(76) : Mon appétit sexuel insatiable, et mon grand nombre de partenaires qui me permettent d’assouvi

- Par l'auteur HDS Plaisirsexbi -
Auteur couple.
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Récit libertin : (76) : Mon appétit sexuel insatiable, et mon grand nombre de partenaires qui me permettent d’assouvi Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-01-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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(76) : Mon appétit sexuel insatiable, et mon grand nombre de partenaires qui me permettent d’assouvi
L’idée d’écrire ce récit m’est venue à la suite d’un petit jeu des questions concernant ma sexualité entre Éric mon mari et Max mon amant, mais aussi des interrogations souvent émises par mes nombreux partenaires.
Autre élément que je dois préciser, en cette période, nous n’avons aucune rencontre de programmée, Max étant très pris en fin d’année 2021 mais aussi depuis le début de la nouvelle année par ses activités professionnelles, notre dernière rencontre remontant au 4 décembre.
En raison de la 5ème vague de Covid et donc de la situation sanitaire dégradée, nous avons décidé d’interrompre nos activités coquines… Ce récit est écrit après notre voyage aux Émirats Arabes Unis et le Sultanat d’Oman, où il m’a fallu être très sage et après notre réveillon du nouvel an libertin qui ne fut pas raisonnable du tout.
Je m’adresse également à mon amant Max, maintenant fidèle lecteur de nos parutions sur HDS qu’il apprécie particulièrement.
Cela peut certainement intéresser mes autres fidèles lecteurs, car il est possible que vous aussi vous vous posiez des questions à mon sujet.
Après une dizaine de rencontres coquines, Max me considère comme « sa femme » et est vraiment décidé à occuper la plus grande place possible dans ma vie. Pour le moment ce n’est pas le cas !!!
Je suis moi-même troublée, je suis en admiration devant Max et ses exceptionnelles qualités d’amant. J’ai une certaine dépendance physique. Nous avons lui et moi les mêmes envies, les mêmes désirs, nous sommes complémentaires sexuellementPour la première fois depuis longtemps, Max est un amant particulier, même si Éric m’a toujours dit que j’étais entièrement libre de faire tout ce que je voulais, je souhaite que Max comprenne mon fonctionnement et mes besoins.
Pourtant Éric maintient que tant que nous sommes dans un cadre candauliste, qu’il est au courant où qu’il est présent, il n’est pas un mari cocu, mais un mari candauliste et heureux de l’être.
Pour ceux qui ne sont pas habitués de mes parutions je vais me présenter rapidement.
Je suis Caroline, j’ai soixante-quatre ans. Hypersexuelle depuis l'adolescence, je me caresse depuis l’âge de douze ans… Depuis, mon désir est insatiable, violent, sans répit.
J’ai souvent souffert du regard des autres. Mais, avec l'aide de mon petit mari, (il m’a fallu en épuiser trois avant de trouver le bon), je vis à présent ma « pathologie » avec sérénité.
Dans cet entretien préparée et réalisée par Éric, je me confie sans tabous, pour lever le voile sur l’hypersexualité, encore peu connue du grand public.
Nous avons enregistré nos échanges, et je me suis attachée à les retranscrire fidèlementQuestion d’Éric : Ma chère Caroline : Qu'est-ce que l’hypersexualité ? Qu'est-ce qui différencie une personne qui aime le sexe d'une hypersexuelle ?
Caroline : L’hypersexualité est un besoin constant de sexualité. Une femme qui aime, simplement le sexe pourra faire plus l'amour qu'une autre, avec des temps de pause pendant lesquels elle ne pense plus au sexe, mais aura quand même besoin de ressentir quelque chose pour l'homme avec qui elle a des rapports (une harmonie, des sentiments amoureux...). Alors qu'une hypersexuelle comme moi pense sexe et vit sexe. Quand je rencontre un homme, mon ventre se réveille et mon vagin s'humidifie à la seule pensée de ce que je ferai avec lui.
Question d’Éric : Merci Caro, mais est-ce un état constant ou un fonctionnement par « crises » ?
Caroline : C'est un état constant et vivable mais avec des moments de crise, surtout pendant l'ovulation quand j’étais plus jeune. Et là, ça devenait plus problématique.
Question d’Éric : Ton hypersexualité passe-t-elle aussi par des masturbations fréquentes ?
