Confinement

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin :  Confinement Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-04-2020 dans la catégorie A dormir debout
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Confinement
Confinement
RESTEZ CHEZ VOUS. Si vous toussez, si vous avez de la fièvre, vous êtes peut-être malade, restez chez vous.Si vous avez des difficultés pour respirer appelez...Nous voilà confinés. Pour sortir établissez une attestation dérogatoire indiquant le motif, le jour et l'heure de votre déplacement.

Qui n'a pas entendu ce discours, répété de jour comme de nuit sur les chaînes d'information continue. Ce matin à 6 heures, en tenue de gendarme, avec mon collègue, Antoine, dit Tonio, nous avons pris position au rond-point de Saint- Machin. De 6 heures à 14 heures nous avons contrôlé tous les véhicules de passage. Assez peu en réalité. La majorité des conducteurs étaient en possession du fameux " laisser rouler". Mais un jeune-homme de 18 ans a mérité la sévérité la plus implacable et sera convoqué devant un tribunal. Il roulait sans permis, sans assurance, à vitesse excessive dans un véhicule volé. Sur lui nous avons trouvé un sachet de quelques grammes d'herbe. Nous l'avons fait évacuer. Il semble pourtant que la grande majorité des français se soumet aux règles de confinement.

A 14 heures 15, Thérèse, ma tendre épouse, si fière d'avoir épousé un gendarme, m'a servi un bon repas, cuisiné "avec amour" selon elle. Elle m'a souhaité bon appétit et a déclaré devoir aller faire des courses indispensables pour nous ravitailler.

- Non, mon chéri, je peux me passer de ton aide, tu dois être fatigué. Je me débrouillerai seule. Tu m'aideras à décharger le coffre à mon retour. Fais une bonne sieste en attendant, de manière à être en forme ce soir.

- Tu sens bon. Mon amour, est-ce la promesse d'une soirée coquine ?

- Ca dépendra de la fatigue des courses. Les mesures barrières ralentissent les achats et les passages en caisse. Ne t'inquiète pas si mon absence dure plus que d'habitude. Bisous, m'amour.

- Reviens vite. N'oublie pas ton attestation. Roule prudemment. Je patienterai le temps qu'il faudra. Tu es belle dans cette robe, elle est nouvelle ? Un peu courte, on a envie de mordre dans tes cuisses. Le décolleté me trouble. Tu vas faire tourner des têtes, j'admire ton maquillage et ton parfumagit comme un aphrodisiaque. J'aurais été heureux de t'accompagner.

- Repose-toi. Je t'aime et le pays a besoin de gendarmes en forme.

- Admirable épouse, Thérèse se soucie bien trop de ma santé. J'en suis attendri. Vivement qu'elle revienne. Ce soir je lui montrerai que sa beauté m'enivre.

Après une courte sieste, je sors sur la terrasse. Tonio est déjà dans son fauteuil d'osier devant deux bières.

- Viens boire un coup, c'est ma tournée. Ta femme est partie faire des achats? Elle aurait dû demander à la mienne de l'emmener.

- Non, il est interdit de faire du covoiturage actuellement. Les prunes à 135 euros par tête frappent tout le monde. Souviens-toi du couple que j'ai verbalisé ce matin. Parfois ça fait mal au coeur, mais la loi c'est la loi :
Nous parlons, nous commentons, nous écoutons la radio, les journalistes qui excitent des professeurs contre celui de Marseille. Comme le dit le président, c'est la guerre. Mon père raconte que pendant la guerre d'Algérie les appelés français prenaient des cachets de quinine et que personne n'en est mort ! Alors la chloroquine...Soudain Tonio m'interrompt
- Ho ! Regarde là-bas, la voiture sur le chemin de champs. En voilà un qui est perdu, cette voie est un cul-de-sac, elle aboutit dans la sapinière qui borde l'autoroute. Mais il est suivi par une deuxième, une grosse berline.

- Il y a toujours des gens qui se croient au-dessus des lois Tu penses ce que je pense ? A tous coups ces deux là ne respectent pas le confinement. On ne peut pas laisser passer ce manque de civisme. Vite en tenue et à vélo.

- On n'est pas de service. Mais si on tolère ce genre d'abus, à quoi bon emmerder ceux qui sont en règle avec nos contrôles ? On fonce et s-il faut verbaliser, on verbalisera.

