A trois ou à quatre ? - histoire érotique

Nous y voilà me disais-je. Mon homme était prêt, debout et nu, serré contre moi. Son sexe dressé se durcissait sur mon ventre. Ses longues jambes plaçaient son bassin un peu au dessus du mien.

Mon sexe aussi était dur. J’avais envie de ce qui allait se produire. Mais plus que tout, j’avais envie de lui, mon beau Prince aux cheveux noirs, mon amant, mon amour.

Le grand blond prenait sa douche. Il sort. Le voilà qui s’essuie et souriant il vient vers nous. Il ne se doute de rien. Mon homme non plus d’ailleurs : ma surprise viendrait plus tard.

J’observais les deux hommes nus qui se serraient l’un contre l’autre et contre moi. Tous deux avaient de très jolis corps. Bassins étroits et jolis pectoraux, sans plus, comme il faut. Bras bien dessinés. Aussi mignons l’un que l’autre, l’un brun et l’autre blond. Je les embrasse à tour de rôle, je les observe s’embrasser lorsque leurs langues se joignent et se caressent. J’immisce la mienne, jalouse mais heureuse, savourant la chance d’avoir deux superbes mâles ayant tous les deux une si forte envie de baiser avec moi.

Les baisers s’échangent, les souffles se mêlent. Les désirs chauffent l’atmosphère. Nous sommes bien tous les trois dans cette après-midi d’été. Je m’éloigne un tout petit peu, prenant mentalement la photo la plus torride de ces deux corps si bien faits mêlés qui me regardent et me témoigne la même chaleur. Je les prends tous les deux par la main et les dirige vers notre chambre.

Le blond ne marque même pas un temps d’arrêt. Il joint mon homme et s’installe dans notre lit.

Je me demande ce que je suis en train de faire. Un homme étranger au sein de notre couple ? Mais de quoi est-ce que je parle? Vu la surprise qui fait son chemin chez moi en ce moment, je me concentre de nouveau sur les plaisirs que me réservent ces deux corps allongés.

Nos trois corps se frôlent dans la pénombre. Les caresses et les baisers reprennent de plus belle. Nous avons faim les uns des autres. Les bouches descendent sur les corps, suçotant, gobant les sexes tendus et lubriques. Je suce mon homme alors que lui-même, fringant de fellation se rue avec douceur sur le sexe de notre invité. Il suce et prend du plaisir à le faire. Le troisième larron se tort dans tous les sens, exultant sous nos caresse buccales. Je rejoins mon homme sur le sexe de mon invité et mêle ma langue à sa fellation.

Très vite, je deviens moi-même l’objet de ces mêmes caresses. Je suis allongé sur le dos et les deux hommes qui m’embrassent descendent sur mes tétons et les lèchent avidement. Je gémis doucement à la sensation de ces deux langues et ces chevelures brunes et blondes qui ondulent sur moi. Leur chemin reprend et elles se rejoignent sur mon gland. J’halète bruyamment, trop heureux de sentir cette paire de langues qui me titillent à l’unisson, descendent sur mes testicules et s’attardent sur mon anus.

Les deux hommes gémissent à l’unisson. Leurs sexes raides se frottent à moi. Notre rapport sexuel ne peut plus s’arrêter et va monter au crescendo.

J’entends à travers les râles la clef qui tourne dans la serrure. A pas de loup, ma surprise entre. Mon homme et notre trouvaille du jour n’ont rien entendu. Je prétexte une grande soif et je leur demande de poursuivre : je reviens vite. Ils sont brûlants et la soif de sexe est si forte qu’ils continuent leurs râles. Ils ont envie de moi mais ils ont aussi envie l’un de l’autre. Ils se jettent l’un sur l’autre et se lance dans une baise effrénée.

Ma surprise s’est déshabillée et prête à agir. Il entre nu et excité et se jette sur le lit, sous les couvertures et se mêle aux deux hommes qui le prenant pour moi dans le noir le caressent et très vite les fellations et autres félicités de la chair reprennent.

Tapi à côté de l’entrée, je savoure mon petit stratagème.

Je devine que la fellation a repris et que les trois hôtes du lit s’en donnent à cœur joie. Ils se lèchent le gland, l’anus et se donnent les uns aux autres, oublieux de tout le reste. Le plaisir du sexe brut domine tout. Les cris reprennent.

J’entre à quatre pattes, invisible. Je monte sur le grand lit et commence à caresser le dos de mon homme. Lui et l’invité sont si à fond dans le plaisir sexuel qu’ils ne réalisent pas dans un premier temps que nous sommes désormais quatre dans le lit. Ma bouche rejoint la bouche de l’invité alors que mon homme suce à fond le sexe de ma surprise, lui-même occupé à me sucer.

Mon homme réagit le premier mais j’étouffe sa question d’un baiser. Il consent à jouer le jeu sans rien dire et très vite son plaisir multiplié devient évident. L’invité réagit ensuite. Je lui enfonce ma queue dans la gorge. Il oublie tout et se régale de moi.

Très vite le plaisir devient plus exigeant et de caresses et fellations nous alternons sur d’autres poses plus sensuelles et pénétrantes. Recouvert d’un préservatif que notre invité lui a mis avec sa bouche, mon homme entre dans l’homme surprise qui a quatre pattes gémit de bonheur. Pendant ce temps, j’entre dans notre invité.

Les deux pénétrés se serrent l’un contre l’autre pendant que mon homme et moi nous les pilonnons sans merci. Ils râlent, ils crient et demandent et réclament nos queues encore et encore. Soit, nous les échangeons. Mon homme quitte ma surprise pour sodomiser notre invité. Très vite, il monte et sort, jette la capote et se rue sur moi pour me pénétrer. Je crie, le gland encore enserré dans l’anus mon homme surprise qui lèche l’anus de notre invité.

Ca monte de plus en plus vite, de plus en plus fort. Je ne vais plus pouvoir me retenir. Mon homme pousse un grand cri, sort de moi et joui. Son sperme vole de partout.

Il s’allonge sur le dos et tous jouissons presque ensemble sur son torse. Il se tort de plaisir, heureux de notre excitation, heureux d’être le centre de notre concupiscence qui pleut en douche blanche sur son corps finement musclé.

Nous nous allongeons sur lui. Il rit. Nos langues se frôlent encore alors que nos sexes décroissent. Nous nous lovons les uns contre les autres et mélangés sans aucun complexe nous nous endormons.