Un Cocu heureux 9
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-05-2017 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Un Cocu heureux 9
En raison de la longueur de l'histoire, l'auteur résume les chapitres précédents. On peut ainsi aborder la suite sans avoir tout lu.
Heureux ! Oui, Comme je devrais l’être, si mon fantasme n’était pas foutaise. Hier soir j’ai assisté à l’accouplement de Gérard, le maître nageur du camping avec ma femme. J’en rêvais, j’ai été servi : ma Mylène me trompait gaillardement avec un quasi inconnu dès le premier soir de notre arrivée. au camping. Le hasard m’avait mis sur la trace de mon épouse adultère. Et ce soir, avec ma bénédiction, ma chérie vient d’accueillir en elle son collègue de travail venu loger dans le mobil home voisin du nôtre.
Le hasard frappe trop souvent à notre porte, pour ne pas avoir été invité . Par qui ? Tant de coïncidences m’ont désorienté. Quelqu’un, et ce ne peut-être que Mylène, a donné un sacré coup de pouce au hasard. Léa la femme de Léo a confirmé ce que je supposais. Ma femme cultivait un espoir, me trompait déjà en pensée avec Léo, avant le départ.
Ce collègue de travail collant, j’avais voulu le fuir pour éloigner de lui mon épouse trop familière avec lui. Ils ont déjoué mes calculs. Et après l’aventure précipitée de l’infidèle hier, j’ai baissé les bras, j’ai poussé la femme adultère à doubler l‘acte : avec l’inévitable don Juan omniprésent prénommé Léo. J’étais tellement décontenancé que j’ai demandé à la malhonnête de se lâcher pendant nos vacances et de soulager toutes ses envies de sexe, de forniquer autant qu’il lui plairait pour se débarrasser du regret de n’avoir pas goûté à toutes les expériences. Je supposais y trouver mon plaisir.
Elle a fort bien compris, elle a juré de ne plus me cacher ses relations sexuelles. Voilà pourquoi, assis dans le séjour de nos voisins, Léo et Léa, je viens de voir la queue de Léo pénétrer le sexe de ma femme, couchée sur le dos, à même un matelas disposé sur le sol. Les préliminaires ont duré et Mylène a supplié son amant de la prendre enfin.
Nous sommes deux témoins de cette aventure hors du commun. Léa, la légitime de Léo, a accepté leur union. Avait-elle le choix ? Elle porte déjà des cornes, le sait et en est malheureuse. Mais cette fois elle doute de l’amour de son homme. Pour elle, trop c’est trop. Elle ronge son frein et a juré que s’il s’attache à Mylène, si leur aventure prend forme, si elle ne le ramène pas immédiatement à elle après cet « extra », elle le laissera tomber. Elle envisage de se donner à un autre pour éveiller la jalousie du mari volage. Elle est cocue, je le suis pour la deuxième fois en deux jours : selon elle tout nous rapproche. Voilà résumé en quelques lignes le contenu des chapitres précédents
Léa a changé un drap souillé d’urine lors de l’entrée en matière des deux amants et elle s’est absentée. Au retour, au lieu de s ‘asseoir sur son coin de matelas comme avant, elle se pose sur mon genou droit et elle suit le coït en cours. Quand Léo remonte ses fesses, en dessous nous revoyons les fesses plus claires de ma femme, entre elles l’œil sombre de son cul et au-dessus le rose intense du bas de sa vulve agitée et de l’entrée de son vagin.
Pour débuter la pine est entrée lentement, les fesses se sont durcies et contractées sous l’effort de la pénétration. Le corps viril a fait marche arrière, la verge a quitté le trou, deux mains l’ont serrée, une de Mylène, l’autre de Léo, ils se sont concertés et, guidé par ces deux aides, le gland a repris sa progression. Quelques ajustements plus tard, la mécanique s’est réglée, le va et vient du piston a pris une allure régulière. Léo creuse. A chaque troisième intromission la respiration de la femme s’accompagne d’un bruit rythmé… Cela donne : un, deux, trois, han ! Un, deux, trois, han… On n’entend en réalité que le « han»…«han» …« ha». La cadence est prise. Léo rame comme un métronome et le gros soupir féminin bat la mesure, accuse la réception des coups de bite. Une éternité plus tard s’annonce l‘approche d‘un orgasme déjà en formation, comme le grondement lointain du tonnerre avertit de l‘arrivée de l‘orage.
De notre emplacement nous observons les mouvements de ses petits pieds, leur escalade progressive des mollets du monsieur, puis du pli poplité, puis des cuisses masculines. Les talons grimpent et vont se caler sur les reins. Le bas du dos décroche du matelas. L’œilleton de l’anus est ainsi exposé en permanence et les déplacements réduits du membre viril comme les lèvres du sexe féminin luisent sans arrêt. Un coup de reins fait sauter le verrou des jambes, Léo passe ses bras sous les genoux de Mylène, les remonte et pilonne à la verticale la fente apparente. Il accentue les coups, force l’allure, essouffle la femelle sous un assaut violent et décisif. Je crois regarder un film porno dont l’acteur veut impressionner les spectateurs et l’actrice bourrée.