Caroline : Oui, la masturbation est aussi importante que l'acte sexuel. Malgré mes multiples rapports avec différents partenaires, je me masturbais plusieurs fois par jour. Parfois, je me promenais en ville avec une culotte vibrante qui me provoquait des jouissances telles que j’étais obligée de m'arrêter de marcher et de la retirer pour pouvoir repartir. (à cette période, c’était simplement un vibro secrètement dissimulé tout près de mon intimité dans une culotte sexy, maintenant il existe des modèles spécialement conçus et télécommandables, et là c’est le pied…).
Question d’Éric : J’espère que tes réponses ne vont pas effrayer Max…Donc les origines de ton hypersexualité…Et à partir de quel âge t’es-tu sentie hypersexuelle ?
Caroline : J'ai sans doute toujours eu des prédispositions. Entre douze ans et quatorze ans, je me masturbais d'abord tous les soirs puis aussi le matin et dans la journée. Parfois à un rythme encore plus soutenu, suivant les regards gourmands qui se posaient sur moi et que je provoquais, par ma façon de m'habiller ou les poses soi-disant accidentelles que je prenais.
Question d’Éric : Tu étais donc précoce…Est-ce qu'un élément aurait pu être à l'origine de ta « pathologie » ?
Caroline : Vers quatorze ans, mais je faisais beaucoup plus que mon âge (je mesurais déjà 1.74 m), j'ai eu un petit ami (Antoine) de vingt-trois ans qui appréciait beaucoup la fille un peu « exhibe » que j'étais. Je l’ai rencontré lors d’une soirée organisée par mon frère plus âgé…Dix ans nous séparent mon frère et moi. Antoine a été un déclic. Il dégageait quelque chose de fort, il imposait le respect. Je suis tombée en admiration pour lui et cela a éveillé quelque chose en moi. C’est avec lui et donc très jeune que j’ai pratiqué ma première fellation avant de connaitre ma première sodomie.
Question d’Éric : Tu t’es fait sodomiser au premier rapport…Avant…Caroline : Et oui, chéri, il m’a sodomisé en premier, ce qui est surprenant, c’est qu’en lisant les récits d’OLGA T et notamment (Matrone et Domina : Tullia, une patricienne hypersexuelle dans la Rome impériale), je vous recommande vivement les récits d’Olga, donc en lisant ce très beau texte, je me suis aperçue que j’avais subi le même sort que la brave Tullia. Vierge et sodomisée…Cela ne m’a posé aucun problème, au contraire, je lui ai offert gentiment mon cul pour une partie de sodomie. Je ne pouvais rien refuser à Antoine !!!
Et oui, Antoine était peut-être un peu brutal, mais quelle jouissance…Antoine m’a entraînée en douceur sur le terrain du BDSM.
J’ai découvert mon corps. Je me le suis approprié, j’ai assumé mes désirs et mon plaisir sexuel.
Pour mes seize ans, il m'a offert un cadeau qu'il a qualifié d' « hors du commun et inoubliable ».
Quand je suis arrivée chez lui (chez ses parents absents) et qu'il m'a faite entrer dans le salon, il y avait beaucoup de monde. Il m'a alors déclaré : « tu as seize ans aujourd'hui, je t'offre donc seize garçons pour toi toute seule ».
J'avais le libre-arbitre. J'aurais pu refuser mais (et je ne me l'expliquerai jamais), je suis restée, en sachant très bien ce qui allait se passer. Cette « fête » a duré une dizaine d'heures et j'avoue avoir énormément apprécié ce qui s'y est passé.
Question d’Éric : Eh bien, mais je n’étais pas au courant, je vais devoir revoir nos statistiques !!!
Donc, Hypersexualité et plaisir !!! Ton hypersexualité t’a-t-elle encouragée à avoir des relations sexuelles avec des hommes qui ne te plaisaient pas ? Peut-on parler de « sexe pour le sexe » ?
Caroline : C’est cela…C'est vraiment du sexe pour le sexe, quelque chose de compulsif. J'ai eu souvent des rapports sexuels avec des hommes vers lesquels je ne me serais même pas retournée.
Question d’Éric : Tu as un « besoin » vital de sexe, plus qu'une simple envie ?
Caroline : C'est aux antipodes d'une simple envie, mon petit chéri et toi tu le sais. C'est aussi important que de respirer.
Question d’Éric : Prends-tu beaucoup de plaisir dans ce moment-là ? Ou les rapports sont-ils frénétiques et dénués de jouissance ?
