Weekends: Nina et Nadège (1)

- Par l'auteur HDS Arnaud Desens -
Auteur homme.
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Récit libertin : Weekends: Nina et Nadège (1) Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-04-2014 dans la catégorie Plus on est
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Weekends: Nina et Nadège (1)
Nadège passa prendre Nina le samedi matin. Cette dernière attendait impatiemment que son amante sonne. Elle faisait les cent pas dans le salon, vérifia plusieurs fois sa valise. Félix la regardait s’agiter comme une lionne en cage avec un air amusé. Il attendait lui aussi que Nina parte pour se retrouver seul, et préparer l’appartement pour le retour d’Erwann.

Quand Nadège sonna enfin, Nina sursauta, poussa un cri de surprise, se jeta sur Félix pour l’embrasse, attrapa sa valise et parti en courant, manquant de tomber en se prenant les pieds dans le tapis. Elle n’eut pas la patience d’attendre l’ascenseur et descendit les escaliers au pas de course. Nadège la vit arriver essoufflée, les cheveux en bataille. Nina lui sauta au cou, l’embrassa à pleine bouche au milieu de la rue sans se préoccuper du regard des passants.

Pendant tout le trajet, Nina garda sa main sur la cuisse de Nadège, appréciant sous ses doigts la douceur de sa peau, tout en résistant à l’envie de remonter sous sa robe vers son sexe qu’elle savait libre, Nadège lui ayant dit pour l’excitée qu’elle ne portait pas de culotte.

— Mais tu n’as pas le droit d’y toucher avant ce soir, avait-elle ajouté pour faire bouillir sa jeune maitresse.

Elles arrivèrent en fin de matinée à la maison de vacances familiale de Nadège. Une belle bâtisse sur les hauteurs d’un village de Normandie. En entrant, elles sentirent cette odeur particulière des maisons de bord de mer qui ont passé tout un hiver sans voir personne. Odeur d’humidité, de poussière, de renfermé. Elles ouvrirent les volets qui grinçaient, retrièrent les draps qui couvraient les meubles et profitant du beau temps firent respirer la demeure pendant qu’elles buvaient un verre sur la terrasse.

La faim se faisant sentir, elles allèrent déjeuner en bord de mer dans un restaurant de poisson. Nadège évoqua ses vacances dans cette maison. Ses premiers émois avec un maitre nageur sur la plage.

— J’avais froid, le sable me grattait, et le type est venu en trois minutes.

Elle rigola en repensant à cette expérience.

Vu de l’extérieur elles pouvaient passer pour deux sœurs, une tante et sa nièce, mais en y regardant de plus prêt, en jetant un coup d’œil sous la nappe, on aurait pu voir les pieds nus remonter le long des jambes de Nadège.

Elles firent un tour dans les rues, la ville renaissait après avoir hiverné, les boutiques ouvraient de nouveau leurs portes. Nadège conduisit Nina dans une boutique de lingerie. Ce qui enchanta cette dernière toujours heureuse de mettre la main sur de nouveau dessous. Même s’il n’y avait pas autant de choix et de qualité que dans leurs boutiques habituelles, elles trouvèrent leur bonheur repartant avec le même ensemble, en rouge pour Nina et noir pour Nadège. Elles rigolèrent en évoquant la vendeuse, un peu austère et sèche.

— Tu penses qu’elle aurait été d’accord pour entrer dans la cabine d’essayage comme le fait Julie, demanda Nina en souriant
— Et pourquoi pas, ce n’est pas parce qu’elle semble avoir 100 ans, et la chatte aussi sèche que du papier de verre, qu’elle n’aurait pas aimé nos voir à poil.

Julie était l’une de leur vendeuse préférée, et pas simplement parce que sa boutique avait un choix de lingerie de toute beauté. Au fil de leurs visites, elle était devenue plus qu’une simple vendeuse et avait partagé leurs ébats plus d’une fois.