Il fait du cinéma, fait-il l’amour ? Aime-t-il la malheureuse qu’il martèle sans égards car de sa démonstration dépend son engagement dans une future production ? Recroquevillée sous le mâle déchaîné, malmenée, secouée, pourfendue, Mylène explose en cris continus, déclame son plaisir. Léo magnanime se retire à temps, fait un bond qui le dépose sur le ventre convulsé et décharge un premier flot de liquide séminal entre les seins et sur le visage extasié, jusque dans les yeux révulsés et sur les paupières qui se ferment. Il s’écroule sur le côté. Cette fois ils sont amants pour de bon. Leurs côtes se soulèvent au rythme rapide de leur respiration. Ils gisent sur le dos, en parallèles, organes sexuels offerts à notre vue, l’un en détumescence pendant que l’autre referme ses ailes froissées.
Je suis toujours habillé de ma chemisette à fleurs et de mon short. Le repos des combattants me détend et je remarque soudain un phénomène qui m’avait échappé. Léa se balance d’avant en arrière sur la peau de ma jambe enfourchée à son retour avant la séquence qui s’est achevée. Force est de constater l’humidité et la chaleur qu’elle répand sur mon épiderme : au cours de sa sortie, Léa a enlevé sa culotte et frotte son sexe à cru sur moi. Le manège doit durer depuis des minutes, influencé par le spectacle de la copulation de nos conjoints. Elle m’avait sollicité, m’avait fait comprendre qu’elle chercherait un partenaire, je n’avais pas franchement acquiescé. Elle s’est imposée, se prend son plaisir dans ce balancement frotteur.
Elle s’est dit que l’appétit vient en mangeant. Comment un homme normalement constitué, moi en l’occurrence, affronté à une exhibition sexuelle, bandant à la vue de son épouse rugissant de plaisir sous un assaillant acharné, comment cet homme, resterait-il indifférent à l’attaque sournoise d’une vulve baveuse en train de lui chauffer les muscles des cuisses ? Je me dis :Pourquoi me vouloir vertueux quand ma femme se fait défoncer de façon éhontée et en tire jouissance et orgueil ? Aussi, lorsque Léa se tourne pour tenir ma tête entre ses mains, qu’elle pose ses lèvres sur les miennes, j’accepte son baiser, j’ouvre la bouche et ma langue rend à la sienne chaque intrusion. Ni elle ni moi ne sommes démunis d’instinct.
Le jeu devient passionné, ardent. Nos bouches s’aspirent. Léa se lève, se tourne entièrement vers moi, elle s’avance au dessus de ma jambe, encercle mon cou de ses deux bras. Je l’enlace, je sens ses seins percer l’étoffe de ma chemisette, fermes, pointus, chauds. Elle a su attendre, elle a vu la trahison de Léo, elle s’offre à moi. Je la serre dans mes bras. Une de mes mains appuie sur sa croupe et aide au balancement de son bassin et de ses chairs intimes sur ma cuisse. Elle heurte mon durcissement. Le baiser devient fou, profond, vrai.
- Ho, vous deux, qu’est-ce qui vous prend ? Qui vous a permis de vous bouffer le trognon ?
Léo est debout devant nous et s’indigne. Nu, le sexe maculé de sperme et de cyprine, il cache à moitié Mylène qui se mord le poing en nous regardant. Ils sont perplexes. Le programme était bâti pour eux, pas pour les cocus volontaires. Pourtant il avait été dit que je devrais être « actif ».
- Mais tu es une grosse truie ma femme, proteste le séducteur surpris de notre entente.
- Parle-moi de toi, réplique Léa. Gros porc.
Mylène a une réaction plus conforme à sa situation, se montre magnanime :
- Mon chéri, je t’accorde carte blanche pendant la durée des vacances. Ce n’est que justice.
Léo n’est pas d’accord :
- Hé, tu disposes de ton homme si tu veux. Moi je ne permets pas à ma femme de coucher avec n’importe qui. Notre couple est solide, ton mari ne le détruira pas. Jean fais la descendre !
Exaspérée Léa se rebiffe avec fermeté et le noie de paroles bien pesées, en criant:
- Termine ce que tu as commencé, mon cher mari. Ton couple solide n’existe plus. J’en ai marre de ta conduite de patachon. Va, baise Mylène, elle n’attend que ça. Vous êtes faits l’un pour l’autre. Tu as ce que tu mérites, oublie moi.
Je n’ai pas réussi à placer un mot. Mylène tire sur le bras de l’époux jaloux, l’entraîne au canapé, pose un genou sur un coussin, laisse son pied gauche au sol, tire des deux mains sur ses fesses et ordonne :
-Allez, prends-moi comme ça, tout de suite ou je fiche le camp. N’es-tu pas capable de terminer ce que tu as commencé.
