à leur arrivée parce que le jardinier qu’ils payaient si cher n’était pas
sérieux, compatir aussi quand son père s’est plaint du mauvais entretien de la piscine
par l’entreprise locale, puis s’extasier sur la décoration du salon.
Elle n’a pu retenir un bref éclat de rire moqueur en promenant son regard sur le filet
de pêche retenant quelques morceaux de bois flotté et les photos de coucher de soleil
sur les murs du salon et a bu sa vodka d’un trait.
Toute la journée elle avait tenté d’imaginer ce qu’elle devrait dire à ses parents
pour se libérer de cette invitation, puis avait tenté d’imaginer ce qu’elle dirait et
ferait en retrouvant Maxime et Nathalie, croisés au bord du lac dans l’après-midi,
qu’elle n’avait même pas salués, et n’a rien décidé.
Lui revenaient sans arrêt en mémoire les images de la première soirée passée chez eux
et les images de la veille au soir. Elle finissait par s’apitoyer sur son sort, par
s’avouer incapable du courage nécessaire pour réagir.
Elle se souvenait de sa seule dispute avec Elodie quelques semaines plus tôt, Elodie
qui lui reprochait son manque de décision et son comportement de petite bourgeoise
gâtée. Elle avait encaissé en baissant la tête comme elle baissait la tête aujourd’hui
encore.
Elle avait pensé appeler, Elodie, puis sa sœur, avait renoncé, s’était même un temps
trouvée courageuse de ne pas les appeler au secours avant de s’avouer dans un regain
de lucidité que c’était par lâcheté qu’elle ne l’avait pas fait.
Que dire à Elodie ? Qu’elle avait eu raison de la mettre en garde et qu’elle
regrettait de ne pas l’avoir écoutée ? Un peu tard pour des regrets. Qu’elle avait
cédé aux avances de Nathalie et Maxime, et lui dire tout le plaisir qu’elle y avait
pris ? Hors de question !
Elle avait honte et elle était vexée, vexée comme pouvait l’être la petite bourgeoise
gâtée qu’Elodie lui avait reprochée d’être.
Au moins était-elle lucide sur ce qui lui était arrivée depuis quelques jours. Elle
avait été flattée de l’intérêt que lui avait montré Nathalie, et parce que le sexe et
ses plaisirs étaient nouveaux pour elle, elle avait plongé, comme une gamine affamée
ce serait jetée sur des gâteaux. Et quel plaisir elle y avait pris !
Elle a bu la seconde vodka comme la première, d’un seul trait, renvoyant à sa mère son
regard froid de désapprobation et s’est levée à l’invitation de Nathalie qui l’a
conduite jusqu’à sa voiture un bras autour de sa taille.
Nathalie l’a débarrassée du pull qu’elle a sur ses épaules et l’a conduite au salon où
une bouteille de Champagne et deux coupes les attendent.
Nathalie s’assoit en face d’elle, souriante. Le silence n’était troublé que des bruits
assourdis de casseroles venant de la cuisine.
Elles n’ont pas échangé un mot pendant le bref trajet au bord du lac entre Maguide et
Mayotte.
Installées dans le salon de leur villa face à la baie vitrée donnant sur le patio et
la piscine, elles s’observent. Nina est décontenancée par l’attitude de Nathalie, qui
se montre aimable, sourit, si différente de l’effet qu’elle lui a fait la veille, si
semblable à la jeune femme charmeuse qui l’a séduite quelques jours plus tôt.
- Champagne ? A moins que tu préfères en rester à la vodka …
- Comme toi, peu importe.
- Alors Champagne ! Maxime ? Tu viens nous servir ?
Nathalie est venue s’assoir à ses côtés sur le canapé quand Maxime est arrivé dans le
salon. Il les a servies et leur a tendu un verre à chacune avant de regagner la
cuisine.
D’un bras posé sur les épaules de Nina, Nathalie joue avec ses cheveux, caresse sa
nuque d’un doigt.
La pièce tourne … ne pas bouger. Juste attendre. Mains crispées et muscles tendus
jusqu’à la douleur, le front barré d’une profonde ride.
Elle sait qu’elle a trop bu ce soir encore, la tête lui tourne, toutes ses perceptions
sont déformées, trop de choses qui s’emmêlent.
Elle se sent oppressée. Et en colère. En colère contre Nathalie, parce qu’elle sait
que leur rencontre a été soigneusement préméditée pour la séduire, contre Philippe qui
l’a menacée. Colère contre elle-même, contre elle-même avant tout.
Philippe ? Elle savait. Intuitivement elle savait et avait refusé de comprendre ce
qu’Elodie lui disait, s’était aveuglée elle-même, préférant le confort des non-dits à
la réalité trop perturbante qui remettait sa vie en cause. Admettre cette réalité
l’obligeait à choisir, agir … Elodie ... à sa grande honte, il lui arrivait de lui en
vouloir d’avoir chamboulé sa vie.
Elle est en colère, consciente de sa faiblesse, vexée d’avoir été manipulée si
facilement, mortifiée d’avoir succombé au charme de Nathalie quelques jours à peine
avoir quitté Elodie.
Elle se sent lourde, se cramponne à sa coupe de Champagne bue trop vite comme la vodka
avant de partir de chez ses parents, pour s’étourdir, trouver une excuse facile à sa
passivité.
Elle essaie de lutter contre ses vertiges en gardant le regard fixé sur la baie vitrée
et le voilage blanc qui ondule dans la brise du soir. Elle frissonne au contact des
doigts de Nathalie dans ses cheveux et dans son cou et c’est d’une voix mal assurée,
d’une agressivité forcée qu’elle s’adresse à Nathalie :
- Qu’est-ce que vous me voulez, à la fin ? Vous vous êtes bien moqués de moi !
ça ne vous suffit pas ? A quoi vous jouez ?
- Ne prends pas ce ton-là, Nina ! pas avec moi … s’il te plaît ! On voulait
juste te connaître, Nina. Tu t’intéressais à nous, c’est bien normal qu’on en fasse
autant, non ?
- Mais, Philippe …
- Philippe nous raconte tout, Nina. Vos petits jeux … oh, s’il te plaît ! Ne
prends pas cet air scandalisé ! Il ne me cache rien ! Les massages, les caresses de
ton amie … Et puis elle s’intéressait à nous, alors on s’est intéressés à elle et à
toi … Elle a des amis, ils posent des questions. Tu ne savais pas ? Elle ne t’as rien
dit ?