Caroline : Toi, Tu connais la réponse, mon petit amour, et Max aussi connait la réponse, mais pour les lecteurs, je vais leur livrer la version du psy que j'avais consulté. Il y a deux sortes d’hypersexuelle. D'abord, celles qui cherchent le plaisir au travers de rapports multiples et qui ne le trouvent que rarement ou jamais. Ensuite, il y a celles qui ont des jouissances multiples voir ininterrompues et qui, dès qu'elles atteignent l'orgasme, ne désirent que le garder. Et c’est mon cas… Rester dans cette euphorie qui me donne l'impression de voler à un mètre du sol comme si je marchais sur du coton. C'est un peu comme une drogue qui fait vivre dans un monde parfait où l'on oublie tout. Je suis de cette seconde catégorie d’hypersexuelle.
Question d’Éric : Hypersexualité et amour…Caroline…L’hypersexualité t’empêche-t-elle de rester avec un seul homme ?
Caroline : C'est sexuellement impossible qu'une hypersexuelle n'ait qu'un homme dans sa vie.
Avec Antoine, notre histoire a duré deux ans et demi. Et j’ai croisé à dix-sept ans Laurent alors aussi beaucoup plus âgé, il devait avoir alors vingt-huit ou vingt-neuf ans.
Antoine a été une étape essentielle de ma vie sexuelle. La bonne rencontre, celle qui m’a permis de mieux me connaître et de m’ouvrir à des jeux d’adultes. Par plaisir. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Une fois que j’ai su dépasser les normes et les tabous de la société, j’ai pu vivre pleinement ma vie sexuelle. Je ne suis pas prisonnière de mes envies, mais au contraire totalement libre de m’épanouir.
J’avais des amants réguliers et des amants occasionnels en semaine que ce soit avec Antoine ou avec Laurent.
J’étais, je suis toujours disponible et même insatiable…Et tu le sais mon petit amour.
Question d’Éric : Es-tu déjà tombée amoureuse d'un homme que tu as dû quitter à cause de ta « pathologie » ?
Caroline : Et oui, Antoine, mon premier petit ami, celui par qui tout est arrivé, m'a quittée à cause de ça. Et puis Laurent aussi…Puis ensuite j’ai enchainé les mariages et mes trois premiers maris n’ont pas supportés mes nombreuses infidélités.
Mais il y a vingt ans, au cours d'une soirée durant laquelle j'avais deux amants en même temps, mon amie Muriel, qui souhaitait que je me calme enfin à quarante-quatre ans, m’a inscrite sur un site de rencontre pour « jouer ».
L'un des prétendants sur le site m'a attirée beaucoup plus que sexuellement. Et, par bonheur, il a ressenti la même chose que moi.
Depuis, nous ne nous sommes jamais quittés. Il est le seul homme de ma vie qui m'ait dit qu'il m'aimait comme j'étais, que je ne devais rien changer. Depuis, nous filons le parfait amour et je ne l'ai jamais trompé sentimentalement, tout en gardant une totale liberté sexuelle qui ne le dérange absolument pas. Et cet homme tu le connais mon amour…Question d’Éric : Cherches-tu un peu d'affection derrière ces relations d'un soir et même dans les relations plus suivies ?
Caroline : Non, je ne cherche que du sexe, de la jouissance. Et rien d'autre, puisque je suis réellement comblée côté cœur, avec l'homme de ma vie, mon amour, et là, je pense que je vais décevoir mon beau Max. Même si la relation avec lui, je dois dire est un peu particulière.
Question d’Éric : Hypersexualité et souffrance : Ressens-tu de la culpabilité ou les autres sont-ils tes seuls juges ?
Caroline : Je ne culpabilise aucunement pour ma personne mais, longtemps, le regard et les réflexions des autres m'ont énormément gênée.
Question d’Éric : As-tu subi moqueries et jalousies ?
Caroline : Des moqueries, très peu. Des jalousies, plus qu'il n'en faut. Principalement de la part des femmes, qu'elles soient mariées…Par peur que je leur vole leurs maris ou célibataires par crainte que ses messieurs ne tournent qu'autour de moi.
Question d’Éric : Caches-tu où as-tu caché ton hypersexualité à ton entourage ?
Caroline : Ma famille n'est pas précisément au courant de ma « pathologie ». Pour moi, dans mon corps, il ne s’agit pas d’une pathologie. Mais j’ai une sexualité très active, très libérée, très libre, peut-être à la limite de la nymphomanie oui, du moins dans ma façon d’être.