Au bout du chemin de terre cahoteux, nous arrivons à la sapinière. Pieds à terre, nous nous dirigeons vers la berline noire. La première voiture s'est arrêtée plus loin, c'est une clio blanche comme il en existe des milliers. On ne distingue pas de silhouette dans la lunette arrière. Des cris caractéristiques nous alertent. Une voix de femme dit la fièvre, chante le plaisir sans retenue. Ils sont loin des habitations, protégés par le confinement, à l'abri des curieux. Ils peuvent se lâcher... et l'homme répond de sa voix grave à l'enthousiasme de la femme.

- On les laisse faire ? Non, ils auraient pu faire ça chez eux. On va leur faire un rappel à la loi, c'est la moindre des choses.

- Tu as raison, z'ont qu'à faire comme nous. On y va.

- Regarde la vitre de la portière arrière du côté gauche. Tu vois
- Ah ! Oui. Deux petits pieds blancs s'agitent contre la vitre. Des pirds de femme, sûr. Ils montent, retombent, grimpent, sont secoués. Les talons vers le bas. Elle est couchée sur la banquette arrière.

- Le type est couché dessus sûrement. Qu'est-ce qu'il lui met. Il la secoue comme un prunier.

- Cela plaît à la nana. Elle le relance en beuglant. La vache, c'est une chaude.

-Ouais, c'est une chaude. Et le bonhomme n'est pas mou de la zigounette. C'est pas un fainéant. Oh ! on voit ses fesses. Il ne se gêne pas, le salaud est à poil. Pourquoi se gêner dans les circonstances actuelles. Ils se sont mis à l'aise!

- Il charge dur, son cul n'arrête pas de monter et descendre. A chaque descente il arrache un râle à sa femelle. Bon sang, ces deux là ont du tempérament. J(te parie que c'est un couple d'amants adultères. Il faut reconnaître qu'ils n'est pas facile de recevoir une maîtresse ou un amant dans son lit devant son conjoint confiné. Sauf quand le conjoint fait comme toi et moi.

- Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Quand on est au boulot, nos femmes pourraient s'envoyer en l'air. Je dis çà, je ne dis rien. Je sais bien qu'elles sont sérieuses? qu'elles n'utilisent pas leur smartphone pour appeler des gigolos.

- Tonio, t'es lourd. Ma femme sait bien ce qu'elle risquerait à me tromper. Une balle entre les deux yeux, ça lui ferait passer le prurit.

- Et puis elle t'aime trop pour faire la folle. C'est comme la mienne. On a de la chance, hein. Bien, je prends à gauche, tu passes à droite. Au signal tu ouvres la portière et tu fais sortir l'acteur le plus proche, j'en fais autant de mon côté. On va rigoler. S'ils restent polis on s'excusera et on partira en rigolant. Ca leur servira de leçon et de rappel à l'ordre.

- Tonio, tu ne penses qu'à rigoler. Non, on relève les identités, on les blâmes et on réclame les attestations et ... on ne peut pas verbaliser en dehors du service, on leur dit de filer.

On ... Bouge pas. Le type s'est redressé, on distingue sa tête. Ben oui, en route pour la traditionnelle levrette. Il se balance d'avant en arrière. Il n'a pas traîné, il la bourre
- Et la salope en réclame. Les vaches me font bander. En avant, à trois action. Un, deux, tr
- Non stop , crie Tonio.

Il est trop tard, j'ai ceinturé le baiseur, je tire, il hurle parce que sa queue a quitté le sexe de la femme dont je ne vois que la croupe et l'abricot défoncé et mal refermé. Pourquoi Tonio ne la fait-il pas sortir? Il m'appelle :
- Jean, laisse tomber. Stop.

J'ai fait une clé au mâle, il rugit mais je le tiens solidement. Tonio me fait des signes. Qu'est-ce qu'il a ? Pourquoi veut-il que je regarde dans l'auto ? Que crie l'amoureux dérangé en plein coït ?

- Lâchez-moi, abruti... Je suis capitaine, je vous casserai.

- Bien sûr, vous êtes capitaine; où sont vos galons, ? Moi je suis le président de la république
Ma remarque déride à peine Tonio, des galons sur la peau, c'est rare! Mon collègue et ami rit jaune; il est toujours embarrassé en face de la femme adultère nue.encore agenouillée, seins pendant et sans doute rouge de honte. Est-il soudain tétanisé par le spectacle de la nudité féminine ?

