BI complément inattendu
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 515 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 8.8 • Cote moyenne attribuée par HDS : 9.3
- • L'ensemble des récits érotiques de Accent ont reçu un total de 3 616 379 visites.
Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-05-2020 dans la catégorie A dormir debout
Cette histoire de sexe a été affichée 4 251 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
BI complément inattendu
BI 3 On me réclame une suite, je m’exécute.
Qu'on me permette d'emprunter au premier chapitre de cette histoire deux paragraphes :Le troisième soir, pour je ne sais quelle raison, Laure a été déséquilibrée. Son appareil a filmé pendant quelques trop courtes secondes non le visage de mon aimée interlocutrice, mais, en arrière-plan, la croupe de sa collègue grimpant sur son lit. Une croupe somptueuse avec l'abricot pressé dans son étroit logement entre deux cuisses délicieuses, sous le point noir d'un cul au fond d'un entonnoir. Oui, j'ai aperçu ce sexe nu, une vue qui a chauffé mon sang de mari privé de sa femme. Y avait-il malice de la part de ma femme ? Etait-ce un coup monté par deux complices ? Ce pouvait être un accident. Je suis entré en érection, j'ai évité de peu la masturbation.
L'image de ces deux orifices a hanté ma soirée, mes rêves, mon réveil. Les rondeurs callipyges qui les encadraient ne s'effacèrent pas avant le rendez-vous suivant. Sur mon écran sont apparus deux visages de jeunes femmes heureuses, deux visages tout proches, rieurs, dominants deux poitrines elles aussi à moitié dénudées. Les coquines s'amusaient à m'exciter. Devant mon air perplexe elles ont pouffé de rire. Pour terminer l'entretien deux voix m'ont envoyé des gros bisous, deux voix mêlées à l'unisson.
Laure, ma femme, a tout prévu, tout combiné. Elle a promis à Virginie un dépucelage en douceur par moi, Jean, dit Nounours. Par WhatsApp elle a fait la promotion de Virginie. Après ses dernières révélations, je sais que l'envoi de cette vue sur la croupe de sa collègue était intentionnel. Le procédé avait connu le succès escompté si on reprend mes mots dans ces deux paragraphes. J'avais bien enregistré l'image, comme on dit actuellement je l'avais imprimée, dans mon cerveau évidemment mais aussi dans ma chair.
Quand les deux complices "jouent" dans le noir, je vois malgré l'obscurité ce cul somptueux aussi bien que l'inoubliable popotin de ma tendre épouse. Pendant qu'elles papotent, qu'elles bougent et émettent des bruits humides, je me souviens de la forme allongée de l'abricot de la copine grimpant dans son lit, nuisette remontée sur le dos, comme je me souviens de la vulve de Laure à jamais gravée dans ma mémoire de mari amoureux. Une image est présente en permanence depuis des années, l'autre ne me quitte guère depuis que ces "rondeurs callipyges " sont apparues sur l'écran trop étroit de mon smartphone.
Après avoir fait bouillir mon sang au cours de ces rencontres virtuelles, Laure a introduit la louve dans notre bergerie. Elle a poussé l'audace jusqu'à coucher Virginie dans une couche conjugale auparavant réservée à nos deux corps exclusivement. Elle a joué sur ma corde sensible : la pauvre femme se retrouvait à la rue. Comment condamner à errer dans la rue une personne dont j'avais vu ce qui ne se montre qu'aux intimes ? ... et encore...
Entre femmes la pratique de la nudité c'est souvent banal. On compare les seins, ceux-ci sont gros, ces autres mignons, les uns frottent, les autres sont séparés; on compare sa taille, son tour de hanches, on compare sa touffe, son tour de cuisse, la longueur de ses jambes, la profondeur de son nombril, le bonnet du soutien-gorge, l'arrondi de son postérieur, la finesse des ficelles de son string etc...Entre femmes tout est permis sinon toujours conseillé.
Dans mon monde, une femme n'expose la nudité de son bas-ventre, de son sexe ou de son cul, pour appeler les choses par leur nom, ni à ses connaissances ni à un étranger, à un homme qu'elle ne fréquente pas. En général, dans la vie quotidienne, le spectacle de l'intimité est réservé au conjoint. Parfois un autre bénéficie de ce privilège, on dit que c’est son amant et on n’en parle pas au cocu. En dehors des plages naturistes, il n'est pas courant d'exhiber sa zézette, ses troutrous et pire encore l'exhibitionnisme du sexe mâle est puni, s’il n’a pas le cachet d’œuvre d’art ou de représentation théâtrale d’un personnage historique ou d’un dieu de l’Olympe.