Nina ne peut retenir un rire nerveux en se souvenant la première fois où Elodie avait
massé Philippe :
- Ah … il vous raconte tout ? Eh ben ! Mais … je savais pas que des amis à elle
… je les connais pas, moi … et Philippe … et vous, c’est …
- Bien … Je vais faire court ! Ton mari a … des désirs, des besoins, que tu ne
satisfais pas, Nina, c’est comme ça, et tu n’y es pour rien. Nous, on lui donne ce
qu’il cherche … Il te croyait frigide, figure-toi ! Alors il est un peu déboussolé
par ton histoire avec cette fille, ça le perturbe ! Pauvre Philippe … tellement
complexé ! ça te suffit ou tu veux des détails ?
- … ils s’embrassaient … et toi …
- Et moi je le caressais. Tu n’étais pas censée nous surprendre.
- Depuis quand ?
- Environ deux ans. Autre chose ? Une autre coupe ? Maxime ?
Nina l’a regardé approcher de la table du salon. Aujourd’hui encore, il était nu.
Nathalie a remarqué que Nina rougissait et détournait les yeux en fronçant les
sourcils. Elle a eu un rire de gorge :
- Ça t’intrigue, n’est-ce pas ?
- … quoi ?
- Maxime, ton mari. Notre relation. Tout ça …
Nina a haussé les épaules, abandonnant le regard de Nathalie pour un bref coup d’œil à
la nudité de Maxime :
- C’est bizarre …
- Je te l’accorde. Ce n’est pas commun. On ne vit pas toujours comme ça, tu sais
! Allez, Nina, détends-toi ! Il ne va rien t’arriver que tu ne veuilles pas !
- Philippe …
- Quoi, Philippe ?
- Il m’a menacé, hier …
- Que tu le surprennes avec nous lui a fait peur, je sais, ne t’inquiète pas,
Nina, je lui parlerai. Ne t’inquiète pas …
La voix calme de Nathalie, la main qui caressait son cou, la seconde coupe de
Champagne, Nina oubliait sa peur et ses griefs. Elle souhaitait tellement être
rassurée !
- Ça tourne …
Nathalie l’a attirée contre elle et a posé sa main sur son front :
- Déjà la dernière fois, tu avais trop bu, ce n’est pas raisonnable !
- J’ai pas l’habitude …
- Je vois ça !
Nina a fermé les yeux quelques minutes, appréciant la main fraîche de Nathalie sur sa
joue, a embrassé comme par réflexe le pouce qui suivait le contour de ses lèvres.
Maxime les a rejointes, a échangé un sourire de connivence avec sa compagne qui
l’interrogeait du regard, a hoché la tête, puis s’est approché pour poser sa main sur
un genou de Nina, qui a lentement ouvert les yeux.
- Une autre coupe ?
- Non. Plus d’alcool …
Elle papillonnait des yeux comme au sortir d’un rêve en regardant Maxime :
- T’es puni ?
- Pourquoi cette question ?
- Tu n’as pas de bijoux aujourd’hui …
Nathalie a éclaté de rire :
- T’es déçue Nina ? Tu le préfères avec ses bijoux ? Il en porte bien un,
pourtant !
Nathalie s’est penchée pour murmurer à son oreille :
- Il est caché … caché au creux de ses fesses … tu veux voir ? Maxime, tourne-
toi … approche, plus près …
Maxime a tourné le dos à Nina, ses mollets contre l’assise du canapé.
En riant, Nathalie a avancé une main, étiré vers elle une fesse de Maxime, découvrant
un éclat rouge au creux de ses reins.
- Ça ne te plaît pas, Nina ? Ton mari adore en porter un pour moi, tu sais ! Tu
veux voir nos jouets ? … Maxime, va donc chercher ton coffret pour notre invitée !
Nathalie enserrait les épaules de Nina d’un bras, frottait son bras pour en calmer les
frissons :
- Tu as froid ? Tu trembles !
- Oh non ! J’ai … j’ai chaud …
- Pose ton verre, tu vas finir par le casser !
Nina s’est penchée pour poser maladroitement son verre sur la table du salon :
- J’ai pas l’habitude de boire … c’est bizarre ces … bijoux …
- Ceux qu’ils portaient la dernière fois ou celui-ci ?
- Les autres, ça lui fait pas mal ? Et c’est vrai ? Philippe … il … met ça aussi
?
- Pas tous. J’ai bien essayé de lui mettre une bague, mais je ne t’apprends
rien, il lui faudrait du sur-mesure ! La nature n’a pas été généreuse avec Philippe !
Enfin, un lacet convient très bien. Tu ne l’as jamais attaché ainsi, Nina ? Il ne te
l’a jamais demandé ?
- Un … lacet ? Non ! Non jamais … pas ça …
- Pas ça ?
Nina a secoué la tête avec un hoquet de rire, s’est essuyé les yeux d’un revers de
main et a reposé son front sur ses mains, coudes appuyés sur ses genoux.
Subitement, elle pleurait. Sur elle. Sur son couple. Elle avait l’impression d’avoir
basculé dans un autre monde en quelques jours, un monde qu’elle ne comprenait pas, qui
lui était étranger.
- Il … un truc, pour mettre …
- Quel truc Nina ? De quoi tu parles ?
Maxime est revenu, tenant dans ses bras un grand coffre de bois dont le couvercle
ouvert reposait contre sa poitrine. Il l’a présenté à Nina qui y a jeté un coup d’œil
et désigné un gode du doigt :
- Un truc comme ça. C’est moi qui … lui mettait … au début …
- Je vois ! Alors, tu lui choisis un bijou pour Maxime ?
Nina fouillait le coffre du regard, intriguée, a tiré sur une chaîne.
- Ah, celui-là est plutôt pour les femmes, Nina ! on va le mettre de côté, sors-
le … tire encore, c’est emmêlé, tiens d’ailleurs, ce qui vient irait pour Maxime …
donne ! Elle n’est pas très tendre avec toi, chéri !
Nina a tendu à Nathalie une chaîne se terminant par une pince à chaque extrémité et
comportant un anneau au milieu. Nathalie a posé la première sur le canapé à côté
d’elle : trois chaîne plus fines que celles destinées à Maxime, attachées sur un
collier, chacune se terminant aussi par une pince.
- Je garde celui-là pour plus tard. Tu lui mets le sien ?
- … je … c’est quoi ?
Sans attendre d’y être invité, Maxime s’est agenouillé devant elle. Nathalie a tendu
l’une des pinces à Nina :
- Tu poses les pinces sur ses tétons et ensuite tu enfiles l’anneau autour de
son sexe. C’est assez joli, tu as bien choisi ! Allez, vas-y … il faut étirer ses
tétons, d’abord, mettre la pince sur la peau au-dessus du téton.
Nina avait le teint rouge brique, et tenait ses mains enfoncées au creux de ses
genoux, doigts entrecroisés dans les plis de sa jupe :
- Je veux pas faire ça … ça va lui faire mal …
- Sans doute un peu, mais ne crains rien, il a l’habitude … Regarde, je mets la
première, tu feras l’autre.