Ce rappel à l’ordre a raison de l’emportement du drôle. Il s’astique rapidement, caresse l’abricot, son index attaque le haut des grandes lèvres et court jusqu’à la rose, puis il promène son érection retrouvée sur le fessier, dans le sillon, tâtonne sur les chairs vives, pousse, écarte les lèvres et s’enfonce dans le vagin. Il passe sa colère en butant contre les fesses de ma femme, en cognant fort, en défonçant avec rage. C’est un bûcheron, il cogne, cogne à grand renfort de han, han. Mylène répond par des « oui, oui, baise-moi fort, plus fort ».
Léo fatigue, elle remonte le deuxième genou. Debout derrière elle, lance à l’horizontale, il reprend des forces et la regarde s’empaler sur son chibre en décrivant des cercles avec son bassin. C’est son pas du caméléon, elle se tasse contre le dossier du canapé puis recule ses fesses et son vagin engloutit le pieu. Léo requinqué se lance dans un nouvel assaut, grogne et saisit les deux hanches, les tire vers lui, pénètre à fond, s’immobilise. Ses épaules tressaillent, ses fesses avancent encore. Mylène proteste vivement, colère:
- Ah ! Non, Léo. Tu es fou, retire-toi, tu n’as pas de protection. Non !
Il reste collé, se déverse dans le con jusqu’à la dernière goutte et ricane, vengeur :
- Je donne un coup de main à Jean. Imagine le beau bébé que nous fabriquons.
- Tu m’avais promis de ne pas cracher dans mon ventre.
- C’était avant !
- Avant quoi ?
- Avant que Jean ne débauche Léa. Va sur le bidet, rince-toi bien et tout ira bien. Et vous les deux singes, séparez-vous !
Cette fois je prends la mouche. Il continue à se masturber et se prépare à recommencer à troncher Mylène, il en a encore envie.
- Si Léa se lève, je prends Mylène et nous retournons chez nous.
- Et si elle ne veut pas, hein, tu auras l’air malin.
Mylène ne tient pas à arrêter déjà, elle prend la balle au bond :
- Tout ce que je fais, je le fais parce que mon mari le veut bien. Cessez de vous chamailler. Tu peux encore ? Tu me veux encore ? Tu fous la paix à ta femme. C’est un échange de bons procédés.
- Mais…
- Y a pas de mais. Silence ou je pars. Allez, couche-toi sur le dos. La tête ici, les pieds en direction du canapé.
Elle se place à hauteur du sexe et entame une pipe somptueuse. Elle relève les yeux, m’adresse un clin d’œil, toute fière de dresser à sa manière cet homme vaniteux. Elle a redonné vigueur au pénis, enjambe le corps allongé, surplombe le piquet, le tient, vise et s’abaisse dessus, descend et s’assied sur Léo soumis. Au début elle penche son buste, ses seins s’écrasent sur les poils du torse et sa croupe monte. Sa chatte coulisse le long de la tringle, laisse apparaître le gland puis de nouveau l’engloutit. Le jeu se répète, encore… et encore… Je suis les reculs et les sorties des parois vaginales solidaires du bâton qui rentre ou sort. Mylène est en grande forme. Si elle ralentit, Léo la relaie. Elle reste suspendue et le manche monte et descend. Ils sont trop absorbés par leur acte pour remarquer la reprise du balancement de Léa sur ma jambe ou notre nouveau baiser.
Les amants changent de position.Pendant de longues minutes nous avons droit à une levrette endiablée. Léo fait ses gammes, veut accumuler les orgasmes de Mylène. Il la secoue comme un prunier, ralentit pour calmer la menace d’une poussée de sperme et redémarre après l’alerte. Le papillon, la vache, les cuillères, le poirier, la brouette japonaise… tout y passe.
Mylène adossée à l’envers contre le canapé, tête au sol, pattes en l’air, tassée sur les épaules : Léo se place au-dessus et plonge son zizi vers le bas. Mylène accoudée à la table, Mylène couchée sur la table, brancards en l’air, Mylène debout sur une jambe, un pied sur l’épaule de Léo : elle se fait embrocher dans toutes les positions. Il rayonne, bourre, combine, utilise les murs, les accoudoirs, agit sous notre nez et étale son savoir . Quel récital ! Dommage, c’est très technique, puissant. Mais où est l’amour dans cette gymnastique ? Mylène se met à bâiller. Ils s’accordent des pauses de plus en plus fréquentes. Rompus, brisés, épuisés, ils finissent par s’endormir , emmêlés sur les matelas.
- J’en ai assez vu. Ton mari s’est surpassé, tu le féliciteras. Je rentre chez moi, une nuit de sommeil me fera du bien. Bonsoir Léa.
-Tu me plaques comme ça ? Emmène-moi, je ne veux pas dormir à côté d’eux. Je serai sage, promis.