Les conseils du corps médical ont fait reculer l'étalage des seins nus sur les plages, le fameux "topless" ou "oben ohne", coupable de cancers et des mutilations engendrées par une trop longue exposition au soleil. Depuis les possibilités offertes par le web, on peut me contredire, il y a foule de parties intimes offertes aux amateurs...vues sans coutures.
Animé par un sentiment de pitié, je dois me montrer solidaire, a calculé Laure. Au fond de moi, la petite voix me rappelle combien était appétissante la croupe large et ses environs en creux et bosses aux surfaces pileuses.de sa colocataire... Pitié, solidarité justifient un autre sentiment, diffus celui-là : un désir, en principe, inavouable à une épouse, mais un désir inoculé par la mienne depuis Paris. Son smartphone agit comme une seringue invisible, inodore et sournoise. Malgré moi, la vision de cette femme sur le point de se coucher m'obsédait, m’obsède et m’obsédera. C’est, comme le tableau de Courbet, la naissance du monde mais vue à l’envers. Inoubliable !
Permettez-moi une citation un peu longue dont le dernier vers décrit un peu mon état actuel. Ce poème de Victor Hugo, intitulé " La conscience" mérite qu'on le rappelle. Est-il encore dans les programmes scolaires ? Situons l’histoire : Caïn a tué Abel son frèreCitation :
La conscienceVictor HugoLorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,Echevelé, livide au milieu des tempêtes,Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,Comme le soir tombait, l’homme sombre arrivaAu bas d’une montagne en une grande plaine ;Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleineLui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grèveDes mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornesL’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vontSous des tentes de poil dans le désert profond :« Etends de ce côté la toile de la tente. »Et l’on développa la muraille flottante ;Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgsSoufflant dans des clairons et frappant des tambours,Cria : « je saurai bien construire une barrière. »Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de toursSi terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »Alors Tubalcaïn, père des forgerons,Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,Et la ville semblait une ville d’enfer ;L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »Quand ils eurent fini de clore et de murer,On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : » Non, il est toujours là. »Alors il dit: « je veux habiter sous la terreComme dans son sépulcre un homme solitaire ;Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombreEt qu’on eut sur son front fermé le souterrain,L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Pardonnez le sacrilège d'oser ici citer ce sublime poète et d'oser comparer ma lamentable obsession sexuelle au crime de Caïn et aux remords qui le rongent. L'oeil c'est sa conscience. Ce chef d'oeuvre dans mes gribouillis puisse-t-il vous émouvoir et vous rapprocher du BEAU, de ce que notre langue française a de plus noble.
Donc je reprends le dernier vers, celui dont le souvenir m’a conduit à cette longue diversion, longue mais si bienfaisante : « L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn. »et, dans mon pauvre langage, je redis que ce côté du corps de Virginie ne s'effaçait pas de mes pensées. C'est pauvre comme explication.
Or voilà que mon épouse Laure me confie la mission de dépuceler sa collègue, vierge de trente ans. Pour me convaincre de la nécessité d'avoir avec cette vieille pucelle (tout est relatif, trente ans c'est le bel âge selon Balzac) un rapport sexuel dès cette nuit, Laure neutralise l'intéressée, en s'asseyant cul nu sur son torse nu, chair sur chair, impose une attitude hors du commun, écarte les obstacles, expose la vulve, ouvre et étire les grandes et les petites lèvres et désigne le voile de la virginité avec ce tout petit trou destiné aux écoulements menstruels. Je deviens le voyeur maudit. A l'image qui me hantait, lointaine, imprécise, se substituera désormais celle du vestibule écartelé du vagin de Virginie, son clitoris en pointe, son méat urinaire et l'hymen à percer, à déchirer, à rendre inutile.
Mais qui suis-je pour oser cette entreprise ou pour qu'on me la confie ? L'homme le moins expérimenté en la matière. Comme Laure l'a rappelé, je n'ai aucun souvenir personnel de l'acte. Ma femme n'était plus vierge quand je l'ai connue. Comme beaucoup de filles elle avait eu hâte d'essayer ses charmes. Un heureux l'avait délivrée de ce voile gênant quoique naturel. Je n'avais pas voulu reconstituer l'événement. Ce qui était fait n'était plus à faire ; un point, c’est tout. Sans la pratique, je ne vaux rien, car c’est en forgeant qu’on devient forgeron et que c’est en déflorant qu’on devient dépuceleur. Certains de mes amis avaient évoqué devant moi cette corvée sanglante, parfois douloureuse et parfois traumatisante pour la fille et/ou pour le garçon.
