FIDELE 1

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : FIDELE  1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-08-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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FIDELE 1
Certaines personnes ont le don de vous faire douter de tout. On doute de la parole publique, de l'utilité du masque pendant la pandémie, de la sincérité des élus, des promesses faites par les communicants ou de la véracité du contenu des publicités sur internet. On finit par douter de soi, de ses convictions ou de ses valeurs, des intentions des amis. Mais quand on jette le doute sur la fidélité de votre conjoint on vous fait vivre un enfer.

Luc, mon meilleur copain, un jour de déprime, m'a raconté qu'il exerçait une surveillance étroite sur les contacts et les déplacements de sa femme. Il avait entendu dire qu'au sortir du bureau de son entreprise sa Janine menait joyeuse vie, fréquentait les terrasses des bars proches de son lieu de travail avec un ou deux collègues de travail, toujours les mêmes, ce qui rendait cet extra d'autant plus suspect. Intrigué par ces bruits, le brave garçon décida d'épier son épouse à la sortie de l'entreprise.

- Tu sais, me dit-il, ce sont des conneries, des propos de mauvaises langues, d'envieux ou de crétins jaloux du bonheur des autres. Je me suis rendu à proximité, j'ai vu Janine accompagnée de deux hommes aller prendre un verre deux ou trois fois par semaine puis rentrer à la maison sagement. Généralement ils devisaient, buvaient et se quittaient comme des amis après une bise on ne peut plus normale. Chaque fois que je l'ai suivie de loin elle m’a ramené droit chez nous. Un jour je lui ai fait remarquer que je m'inquiétais de son retard, Janine a reconnu devoir son arrivée tardive au plaisir qu'elle avait pris à discuter avec Kevin et Alexandre sur une terrasse.

Cet aveu spontané m'a convaincu de son innocence. Coupable elle aurait inventé des histoires, aurait prétexté une surcharge de travail par exemple. Au contraire elle profita de ma question pour m'inviter à me joindre à ce petit groupe, ce serait l'occasion de faire connaissance avec ces collègues fréquentés à longueur de journée. J'ai eu honte de l'espionnage auquel je m'étais livré et j'ai cessé d'être un mari bêtement méfiant. J'ai sympathisé avec ses amis
L’exemple de Luc me réjouit. Puis-je cependant en tirer la conclusion qu’il n’y a pas de cocus ? Et s’il y en a, pourquoi ce mal ne m’atteindrait-il pas ? Sylvie ma femme serait incapable de me tromper, j’en suis certain. Nous nous sommes connus adolescents, nous nous sommes aimés longtemps avant de nous marier et jamais mon épouse ne m’a fourni une raison de douter de sa fidélité. Si je jouais à épier ses relations, je ne pourrais que constater son innocence. Le jeu me distrairait. Je mettrais mon imagination à l’épreuve.

Quand et où Sylvie aurait-elle l’occasion de me tromper ? Elle est coiffeuse pour dames, a des horaires réguliers sauf le vendredi. Les futures mariées préparent leur coiffure le vendredi, le plus tard possible et réclament un coup de peigne le samedi matin. Lorsqu’elle prévoit un dépassement le vendredi, ma femme me prévient et apprécie que je vienne la chercher. Donc je peux exclure une surveillance le vendredi jour d’affluence au salon. Les autres jours de la semaine je suis à la maison quand elle revient, toujours à l’heure. En cas de retard, elle me prévient par téléphone, m’annonce spontanément ce qui doit la retenir. Je pourrais contrôler de façon aléatoire si le motif invoqué est bien réel. Nous passons le dimanche ensemble. Finalement, seul le lundi offre une possibilité de rencontres adultères, car le lundi est jour de repos hebdomadaire et de fermeture pour la profession. Or le lundi, je fais mes huit heures.

Aujourd’hui, lundi, j’ai posé un congé. Au lieu d’aller au boulot, j’ai discrètement pris place dans l’abri de jardin où je range habituellement ma bicyclette. A neuf heures arrive une femme, Louise, notre voisine. Un quart d’heure plus tard, elle n’a pas quitté la maison. Que font-elles ensemble. Des bavardages ? Ou…j’ose difficilement imaginer les deux femmes en train de… Non, pas possible, Sylvie et Louise seraient gouines ? Elles s’embrasseraient, s’étreindraient, se frotteraient, se lécheraient l’abricot, se doigteraient, croiseraient leurs jambes pour appuyer leurs fentes l’une contre l’autres, pour se procurer un plaisir entre femmes. Sylvie avec Louise ? Pouha, quel mauvais goût. Louise a des moustaches, des seins en chute libre, rien pour attirer un homme depuis son veuvage. Il faut que je sache.

Par la porte arrière j’entre chez moi. J’ouvre la porte de séparation de la cave et de l’entrée. En haut elles discutent. Leur conversation a pour sujet la coupe de cheveux, le choix de la teinte. Sylvie coiffe Louise à domicile. Je peux me retirer l’âme en paix, sans bruit, mais une phrase de Louise me retient :
-Alors, quand te décideras-tu ? J’ai quelques bons coups en liste d’attente.