Mais je l'ai toujours cachée à ma famille. Pas comme une honte, mais par crainte de les faire souffrir. Tout le monde n'a pas l'ouverture d'esprit pour comprendre comment je vis. Je pense avoir pris la bonne décision, car pour notre rencontre avec Sandrine et notre installation sous le même toit…Ce fut compliqué…Quand je vois les dégâts que cela a provoqué…Maintenant je ne suis pas naïve, je me doute de ce qu’ils pensent…Quatre mariages !!! Pour certains de la famille, je suis la « salope » de service. Déjà après le premier divorce, une partie de la famille m’a tourné le dos, puis après le deuxième et enfin après le troisième, dans une famille de « petits notables » bien établis, ça a fait scandale dans mon entourage et depuis j'ai une réputation de pute qui couche avec tous les mecs. Je suis donc dangereuse.
Question d’Éric : As-tu perdu des ami(e)s à cause de ton hypersexualité ?
Caroline : Oui, j'ai perdu beaucoup d'amies. Beaucoup trop, et puis les trois séparations avec mes ex-maris furent très compliquées…J’étais à chaque fois la salope de service…Même en dehors de la famille.
Mais, depuis que je suis en couple avec un petit mari extraordinaire, un petit mari aimant être cocu, ça s'est vraiment arrangé. Mon cher mari me rassure, et tu le connais bien, il s'efforce de ne me faire rencontrer que des hommes dont je ne connais pas l'épouse, de près ou de loin.
Question d’Éric : As-tu envie de changer ?
Caroline : Il est difficile de donner une réponse tranchée. Mais, finalement, pourquoi est-ce que je devrais changer de vie, si elle m'apporte autant de satisfaction ?
Je suis constamment en recherche de plaisir et j’ai un très fort appétit sexuel. Une batterie énorme de ce côté-là. Mais il ne naît pas par magie. Mon corps n’est pas le seul à s’exprimer. Ma tête aussi a son mot à dire. C’est à la fois physique et psychologique. Je ne saute pas sur n’importe qui parce que j’ai une envie de sexe. J’aime jouer, et je ne veux surtout pas décevoir mes partenaires.
Cependant, quand il s’agit de Max mon amant régulier du moment, oui, je suis éprise de véritables pulsions qu’il me faut assouvir. Pas le temps de penser. A ses côtés, j’ai une énergie sexuelle très forte qui me libère et me rend plus forte. Pour lui, je lubrifie énormément et je suis toujours disponible et même insatiable. Il est mon partenaire sexuel idéal. Nous avons une hypersexualité commune.
Question d’Éric : Quelle endurance ma chérie !!!
Caroline : Tu le sais chéri, ce n’est pas toujours évident. Au départ, lorsque je faisais l’amour trois jours de suite non-stop, je dois reconnaître que mon corps ne suivait pas. Et c’est étonnant ce décalage entre l’envie et la réalisation. Arrive le moment où c’est « moins » possible, où l’outil ne gère plus alors que c’est lui qui réclame en grande partie. Mais avec le temps, je suis « entraînée ». Et même surentraînée, comme ces derniers temps. Le corps s’habitue. J’en ai parlé avec ma gynéco qui me disait que non, il n’y a pas de limites. C’est à moi de les sentir si je m’épuise, si j’ai mal. Mais aujourd’hui, ça va très bien. J’ai conscience d’être un peu à part, à mon âge, car je mouille énormément, c’est un avantage.
Question d’Éric : Un amant qui ne suit pas ton rythme ne reste pas ton amant ?
Caroline : Mon amant Max, lui, est toujours partant aussi. Et lui aussi est hors norme, il ne débande quasiment jamais. Mais il m’est arrivé souvent d’avoir des amants qui ne bandaient plus (alors même qu’ils avaient beaucoup donné !) et cela peut être frustrant pour quelqu’un comme moi. Heureusement, ils ont des mains et une bouche, parce que oui, je suis une demandeuse. Un amant qui ne suit pas mon rythme ne reste pas mon amant.
Question d’Éric : Tu ne pourrais plus te passer de sexe ?
Caroline : Certains hommes sont surpris par ma façon de bouger, beaucoup et fort, par mon vocabulaire cru et par la façon que j’ai de crier mon plaisir. Ils n’ont pas l’habitude qu’une femme prenne les devants. Certains sont tellement intimidés qu’ils en perdent leur érection. Tant pis si ça ne plaît pas à tout le monde, tant pis si mon désir est « trop » par rapport à d’autres. Je ne me compare pas, je ne cherche pas à entrer dans une case, à me ranger, à convenir.