Elle se couche à la place de Mylène et se montre sage. Mais moi, je n’ai rien promis. Premier réveillé je suis ému par la douceur des traits de son visage. Je repousse le drap pour admirer sa poitrine au repos, à peine animée par une respiration calme. C’est une belle femme. Je l’ai vue nue hier. Toutes les jeunes femmes de son âge ne sont-elles pas belles ? Chacune a son charme. Sous l’apparence d’un caractère doux, Léa possède une autorité surprenante, elle n’a pas fléchi devant Léo. J’apprécie l’intérêt qu’elle me montre. Je n’avais rien calculé, elle est venue spontanément à moi. C’est flatteur.
Elle ouvre les yeux, me sourit. En égoïstes nous allons prendre un petit déjeuner au restaurant du camping : les deux autres dorment encore à la place où nous les avons abandonnés. Des jeunes hommes nous saluent, l’un demande à Léa si le rendez-vous du soir est maintenu.
- A condition toutefois que vous soyez au moins quatre hommes.
Rétorque Léa et elle indique le numéro de son mobil-home. Que mijote-t-elle? Veut-elle mettre Léo à la diète, le voir succomber sous le nombre et le réduire à la portion congrue avec ma femme?
- Quatre ? Pas de problème, Gérard est rétabli. Mesdames préparez-vous à vivre l’une des plus belles soirées de votre vie.
Ils sont jeunes et ne connaissent pas le doute .Elle m’explique :
- L’installation est faite, inutile de tout déranger chez toi.
Nous déambulons dans les allées. Il y fait bon à l’ombre pour discuter et faire connaissance. Léa change soudain d’itinéraire et explique :
- Léo et Mylène viennent de monter en voiture. Ils vont au ravitaillement; laissons-les se débrouiller. Un peu de fatigue les assagira.
La voiture s’éloigne.
- Mon cher Jean, pour moi les vacances sont gâchées. Je n’ai pas l’intention de rester ici. Et toi ?
- Je perds mon temps : Mylène se berce d’illusions si elle croit redevenir pour moi une épouse estimée. Ma confiance en elle, quand je l’ai vue avec Gérard a vacillé. Elle a confirmé avec Léo le désordre sentimental où elle se débat. Si ce soir elle recommence et se livre au quatuor d’invités, demain je saute dans ma voiture.
- Partons ensemble, voyageons dans ta voiture. Léo n’aura qu’à se débrouiller avec sa maîtresse. Où iras-tu ?
- Les terrains de camping ne manquent pas dans la région. Nous pourrions aussi remonter au nord ou retourner à la maison. Tu me suivrais ?
- Je cuisinerai pour toi.
- C’est tout ?
Elle s’arrête, me fixe, l’air coquin :
- Tu n’auras qu’à demander. Comment dit-on : « L’homme propose, la femme dispose», alors propose.
L’attaque directe est compensée par la proposition suivante de Léa:
-Si on allait déjeuner à deux au restaurant ce midi? Oui ? Alors je vais faire ma valise d’effets personnels. Tu la mettras dans ton coffre ?
Nous nous séparons. Déjà elle me manque. C’est mon nouveau fantasme : avoir une femme fidèle. Léa en serait l’image la plus proche. Je rejoins le troupeau des mâles moyens. L’autre, Mylène, ce soir va se dévergonder, me perdre définitivement. Pourvu qu’elle succombe aux charmes de Gérard et de ses acolytes. Je lui laisse la responsabilité de couper le lien. C’est son choix, elle a commencé, elle a persévéré, elle s’enfoncera : une femme, qui utilise sans vergogne l’autorisation maritale de coucher avec d’autres hommes, peut-elle prétendre qu’elle aime encore celui qu‘elle avait choisi? Que serait une vie de couple sans amour ? Admettons que faire l’acte d’amour avec Gérard ait été une faiblesse, qu’avec Léo elle ait réalisé un fantasme, quelle explication invoquer si une orgie se déroule ce soir ?
L’erreur est humaine, persévérer est diabolique. Quinze jours de ce régime seraient insupportables. Or Mylène paraît décidée à se disperser, à s’amuser sans être gênée par ma présence : elle se moque ouvertement de moi, ne le cache plus. Je suis venu, j’ai vu, cela me suffit. Mon espoir est vaincu.
Ma valise est faite et rejoint celle de Léa dans le coffre de ma voiture. Où irons-nous ? Demain matin nous aviserons, nous voulons fuir ces lieux, cette dépravation puante, partir vers autre chose, vers une vie plus simple. Une vie meilleure, ça doit bien exister. Que deviendrons-nous ? Nous nous entendons bien, mais après la soirée, nous ne nous sommes plus embrassés. Léo avait rugi de jalousie, en vain; Mylène m’avait libéré de mon serment de fidélité : je n’ai pas pour autant sauté sur Léa.
Pourtant ... ce n’est pas faute d’envie ! Patience, prudence est mère de sûreté. Léa, c’est possible, ce serait apaisant, plus calme, plus tendre , plus… plus.