Nathalie a pincé un téton de Maxime entre son pouce et son index. Elle pinçait,
tirait, relâchait et tirait à nouveau pour étirer le téton, fermant ses doigts au-delà
de la petite aréole pour le laisser dépasser et refermer la pince dessus. Maxime n’a
pas émis la moindre protestation et la seule manifestation qui l’ait trahi est un
tressaillement des épaules quand la pince s’est refermée.
- A toi, mets l’autre ! …
Nina gardait les mains serrées, se mordant les lèvres, son regard allant du visage de
Maxime au téton martyrisé, des yeux de Nathalie à la pince qu’elle lui tendait.
Elle s’est décidée avec un profond soupir, a saisi la pince d’une main tremblante.
Elle s’y est prise à plusieurs fois, trop hésitante, a bien involontairement arraché
une plainte à Maxime en posant la pince directement sur le téton puis en l’arrachant
plus qu’elle ne l’ouvrait pour recommencer. Elle tremblait et s’excusait d’une petite
voix.
Maxime s’est relevé et s’est approché du canapé, encadrant les genoux de Nina de ses
jambes écartées. L’anneau se balançait mollement à hauteur de son sexe.
- Enfile-le d’abord sur la verge … voilà, et maintenant tu dois faire glisser
les testicules à travers l’anneau … celui-là, je l’ai mis à Philippe, une fois … sur
lui, c’était plus facile à enfiler !
Nathalie s’était assise dans le dos de Nina, une jambe repliée sous ses fesses, le
menton posé sur son l’épaule pour lui souffler ses conseils à l’oreille. Elle
l’entourait de ses bras, lui montrait comment s’y prendre en tendant un doigt,
reposait ensuite la main sur la jupe ample que Nina avait enfoncée entre ses cuisses
de ses mains croisées. En la regardant faire, entre deux conseils, elle lui murmurait
comment la seconde chaîne, celle qu’elle avait écartée, se posait sur le corps d’une
femme, pointait d’un doigt sur le corps de Nina les endroits où les pinces se
fermaient, la faisant tressaillir à chaque effleurement.
Nina ne réussissait pas à repousser les testicules de Maxime à l’intérieur de
l’anneau, l’opération devenant d’autant plus difficile que ses manipulations
maladroites avaient provoqué une érection réduisant le passage disponible.
... d’abord je ferai bander tes seins, comme le premier jour au bord du lac, quand je
t’ai privée de ton soutien-gorge, ils étaient bien droits, tendus, j’avais envie de
les mordre, de les faire rouler entre mes lèvres …
… tire sur la peau, fait la remonter au dessus, plus fort, encore, il faut leur
préparer une place …
… et puis je les étirerai entre mes doigts, pour les faire plus longs encore, je sais
que je te ferai un peu mal, je sais, mais tu aimeras, tu verras …
… voilà, essaie d’en pousser une, non, une seule, appuie avec ton pouce, n’aie pas
peur, oups : raté … mais c’est qu’il bande ! ça va pas être simple …
… et tu sentiras la morsure de la pince, fort, comme un coup d’aiguille, et ça passera
vite, promis, alors je prendrai l’autre sein, il bandera déjà, mais c’est vrai, dis-
donc ! il bande déjà ! je le sens à travers ton chemisier et ton soutif, attends, fais
voir ?
Elle a soulevé le chemisier pour le sortir de la jupe, a glissé sa main dessous,
défait les boutons de l’autre main pour se donner de la place, a fait glisser le
chemisier ouvert sur ses épaules, et soupesé un sein de sa main ouverte avant que
l’index de la main libérée de l’entrave du chemisier ne vienne tourner lentement
autour du téton écrasé par les dentelles blanches.
… non, Il faut plus de peau du scrotum au-dessus, et appuie avec le pouce de l’autre
main sur la verge, plus fort, faut de la place, tire encore ? oui, essaie, la plus
petite d’abord, quoi laquelle ? je sais pas, c’est toi qui a les doigts dessus, tu
dois bien sentir laquelle est plus petite, non ? ça y est ? pousse, allez ! pousse !
t’inquiète pas ! Voilà, et d’une …
… après, après, tes deux tétons seront prisonniers, je fermerai le collier autour de
ton cou, les deux chaînes pendront entre tes seins, et la troisième, la plus longue,
elle sera là, entre tes jambes, attends, je te montre …
De ses mains sur les cuisses de Nina, à petits à-coups, elle a remonté la jupe en
indienne, découvert les genoux puis les cuisses. Elle avance un peu le menton sur
l’épaule de Nina pour voir l’avancée, l’apparition du triangle blanc du slip au-dessus
des cuisses serrées, tourne la tête pour un baiser sur sa joue avant de reprendre son
murmure, le nez noyé dans les épais cheveux bruns.
… ouvre tes jambes Nina, il faut que je te montre où pend la troisième pince, encore,
encore, pousse les genoux de Maxime, vas-y, écarte encore, il me faut un peu de place,
attends …
- Maxime, recule un peu, tu gênes ! Voilà !
… maintenant tu peux, allez, ouvre tes jambes, large, voilà, c’est bien, tu sens la
chaîne qui pend, là ? …
… il faut que tu passes plus de peau à travers l’anneau, oui, encore, n’hésite pas,
allez, tu peux pas faire glisser l’anneau plus bas, si ? ah, c’est mieux, si tu t’y
prends bien, ça devrait aller, mais non, tremble pas …
En surveillant ce que fait Nina, Nathalie a gardé sa main à plat dans l’ouverture des
jambes, sentant sous sa paume la chaleur humide du nylon tendu sur le bombé du mont de
Vénus, de chaque côté de ses doigts tendus les tendons épaissis de l’écartement forcé
des jambes, sous le bout de ses doigts le pli de la naissance des fesses et au milieu,
la souplesse du nylon où commence le creux entre les fesses de Nina qui creusent le
cuir du canapé. Lentement, décollant sa main du ventre de Nina, majeur appuyé sur la
souplesse du nylon tendu au-dessus du creux entre les fesses, elle remonte.
… tu sens ? c’est le poids de la chaîne, là, entre les lèvres de ton sexe, qu’il
faudra ouvrir, démêler ta toison, écarter, ce sera froid, un peu, et puis là, tout en
haut, là, tu sens ? moi je le sens bien …
… ah ! ça y est ! les deux sont passées ! c’est une plainte, que j’ai entendue ? ah,
ces hommes, douillets comme pas permis ! arrange un peu, fait glisser l’anneau, donne-
lui plus de place, t’as vu ? il bande bien ! j’aime bien, c’est beau une verge bien
dressée, et ce gland tout lisse, touche comme c’est doux, avec les ongles, Nina, avec
les ongles, voilà …
Nathalie a glissé la deuxième main sur le ventre de Nina, sous l’élastique de la
culotte blanche.