Laure me place au pied du mur. Elle me donne commandement de détruire cette muraille anti-plaisir. Par ouï-dire, dans mon état d'ignorance, j'ai retenu que la petite peau ne s'usait pas avec les ans mais durcissait et finissait par ressembler à de la corne. C'est une plaisanterie grivoise de comptoir, je vais savoir si elle contient une part de vérité. Laure nous a laissés seuls. Qui de Virginie et de moi est le plus embarrassé ?
Le portrait flatteur dressé par Laure à Virginie, aussi engageant fût-il, ne m'a pas transformé en sacrificateur de pucelage averti, doué de qualités rares de patience, d'adresse ou de douceur. S'il suffisait de creuser un trou dans une paroi, j'utiliserais ma perceuse. En quelques tours de foret le trou serait réalisé. Le mur ne se plaindrait pas. Si le problème consistait uniquement à faire disparaître une peau à l'entrée d'un conduit, un chirurgien muni d'un écarteur et d'un bistouri serait plus indiqué que moi pour pratiquer une incision et pour enlever les lambeaux de chair. Mais la situation est différente.
En face de moi est allongée une femme, un corps et une âme, un coeur et un esprit, un être qui a eu peur de la défloration. Peur de perdre d'abord sa virginité si précieuse, puis peur de la possible douleur liée au premier rapport sexuel, enfin peur de ne pas perdre sa virginité, peur du symbole d'un retard peu justifiable ou d’une errance bizarre ? Comme tout homme je possède l'instrument naturel destiné à créer le passage nécessaire à la procréation. Certains possèdent d'instinct l'art et la manière d'utiliser leur sexe bandé pour parvenir à leur fin. Tous ne se heurtent pas à la difficulté supplémentaire de la peur. Des filles ou femmes brûlent de l'envie de libérer l'accès de leur intérieur, de connaître l’extase amoureuse ; elles ont le courage d'affronter l'épreuve sans trembler, quitte à serrer les dents quand l'ouverture se fait sous la poussée d'une verge rageuse.
Je possède l'instrument, je comprends que je devrai me placer au bon endroit, dans le bas de la vulve, face au conduit et pousser vigoureusement, lutter contre l'élasticité de la redoutable membrane, avancer un peu, prendre du recul et de l'élan avant de repartir à l'assaut, autant de fois que nécessaire, tenir compte des imprévisibles réactions de la femme à la probable douleur, à ses craintes encore présentes. Quel boulot, surtout si on y met la manière. J’en tremble de la peur de mal faire ou de faire mal…
Quand, par ailleurs, les deux membres du couple engagé dans cette voie sont amoureux, ils agissent avec la ferme volonté de s'unir. Leurs efforts s'additionnent sous l'influence de leur désir de ne plus faire qu’un. L'amour sentiment permet de vaincre les peurs et facilite grandement le don de soi qui surmonte victorieusement le possible désagrément de la toute première pénétration. L’amour partagé, cet élément essentiel nous manque. C'est à peine si je connais la femme qui attend de moi le miracle de la pénétration sans douleur. Il existe un traitement pour l’accouchement sans douleur. Quand jugera-t-on nécessaire d’inventer une péridurale pour le premier accouplement sans douleur ? C'est à peine si cette femme, méfiante par nature, en sait plus sur moi et sur ma capacité à combler ses attentes. Elle n'est pas amoureuse de moi, je suis amoureux de Laure, non de Virginie. Le moteur puissant de l'amour nous fait défaut.
J’avoue être décontenancé par la tâche soudaine. De son côté, Virginie guette mes états d’âme. Laure a beaucoup travaillé le sujet avec elle. Elle n’a pas de raison d’être ébahie. L’effet de surprise n’intervient pas pour elle, devenue la demandeuse et automatiquement l’impétrante. A toutes ses peurs, d’après mon épouse, elle n’ajoutera pas celle d’être repoussée. Laure a su vanter son propre savoir faire avec son mari. De moi elle obtient tout ce qu’elle veut. Donc si elle me demande de rendre un service éminent à une amie, je me plierai à ses vœux, c’est acquis !
