Vaincre la timidité d'un garçon
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-03-2020 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Vaincre la timidité d'un garçon
MIA
Nous reprenons notre souffle. La séance a été mouvementée. Si à la quarantaine les amants sont à la force de l'âge, un excès d'ardeur les fait transpirer et leur impose un temps de repos au cours des rapports amoureux. Mia et moi sommes à la veille de fiançailles. Elle comme moi a déjà été mariée. Comme elle j'ai divorcé. Tous deux souhaitons revivre une union heureuse, enfin possible après nos désillusions respectives... Nous sommes pleins d'espoir et de promesses. Quand nous faisons l'amour nous tenons à nous montrer que nous sommes encore dans la plénitude de nos moyens sexuels. On n'achète pas un chat dans un sac et quand on veut fonder un foyer solide, il est prudent de faire connaissance avant de décider de se lier. Ce que nous accomplissant d'un commun accord.
Voilà pourquoi Mia et moi venons de réaliser une nouvelle relation tempétueuse. L'un et l'autre avons administré la preuve de notre bonne santé physique. L'accouplement a été tumultueux et pourtant savoureux et rempli de tendresse. Dès la première rencontre nous nous sommes plu. Nous avons découvert que nous avions beaucoup de points communs. Nul n'a été besoin de recourir à un docteur en psychologie pour savoir que nous étions compatibles à plus de quatre-vingts pour cent. Depuis un mois je me suis donc établi chez ma promise qui préfère sa maison à mon appartement de célibataire. Reste à régler des détails administratifs et notre mariage ne saurait tarder. D'une part nous mettrons fin à une solitude pesante, d'autre part notre entente annonce un avenir fabuleux.
A quarante ans Mia a su conserver un corps splendide, une silhouette gracieuse, un visage jeune et souriant. Je pense que mon aspect physique ne lui est pas indifférent et qu'elle apprécie ma souplesse de caractère autant que ma capacité à la faire jouir. Alors que nous récupérons de notre application à nous donner réciproquement un maximum de plaisir, soudain Mia pouffe de rire et déclare :
- Figure-toi que le patron a embauché un jeune homme de vingt ans, bardé de diplômes mais ce Joris a laissé entendre qu'il est encore vierge. Il rougit devant un décolleté féminin, explique sa timidité avec les filles et les femmes par le fait qu'il n'a eu ni frère ni soeur et qu'il a été élevé dans une institution religieuse réservée aux garçons. N'est-ce pas curieux à l'heure actuelle?
- Effectivement c'est un cas rare. Je n'ai pas d'opinion particulière sur cette forme d'éducation. Mais elle peut valoir autant que d'autres formes dont on constate tous les jours les conduites abusives d'adolescents trop libres ou dits "libérés". Sur les réseaux sociaux ils étalent leur manque de limites. Mais ne t'inquiète pas pour votre recrue. Le voici dans le monde du travail, il va ouvrir les yeux et s'habituera à la fréquentation des hommes et des femmes. Il se trouvera bien une jeune fille pour le dégourdir. Mais n Nous pouvons répéter avec satisfaction "Je t''avons-nous pas mieux à faire, chère Mia ?
Une nouvelle joute fait oublier les malheurs de ce garçon. Les seins et le sexe de Mia méritent plus d'attention que de vagues considérations sur les méthodes d'éducation. Mon baiser clôt le propos. Mon membre retrouve raideur et volume, se fraie un chemin dans le sexe de ma compagne, pénètre le vagin accueillant et l'enflamme. Décidément sur ce plan nous sommes compatibles à un pourcentage plus que rassurant. Quoi 99% peut-être! Bons pour le mariage ! Nous pouvons répéter avec conviction les "Je t'aime".
Deux soirs plus tard Mia se montre plus amoureuse encore. Nous récupérons… cette fois Mia ne rit pas ; elle semble contrariée et demande :
-
-De qui parles-tu ?
-Je pense à ce jeune Joris, tu sais le dernier embauché dont je t'ai parlé l’autre soir.
-Ah ! Oui, je me souviens. Qu’a-t-il cette fois ce bon garçon ?
-Il vit toujours en solitaire. Il est taciturne. Je suis apparemment la seule personne à laquelle il dresse la parole. J’ai l’impression d’être comme sa mère.