… oui, là, c’est là que j’irai fixer la troisième pince, tu seras belle, Nina, oooh,
Nina, Nina, tu es trempée, que c’est bon, tu sais que c’est la première fois que je te
touche là, la toute première fois, viens, viens contre moi. Maxime ? déshabille-la
pour moi, lentement, la jupe d’abord, soulève-toi un peu Nina, oui, voilà, sa culotte
maintenant, doucement, non ! stop ! laisse-la là, à mi cuisses, comme ça, c’est
tellement plus joli, écarte les jambes Nina, grand, encore, encore, et toi avance
Maxime, entre ses jambes, bien écartées, oui, tu es belle, Nina, prends ses mains
dans les tiennes Maxime, oui, autour de mon cou, c’est ça, c’est bien, je vais te
montrer Nina, tu vas voir comme c’est bon …
Nathalie a pris sur le canapé à côté d’elle la chaîne que Nina avait tirée du coffre,
cherchant des doigts la plus longue des trois chaînes. De l’index et du majeur de sa
main gauche plongés entre les lèvres de Nina, en remontant, elle a ouvert grand son
sexe, étirant les lèvres, et en surveillant son geste, menton sur l’épaule de Nina,
elle l’a caressée, tout doucement, d’un seul doigt léger, sur son clitoris, longtemps,
guettant sur son visage la montée du plaisir, posant de petits baissers sur sa joue
brûlante. Elle s’est arrêtée juste avant de la faire jouir et a refermé la pince sur
les chairs tendres étirées de ses doigts, très haut sous la tige du clitoris
découvert, l’a lâchée, accompagnant le cri aigu de douleur de Nina en plongeant trois
doigts raidis au profond du sexe.
Le corps de Nina s’est arqué contre elle, bassin soulevé du cuir, cuisses tétanisées
et tremblantes. Très vite, elle a joui des doigts qui la fouillaient, violemment, cri
de douleur et cri de l’orgasme, entrecoupé de sanglots hachés, la bouche grande
ouverte et les yeux écarquillés.
Quand les spasmes de l’orgasme se sont calmés et que Nina a lentement, par secousses,
commencé à rabaisser son bassin, Nathalie a abandonné le vagin pour saisir la chaîne
et a arraché la pince d’un geste sec, arrachant un long cri à Nina. Aucun orgasme
cette fois n’a accompagné la douleur violente que rien ne pouvait atténuer.
Nathalie la serrait contre elle, pendant que Maxime la maintenait écartelée, lui
maintenant les bras haut levés au-dessus de la tête et les jambes ouvertes. Elle a
attendu que Nina retrouve son souffle pour un second cri et l’a une nouvelle fois
pénétrée des doigts tendus de sa main droite, plaquant la main gauche sur son clitoris
meurtri. Elle l’a pénétrée de longs mouvements de poignets, lents, profonds, ses
quatre doigts serrés. Nina, haletante, le visage noyé de larmes, a tremblé d’un
deuxième orgasme qui l’a secoué plus violemment encore que le premier, que Nathalie
entretenait de petites tapes de la main gauche sur son clitoris martyrisé, s’activant
sans arrêt dans son vagin de l »autre main.
Nina pleurait, peinait à respirer, se débattait et jouissait, dents serrées, les reins
décollés du canapé, secouée de spasmes de plaisir entrecoupés de tremblements, le
ventre tendu vers la main qui la fouillait et les doigts qui la frappaient.
Nathalie a brusquement interrompu sa caresse, laissant Nina reprendre son souffle, a
cajolé ses seins à deux mains.
Très lentement, par secousses, Nina a repris contact de ses fesses sur le canapé, à
peine consciente que Maxime lui enlevait sa culotte pour essuyer le canapé qu’elle
avait souillé d’urine en jouissant.
Elle est restée inerte, le souffle entrecoupé de sanglots, s’abandonnant aux mains de
Nathalie qui lui retirait son chemisier puis son soutien-gorge, de Maxime qui lui
enlevait sa jupe chiffonnée.
Nathalie a pincé ses tétons et a refermé les deux pinces de la chaînette dessus, sans
que Nina ne proteste ou se débatte, puis a retiré d’entre ses jambes serrées la main
dont Nina se protégeait.
Sans résister, Nina lui a abandonné sa main en tournant son visage ravagé de larmes
vers elle, la suppliant du regard.
Nathalie l’a embrassée en effaçant ses larmes du pouce.
- Voilà … tout va bien, Nina, tout va bien … écarte les jambes maintenant …
allez, la dernière … écarte toi bien, toi, à deux mains … ouvre tes lèvres Nina, plus
grand … oui, c’est bien …
Nathalie a doucement frotté du plat de l’index la tige du clitoris, l’a soulevé à deux
doigts pour poser la pince en dessous.
- Voilà, c’est fait, tu vois … c’est rien, c’est fini …
- … ne le fais plus, plus jamais, promets … ne le fais plus …
- La prochaine fois, c’est toi qui me le demanderas, Nina, c’est toi qui voudras
…
Elle a pris des mains de Maxime le gant mouillé d’eau froide qu’il lui tendait, a lavé
le visage de Nina, l’a embrassée à nouveau.
Ouais … sacrée soirée … enfin, début de soirée ! Parce qu’ils n’ont pas encore dîné !
Un détail, pensez-vous ?
Pas sûr … parce que Nina gardera les pinces en place pendant tout le repas ! et ces
choses-là, quand on les enlève … c’est presque plus douloureux pendant quelques
minutes que quand on les met !
Nina ne voulait pas venir.
Quelque chose me dit qu’elle reviendra.
Surprenante Nina …
Finalement, il y avait un piège ? Elle avait raison de se méfier ?
Souvenez-vous, le signe de connivence échangé entre Maxime et Nathalie, quand il est
revenu avec le coffret … qui sait ?
Une autre fois, je vous dirai une autre fois. Promis.
du soleil, et elle tombe dans les bras des premiers venus !
Seulement voilà : ce n’était pas un hasard, si ceux-là s’intéressaient à elle.
Faible Nina …
Des parents envahissants, le petit ami de toujours qu’elle épouse … une vie tracée,
écrite par d’autres.
Elle n’a jamais rien décidé d’elle-même, se laisse porter, sans heurts.
Jeune mère de jumeaux, elle découvre le plaisir à 26 ans sous les doigts magique d’une
jeune baby-sitter.
Une révélation. Elle change ? Oui et non … passive, spectatrice.
Elle n’a aucune envie de retrouver Nathalie et Maxime. Mais elle est seule, se sent
piégée.