L’entrée en matière est la phase la plus difficile. J’ai longuement cogité, pesé les aspects différents, cherché comment aborder et la femme et la mission à remplir. Pour commencer j’enlève mon pyjama afin de me trouver nu, comme elle est nue. Il faut rétablir une égalité de présentation. Cette égalité est factice, plus théorique que réelle. En dehors de quelques rougeurs récentes héritées de Laure, le corps de cette femme n’affiche pas de véritable émotion évidente. Elle est dans l’expectative, sans signe visible d’émoi sexuel. J’envie cette apparence d’indifférence. Au contraire de moi, elle repère immédiatement mon signe extérieur d’excitation. Je n’ai pas encore parlé, ma voix n’a pas tremblé. Mais allez cacher une érection sans tourner impoliment le dos à votre interlocuteur.
Eh ! Oui, toutes ces considérations n’ont pas fait taire le démon qui habite mon sexe. Si je suis estomaqué par l’annonce de ce qu’on espère de moi, Popol, mon engin viril, est heureux et fier du choix de l’outil par ces dames. Il manifeste sa joie en pointant effrontément vers le ciel. Tous ces jours de privation imposés l’ont humilié et fait souffrir. Il tient sa revanche.
Pour me retirer toute velléité d’abandon de poste, il s’est déployé ostensiblement. Sa hardiesse arrache un sourire de satisfaction à Virginie. Elle reçoit comme un hommage à sa grâce et à sa beauté ce parfait garde-à-vous de ma queue où afflue le bouillonnement de mon sang. Je me suis dit interloqué, ou l’équivalent, à l’énoncé de la quasi-obligation présentée par ma femme de faire de sa collègue une femme véritable, entière, capable d’accueillir l’homme de son choix sans difficulté mentale ou physique. Mon sexe n’a pas hésité. Ce corps de femme si bien bâti sous un visage d’ange, ces seins qui n’ont pas allaité, encore modestes et attachés haut, cette taille fine au-dessus de hanches épanouies, cette croupe généreuse, ce buisson épais gardant le sanctuaire que Laure a osé ouvrir grand, tout a influencé et même affolé mon pivot de la joie.
-Qu’il est beau ! s’extasie celle qui n’en a pas vu beaucoup.
En fait-elle une entité indépendante de moi ? Je rappelle que ce n’est qu’une partie de moi, que ce bout de moi ne peut pas agir sans ma volonté :
-Je suis à votre… à ton service, à ton entière disposition, chère amie.
Cette fois je marque un point. Ses yeux quittent mon pieu et se fixent sur les miens. Je viens de la tutoyer, brisant la glace et j’ai affirmé que j’accomplirai la tâche promise. Elle s’enhardit :
-Vraiment ? Je suis ravie. J’aimerais me blottir contre toi. J’aimerais te serrer contre moi. J’aimerais t’embrasser. Je veux me donner à toi.
-Ce sera un excellent début, une façon agréable de faire mieux connaissance. Qui commence ?
La question est inutile, car nous nous levons ensemble, nous nous approchons, nous nous enlaçons. C’est délicieux, mais moins que le baiser qui suit. Vierge, oui, je l’ai constaté, mais parfaite dans l’art du baiser bouche à bouche. Quelques mots aimables, un regard, le contact des épidermes, des lèvres ardentes nous lions connaissance, nous entrons en ébullition ! Où est le problème ? Oublions les obstacles, les questions paralysantes et les élucubrations diverses. Un homme et une femme se rencontrent, se désirent et s’enchantent. Ce n’est peut-être pas le grand amour, mais voilà un moteur qui rendra possible ce qu’on pensait irréalisable.
Nous avons du mal à rompre l’étreinte. Nos bouches refusent de se quitter, mes mains appuient sur les fesses pour parfaire le contact de nos pubis et pour rapprocher nos sexes. C’est l’instant choisi par Laure pour réapparaître.
-Ah, le splendide spectacle. Ca y est, c’est fini ? Vous vous remerciez. Bravo, mes chéris.
Virginie, l’ex virgo intouchable, qui ne sera plus vierge bientôt, éclate de rire :
-Mais Laure, tu ne m’avais pas dit que nous devions expédier la chose à toute vitesse. Nous faisons connaissance. Nous n’en sommes qu’aux préliminaires. Crois-tu nécessaire de venir nous aider ? Vois, notre entente est bonne, tout s’annonce pour le mieux. Cependant nous accepterons ta présence si tu veux participer.