- Sors-la cette pouffiasse. Si, nue, c'est pas nous qui l'avons foutue à poil.

- La dame crie :
- Non, pas ça , Tonio, pitié, laisse-moi prendre ma robe.

- Je me penche, ce dos, cette voix et la couleur de la robe, putain, ce parfum, cette salope, c'est Thérèse, celle qui rit quand je la baise, c'est ma femme qui se faisait tringler dans ce bolide de riche.

Alors, capitaine ou pas, le type en prend pour son grade. Je cogne, je frappe, sur la tête, dans la gueule, dans le ventre, à coups de poings, à coups de genoux dans les couilles, je hurle comme un démon, comme un fou, comme un enragé. Tonio intervient, il arrête le massacre. Encore hébété j'empoigne la veste sur le siège avant. Les barrettes brillent. Je m'en fous . Je retrouve mon impassibilité professionnelle, ma voix cesse de trembler je dis : - "Papiers, carte d'identité, permis de conduire assurance. Le blessé fouille ses poches. Il est en règle, se fout de moi et me tend l'attestation dérogatoire. Le motif de son déplacement est irréprochable "activité physique". Il a tort de me narguer, il encaisse une droite sur l'oeil gauche. Cela fera un beau cocard. Salaud ! Ma femme !

C'est un chef, il s'en souvient !

- Mon ami, vous salissez votre uniforme en abusant de votre force. Je vais vous casser. Je faisais plaisir à cette dame. Qu'est-ce que ça peut vous foutre ?

Tonio a la réplique prompte :
- Mon capitaine c'est sa femme. Vous sautiez sa femme. Ca vaut un P.V. et un procès. On ne fait pas ça entre collègues, sauf votre respect/
- Comment aurais-je pu le deviner ? Je l'ai contrôlée, son attestation disait : "Courses de premières nécessités" . J'ai demandé de quel type, elle m'a montré une boîte de préservatifs. Elle se moquait de moi. J'ai voulu verbaliser. Elle m'a proposé d'essayer le contenu de la boîte, en roulant les yeux. J'ai faibli. L'esprit est prompt, la chair est faible. Elle était si belle, elle sentait si bon. Mais rassurez-vous toutes les capotes sont intactes dans l'emballage
- Elle est à vous, cette pute. Baisez la chez vous., gardez-la.

- Je ne peux pas, je suis marié et j'ai six enfants. Ma femme...

- Très bien. Madame ça fera 135 euros. Tonio dresse le P.V. s'il te plaît. Mon capitaine merci, foutez le camp ou je fais un malheur... Depuis le confinement je ne la supportais plus, je lui rends sa liberté. Au revoir, soignez-vous et comme on dit en ce moment "prenez soin de vous".
Tonio tu peux rentrer chez toi. J'ai encore un mot à dire à madame.

- Mais, je ne veux pas te quitter, mon chéri. Je ne voulais pas que tu râles à cause d'une bête amende. 135 euros de contravention c'est une somme. Vous êtes si mal payés.

Me voilà ramené à la dure réalité de la vie de gendarme.L'uniforme plaît aux femmes;la feuille de paie les fait grimacer. Enfin il paraît que nous aurons une grosse prime, Thérèse pourra payer ses amendes en liquide. J'ordonne gendarmiquement :
- A la voiture, ouvre le coffre J'ai soif, attrape la bouteille là, au fond.

Elle se penche, la belle robe remonte, sa culotte est restée dans la berline, sa croupe s'étale dans toute sa splendeur. Les fesses, la raie, la quetsche... C'est trop fort. Je dégaine et je lui plante mon calibre dans la fente lubrifiée et honorée par un officier.

- Merci, mon amour. J'ai eu si peur de te perdre. Mais tu sais, il était poussif. J'ai fait semblant de jouir pour qu'il me foute la paix. Rentrons, ce type a fait six enfants à sa femme. Je ne voudrais pas en ajouter un à sa liste. Vite les mesures d'hygiène à la maison. Ce soir tu pourras ...mais d'abord il faut décharger... le coffre.




NB Dans l'article de mon quotidien les gendarmes verbalisaient des contrevenants civils dans une forêt.Ceci est pur produit de mon imagination, tout à fait invraisemblable.

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