-Tu inspire la confiance. C’est pour cela que je t’aime. Mais quand tu dis « Que pourrait-on faire pour ce brave garçon ? » qui est ce « on » ?
-On c’est un peu tout le monde, toi, moi, les autres. Que sais-je ? Il faudrait l’aider, l’intégrer dans un groupe bienveillant, lui apprendre à partager ses joies et ses peines comme on dit.
-Je ne le connais même pas ce jeune homme. Je ne vois pas ce que je pourrais faire pour lui. De plus je n’ai pas l’âme d’un entremetteur. Je me vois mal le mettre en relation avec la femme de sa vie.
-C’est quand même triste. Allez, viens mon chéri, fais-moi encore l’amour afin que la vie me semble plus gaie. Prends-moi et fais-moi oublier ce souci.
Mia se fait du souci pour ce jeune inconnu ? C’est étrange Un jour ça passera. Pourtant quand pour la troisième fois après l’amour Mia s’inquiète, à mon tour j’ai un souci. . Bizarrement elle pense à lui après nos rapports sexuels. Aujourd’hui c’est la troisième fois, toujours dans les mêmes circonstances . Pourquoi parle-t-elle de lui à ce moment précis ? Pour ce soir je suis las. Dès demain je réclamerai un câlin afin de constater que de notre plaisir partagé doit naître un rappel de la situation de Joris.
Je soigne particulièrement cette union. Mia jouit à plusieurs reprises. Après le dernier orgasme elle paraît heureuse. Elle met longtemps à parler. Et comme prévu elle aborde le sujet qui surgit spontanément après l’amour
-Mon chéri, j’ai bien réfléchi, il faut que je te dise…
-Non, ne me parle pas de Joris
-Oh ! Tu lis dans mes pensées. N’est-ce pas une formidable preuve d’amour. Nous sommes vraiment faits l’un pour l’autre. Serais-tu contrarié si je te parlais de mon jeune collègue de travail ? Crois-moi, ce garçon est destiné à un avenir professionnel brillant. Bientôt il fera partie du comité de direction. Or j’ai la chance de le côtoyer quotidiennement et de lui inspirer une sorte de confiance. Il me considère comme une amie et me livre des confidences notamment sur le désert de sa vie sentimentale.
-Je suppose que dans ce désert tu représentes pour lui une oasis. Voudrais-tu me rendre jaloux ?
-Quelle idée, mon amour ! Pourquoi serais-tu jaloux d’un garçon aussi jeune ? Voilà ce que j’ai imaginé. Toi et moi devrions devenir des amis précieux pour Joris. En excellents amis nous viendrions à son secours. Comment ? Nous lui donnerions de l’affection. Avec ton accord et sous ton contrôle constant, je serais sa coach sentimentale.
-En quoi consiste le rôle d’une coach sentimentale ?
-En tout bien et tout honneur, sous ton regard, je formerais notre ami aux relations entre hommes et femmes.
-Parce que tu sais faire ? Peux-u préciser le contenu de cette formation.
-Ne veux-tu pas comprendre ? Bon, ne suis-je pas une femme plaisante ? Ne suis-je pas aimable et désirable ? Tu me le déclares si souvent ! Eh bien, je tirerai profit de ces qualités que tu me reconnais pour apprivoiser ce grand timide, c’est tout simple.
Je note que Mia vient de glisser du conditionnel présent au futur simple de l’indicatif. Cela signifie que Mia tient pour acquise mon acceptation, passe de la supposition à la réalisation de ce que j’appellerai un fantasme étonnant. Et elle continue sur sa lancée, inspirée par ce sujet :-- En premier il faut le familiariser avec le corps de femme. Le mien est assez bien fait, je sais ce dont il a besoin. Je me dénuderai progressivement devant l’ignorant.
-Sans gêne ? Toi Mia tu te présenteras nue devant ton admirable collègue? Ne crains-tu pas de l’effrayer et de le faire fuir ?
-Parce que je suis trop moche ? Merci.
-Tu n’es pas moche, au contraire. Mais la révélation brutale de n’importe quelle nudité peut provoquer chez ce chaste puceau un traumatisme irréversible.