Pour moi, ce désir dingue qui m’anime et m’habite n’est pas un souci, parce que je ne m’impose aucune limite et m’offre le droit de vivre ma sexualité comme je l’entends. Je ne ressens aucune culpabilité d’être hypersexuelle où nymphomane, j’ai beaucoup de mal à cerner la différence. Je profite à fond. J’ai besoin de sexe et c’est comme ça. Et puisque j’aime le sexe, puisque ça me fait un bien fou, je ne vois pourquoi contenir ou étouffer ma libido.
Pour l’instant, je ne peux pas me passer de sexe, l’abstinence, ce n’est pas pour moi, et mon petit mari candauliste prend tellement de plaisir à me voir dans les bras des autres. Pour autant, je suis consciente d’avoir beaucoup de chance d’avoir un gentil mari candauliste, cela me permet de ne pas passer à côté de moi, de mon corps et de mon plaisir. Je ne regrette rien, car sans ces étapes de ma vie je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui, libre et heureuse.
Question d’Éric : Pour moi aussi c’est une chance de t’avoir rencontré. Quel message veux-tu faire passer à ceux qui ne connaissent pas l’hypersexualité où la nymphomanie et qui s'en moquent ?
Caroline : Je voudrais que les gens comprennent que l’hypersexualité et la nymphomanie ne sont en aucun cas une déviance sexuelle. Nous ne sommes pas des dépravées ou des vicieuses, seulement des femmes dont l'appétit sexuel est insatiable. A l'instar d'une femme obèse, d'une infirmité, ou de n'importe quelle maladie, l’hypersexualité et la nymphomanie ne sont qu'une « pathologie » comme une autre. Et surtout, il faut que les gens sachent que, si certaines hypersexuelle comme moi vivent cela très bien, une immense partie d'entre nous le vit très mal et en souffre, bien souvent à cause du regard des autres.
Conclusion d’Éric : Merci mon petit amour, je suis si fier de toi, moi qui est plongé dans l’univers du libertinage et du SM depuis plus de trente-cinq ans. J’ai eu la chance et l’honneur de te croiser sur le chemin de la vie il y a plus de vingt ans maintenant Caroline.
C’est ce qui m’est arrivé de plus beau à ce jour. Ensemble nous avons construit une vie sexuelle riche et épanouie pour chacun d’entre nous. Dans le libertinage, ce qui m’excite le plus, c’est de te voir avec d’autres hommes…J’aime donc te partager et cela que ce soit sexuellement ou visuellement. Et en ce moment avec Max nous avons vraiment trouvé le partenaire idéal.
Ma conclusion : Voilà c’est la fin de notre entretien, en fonction des retours j’aimerai interroger Éric sur le candaulisme.
J’espère surtout que Max va mieux me connaitre et me comprendre, mieux comprendre également Éric qui ressent une excitation particulière en m’exposant à d’autres hommes, mais aussi lorsque des rapports sexuels ont lieu entre moi, son épouse et un ou plusieurs hommes, devant son regard consentant de partenaire « exclusif ». Mon cocu de mari est alors voyeur.
Je me dois d’être prudente, tous les couples candaulistes prennent beaucoup de risques. Max me trouble dangereusement, je ne veux surtout pas faire exploser notre couple. Je ne veux et ne peux pas tomber amoureuse de mon amant. Le candaulisme est un jeu dangereux. Lors des dernières rencontres avec Max, j’ai réalisé que je développais une relation privilégiée avec cet homme, et devant les yeux d’Éric.
Avant nous baisions, et maintenant nous faisons l’amour. Tendrement, fortement, nous ne cachons rien à Éric. Au contraire, il a été le témoin de cet « amour ». Nous lui avons offert en quelque sorte. Je n’ai pas fait que jouir. J’ai étreint dans mes bras cet amant chéri. J’ai étouffé des « je t’aime » les yeux dans ses yeux.
Éric sait que je l’aime et il ne m’interdit pas de l’aimer aussi, autrement…Ils ne sont pas concurrents, juste complémentaires. Éric ne souhaite pas m’interdire quoi que ce soit, ce serait à l’opposé de sa nature, aux antipodes de son désir de porter, de m’accompagner sur le chemin du possible, du spontané, du sincère, de la liberté en somme.

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