-Jure que tu me rendras mon mari et je vous abandonne à vos exercices. Ne me le fatigue pas trop. Bonne baise. A plus tard. Appelez-moi quand vous aurez fini. Je tiens à examiner le résultat
Qu'on me permette d'emprunter au premier chapitre de cette histoire deux paragraphes :Le troisième soir, pour je ne sais quelle raison, Laure a été déséquilibrée. Son appareil a filmé pendant quelques trop courtes secondes non le visage de mon aimée interlocutrice, mais, en arrière-plan, la croupe de sa collègue grimpant sur son lit. Une croupe somptueuse avec l'abricot pressé dans son étroit logement entre deux cuisses délicieuses, sous le point noir d'un cul au fond d'un entonnoir. Oui, j'ai aperçu ce sexe nu, une vue qui a chauffé mon sang de mari privé de sa femme. Y avait-il malice de la part de ma femme ? Etait-ce un coup monté par deux complices ? Ce pouvait être un accident. Je suis entré en érection, j'ai évité de peu la masturbation.
L'image de ces deux orifices a hanté ma soirée, mes rêves, mon réveil. Les rondeurs callipyges qui les encadraient ne s'effacèrent pas avant le rendez-vous suivant. Sur mon écran sont apparus deux visages de jeunes femmes heureuses, deux visages tout proches, rieurs, dominants deux poitrines elles aussi à moitié dénudées. Les coquines s'amusaient à m'exciter. Devant mon air perplexe elles ont pouffé de rire. Pour terminer l'entretien deux voix m'ont envoyé des gros bisous, deux voix mêlées à l'unisson.
Laure, ma femme, a tout prévu, tout combiné. Elle a promis à Virginie un dépucelage en douceur par moi, Jean, dit Nounours. Par WhatsApp elle a fait la promotion de Virginie. Après ses dernières révélations, je sais que l'envoi de cette vue sur la croupe de sa collègue était intentionnel. Le procédé avait connu le succès escompté si on reprend mes mots dans ces deux paragraphes. J'avais bien enregistré l'image, comme on dit actuellement je l'avais imprimée, dans mon cerveau évidemment mais aussi dans ma chair.
Quand les deux complices "jouent" dans le noir, je vois malgré l'obscurité ce cul somptueux aussi bien que l'inoubliable popotin de ma tendre épouse. Pendant qu'elles papotent, qu'elles bougent et émettent des bruits humides, je me souviens de la forme allongée de l'abricot de la copine grimpant dans son lit, nuisette remontée sur le dos, comme je me souviens de la vulve de Laure à jamais gravée dans ma mémoire de mari amoureux. Une image est présente en permanence depuis des années, l'autre ne me quitte guère depuis que ces "rondeurs callipyges " sont apparues sur l'écran trop étroit de mon smartphone.
Après avoir fait bouillir mon sang au cours de ces rencontres virtuelles, Laure a introduit la louve dans notre bergerie. Elle a poussé l'audace jusqu'à coucher Virginie dans une couche conjugale auparavant réservée à nos deux corps exclusivement. Elle a joué sur ma corde sensible : la pauvre femme se retrouvait à la rue. Comment condamner à errer dans la rue une personne dont j'avais vu ce qui ne se montre qu'aux intimes ? ... et encore...
Entre femmes la pratique de la nudité c'est souvent banal. On compare les seins, ceux-ci sont gros, ces autres mignons, les uns frottent, les autres sont séparés; on compare sa taille, son tour de hanches, on compare sa touffe, son tour de cuisse, la longueur de ses jambes, la profondeur de son nombril, le bonnet du soutien-gorge, l'arrondi de son postérieur, la finesse des ficelles de son string etc...Entre femmes tout est permis sinon toujours conseillé.
Dans mon monde, une femme n'expose la nudité de son bas-ventre, de son sexe ou de son cul, pour appeler les choses par leur nom, ni à ses connaissances ni à un étranger, à un homme qu'elle ne fréquente pas. En général, dans la vie quotidienne, le spectacle de l'intimité est réservé au conjoint. Parfois un autre bénéficie de ce privilège, on dit que c’est son amant et on n’en parle pas au cocu. En dehors des plages naturistes, il n'est pas courant d'exhiber sa zézette, ses troutrous et pire encore l'exhibitionnisme du sexe mâle est puni, s’il n’a pas le cachet d’œuvre d’art ou de représentation théâtrale d’un personnage historique ou d’un dieu de l’Olympe.