-J’y ai pensé. Je devrai user de diplomatie,ne rien brusquer Joris devra se sentir à l’aise avec moi mais aussi avec toi.Dans une ambiance chaleureuse ses appréhensions disparaîtront lentement.
- Avec moi ?
-Nous formons un couple moderne, tout ce que je fais doit avoir ton aval et rien de ce qui te déplaît ne peut être envisagé. Si je séduis notre ami c’est forcément avec ton assentiment. Tu approuves toutes les étapes de mon jeu de séduction. Je ferai tout ce qu’il faut pour que Joris se sente apprécié et pour qu’il se persuade que nous désirons sa présence, son amitié et son affection.
Faudra-t-il que je le serre dans mes bras et que je l’embrasse. Devrai-je me foutre à poil devant lui, aurai-je à le câliner et…
-Oh ! Pitre de mauvaise foi. Le but n’est pas d’en faire un gay ! Ce sont ses relations féminines qui doivent évoluer. Tu n'auras pas à déployer tes attributs, garde-les pour moi.
-Et cette évolution ne sera possible que par la révélation de ta nudité ? Je suis assez sceptique sur la méthode. Mais voyons la suite. Tu penses avancer petit à petit, c’est le sens de l’adverbe « progressivement » ou je me trompe ?
-Convaincu de notre bienveillance, amené à partager des sentiments d’amitié, Joris éprouvera vraisemblablement un peu de désir. Je serai coquette ou sentimentale, du désir naissant je le conduirai à vouloir me séduire. A cet instant il finira par souhaiter voir plus, observer mieux, examiner de plus près, toucher, visiter. Il y aura contact et tu sais que je saurai embrayer et l’entraîner à devenir un homme.
-Mais enfin quel sera mon rôle ? Je tiendrai la chandelle, je donnerai un coup de main à l’innocent , je le guiderai en toi et je donnerai la cadence en applaudissant ?
-Sois sérieux pendant une minute. Ton rôle sera simple. Tu l'accueilleras cordialement, tu lui feras visiter la maison, tu offriras une boisson alcoolisée au bord de la piscine. J'apparaîtrai, tu seras appelé au téléphone et tu me laisseras mener mon affaire. Pour éviter tout malentendu entre nous, tu assisteras sans être vu à la suite de la rencontre. Ainsi tu exerceras le contrôle marital sur le déroulement de cette cérémonie spéciale. Je te crois assez ouvert d'esprit pour observer sans intervenir, assez délicat pour ne pas créer un traumatisme lié à une irruption brutale qui aggraverait la situation du malheureux enfant. Peut-être certains de mes propos destinés à encourager Joris te paraîtront-ils exagérés ou tendancieux. Tu n'en tiendras pas compte, connaissant pertinemment le but poursuivi et persuadé de mon amour.
- Je serai là , Joris ne me verra pas, je serai l'homme invisible ! Cela me rappelle certains films. Serai-je Passe-Muraille, doué de la faculté de traverser les murs ? Par ailleurs je serai impassible. Jusqu'à quelles extrémités devrai-je supporter cette relation exceptionnelle ? Penses-tu t'offrir corps et âme et initier ton timide à toutes les manifestations de l'union des corps ? Copulerez-vous sous mon nez ?
- Est-ce que tu t'opposes à l'utilisation de tous les moyens nécessaires à l'épanouissement sexuel de notre ami ? Combien de fois ai-je fait l'amour avant de te rencontrer. J'ai été mariée avec tout ce que cela signifie de rapports. Je ne suis plus vierge depuis longtemps, tu le sais et cela ne t'empêche pas de vouloir m'épouser. Que Joris apprenne de moi comment aimer physiquement une femme ne m'usera pas, ne laissera pas de cicatrice dans mon vagin. Serai-je moins amoureuse de toi après lui avoir permis de me pénétrer?
- Rien que ça. Te voir tendre ton ventre en direction de sa verge, te voir possédée par un jeune étalon et ne pas bouger: m'en crois-tu capable ?
- Quelle plus belle preuve de confiance et d'amour pourrais-tu m'offrir. Un exercice d'initiation en faveur d'un jeune ami ne peut pas détruire l'amour puissant qui nous lie pour la vie. Ce ne sera même pas une passade puisque tu es au courant du but et des moyens utilisés pour remplir une mission de sauvetage. Je t'aime, tu m'aimes, tout le reste est sans importance.