Elles rentrèrent tranquillement à la maison. Prirent un thé dans le jardin et se préparèrent un diner en tête-à-tête. Nina qui pensait qu’après avoir mangé elles se jetteraient l’une sur l’autre fut quelque peu déçue quand Nadege l’envoya à l’étage seule.
Monte dans notre chambre, lui ordonna Nadege, j’ai laissé sur le lit de quoi te faire belle. Je t’attendrais en bas.

Nina monta et trouva un ensemble de lingerie. Guêpière et porte-jarretelles. Dentelles et soie. Nina s’empressa de les enfiler. Elle s’admira dans le miroir. Jamais elle ne s’était trouvée aussi sexy. Elle appréciait l’attention de Nadège qui savait la gâter.

Nadège l’attendait dans le salon. Elle avait fermé les volets, allumé des bougies. Elle embrassa Nina, la regarda de haut en bas.

— Retire la culotte dit-elle, elle ne fait pas partie de l’ensemble.

Nina s’exécuta. Nadège la prit par la main et la conduisit dans la cuisine. Elle la fit assoir sur la table. Nina crut qu’elle allait lui lécher la chatte, mais Nadège attrapa de quoi l’épiler.

— Je veux que tout minou soit parfait ce soir, dit-elle en arrachant les poils disgracieux et en lui taillant un ticket de métro tout fin.

Une fois l’opération terminée, elle la fit se retourner, se pencher sur la table, écarta un peu ses jambes, et lui glissa un plug dans le cul. Nina frissonna en sentant le métal froid sur ses fesses, soupira quand Nadège l’introduit en elle.
— Tu es parfaite maintenant dit Nadège en la reconduisant dans le salon.
Elle l’installa sur un fauteuil, et lui attacha les poignés aux bras de fauteuil avec des cravates de soie.

— À partir de maintenant tu ne dis plus rien. Tu te laisses faire, ajouta-t-elle avant de lui bander les yeux.

Nina fut plongée dans le noir, prisonnière de ce fauteuil, elle attendit. Pendant un long moment, elle resta seule. Il n’y avait pas un bruit. Puis elle entendit une porte, des voix, le parquet craquer. Du mouvement dans la pièce. Elle se tendit sur le fauteuil.

Un doigt glissa sur son épaule, sur son bras. Elle frissonna. Une main sur sa cuisse. Des lèvres dans son cou. Un souffle au-dessus de sa poitrine. Des attouchements, des effleurements. Elle ne sut dire combien de mains, de bouches différentes se posèrent sur sa peau. Elle sentait son sexe s’ouvrir et se gorger de mouille.

Une langue glissa sur ses lèvres, les entrouvrit et rencontra la sienne. Elle embrassa cette bouche inconnue, s’y abandonnant, s’offrant à elle. Pendant qu’elle donnait ce baiser, elle sentit une main se poser en coupe sur son sexe et le masser. Elle se cambra un peu. Une autre bouche vint l’embrasser. Plus virile, plus ferme. On lui glissa un doigt dans la chatte, et après l’avoir masturbé quelques secondes, on le lui glissa dans la bouche, lui faisant sucer ses sucs.

Puis plus rien. Elle entendit des murmures, des pas autour d’elle, des bruits d’étoffe, mais elle resta seule, attachée à son fauteuil. Elle devina des baisers, des corps qui se touchent. Des soupirs d’aise, des râles d’homme, un canapé qui couine sous des corps en action. Une voix de femme au bord du plaisir. Le cri d’un homme qui jouit. Elle aurait voulu hurler son envie, son désir, réclamer son dû, mais elle respecta la règle de Nadège et attendit en silence.