Les conseils du corps médical ont fait reculer l'étalage des seins nus sur les plages, le fameux "topless" ou "oben ohne", coupable de cancers et des mutilations engendrées par une trop longue exposition au soleil. Depuis les possibilités offertes par le web, on peut me contredire, il y a foule de parties intimes offertes aux amateurs...vues sans coutures.
Animé par un sentiment de pitié, je dois me montrer solidaire, a calculé Laure. Au fond de moi, la petite voix me rappelle combien était appétissante la croupe large et ses environs en creux et bosses aux surfaces pileuses.de sa colocataire... Pitié, solidarité justifient un autre sentiment, diffus celui-là : un désir, en principe, inavouable à une épouse, mais un désir inoculé par la mienne depuis Paris. Son smartphone agit comme une seringue invisible, inodore et sournoise. Malgré moi, la vision de cette femme sur le point de se coucher m'obsédait, m’obsède et m’obsédera. C’est, comme le tableau de Courbet, la naissance du monde mais vue à l’envers. Inoubliable !
Permettez-moi une citation un peu longue dont le dernier vers décrit un peu mon état actuel. Ce poème de Victor Hugo, intitulé " La conscience" mérite qu'on le rappelle. Est-il encore dans les programmes scolaires ? Situons l’histoire : Caïn a tué Abel son frèreCitation :
La conscienceVictor HugoLorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,Echevelé, livide au milieu des tempêtes,Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,Comme le soir tombait, l’homme sombre arrivaAu bas d’une montagne en une grande plaine ;Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleineLui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grèveDes mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornesL’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vontSous des tentes de poil dans le désert profond :« Etends de ce côté la toile de la tente. »Et l’on développa la muraille flottante ;Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgsSoufflant dans des clairons et frappant des tambours,Cria : « je saurai bien construire une barrière. »Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de toursSi terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »Alors Tubalcaïn, père des forgerons,Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,Et la ville semblait une ville d’enfer ;L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »Quand ils eurent fini de clore et de murer,On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : » Non, il est toujours là. »Alors il dit: « je veux habiter sous la terreComme dans son sépulcre un homme solitaire ;Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombreEt qu’on eut sur son front fermé le souterrain,L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn.
Pardonnez le sacrilège d'oser ici citer ce sublime poète et d'oser comparer ma lamentable obsession sexuelle au crime de Caïn et aux remords qui le rongent. L'oeil c'est sa conscience. Ce chef d'oeuvre dans mes gribouillis puisse-t-il vous émouvoir et vous rapprocher du BEAU, de ce que notre langue française a de plus noble.
Donc je reprends le dernier vers, celui dont le souvenir m’a conduit à cette longue diversion, longue mais si bienfaisante : « L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn. »et, dans mon pauvre langage, je redis que ce côté du corps de Virginie ne s'effaçait pas de mes pensées. C'est pauvre comme explication.
Or voilà que mon épouse Laure me confie la mission de dépuceler sa collègue, vierge de trente ans. Pour me convaincre de la nécessité d'avoir avec cette vieille pucelle (tout est relatif, trente ans c'est le bel âge selon Balzac) un rapport sexuel dès cette nuit, Laure neutralise l'intéressée, en s'asseyant cul nu sur son torse nu, chair sur chair, impose une attitude hors du commun, écarte les obstacles, expose la vulve, ouvre et étire les grandes et les petites lèvres et désigne le voile de la virginité avec ce tout petit trou destiné aux écoulements menstruels. Je deviens le voyeur maudit. A l'image qui me hantait, lointaine, imprécise, se substituera désormais celle du vestibule écartelé du vagin de Virginie, son clitoris en pointe, son méat urinaire et l'hymen à percer, à déchirer, à rendre inutile.
Mais qui suis-je pour oser cette entreprise ou pour qu'on me la confie ? L'homme le moins expérimenté en la matière. Comme Laure l'a rappelé, je n'ai aucun souvenir personnel de l'acte. Ma femme n'était plus vierge quand je l'ai connue. Comme beaucoup de filles elle avait eu hâte d'essayer ses charmes. Un heureux l'avait délivrée de ce voile gênant quoique naturel. Je n'avais pas voulu reconstituer l'événement. Ce qui était fait n'était plus à faire ; un point, c’est tout. Sans la pratique, je ne vaux rien, car c’est en forgeant qu’on devient forgeron et que c’est en déflorant qu’on devient dépuceleur. Certains de mes amis avaient évoqué devant moi cette corvée sanglante, parfois douloureuse et parfois traumatisante pour la fille et/ou pour le garçon.