Heureux ! Oui, Comme je devrais l’être, si mon fantasme n’était pas foutaise. Hier soir j’ai assisté à l’accouplement de Gérard, le maître nageur du camping avec ma femme. J’en rêvais, j’ai été servi : ma Mylène me trompait gaillardement avec un quasi inconnu dès le premier soir de notre arrivée. au camping. Le hasard m’avait mis sur la trace de mon épouse adultère. Et ce soir, avec ma bénédiction, ma chérie vient d’accueillir en elle son collègue de travail venu loger dans le mobil home voisin du nôtre.
Le hasard frappe trop souvent à notre porte, pour ne pas avoir été invité . Par qui ? Tant de coïncidences m’ont désorienté. Quelqu’un, et ce ne peut-être que Mylène, a donné un sacré coup de pouce au hasard. Léa la femme de Léo a confirmé ce que je supposais. Ma femme cultivait un espoir, me trompait déjà en pensée avec Léo, avant le départ.
Ce collègue de travail collant, j’avais voulu le fuir pour éloigner de lui mon épouse trop familière avec lui. Ils ont déjoué mes calculs. Et après l’aventure précipitée de l’infidèle hier, j’ai baissé les bras, j’ai poussé la femme adultère à doubler l‘acte : avec l’inévitable don Juan omniprésent prénommé Léo. J’étais tellement décontenancé que j’ai demandé à la malhonnête de se lâcher pendant nos vacances et de soulager toutes ses envies de sexe, de forniquer autant qu’il lui plairait pour se débarrasser du regret de n’avoir pas goûté à toutes les expériences. Je supposais y trouver mon plaisir.
Elle a fort bien compris, elle a juré de ne plus me cacher ses relations sexuelles. Voilà pourquoi, assis dans le séjour de nos voisins, Léo et Léa, je viens de voir la queue de Léo pénétrer le sexe de ma femme, couchée sur le dos, à même un matelas disposé sur le sol. Les préliminaires ont duré et Mylène a supplié son amant de la prendre enfin.
Nous sommes deux témoins de cette aventure hors du commun. Léa, la légitime de Léo, a accepté leur union. Avait-elle le choix ? Elle porte déjà des cornes, le sait et en est malheureuse. Mais cette fois elle doute de l’amour de son homme. Pour elle, trop c’est trop. Elle ronge son frein et a juré que s’il s’attache à Mylène, si leur aventure prend forme, si elle ne le ramène pas immédiatement à elle après cet « extra », elle le laissera tomber. Elle envisage de se donner à un autre pour éveiller la jalousie du mari volage. Elle est cocue, je le suis pour la deuxième fois en deux jours : selon elle tout nous rapproche. Voilà résumé en quelques lignes le contenu des chapitres précédents
Léa a changé un drap souillé d’urine lors de l’entrée en matière des deux amants et elle s’est absentée. Au retour, au lieu de s ‘asseoir sur son coin de matelas comme avant, elle se pose sur mon genou droit et elle suit le coït en cours. Quand Léo remonte ses fesses, en dessous nous revoyons les fesses plus claires de ma femme, entre elles l’œil sombre de son cul et au-dessus le rose intense du bas de sa vulve agitée et de l’entrée de son vagin.
Pour débuter la pine est entrée lentement, les fesses se sont durcies et contractées sous l’effort de la pénétration. Le corps viril a fait marche arrière, la verge a quitté le trou, deux mains l’ont serrée, une de Mylène, l’autre de Léo, ils se sont concertés et, guidé par ces deux aides, le gland a repris sa progression. Quelques ajustements plus tard, la mécanique s’est réglée, le va et vient du piston a pris une allure régulière. Léo creuse. A chaque troisième intromission la respiration de la femme s’accompagne d’un bruit rythmé… Cela donne : un, deux, trois, han ! Un, deux, trois, han… On n’entend en réalité que le « han»…«han» …« ha». La cadence est prise. Léo rame comme un métronome et le gros soupir féminin bat la mesure, accuse la réception des coups de bite. Une éternité plus tard s’annonce l‘approche d‘un orgasme déjà en formation, comme le grondement lointain du tonnerre avertit de l‘arrivée de l‘orage.
De notre emplacement nous observons les mouvements de ses petits pieds, leur escalade progressive des mollets du monsieur, puis du pli poplité, puis des cuisses masculines. Les talons grimpent et vont se caler sur les reins. Le bas du dos décroche du matelas. L’œilleton de l’anus est ainsi exposé en permanence et les déplacements réduits du membre viril comme les lèvres du sexe féminin luisent sans arrêt. Un coup de reins fait sauter le verrou des jambes, Léo passe ses bras sous les genoux de Mylène, les remonte et pilonne à la verticale la fente apparente. Il accentue les coups, force l’allure, essouffle la femelle sous un assaut violent et décisif. Je crois regarder un film porno dont l’acteur veut impressionner les spectateurs et l’actrice bourrée.