Nous reprenons notre souffle. La séance a été mouvementée. Si à la quarantaine les amants sont à la force de l'âge, un excès d'ardeur les fait transpirer et leur impose un temps de repos au cours des rapports amoureux. Mia et moi sommes à la veille de fiançailles. Elle comme moi a déjà été mariée. Comme elle j'ai divorcé. Tous deux souhaitons revivre une union heureuse, enfin possible après nos désillusions respectives... Nous sommes pleins d'espoir et de promesses. Quand nous faisons l'amour nous tenons à nous montrer que nous sommes encore dans la plénitude de nos moyens sexuels. On n'achète pas un chat dans un sac et quand on veut fonder un foyer solide, il est prudent de faire connaissance avant de décider de se lier. Ce que nous accomplissant d'un commun accord.
Voilà pourquoi Mia et moi venons de réaliser une nouvelle relation tempétueuse. L'un et l'autre avons administré la preuve de notre bonne santé physique. L'accouplement a été tumultueux et pourtant savoureux et rempli de tendresse. Dès la première rencontre nous nous sommes plu. Nous avons découvert que nous avions beaucoup de points communs. Nul n'a été besoin de recourir à un docteur en psychologie pour savoir que nous étions compatibles à plus de quatre-vingts pour cent. Depuis un mois je me suis donc établi chez ma promise qui préfère sa maison à mon appartement de célibataire. Reste à régler des détails administratifs et notre mariage ne saurait tarder. D'une part nous mettrons fin à une solitude pesante, d'autre part notre entente annonce un avenir fabuleux.
A quarante ans Mia a su conserver un corps splendide, une silhouette gracieuse, un visage jeune et souriant. Je pense que mon aspect physique ne lui est pas indifférent et qu'elle apprécie ma souplesse de caractère autant que ma capacité à la faire jouir. Alors que nous récupérons de notre application à nous donner réciproquement un maximum de plaisir, soudain Mia pouffe de rire et déclare :
- Figure-toi que le patron a embauché un jeune homme de vingt ans, bardé de diplômes mais ce Joris a laissé entendre qu'il est encore vierge. Il rougit devant un décolleté féminin, explique sa timidité avec les filles et les femmes par le fait qu'il n'a eu ni frère ni soeur et qu'il a été élevé dans une institution religieuse réservée aux garçons. N'est-ce pas curieux à l'heure actuelle?
- Effectivement c'est un cas rare. Je n'ai pas d'opinion particulière sur cette forme d'éducation. Mais elle peut valoir autant que d'autres formes dont on constate tous les jours les conduites abusives d'adolescents trop libres ou dits "libérés". Sur les réseaux sociaux ils étalent leur manque de limites. Mais ne t'inquiète pas pour votre recrue. Le voici dans le monde du travail, il va ouvrir les yeux et s'habituera à la fréquentation des hommes et des femmes. Il se trouvera bien une jeune fille pour le dégourdir. Mais n Nous pouvons répéter avec satisfaction "Je t''avons-nous pas mieux à faire, chère Mia ?
Une nouvelle joute fait oublier les malheurs de ce garçon. Les seins et le sexe de Mia méritent plus d'attention que de vagues considérations sur les méthodes d'éducation. Mon baiser clôt le propos. Mon membre retrouve raideur et volume, se fraie un chemin dans le sexe de ma compagne, pénètre le vagin accueillant et l'enflamme. Décidément sur ce plan nous sommes compatibles à un pourcentage plus que rassurant. Quoi 99% peut-être! Bons pour le mariage ! Nous pouvons répéter avec conviction les "Je t'aime".
Deux soirs plus tard Mia se montre plus amoureuse encore. Nous récupérons… cette fois Mia ne rit pas ; elle semble contrariée et demande :
-
-De qui parles-tu ?
-Je pense à ce jeune Joris, tu sais le dernier embauché dont je t'ai parlé l’autre soir.
-Ah ! Oui, je me souviens. Qu’a-t-il cette fois ce bon garçon ?
-Il vit toujours en solitaire. Il est taciturne. Je suis apparemment la seule personne à laquelle il dresse la parole. J’ai l’impression d’être comme sa mère.