Nathalie est passée la chercher en fin de soirée comme prévu.
Ses parents ont tenu à offrir un apéritif. Parce qu’elle n’a pas répondu à la question
qui lui était posée, totalement indifférente à la conversation, son père a servi à
Nina une vodka glacée comme celle qu’il avait servie à Nathalie.
Assise du bout des fesses sur le canapé, elle n’écoutait pas. Toute la journée elle
avait cherché en vain le moyen d’échapper à cette soirée.
La menace de Philippe pesait sur son esprit.
Bien que perdue dans ses pensées, elle a entendu Nathalie compatir quand sa mère a
raconté sa déception de trouver comme tous les ans la pelouse grillée et les fleurs
desséchées à leur arrivée parce que le jardinier qu’ils payaient si cher n’était pas
sérieux, compatir aussi quand son père s’est plaint du mauvais entretien de la piscine
par l’entreprise locale, puis s’extasier sur la décoration du salon.
Elle n’a pu retenir un bref éclat de rire moqueur en promenant son regard sur le filet
de pêche retenant quelques morceaux de bois flotté et les photos de coucher de soleil
sur les murs du salon et a bu sa vodka d’un trait.
Toute la journée elle avait tenté d’imaginer ce qu’elle devrait dire à ses parents
pour se libérer de cette invitation, puis avait tenté d’imaginer ce qu’elle dirait et
ferait en retrouvant Maxime et Nathalie, croisés au bord du lac dans l’après-midi,
qu’elle n’avait même pas salués, et n’a rien décidé.
Lui revenaient sans arrêt en mémoire les images de la première soirée passée chez eux
et les images de la veille au soir. Elle finissait par s’apitoyer sur son sort, par
s’avouer incapable du courage nécessaire pour réagir.
Elle se souvenait de sa seule dispute avec Elodie quelques semaines plus tôt, Elodie
qui lui reprochait son manque de décision et son comportement de petite bourgeoise
gâtée. Elle avait encaissé en baissant la tête comme elle baissait la tête aujourd’hui
encore.
Elle avait pensé appeler, Elodie, puis sa sœur, avait renoncé, s’était même un temps
trouvée courageuse de ne pas les appeler au secours avant de s’avouer dans un regain
de lucidité que c’était par lâcheté qu’elle ne l’avait pas fait.
Que dire à Elodie ? Qu’elle avait eu raison de la mettre en garde et qu’elle
regrettait de ne pas l’avoir écoutée ? Un peu tard pour des regrets. Qu’elle avait
cédé aux avances de Nathalie et Maxime, et lui dire tout le plaisir qu’elle y avait
pris ? Hors de question !
Elle avait honte et elle était vexée, vexée comme pouvait l’être la petite bourgeoise
gâtée qu’Elodie lui avait reprochée d’être.
Au moins était-elle lucide sur ce qui lui était arrivée depuis quelques jours. Elle
avait été flattée de l’intérêt que lui avait montré Nathalie, et parce que le sexe et
ses plaisirs étaient nouveaux pour elle, elle avait plongé, comme une gamine affamée
ce serait jetée sur des gâteaux. Et quel plaisir elle y avait pris !
Elle a bu la seconde vodka comme la première, d’un seul trait, renvoyant à sa mère son
regard froid de désapprobation et s’est levée à l’invitation de Nathalie qui l’a
conduite jusqu’à sa voiture un bras autour de sa taille.
Nathalie l’a débarrassée du pull qu’elle a sur ses épaules et l’a conduite au salon où
une bouteille de Champagne et deux coupes les attendent.
Nathalie s’assoit en face d’elle, souriante. Le silence n’était troublé que des bruits
assourdis de casseroles venant de la cuisine.
Elles n’ont pas échangé un mot pendant le bref trajet au bord du lac entre Maguide et
Mayotte.
Installées dans le salon de leur villa face à la baie vitrée donnant sur le patio et
la piscine, elles s’observent. Nina est décontenancée par l’attitude de Nathalie, qui
se montre aimable, sourit, si différente de l’effet qu’elle lui a fait la veille, si
semblable à la jeune femme charmeuse qui l’a séduite quelques jours plus tôt.
- Champagne ? A moins que tu préfères en rester à la vodka …
- Comme toi, peu importe.
- Alors Champagne ! Maxime ? Tu viens nous servir ?
Nathalie est venue s’assoir à ses côtés sur le canapé quand Maxime est arrivé dans le
salon. Il les a servies et leur a tendu un verre à chacune avant de regagner la
cuisine.
D’un bras posé sur les épaules de Nina, Nathalie joue avec ses cheveux, caresse sa
nuque d’un doigt.
La pièce tourne … ne pas bouger. Juste attendre. Mains crispées et muscles tendus
jusqu’à la douleur, le front barré d’une profonde ride.
Elle sait qu’elle a trop bu ce soir encore, la tête lui tourne, toutes ses perceptions
sont déformées, trop de choses qui s’emmêlent.
Elle se sent oppressée. Et en colère. En colère contre Nathalie, parce qu’elle sait
que leur rencontre a été soigneusement préméditée pour la séduire, contre Philippe qui
l’a menacée. Colère contre elle-même, contre elle-même avant tout.
Philippe ? Elle savait. Intuitivement elle savait et avait refusé de comprendre ce
qu’Elodie lui disait, s’était aveuglée elle-même, préférant le confort des non-dits à
la réalité trop perturbante qui remettait sa vie en cause. Admettre cette réalité
l’obligeait à choisir, agir … Elodie ... à sa grande honte, il lui arrivait de lui en
vouloir d’avoir chamboulé sa vie.
Elle est en colère, consciente de sa faiblesse, vexée d’avoir été manipulée si
facilement, mortifiée d’avoir succombé au charme de Nathalie quelques jours à peine
avoir quitté Elodie.
Elle se sent lourde, se cramponne à sa coupe de Champagne bue trop vite comme la vodka
avant de partir de chez ses parents, pour s’étourdir, trouver une excuse facile à sa
passivité.
Elle essaie de lutter contre ses vertiges en gardant le regard fixé sur la baie vitrée
et le voilage blanc qui ondule dans la brise du soir. Elle frissonne au contact des
doigts de Nathalie dans ses cheveux et dans son cou et c’est d’une voix mal assurée,
d’une agressivité forcée qu’elle s’adresse à Nathalie :
- Qu’est-ce que vous me voulez, à la fin ? Vous vous êtes bien moqués de moi !
ça ne vous suffit pas ? A quoi vous jouez ?
- Ne prends pas ce ton-là, Nina ! pas avec moi … s’il te plaît ! On voulait
juste te connaître, Nina. Tu t’intéressais à nous, c’est bien normal qu’on en fasse
autant, non ?