Laure me place au pied du mur. Elle me donne commandement de détruire cette muraille anti-plaisir. Par ouï-dire, dans mon état d'ignorance, j'ai retenu que la petite peau ne s'usait pas avec les ans mais durcissait et finissait par ressembler à de la corne. C'est une plaisanterie grivoise de comptoir, je vais savoir si elle contient une part de vérité. Laure nous a laissés seuls. Qui de Virginie et de moi est le plus embarrassé ?
Le portrait flatteur dressé par Laure à Virginie, aussi engageant fût-il, ne m'a pas transformé en sacrificateur de pucelage averti, doué de qualités rares de patience, d'adresse ou de douceur. S'il suffisait de creuser un trou dans une paroi, j'utiliserais ma perceuse. En quelques tours de foret le trou serait réalisé. Le mur ne se plaindrait pas. Si le problème consistait uniquement à faire disparaître une peau à l'entrée d'un conduit, un chirurgien muni d'un écarteur et d'un bistouri serait plus indiqué que moi pour pratiquer une incision et pour enlever les lambeaux de chair. Mais la situation est différente.
En face de moi est allongée une femme, un corps et une âme, un coeur et un esprit, un être qui a eu peur de la défloration. Peur de perdre d'abord sa virginité si précieuse, puis peur de la possible douleur liée au premier rapport sexuel, enfin peur de ne pas perdre sa virginité, peur du symbole d'un retard peu justifiable ou d’une errance bizarre ? Comme tout homme je possède l'instrument naturel destiné à créer le passage nécessaire à la procréation. Certains possèdent d'instinct l'art et la manière d'utiliser leur sexe bandé pour parvenir à leur fin. Tous ne se heurtent pas à la difficulté supplémentaire de la peur. Des filles ou femmes brûlent de l'envie de libérer l'accès de leur intérieur, de connaître l’extase amoureuse ; elles ont le courage d'affronter l'épreuve sans trembler, quitte à serrer les dents quand l'ouverture se fait sous la poussée d'une verge rageuse.
Je possède l'instrument, je comprends que je devrai me placer au bon endroit, dans le bas de la vulve, face au conduit et pousser vigoureusement, lutter contre l'élasticité de la redoutable membrane, avancer un peu, prendre du recul et de l'élan avant de repartir à l'assaut, autant de fois que nécessaire, tenir compte des imprévisibles réactions de la femme à la probable douleur, à ses craintes encore présentes. Quel boulot, surtout si on y met la manière. J’en tremble de la peur de mal faire ou de faire mal…
Quand, par ailleurs, les deux membres du couple engagé dans cette voie sont amoureux, ils agissent avec la ferme volonté de s'unir. Leurs efforts s'additionnent sous l'influence de leur désir de ne plus faire qu’un. L'amour sentiment permet de vaincre les peurs et facilite grandement le don de soi qui surmonte victorieusement le possible désagrément de la toute première pénétration. L’amour partagé, cet élément essentiel nous manque. C'est à peine si je connais la femme qui attend de moi le miracle de la pénétration sans douleur. Il existe un traitement pour l’accouchement sans douleur. Quand jugera-t-on nécessaire d’inventer une péridurale pour le premier accouplement sans douleur ? C'est à peine si cette femme, méfiante par nature, en sait plus sur moi et sur ma capacité à combler ses attentes. Elle n'est pas amoureuse de moi, je suis amoureux de Laure, non de Virginie. Le moteur puissant de l'amour nous fait défaut.
J’avoue être décontenancé par la tâche soudaine. De son côté, Virginie guette mes états d’âme. Laure a beaucoup travaillé le sujet avec elle. Elle n’a pas de raison d’être ébahie. L’effet de surprise n’intervient pas pour elle, devenue la demandeuse et automatiquement l’impétrante. A toutes ses peurs, d’après mon épouse, elle n’ajoutera pas celle d’être repoussée. Laure a su vanter son propre savoir faire avec son mari. De moi elle obtient tout ce qu’elle veut. Donc si elle me demande de rendre un service éminent à une amie, je me plierai à ses vœux, c’est acquis !