-Tu inspire la confiance. C’est pour cela que je t’aime. Mais quand tu dis « Que pourrait-on faire pour ce brave garçon ? » qui est ce « on » ?
-On c’est un peu tout le monde, toi, moi, les autres. Que sais-je ? Il faudrait l’aider, l’intégrer dans un groupe bienveillant, lui apprendre à partager ses joies et ses peines comme on dit.
-Je ne le connais même pas ce jeune homme. Je ne vois pas ce que je pourrais faire pour lui. De plus je n’ai pas l’âme d’un entremetteur. Je me vois mal le mettre en relation avec la femme de sa vie.
-C’est quand même triste. Allez, viens mon chéri, fais-moi encore l’amour afin que la vie me semble plus gaie. Prends-moi et fais-moi oublier ce souci.
Mia se fait du souci pour ce jeune inconnu ? C’est étrange Un jour ça passera. Pourtant quand pour la troisième fois après l’amour Mia s’inquiète, à mon tour j’ai un souci. . Bizarrement elle pense à lui après nos rapports sexuels. Aujourd’hui c’est la troisième fois, toujours dans les mêmes circonstances . Pourquoi parle-t-elle de lui à ce moment précis ? Pour ce soir je suis las. Dès demain je réclamerai un câlin afin de constater que de notre plaisir partagé doit naître un rappel de la situation de Joris.
Je soigne particulièrement cette union. Mia jouit à plusieurs reprises. Après le dernier orgasme elle paraît heureuse. Elle met longtemps à parler. Et comme prévu elle aborde le sujet qui surgit spontanément après l’amour
-Mon chéri, j’ai bien réfléchi, il faut que je te dise…
-Non, ne me parle pas de Joris
-Oh ! Tu lis dans mes pensées. N’est-ce pas une formidable preuve d’amour. Nous sommes vraiment faits l’un pour l’autre. Serais-tu contrarié si je te parlais de mon jeune collègue de travail ? Crois-moi, ce garçon est destiné à un avenir professionnel brillant. Bientôt il fera partie du comité de direction. Or j’ai la chance de le côtoyer quotidiennement et de lui inspirer une sorte de confiance. Il me considère comme une amie et me livre des confidences notamment sur le désert de sa vie sentimentale.
-Je suppose que dans ce désert tu représentes pour lui une oasis. Voudrais-tu me rendre jaloux ?
-Quelle idée, mon amour ! Pourquoi serais-tu jaloux d’un garçon aussi jeune ? Voilà ce que j’ai imaginé. Toi et moi devrions devenir des amis précieux pour Joris. En excellents amis nous viendrions à son secours. Comment ? Nous lui donnerions de l’affection. Avec ton accord et sous ton contrôle constant, je serais sa coach sentimentale.
-En quoi consiste le rôle d’une coach sentimentale ?
-En tout bien et tout honneur, sous ton regard, je formerais notre ami aux relations entre hommes et femmes.
-Parce que tu sais faire ? Peux-u préciser le contenu de cette formation.
-Ne veux-tu pas comprendre ? Bon, ne suis-je pas une femme plaisante ? Ne suis-je pas aimable et désirable ? Tu me le déclares si souvent ! Eh bien, je tirerai profit de ces qualités que tu me reconnais pour apprivoiser ce grand timide, c’est tout simple.
Je note que Mia vient de glisser du conditionnel présent au futur simple de l’indicatif. Cela signifie que Mia tient pour acquise mon acceptation, passe de la supposition à la réalisation de ce que j’appellerai un fantasme étonnant. Et elle continue sur sa lancée, inspirée par ce sujet :-- En premier il faut le familiariser avec le corps de femme. Le mien est assez bien fait, je sais ce dont il a besoin. Je me dénuderai progressivement devant l’ignorant.
-Sans gêne ? Toi Mia tu te présenteras nue devant ton admirable collègue? Ne crains-tu pas de l’effrayer et de le faire fuir ?
-Parce que je suis trop moche ? Merci.
-Tu n’es pas moche, au contraire. Mais la révélation brutale de n’importe quelle nudité peut provoquer chez ce chaste puceau un traumatisme irréversible.
-J’y ai pensé. Je devrai user de diplomatie,ne rien brusquer Joris devra se sentir à l’aise avec moi mais aussi avec toi.Dans une ambiance chaleureuse ses appréhensions disparaîtront lentement.