Il fait du cinéma, fait-il l’amour ? Aime-t-il la malheureuse qu’il martèle sans égards car de sa démonstration dépend son engagement dans une future production ? Recroquevillée sous le mâle déchaîné, malmenée, secouée, pourfendue, Mylène explose en cris continus, déclame son plaisir. Léo magnanime se retire à temps, fait un bond qui le dépose sur le ventre convulsé et décharge un premier flot de liquide séminal entre les seins et sur le visage extasié, jusque dans les yeux révulsés et sur les paupières qui se ferment. Il s’écroule sur le côté. Cette fois ils sont amants pour de bon. Leurs côtes se soulèvent au rythme rapide de leur respiration. Ils gisent sur le dos, en parallèles, organes sexuels offerts à notre vue, l’un en détumescence pendant que l’autre referme ses ailes froissées.
Je suis toujours habillé de ma chemisette à fleurs et de mon short. Le repos des combattants me détend et je remarque soudain un phénomène qui m’avait échappé. Léa se balance d’avant en arrière sur la peau de ma jambe enfourchée à son retour avant la séquence qui s’est achevée. Force est de constater l’humidité et la chaleur qu’elle répand sur mon épiderme : au cours de sa sortie, Léa a enlevé sa culotte et frotte son sexe à cru sur moi. Le manège doit durer depuis des minutes, influencé par le spectacle de la copulation de nos conjoints. Elle m’avait sollicité, m’avait fait comprendre qu’elle chercherait un partenaire, je n’avais pas franchement acquiescé. Elle s’est imposée, se prend son plaisir dans ce balancement frotteur.
Elle s’est dit que l’appétit vient en mangeant. Comment un homme normalement constitué, moi en l’occurrence, affronté à une exhibition sexuelle, bandant à la vue de son épouse rugissant de plaisir sous un assaillant acharné, comment cet homme, resterait-il indifférent à l’attaque sournoise d’une vulve baveuse en train de lui chauffer les muscles des cuisses ? Je me dis :Pourquoi me vouloir vertueux quand ma femme se fait défoncer de façon éhontée et en tire jouissance et orgueil ? Aussi, lorsque Léa se tourne pour tenir ma tête entre ses mains, qu’elle pose ses lèvres sur les miennes, j’accepte son baiser, j’ouvre la bouche et ma langue rend à la sienne chaque intrusion. Ni elle ni moi ne sommes démunis d’instinct.
Le jeu devient passionné, ardent. Nos bouches s’aspirent. Léa se lève, se tourne entièrement vers moi, elle s’avance au dessus de ma jambe, encercle mon cou de ses deux bras. Je l’enlace, je sens ses seins percer l’étoffe de ma chemisette, fermes, pointus, chauds. Elle a su attendre, elle a vu la trahison de Léo, elle s’offre à moi. Je la serre dans mes bras. Une de mes mains appuie sur sa croupe et aide au balancement de son bassin et de ses chairs intimes sur ma cuisse. Elle heurte mon durcissement. Le baiser devient fou, profond, vrai.
- Ho, vous deux, qu’est-ce qui vous prend ? Qui vous a permis de vous bouffer le trognon ?
Léo est debout devant nous et s’indigne. Nu, le sexe maculé de sperme et de cyprine, il cache à moitié Mylène qui se mord le poing en nous regardant. Ils sont perplexes. Le programme était bâti pour eux, pas pour les cocus volontaires. Pourtant il avait été dit que je devrais être « actif ».
- Mais tu es une grosse truie ma femme, proteste le séducteur surpris de notre entente.
- Parle-moi de toi, réplique Léa. Gros porc.
Mylène a une réaction plus conforme à sa situation, se montre magnanime :
- Mon chéri, je t’accorde carte blanche pendant la durée des vacances. Ce n’est que justice.
Léo n’est pas d’accord :
- Hé, tu disposes de ton homme si tu veux. Moi je ne permets pas à ma femme de coucher avec n’importe qui. Notre couple est solide, ton mari ne le détruira pas. Jean fais la descendre !
Exaspérée Léa se rebiffe avec fermeté et le noie de paroles bien pesées, en criant:
- Termine ce que tu as commencé, mon cher mari. Ton couple solide n’existe plus. J’en ai marre de ta conduite de patachon. Va, baise Mylène, elle n’attend que ça. Vous êtes faits l’un pour l’autre. Tu as ce que tu mérites, oublie moi.
Je n’ai pas réussi à placer un mot. Mylène tire sur le bras de l’époux jaloux, l’entraîne au canapé, pose un genou sur un coussin, laisse son pied gauche au sol, tire des deux mains sur ses fesses et ordonne :
-Allez, prends-moi comme ça, tout de suite ou je fiche le camp. N’es-tu pas capable de terminer ce que tu as commencé.
Ce rappel à l’ordre a raison de l’emportement du drôle. Il s’astique rapidement, caresse l’abricot, son index attaque le haut des grandes lèvres et court jusqu’à la rose, puis il promène son érection retrouvée sur le fessier, dans le sillon, tâtonne sur les chairs vives, pousse, écarte les lèvres et s’enfonce dans le vagin. Il passe sa colère en butant contre les fesses de ma femme, en cognant fort, en défonçant avec rage. C’est un bûcheron, il cogne, cogne à grand renfort de han, han. Mylène répond par des « oui, oui, baise-moi fort, plus fort ».