On revint vers elle. Elle sentit les odeurs de sexe, de transpiration. Les mains qui la touchèrent étaient moites, plus pressées, plus fiévreuses. Elle offrit sa bouche à d’autres baisers, plus profonds, plus gourmands. On lui écarta les cuisses, et enfin, elle sentit une langue lécher son sexe dégoulinant. Elle retint un cri, se mordit la lèvre. Elle laissa le plaisir monter lentement sous les caresses de cette bouche. Bien que dans le noir derrière son bandeau elle ferma les yeux. Elle tenta de mettre un visage sur celle qui la faisait vibrer avec sa bouche. Dans sa tête se mélangeaient les visages de Nadège, Émilie, Julie, et celles anonymes qui avaient gouté à son jus intime, lui avait donné du plaisir. Elle aurait voulu passer ses mains dans la chevelure de cette femme, presser son visage contre son sexe, mais entravé par ses liens elle devait se contenter de planter ses ongles dans les bras de son fauteuil. Elle jouit. S’autorisant un cri de plaisir.

Une main vint défaire ses liens. Une main la guida au travers du salon, rattacha ses mains dans son dos, la fit mettre à genou. Elle sut d’instinct ce qui allait se passer. Elle sentit l’odeur de ce sexe tendu qui s’approchait de sa bouche. Elle entrouvrit les lèvres et le laissa se glisser en elle. Elle suça cette bite, soumise, simple objet de plaisir pour cet inconnu. Des mains l’aidaient, l’accompagnaient, branlaient cette queue bien dure, bien ferme. Elle sentait sa chatte gouter sur le sol. Qui était cet homme, à quoi ressemblait-il ? Jeune, vieux ? Beau, laid ? Nina s’en foutait, seule comptait cette bite qu’elle voulait faire exploser de plaisir dans sa bouche. Boire ce foutre.

Elle fut comblée quand de longs jets de foutre chaud lui coulèrent dans la gorge. Elle avala ce nectar, ouvrant grand la bouche pour en recueillir la moindre goutte. Une langue vint lui lécher les lèvres pour partager cette liqueur. S’en suivit un long baiser gluant.

Des bras l’aidèrent à se relever, elle fut guidée, à nouveau libérée pour un temps de ses liens. On la fit se mettre sur le rebord d’un lit, sur le ventre, jambes écartées, bras attachés aux montants, croupe offerte.

Une femme se glissa devant elle, plaçant sa chatte sous son visage, l’invitant sans qu’un mot ne soit prononcé à la bouffer, la lécher. Nina fit de son mieux dans cette position inconfortable pour satisfaire cette inconnue. Alors qu’elle léchait ce con, on lui retira son plug, libérant son cul. Une langue lui lécha son petit trou bien ouvert, le lubrifiant de salive, y glissant deux doigts, préparant le terrain à cette bite qui ne tarda pas à l’enculer. Elle étouffa un cri dans le sexe qu’elle léchait.

L’homme la baisa sans ménagement. Avec force, et parfois violence. Elle ne put se concentrer sur ce sexe dégoulinant qu’elle aurait voulu faire jouir. Elles étaient littéralement secouées par les coups de reins de l’inconnu. Elle sentait des vagues de chaleur lui parcourir le corps, l’orgasme monta et elle explosa encore, dans un hurlement.

On la laissa là, attachée sur ce lit, le cul en feu, la chatte dégoulinante. Elle attendit un moment. Elle s’assoupit. Laissa son esprit dériver, imaginant les autres baisant à côté, où se reposant comme elle pour mieux la baiser de nouveau. Elle pensait à Nadège, elle avait envie d’elle. Elle ne voulait pas appeler, pas crier, pas briser la règle.

Combien de temps l’avaient-ils laissée seule ? Elle était incapable de le savoir. Elle fut libérée de ses liens, se releva, et alors qu’elle lui ôtait son bandeau découvrit Nadège. Elle lui sourit, l’embrassa, et les deux femmes se couchèrent dans le lit, pour y faire une nouvelle fois l’amour tendrement.

Nina ne sut jamais qui étaient les autres, combien ils étaient.

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Texte coquin : Weekends: Nina et Nadège (1)
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