- Mais, Philippe …
- Philippe nous raconte tout, Nina. Vos petits jeux … oh, s’il te plaît ! Ne
prends pas cet air scandalisé ! Il ne me cache rien ! Les massages, les caresses de
ton amie … Et puis elle s’intéressait à nous, alors on s’est intéressés à elle et à
toi … Elle a des amis, ils posent des questions. Tu ne savais pas ? Elle ne t’as rien
dit ?
Nina ne peut retenir un rire nerveux en se souvenant la première fois où Elodie avait
massé Philippe :
- Ah … il vous raconte tout ? Eh ben ! Mais … je savais pas que des amis à elle
… je les connais pas, moi … et Philippe … et vous, c’est …
- Bien … Je vais faire court ! Ton mari a … des désirs, des besoins, que tu ne
satisfais pas, Nina, c’est comme ça, et tu n’y es pour rien. Nous, on lui donne ce
qu’il cherche … Il te croyait frigide, figure-toi ! Alors il est un peu déboussolé
par ton histoire avec cette fille, ça le perturbe ! Pauvre Philippe … tellement
complexé ! ça te suffit ou tu veux des détails ?
- … ils s’embrassaient … et toi …
- Et moi je le caressais. Tu n’étais pas censée nous surprendre.
- Depuis quand ?
- Environ deux ans. Autre chose ? Une autre coupe ? Maxime ?
Nina l’a regardé approcher de la table du salon. Aujourd’hui encore, il était nu.
Nathalie a remarqué que Nina rougissait et détournait les yeux en fronçant les
sourcils. Elle a eu un rire de gorge :
- Ça t’intrigue, n’est-ce pas ?
- … quoi ?
- Maxime, ton mari. Notre relation. Tout ça …
Nina a haussé les épaules, abandonnant le regard de Nathalie pour un bref coup d’œil à
la nudité de Maxime :
- C’est bizarre …
- Je te l’accorde. Ce n’est pas commun. On ne vit pas toujours comme ça, tu sais
! Allez, Nina, détends-toi ! Il ne va rien t’arriver que tu ne veuilles pas !
- Philippe …
- Quoi, Philippe ?
- Il m’a menacé, hier …
- Que tu le surprennes avec nous lui a fait peur, je sais, ne t’inquiète pas,
Nina, je lui parlerai. Ne t’inquiète pas …
La voix calme de Nathalie, la main qui caressait son cou, la seconde coupe de
Champagne, Nina oubliait sa peur et ses griefs. Elle souhaitait tellement être
rassurée !
- Ça tourne …
Nathalie l’a attirée contre elle et a posé sa main sur son front :
- Déjà la dernière fois, tu avais trop bu, ce n’est pas raisonnable !
- J’ai pas l’habitude …
- Je vois ça !
Nina a fermé les yeux quelques minutes, appréciant la main fraîche de Nathalie sur sa
joue, a embrassé comme par réflexe le pouce qui suivait le contour de ses lèvres.
Maxime les a rejointes, a échangé un sourire de connivence avec sa compagne qui
l’interrogeait du regard, a hoché la tête, puis s’est approché pour poser sa main sur
un genou de Nina, qui a lentement ouvert les yeux.
- Une autre coupe ?
- Non. Plus d’alcool …
Elle papillonnait des yeux comme au sortir d’un rêve en regardant Maxime :
- T’es puni ?
- Pourquoi cette question ?
- Tu n’as pas de bijoux aujourd’hui …
Nathalie a éclaté de rire :
- T’es déçue Nina ? Tu le préfères avec ses bijoux ? Il en porte bien un,
pourtant !
Nathalie s’est penchée pour murmurer à son oreille :
- Il est caché … caché au creux de ses fesses … tu veux voir ? Maxime, tourne-
toi … approche, plus près …
Maxime a tourné le dos à Nina, ses mollets contre l’assise du canapé.
En riant, Nathalie a avancé une main, étiré vers elle une fesse de Maxime, découvrant
un éclat rouge au creux de ses reins.
- Ça ne te plaît pas, Nina ? Ton mari adore en porter un pour moi, tu sais ! Tu
veux voir nos jouets ? … Maxime, va donc chercher ton coffret pour notre invitée !
Nathalie enserrait les épaules de Nina d’un bras, frottait son bras pour en calmer les
frissons :
- Tu as froid ? Tu trembles !
- Oh non ! J’ai … j’ai chaud …
- Pose ton verre, tu vas finir par le casser !
Nina s’est penchée pour poser maladroitement son verre sur la table du salon :
- J’ai pas l’habitude de boire … c’est bizarre ces … bijoux …
- Ceux qu’ils portaient la dernière fois ou celui-ci ?
- Les autres, ça lui fait pas mal ? Et c’est vrai ? Philippe … il … met ça aussi
?
- Pas tous. J’ai bien essayé de lui mettre une bague, mais je ne t’apprends
rien, il lui faudrait du sur-mesure ! La nature n’a pas été généreuse avec Philippe !
Enfin, un lacet convient très bien. Tu ne l’as jamais attaché ainsi, Nina ? Il ne te
l’a jamais demandé ?
- Un … lacet ? Non ! Non jamais … pas ça …
- Pas ça ?
Nina a secoué la tête avec un hoquet de rire, s’est essuyé les yeux d’un revers de
main et a reposé son front sur ses mains, coudes appuyés sur ses genoux.
Subitement, elle pleurait. Sur elle. Sur son couple. Elle avait l’impression d’avoir
basculé dans un autre monde en quelques jours, un monde qu’elle ne comprenait pas, qui
lui était étranger.
- Il … un truc, pour mettre …
- Quel truc Nina ? De quoi tu parles ?
Maxime est revenu, tenant dans ses bras un grand coffre de bois dont le couvercle
ouvert reposait contre sa poitrine. Il l’a présenté à Nina qui y a jeté un coup d’œil
et désigné un gode du doigt :
- Un truc comme ça. C’est moi qui … lui mettait … au début …
- Je vois ! Alors, tu lui choisis un bijou pour Maxime ?
Nina fouillait le coffre du regard, intriguée, a tiré sur une chaîne.
- Ah, celui-là est plutôt pour les femmes, Nina ! on va le mettre de côté, sors-
le … tire encore, c’est emmêlé, tiens d’ailleurs, ce qui vient irait pour Maxime …
donne ! Elle n’est pas très tendre avec toi, chéri !
Nina a tendu à Nathalie une chaîne se terminant par une pince à chaque extrémité et
comportant un anneau au milieu. Nathalie a posé la première sur le canapé à côté
d’elle : trois chaîne plus fines que celles destinées à Maxime, attachées sur un
collier, chacune se terminant aussi par une pince.
- Je garde celui-là pour plus tard. Tu lui mets le sien ?