Léo fatigue, elle remonte le deuxième genou. Debout derrière elle, lance à l’horizontale, il reprend des forces et la regarde s’empaler sur son chibre en décrivant des cercles avec son bassin. C’est son pas du caméléon, elle se tasse contre le dossier du canapé puis recule ses fesses et son vagin engloutit le pieu. Léo requinqué se lance dans un nouvel assaut, grogne et saisit les deux hanches, les tire vers lui, pénètre à fond, s’immobilise. Ses épaules tressaillent, ses fesses avancent encore. Mylène proteste vivement, colère:
- Ah ! Non, Léo. Tu es fou, retire-toi, tu n’as pas de protection. Non !
Il reste collé, se déverse dans le con jusqu’à la dernière goutte et ricane, vengeur :
- Je donne un coup de main à Jean. Imagine le beau bébé que nous fabriquons.
- Tu m’avais promis de ne pas cracher dans mon ventre.
- C’était avant !
- Avant quoi ?
- Avant que Jean ne débauche Léa. Va sur le bidet, rince-toi bien et tout ira bien. Et vous les deux singes, séparez-vous !
Cette fois je prends la mouche. Il continue à se masturber et se prépare à recommencer à troncher Mylène, il en a encore envie.
- Si Léa se lève, je prends Mylène et nous retournons chez nous.
- Et si elle ne veut pas, hein, tu auras l’air malin.
Mylène ne tient pas à arrêter déjà, elle prend la balle au bond :
- Tout ce que je fais, je le fais parce que mon mari le veut bien. Cessez de vous chamailler. Tu peux encore ? Tu me veux encore ? Tu fous la paix à ta femme. C’est un échange de bons procédés.
- Mais…
- Y a pas de mais. Silence ou je pars. Allez, couche-toi sur le dos. La tête ici, les pieds en direction du canapé.
Elle se place à hauteur du sexe et entame une pipe somptueuse. Elle relève les yeux, m’adresse un clin d’œil, toute fière de dresser à sa manière cet homme vaniteux. Elle a redonné vigueur au pénis, enjambe le corps allongé, surplombe le piquet, le tient, vise et s’abaisse dessus, descend et s’assied sur Léo soumis. Au début elle penche son buste, ses seins s’écrasent sur les poils du torse et sa croupe monte. Sa chatte coulisse le long de la tringle, laisse apparaître le gland puis de nouveau l’engloutit. Le jeu se répète, encore… et encore… Je suis les reculs et les sorties des parois vaginales solidaires du bâton qui rentre ou sort. Mylène est en grande forme. Si elle ralentit, Léo la relaie. Elle reste suspendue et le manche monte et descend. Ils sont trop absorbés par leur acte pour remarquer la reprise du balancement de Léa sur ma jambe ou notre nouveau baiser.
Les amants changent de position.Pendant de longues minutes nous avons droit à une levrette endiablée. Léo fait ses gammes, veut accumuler les orgasmes de Mylène. Il la secoue comme un prunier, ralentit pour calmer la menace d’une poussée de sperme et redémarre après l’alerte. Le papillon, la vache, les cuillères, le poirier, la brouette japonaise… tout y passe.
Mylène adossée à l’envers contre le canapé, tête au sol, pattes en l’air, tassée sur les épaules : Léo se place au-dessus et plonge son zizi vers le bas. Mylène accoudée à la table, Mylène couchée sur la table, brancards en l’air, Mylène debout sur une jambe, un pied sur l’épaule de Léo : elle se fait embrocher dans toutes les positions. Il rayonne, bourre, combine, utilise les murs, les accoudoirs, agit sous notre nez et étale son savoir . Quel récital ! Dommage, c’est très technique, puissant. Mais où est l’amour dans cette gymnastique ? Mylène se met à bâiller. Ils s’accordent des pauses de plus en plus fréquentes. Rompus, brisés, épuisés, ils finissent par s’endormir , emmêlés sur les matelas.
- J’en ai assez vu. Ton mari s’est surpassé, tu le féliciteras. Je rentre chez moi, une nuit de sommeil me fera du bien. Bonsoir Léa.
-Tu me plaques comme ça ? Emmène-moi, je ne veux pas dormir à côté d’eux. Je serai sage, promis.
Elle se couche à la place de Mylène et se montre sage. Mais moi, je n’ai rien promis. Premier réveillé je suis ému par la douceur des traits de son visage. Je repousse le drap pour admirer sa poitrine au repos, à peine animée par une respiration calme. C’est une belle femme. Je l’ai vue nue hier. Toutes les jeunes femmes de son âge ne sont-elles pas belles ? Chacune a son charme. Sous l’apparence d’un caractère doux, Léa possède une autorité surprenante, elle n’a pas fléchi devant Léo. J’apprécie l’intérêt qu’elle me montre. Je n’avais rien calculé, elle est venue spontanément à moi. C’est flatteur.