L’entrée en matière est la phase la plus difficile. J’ai longuement cogité, pesé les aspects différents, cherché comment aborder et la femme et la mission à remplir. Pour commencer j’enlève mon pyjama afin de me trouver nu, comme elle est nue. Il faut rétablir une égalité de présentation. Cette égalité est factice, plus théorique que réelle. En dehors de quelques rougeurs récentes héritées de Laure, le corps de cette femme n’affiche pas de véritable émotion évidente. Elle est dans l’expectative, sans signe visible d’émoi sexuel. J’envie cette apparence d’indifférence. Au contraire de moi, elle repère immédiatement mon signe extérieur d’excitation. Je n’ai pas encore parlé, ma voix n’a pas tremblé. Mais allez cacher une érection sans tourner impoliment le dos à votre interlocuteur.
Eh ! Oui, toutes ces considérations n’ont pas fait taire le démon qui habite mon sexe. Si je suis estomaqué par l’annonce de ce qu’on espère de moi, Popol, mon engin viril, est heureux et fier du choix de l’outil par ces dames. Il manifeste sa joie en pointant effrontément vers le ciel. Tous ces jours de privation imposés l’ont humilié et fait souffrir. Il tient sa revanche.
Pour me retirer toute velléité d’abandon de poste, il s’est déployé ostensiblement. Sa hardiesse arrache un sourire de satisfaction à Virginie. Elle reçoit comme un hommage à sa grâce et à sa beauté ce parfait garde-à-vous de ma queue où afflue le bouillonnement de mon sang. Je me suis dit interloqué, ou l’équivalent, à l’énoncé de la quasi-obligation présentée par ma femme de faire de sa collègue une femme véritable, entière, capable d’accueillir l’homme de son choix sans difficulté mentale ou physique. Mon sexe n’a pas hésité. Ce corps de femme si bien bâti sous un visage d’ange, ces seins qui n’ont pas allaité, encore modestes et attachés haut, cette taille fine au-dessus de hanches épanouies, cette croupe généreuse, ce buisson épais gardant le sanctuaire que Laure a osé ouvrir grand, tout a influencé et même affolé mon pivot de la joie.
-Qu’il est beau ! s’extasie celle qui n’en a pas vu beaucoup.
En fait-elle une entité indépendante de moi ? Je rappelle que ce n’est qu’une partie de moi, que ce bout de moi ne peut pas agir sans ma volonté :
-Je suis à votre… à ton service, à ton entière disposition, chère amie.
Cette fois je marque un point. Ses yeux quittent mon pieu et se fixent sur les miens. Je viens de la tutoyer, brisant la glace et j’ai affirmé que j’accomplirai la tâche promise. Elle s’enhardit :
-Vraiment ? Je suis ravie. J’aimerais me blottir contre toi. J’aimerais te serrer contre moi. J’aimerais t’embrasser. Je veux me donner à toi.
-Ce sera un excellent début, une façon agréable de faire mieux connaissance. Qui commence ?
La question est inutile, car nous nous levons ensemble, nous nous approchons, nous nous enlaçons. C’est délicieux, mais moins que le baiser qui suit. Vierge, oui, je l’ai constaté, mais parfaite dans l’art du baiser bouche à bouche. Quelques mots aimables, un regard, le contact des épidermes, des lèvres ardentes nous lions connaissance, nous entrons en ébullition ! Où est le problème ? Oublions les obstacles, les questions paralysantes et les élucubrations diverses. Un homme et une femme se rencontrent, se désirent et s’enchantent. Ce n’est peut-être pas le grand amour, mais voilà un moteur qui rendra possible ce qu’on pensait irréalisable.
Nous avons du mal à rompre l’étreinte. Nos bouches refusent de se quitter, mes mains appuient sur les fesses pour parfaire le contact de nos pubis et pour rapprocher nos sexes. C’est l’instant choisi par Laure pour réapparaître.
-Ah, le splendide spectacle. Ca y est, c’est fini ? Vous vous remerciez. Bravo, mes chéris.
Virginie, l’ex virgo intouchable, qui ne sera plus vierge bientôt, éclate de rire :
-Mais Laure, tu ne m’avais pas dit que nous devions expédier la chose à toute vitesse. Nous faisons connaissance. Nous n’en sommes qu’aux préliminaires. Crois-tu nécessaire de venir nous aider ? Vois, notre entente est bonne, tout s’annonce pour le mieux. Cependant nous accepterons ta présence si tu veux participer.
-Jure que tu me rendras mon mari et je vous abandonne à vos exercices. Ne me le fatigue pas trop. Bonne baise. A plus tard. Appelez-moi quand vous aurez fini. Je tiens à examiner le résultat
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Accent
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...