- … je … c’est quoi ?
Sans attendre d’y être invité, Maxime s’est agenouillé devant elle. Nathalie a tendu
l’une des pinces à Nina :
- Tu poses les pinces sur ses tétons et ensuite tu enfiles l’anneau autour de
son sexe. C’est assez joli, tu as bien choisi ! Allez, vas-y … il faut étirer ses
tétons, d’abord, mettre la pince sur la peau au-dessus du téton.
Nina avait le teint rouge brique, et tenait ses mains enfoncées au creux de ses
genoux, doigts entrecroisés dans les plis de sa jupe :
- Je veux pas faire ça … ça va lui faire mal …
- Sans doute un peu, mais ne crains rien, il a l’habitude … Regarde, je mets la
première, tu feras l’autre.
Nathalie a pincé un téton de Maxime entre son pouce et son index. Elle pinçait,
tirait, relâchait et tirait à nouveau pour étirer le téton, fermant ses doigts au-delà
de la petite aréole pour le laisser dépasser et refermer la pince dessus. Maxime n’a
pas émis la moindre protestation et la seule manifestation qui l’ait trahi est un
tressaillement des épaules quand la pince s’est refermée.
- A toi, mets l’autre ! …
Nina gardait les mains serrées, se mordant les lèvres, son regard allant du visage de
Maxime au téton martyrisé, des yeux de Nathalie à la pince qu’elle lui tendait.
Elle s’est décidée avec un profond soupir, a saisi la pince d’une main tremblante.
Elle s’y est prise à plusieurs fois, trop hésitante, a bien involontairement arraché
une plainte à Maxime en posant la pince directement sur le téton puis en l’arrachant
plus qu’elle ne l’ouvrait pour recommencer. Elle tremblait et s’excusait d’une petite
voix.
Maxime s’est relevé et s’est approché du canapé, encadrant les genoux de Nina de ses
jambes écartées. L’anneau se balançait mollement à hauteur de son sexe.
- Enfile-le d’abord sur la verge … voilà, et maintenant tu dois faire glisser
les testicules à travers l’anneau … celui-là, je l’ai mis à Philippe, une fois … sur
lui, c’était plus facile à enfiler !
Nathalie s’était assise dans le dos de Nina, une jambe repliée sous ses fesses, le
menton posé sur son l’épaule pour lui souffler ses conseils à l’oreille. Elle
l’entourait de ses bras, lui montrait comment s’y prendre en tendant un doigt,
reposait ensuite la main sur la jupe ample que Nina avait enfoncée entre ses cuisses
de ses mains croisées. En la regardant faire, entre deux conseils, elle lui murmurait
comment la seconde chaîne, celle qu’elle avait écartée, se posait sur le corps d’une
femme, pointait d’un doigt sur le corps de Nina les endroits où les pinces se
fermaient, la faisant tressaillir à chaque effleurement.
Nina ne réussissait pas à repousser les testicules de Maxime à l’intérieur de
l’anneau, l’opération devenant d’autant plus difficile que ses manipulations
maladroites avaient provoqué une érection réduisant le passage disponible.
... d’abord je ferai bander tes seins, comme le premier jour au bord du lac, quand je
t’ai privée de ton soutien-gorge, ils étaient bien droits, tendus, j’avais envie de
les mordre, de les faire rouler entre mes lèvres …
… tire sur la peau, fait la remonter au dessus, plus fort, encore, il faut leur
préparer une place …
… et puis je les étirerai entre mes doigts, pour les faire plus longs encore, je sais
que je te ferai un peu mal, je sais, mais tu aimeras, tu verras …
… voilà, essaie d’en pousser une, non, une seule, appuie avec ton pouce, n’aie pas
peur, oups : raté … mais c’est qu’il bande ! ça va pas être simple …
… et tu sentiras la morsure de la pince, fort, comme un coup d’aiguille, et ça passera
vite, promis, alors je prendrai l’autre sein, il bandera déjà, mais c’est vrai, dis-
donc ! il bande déjà ! je le sens à travers ton chemisier et ton soutif, attends, fais
voir ?
Elle a soulevé le chemisier pour le sortir de la jupe, a glissé sa main dessous,
défait les boutons de l’autre main pour se donner de la place, a fait glisser le
chemisier ouvert sur ses épaules, et soupesé un sein de sa main ouverte avant que
l’index de la main libérée de l’entrave du chemisier ne vienne tourner lentement
autour du téton écrasé par les dentelles blanches.
… non, Il faut plus de peau du scrotum au-dessus, et appuie avec le pouce de l’autre
main sur la verge, plus fort, faut de la place, tire encore ? oui, essaie, la plus
petite d’abord, quoi laquelle ? je sais pas, c’est toi qui a les doigts dessus, tu
dois bien sentir laquelle est plus petite, non ? ça y est ? pousse, allez ! pousse !
t’inquiète pas ! Voilà, et d’une …
… après, après, tes deux tétons seront prisonniers, je fermerai le collier autour de
ton cou, les deux chaînes pendront entre tes seins, et la troisième, la plus longue,
elle sera là, entre tes jambes, attends, je te montre …
De ses mains sur les cuisses de Nina, à petits à-coups, elle a remonté la jupe en
indienne, découvert les genoux puis les cuisses. Elle avance un peu le menton sur
l’épaule de Nina pour voir l’avancée, l’apparition du triangle blanc du slip au-dessus
des cuisses serrées, tourne la tête pour un baiser sur sa joue avant de reprendre son
murmure, le nez noyé dans les épais cheveux bruns.
… ouvre tes jambes Nina, il faut que je te montre où pend la troisième pince, encore,
encore, pousse les genoux de Maxime, vas-y, écarte encore, il me faut un peu de place,
attends …
- Maxime, recule un peu, tu gênes ! Voilà !
… maintenant tu peux, allez, ouvre tes jambes, large, voilà, c’est bien, tu sens la
chaîne qui pend, là ? …
… il faut que tu passes plus de peau à travers l’anneau, oui, encore, n’hésite pas,
allez, tu peux pas faire glisser l’anneau plus bas, si ? ah, c’est mieux, si tu t’y
prends bien, ça devrait aller, mais non, tremble pas …
En surveillant ce que fait Nina, Nathalie a gardé sa main à plat dans l’ouverture des
jambes, sentant sous sa paume la chaleur humide du nylon tendu sur le bombé du mont de
Vénus, de chaque côté de ses doigts tendus les tendons épaissis de l’écartement forcé
des jambes, sous le bout de ses doigts le pli de la naissance des fesses et au milieu,
la souplesse du nylon où commence le creux entre les fesses de Nina qui creusent le
cuir du canapé. Lentement, décollant sa main du ventre de Nina, majeur appuyé sur la
souplesse du nylon tendu au-dessus du creux entre les fesses, elle remonte.