- Avec moi ?
-Nous formons un couple moderne, tout ce que je fais doit avoir ton aval et rien de ce qui te déplaît ne peut être envisagé. Si je séduis notre ami c’est forcément avec ton assentiment. Tu approuves toutes les étapes de mon jeu de séduction. Je ferai tout ce qu’il faut pour que Joris se sente apprécié et pour qu’il se persuade que nous désirons sa présence, son amitié et son affection.
Faudra-t-il que je le serre dans mes bras et que je l’embrasse. Devrai-je me foutre à poil devant lui, aurai-je à le câliner et…
-Oh ! Pitre de mauvaise foi. Le but n’est pas d’en faire un gay ! Ce sont ses relations féminines qui doivent évoluer. Tu n'auras pas à déployer tes attributs, garde-les pour moi.
-Et cette évolution ne sera possible que par la révélation de ta nudité ? Je suis assez sceptique sur la méthode. Mais voyons la suite. Tu penses avancer petit à petit, c’est le sens de l’adverbe « progressivement » ou je me trompe ?
-Convaincu de notre bienveillance, amené à partager des sentiments d’amitié, Joris éprouvera vraisemblablement un peu de désir. Je serai coquette ou sentimentale, du désir naissant je le conduirai à vouloir me séduire. A cet instant il finira par souhaiter voir plus, observer mieux, examiner de plus près, toucher, visiter. Il y aura contact et tu sais que je saurai embrayer et l’entraîner à devenir un homme.
-Mais enfin quel sera mon rôle ? Je tiendrai la chandelle, je donnerai un coup de main à l’innocent , je le guiderai en toi et je donnerai la cadence en applaudissant ?
-Sois sérieux pendant une minute. Ton rôle sera simple. Tu l'accueilleras cordialement, tu lui feras visiter la maison, tu offriras une boisson alcoolisée au bord de la piscine. J'apparaîtrai, tu seras appelé au téléphone et tu me laisseras mener mon affaire. Pour éviter tout malentendu entre nous, tu assisteras sans être vu à la suite de la rencontre. Ainsi tu exerceras le contrôle marital sur le déroulement de cette cérémonie spéciale. Je te crois assez ouvert d'esprit pour observer sans intervenir, assez délicat pour ne pas créer un traumatisme lié à une irruption brutale qui aggraverait la situation du malheureux enfant. Peut-être certains de mes propos destinés à encourager Joris te paraîtront-ils exagérés ou tendancieux. Tu n'en tiendras pas compte, connaissant pertinemment le but poursuivi et persuadé de mon amour.
- Je serai là , Joris ne me verra pas, je serai l'homme invisible ! Cela me rappelle certains films. Serai-je Passe-Muraille, doué de la faculté de traverser les murs ? Par ailleurs je serai impassible. Jusqu'à quelles extrémités devrai-je supporter cette relation exceptionnelle ? Penses-tu t'offrir corps et âme et initier ton timide à toutes les manifestations de l'union des corps ? Copulerez-vous sous mon nez ?
- Est-ce que tu t'opposes à l'utilisation de tous les moyens nécessaires à l'épanouissement sexuel de notre ami ? Combien de fois ai-je fait l'amour avant de te rencontrer. J'ai été mariée avec tout ce que cela signifie de rapports. Je ne suis plus vierge depuis longtemps, tu le sais et cela ne t'empêche pas de vouloir m'épouser. Que Joris apprenne de moi comment aimer physiquement une femme ne m'usera pas, ne laissera pas de cicatrice dans mon vagin. Serai-je moins amoureuse de toi après lui avoir permis de me pénétrer?
- Rien que ça. Te voir tendre ton ventre en direction de sa verge, te voir possédée par un jeune étalon et ne pas bouger: m'en crois-tu capable ?
- Quelle plus belle preuve de confiance et d'amour pourrais-tu m'offrir. Un exercice d'initiation en faveur d'un jeune ami ne peut pas détruire l'amour puissant qui nous lie pour la vie. Ce ne sera même pas une passade puisque tu es au courant du but et des moyens utilisés pour remplir une mission de sauvetage. Je t'aime, tu m'aimes, tout le reste est sans importance.
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