Quels bons coups ? De quoi parlent-elles ? D'achats, de sorties, de réunions tupperware ? Ce qui m’alerte c’est la réponse de Sylvie :
-Tu es folle. Ce qui est bon pour une femme seule, ne convient pas à une femme mariée heureuse en ménage. Non je ne peux pas faire ça à Jean.

Me faire ça; me faire quoi ?

-Que tu es gourde, ma chérie. Il serait temps de te dégourdir, si tu ne veux pas mourir idiote ! Quoi, tu pourrais te faire de l’oseille et en trouvant ton plaisir. De plus ton Jean n’en saurait rien, puisque les petites séances n’auraient lieu que le lundi.

-Cesse d’insister. C’est de la prostitution.

-Oh ! Tout de suite les grands mots. Des mecs pleins de fric ont envie de passer du bon temps avec une jolie femme. Tu es jolie, tout à fait dans le style qui plaît. J’en connais trois qui sont près ç lâcher deux cents euros pour te faire du bien. Ils te connaissent de vue. En t’organisant bien tu pourrais gagner 400 ou même 600 euros en une journée. Ou plus, j’ai des relations avec pas mal de types discrets.

-Discrets ? Tu es sûre ?

Mais, cette question me stupéfie. Sylvie est en train de mordre à l’hameçon. La discrétion pour elle est essentielle.

-Mais oui, discrétion assurée. Ton mari n’en saura rien. Voilà comment on procède. Je les reçois, je sers de trésorière, ils me paient la rencontre, je te les amène. Tu es gentille avec eux, tu leur fais un petit striptease pour gagner du temps, tu les fous à poil tout doucement : ils adorent qu’on les materne. Après tu les branles, tu suces le gland décalotté. Tu n’es pas obligée d’avaler le sperme des éjaculateurs précoces, mais il n’yen a pas dans mes clients. Enfin vous baisez, toujours avec capote bien entendu, ils tirent leur coup et s’en vont à la fin de la demi-heure comme prévu. A toi de faire respecter l’horaire. En principe, pour pouvoir recommencer, la semaine suivante ou plus tard, ils se plient à la règle.

-Si l’un refuse d’arrêter, que faire ?

-Tu n’as rien à craindre, tu n’es pas seule, parce que je veille. Je les avertis et ils tiennent à continuer à bénéficier de mes services. Me désobéir c’est se condamner à sortir du circuit. Pour ta tranquillité, sache que j’exige régulièrement un certificat médical. Ces crétins sont soumis. Alors ? Je vois que tu as envie d’essayer. Tiens, cet après-midi, trois lascars viennent voir si j’ai de la chair fraîche à offrir. Je les installe dans mon salon. A quatorze heures tu viens chez moi, tu les observes sans être vue, tu choisis celui qui te plaît. Un, la première fois, devrait suffire. Par la suite tu pourras en choisir plus. Ca te va ? Allez, courage, pense au revenu facile à ramasser.

-Je ne sais pas. Il faut que je réfléchisse. Surtout je ne veux pas perdre Jean.
A l’évidence, ce n’est pas « non ». Hésiter, c’est presque accepter. C’est attendre de Louise des encouragements. Osera-t-elle ? J’en sais assez et je retourne dans ma cache. Louise s’en va en chantonnant, elle a obtenu gain de cause. J’enfourche ma bicyclette et je vais faire des courses : un peu gêné j’achète des objets inhabituels dans le sexe-shop de la ville. Par bonheur seul le vendeur sait, il n’y a point de témoin.

A 14 heures, Louise revient. Dix minutes plus tard, les deux femmes sortent, se rendent dans la maison voisine. Je me vais dans l’une des deux chambres inoccupées. Les événements se précipitent, Sylvie revient seule. Bientôt Louise réapparaît en compagnie d’un gaillard à la voix grave, le fait pénétrer, le confie chaleureusement à ma femme. J’entends Sylvie bredouiller des mots de bienvenue. L’homme s’étonne :
-Au salon ? Nous serions mieux au lit.

-Pour la première fois, je préfère le canapé.

La voix de ma traîtresse a retrouvé de l’assurance. Elle impose son choix. Tant mieux, il sera plus facile de les observer et il sera facile de les surprendre. Quoique je comptais les attraper au lit. Sylvie a un reste de respect pour le lit conjugal alors même qu’elle trahit son époux. Ce n’est pas trop cohérent. « Pas la première fois » a-t-elle dit. Cela sous-entend qu’elle prévoit des retrouvailles et pourquoi pas dans notre lit avec ce partenaire. Donc les autres fois elle sera moins regardante. Le client choisira, son assiduité sera récompensée.

Si je tolère une deuxième trahison. Là, je veux savoir de quoi ma femme est capable et coupable. Après, j'ai un plan et le nécessaire pour l'appliquer, dès cet après-midi. Rira bien qui rira le dernier. Pour autant que la situation prête à rire.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Les conteurs ne sont pas forcément les penseurs voilà une femme tranquille avec un mari qui construit petit à petit son nid avec celle qui croyez sa demi mâle heureusement la mauvaise fréquentation mène à la catastrophe de son logis ,la suite doit ns éclaircir sur sur l avenir



Texte coquin : FIDELE  1
Histoire sexe : Une rose rouge
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