… tu sens ? c’est le poids de la chaîne, là, entre les lèvres de ton sexe, qu’il
faudra ouvrir, démêler ta toison, écarter, ce sera froid, un peu, et puis là, tout en
haut, là, tu sens ? moi je le sens bien …
… ah ! ça y est ! les deux sont passées ! c’est une plainte, que j’ai entendue ? ah,
ces hommes, douillets comme pas permis ! arrange un peu, fait glisser l’anneau, donne-
lui plus de place, t’as vu ? il bande bien ! j’aime bien, c’est beau une verge bien
dressée, et ce gland tout lisse, touche comme c’est doux, avec les ongles, Nina, avec
les ongles, voilà …
Nathalie a glissé la deuxième main sur le ventre de Nina, sous l’élastique de la
culotte blanche.
… oui, là, c’est là que j’irai fixer la troisième pince, tu seras belle, Nina, oooh,
Nina, Nina, tu es trempée, que c’est bon, tu sais que c’est la première fois que je te
touche là, la toute première fois, viens, viens contre moi. Maxime ? déshabille-la
pour moi, lentement, la jupe d’abord, soulève-toi un peu Nina, oui, voilà, sa culotte
maintenant, doucement, non ! stop ! laisse-la là, à mi cuisses, comme ça, c’est
tellement plus joli, écarte les jambes Nina, grand, encore, encore, et toi avance
Maxime, entre ses jambes, bien écartées, oui, tu es belle, Nina, prends ses mains
dans les tiennes Maxime, oui, autour de mon cou, c’est ça, c’est bien, je vais te
montrer Nina, tu vas voir comme c’est bon …
Nathalie a pris sur le canapé à côté d’elle la chaîne que Nina avait tirée du coffre,
cherchant des doigts la plus longue des trois chaînes. De l’index et du majeur de sa
main gauche plongés entre les lèvres de Nina, en remontant, elle a ouvert grand son
sexe, étirant les lèvres, et en surveillant son geste, menton sur l’épaule de Nina,
elle l’a caressée, tout doucement, d’un seul doigt léger, sur son clitoris, longtemps,
guettant sur son visage la montée du plaisir, posant de petits baissers sur sa joue
brûlante. Elle s’est arrêtée juste avant de la faire jouir et a refermé la pince sur
les chairs tendres étirées de ses doigts, très haut sous la tige du clitoris
découvert, l’a lâchée, accompagnant le cri aigu de douleur de Nina en plongeant trois
doigts raidis au profond du sexe.
Le corps de Nina s’est arqué contre elle, bassin soulevé du cuir, cuisses tétanisées
et tremblantes. Très vite, elle a joui des doigts qui la fouillaient, violemment, cri
de douleur et cri de l’orgasme, entrecoupé de sanglots hachés, la bouche grande
ouverte et les yeux écarquillés.
Quand les spasmes de l’orgasme se sont calmés et que Nina a lentement, par secousses,
commencé à rabaisser son bassin, Nathalie a abandonné le vagin pour saisir la chaîne
et a arraché la pince d’un geste sec, arrachant un long cri à Nina. Aucun orgasme
cette fois n’a accompagné la douleur violente que rien ne pouvait atténuer.
Nathalie la serrait contre elle, pendant que Maxime la maintenait écartelée, lui
maintenant les bras haut levés au-dessus de la tête et les jambes ouvertes. Elle a
attendu que Nina retrouve son souffle pour un second cri et l’a une nouvelle fois
pénétrée des doigts tendus de sa main droite, plaquant la main gauche sur son clitoris
meurtri. Elle l’a pénétrée de longs mouvements de poignets, lents, profonds, ses
quatre doigts serrés. Nina, haletante, le visage noyé de larmes, a tremblé d’un
deuxième orgasme qui l’a secoué plus violemment encore que le premier, que Nathalie
entretenait de petites tapes de la main gauche sur son clitoris martyrisé, s’activant
sans arrêt dans son vagin de l »autre main.
Nina pleurait, peinait à respirer, se débattait et jouissait, dents serrées, les reins
décollés du canapé, secouée de spasmes de plaisir entrecoupés de tremblements, le
ventre tendu vers la main qui la fouillait et les doigts qui la frappaient.
Nathalie a brusquement interrompu sa caresse, laissant Nina reprendre son souffle, a
cajolé ses seins à deux mains.
Très lentement, par secousses, Nina a repris contact de ses fesses sur le canapé, à
peine consciente que Maxime lui enlevait sa culotte pour essuyer le canapé qu’elle
avait souillé d’urine en jouissant.
Elle est restée inerte, le souffle entrecoupé de sanglots, s’abandonnant aux mains de
Nathalie qui lui retirait son chemisier puis son soutien-gorge, de Maxime qui lui
enlevait sa jupe chiffonnée.
Nathalie a pincé ses tétons et a refermé les deux pinces de la chaînette dessus, sans
que Nina ne proteste ou se débatte, puis a retiré d’entre ses jambes serrées la main
dont Nina se protégeait.
Sans résister, Nina lui a abandonné sa main en tournant son visage ravagé de larmes
vers elle, la suppliant du regard.
Nathalie l’a embrassée en effaçant ses larmes du pouce.
- Voilà … tout va bien, Nina, tout va bien … écarte les jambes maintenant …
allez, la dernière … écarte toi bien, toi, à deux mains … ouvre tes lèvres Nina, plus
grand … oui, c’est bien …
Nathalie a doucement frotté du plat de l’index la tige du clitoris, l’a soulevé à deux
doigts pour poser la pince en dessous.
- Voilà, c’est fait, tu vois … c’est rien, c’est fini …
- … ne le fais plus, plus jamais, promets … ne le fais plus …
- La prochaine fois, c’est toi qui me le demanderas, Nina, c’est toi qui voudras
…
Elle a pris des mains de Maxime le gant mouillé d’eau froide qu’il lui tendait, a lavé
le visage de Nina, l’a embrassée à nouveau.
Ouais … sacrée soirée … enfin, début de soirée ! Parce qu’ils n’ont pas encore dîné !
Un détail, pensez-vous ?
Pas sûr … parce que Nina gardera les pinces en place pendant tout le repas ! et ces
choses-là, quand on les enlève … c’est presque plus douloureux pendant quelques
minutes que quand on les met !
Nina ne voulait pas venir.
Quelque chose me dit qu’elle reviendra.
Surprenante Nina …
Finalement, il y avait un piège ? Elle avait raison de se méfier ?
Souvenez-vous, le signe de connivence échangé entre Maxime et Nathalie, quand il est
revenu avec le coffret … qui sait ?
Une autre fois, je vous dirai une autre fois. Promis.
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