Elle ouvre les yeux, me sourit. En égoïstes nous allons prendre un petit déjeuner au restaurant du camping : les deux autres dorment encore à la place où nous les avons abandonnés. Des jeunes hommes nous saluent, l’un demande à Léa si le rendez-vous du soir est maintenu.
- A condition toutefois que vous soyez au moins quatre hommes.
Rétorque Léa et elle indique le numéro de son mobil-home. Que mijote-t-elle? Veut-elle mettre Léo à la diète, le voir succomber sous le nombre et le réduire à la portion congrue avec ma femme?
- Quatre ? Pas de problème, Gérard est rétabli. Mesdames préparez-vous à vivre l’une des plus belles soirées de votre vie.
Ils sont jeunes et ne connaissent pas le doute .Elle m’explique :
- L’installation est faite, inutile de tout déranger chez toi.
Nous déambulons dans les allées. Il y fait bon à l’ombre pour discuter et faire connaissance. Léa change soudain d’itinéraire et explique :
- Léo et Mylène viennent de monter en voiture. Ils vont au ravitaillement; laissons-les se débrouiller. Un peu de fatigue les assagira.
La voiture s’éloigne.
- Mon cher Jean, pour moi les vacances sont gâchées. Je n’ai pas l’intention de rester ici. Et toi ?
- Je perds mon temps : Mylène se berce d’illusions si elle croit redevenir pour moi une épouse estimée. Ma confiance en elle, quand je l’ai vue avec Gérard a vacillé. Elle a confirmé avec Léo le désordre sentimental où elle se débat. Si ce soir elle recommence et se livre au quatuor d’invités, demain je saute dans ma voiture.
- Partons ensemble, voyageons dans ta voiture. Léo n’aura qu’à se débrouiller avec sa maîtresse. Où iras-tu ?
- Les terrains de camping ne manquent pas dans la région. Nous pourrions aussi remonter au nord ou retourner à la maison. Tu me suivrais ?
- Je cuisinerai pour toi.
- C’est tout ?
Elle s’arrête, me fixe, l’air coquin :
- Tu n’auras qu’à demander. Comment dit-on : « L’homme propose, la femme dispose», alors propose.
L’attaque directe est compensée par la proposition suivante de Léa:
-Si on allait déjeuner à deux au restaurant ce midi? Oui ? Alors je vais faire ma valise d’effets personnels. Tu la mettras dans ton coffre ?
Nous nous séparons. Déjà elle me manque. C’est mon nouveau fantasme : avoir une femme fidèle. Léa en serait l’image la plus proche. Je rejoins le troupeau des mâles moyens. L’autre, Mylène, ce soir va se dévergonder, me perdre définitivement. Pourvu qu’elle succombe aux charmes de Gérard et de ses acolytes. Je lui laisse la responsabilité de couper le lien. C’est son choix, elle a commencé, elle a persévéré, elle s’enfoncera : une femme, qui utilise sans vergogne l’autorisation maritale de coucher avec d’autres hommes, peut-elle prétendre qu’elle aime encore celui qu‘elle avait choisi? Que serait une vie de couple sans amour ? Admettons que faire l’acte d’amour avec Gérard ait été une faiblesse, qu’avec Léo elle ait réalisé un fantasme, quelle explication invoquer si une orgie se déroule ce soir ?
L’erreur est humaine, persévérer est diabolique. Quinze jours de ce régime seraient insupportables. Or Mylène paraît décidée à se disperser, à s’amuser sans être gênée par ma présence : elle se moque ouvertement de moi, ne le cache plus. Je suis venu, j’ai vu, cela me suffit. Mon espoir est vaincu.
Ma valise est faite et rejoint celle de Léa dans le coffre de ma voiture. Où irons-nous ? Demain matin nous aviserons, nous voulons fuir ces lieux, cette dépravation puante, partir vers autre chose, vers une vie plus simple. Une vie meilleure, ça doit bien exister. Que deviendrons-nous ? Nous nous entendons bien, mais après la soirée, nous ne nous sommes plus embrassés. Léo avait rugi de jalousie, en vain; Mylène m’avait libéré de mon serment de fidélité : je n’ai pas pour autant sauté sur Léa.
Pourtant ... ce n’est pas faute d’envie ! Patience, prudence est mère de sûreté. Léa, c’est possible, ce serait apaisant, plus calme, plus tendre , plus… plus.
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Un fantasme chasse l'autre!
Candauliste mais tyran : il aimerait tout contrôler, surtout les sentiments de la femme. Elle peut jouir avec d'autres mais ne doit pas les aimer. Et cela n'est pas possible dans le cadre d'un camping où elle est libre de ses mouvements, ce n'est pas un bordel.
Candauliste ? Non, le mari refuse d'assister plus longtemps à l'union de Mylène et du voisin. Léa est prête à le consoler.