Amis ? 1

- Par l'auteur HDS Accent -
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Amis ? 1 Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-08-2015 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(9.0 / 10)

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Amis ? 1
On disait:" Louis et Laurent les inséparables." A vingt ans nous étions des amis de seize ans !

- Ho ! Chouffe, devant ! Nous poussions ensemble notre cri comme chaque fois que nous suivions des mignonnes. Aujourd'hui, l'unisson était parfait, les nanas valaient bien ça!
De dos, deux silhouettes splendides balancent harmonieusement des fesses à la Pippa Middleton, montées sur talons hauts. Un truc à faire dire à un financier très célèbre, montant en avion, à New-York, derrière l’hôtesse de l’air « Quel beau cul ». Ha! Comme ce mouvement des deux hémisphères est prometteur. Des jumelles splendides, aux longs cheveux bruns tombant en cascades ondulantes jusqu’à une taille de rêve, avancent devant nous d’un pas sautillant et souple. Quel port de princesses. Nous accélérons l’allure et les abordons avec ce culot particulier des timides. Louis les fait rire. C’est gagné, elles acceptent de prendre un rafraîchissement sur une terrasse à l’ombre d’un parasol. L’une s’appelle Marie, l’autre Juliette, mais elles ne sont ni jumelles ni sœurs: ce sont deux bonnes copines depuis la maternelle.

Louis a épousé Juliette, j’ai épousé Marie. De prime abord Louis était indécis. J’avais un fort penchant pour Juliette: j’étais fils unique, Juliette n’avait ni frère ni sœur, Louis au contraire venait d’une famille nombreuse comme Marie. Un jour, de façon inattendue Louis décida qu’il serait bon de croiser nos expériences plutôt que d’assembler des profils familiaux identiques, au nom du principe que les contraires s’attirent. J’aurais protesté, mais il sortit une pièce et décréta :- Pile je prends Juliette, face tu prends Marie.
L’astuce me faisait toujours rire; de toute façon, je savais depuis toujours que sa pièce truquée garantissait son succès. Or la veille j’avais eu une longue conversation avec Juliette, je lui avais déclaré ma flamme, elle s’était un peu défendue avant de beaucoup accepter mon premier baiser. C’était fabuleux. Mais trop beau. Louis m’imposa son choix, je lui laissai la voie libre, il consola Juliette et Marie sut me faire oublier mon chagrin en sirotant avec ferveur mon deuxième baiser.…. Nous nous mariâmes le même jour Nous vécûmes heureux et n’eûmes pas d’enfant.

Depuis quelques années Louis et moi travaillons comme caristes dans un grand entrepôt en deux postes. Une semaine de six heures à treize heures. La semaine suivante de treize heures à vingt heures. Mon contremaître m’a proposé de remplacer un chef d’équipe qui part à la retraite, mais j’ai dû accepter de changer d’équipe.

-Vas-y m’a encouragé Louis, saisis ta chance, veinard. De toute façon on se retrouvera au foot et nous continuerons nos nuits de tarot.

Effectivement nous avons pris l’habitude de passer à quatre, toutes les deux ou trois semaines une nuit entière à jouer au tarot. Nous nous retrouvons tantôt chez moi, tantôt chez Louis. Vers minuit nous prenons un médianoche et dansons un peu avant de reprendre le jeu. Il y a quinze jours, quand nous nous sommes retrouvés seuls, j’ai fait remarquer à Marie que Louis la serrait d’un peu trop près en dansant. Et je trouvais qu'elle semblait plutôt consentante.

-Allons, Laurent, Louis est ton meilleur copain, tu ne vas quand même pas imaginer des choses ! Il est affectueux, il m’aime bien. Tu oserais me supposer attirée par lui ?

- Je sais, mais sa façon de te caresser les seins en douce, quand il croit ne pas être vu, m’a surpris, comme cette jambe qu’il envoie entre les tiennes à la recherche d’un contact plus qu’amical. Si vous recommencez je me permettrai les mêmes privautés avec Juliette.

-Essaie et tu verras si j’applaudis. Tu inventes une histoire sans fondement pour excuser tes abus. Fais attention, si tu me trompes, tu auras des cornes hautes comme le clocher. Allez, cesse de te faire des idées. Tiens, voilà, tu as juste réussi à déchaîner ma migraine.

Ha! Cette migraine. Ça fait presque deux mois qu’elle va et vient, habituellement le soir à l’heure du coucher et exceptionnellement au petit matin du dimanche, après une nuit de jeu de cartes.

- Tu as oublié tes médicaments ?

- Tu as raison, il faudra que tu me fasses penser à les prendre. Je ne sais pas si le toubib m’a prescrit ce qui me convient. Et quand tu me contraries avec des histoires absurdes, tu le vois, j’ai une crise quasi instantanée. Bon je me soigne et je vais rattraper ma nuit. Tu viens au lit maintenant ?
Et au lit, en cas de migraine, madame ne supporte ni les attouchements ni les caresses, elle tolère encore moins de faire l’amour. Tout contact épidermique accroît ses douleurs. Ça a commencé une semaine après mon changement d’horaire de travail. Pourtant Marie travaille dans un cabinet médical de huit heures à treize heures, elle y prend les rendez-vous de trois médecins et fait des papiers. Son médecin trouvera fatalement pourquoi une semaine sur deux elle présente ces crises. S’ennuie-t-elle quand je travaille d’après-midi ? Pire : la multiplication des migraines diminue la fréquence de nos relations sexuelles, elles se font rares.
Enlevez les migraines et les jours de règles, nous faisons l’amour cinq ou six fois par mois au maximum, parfois moins. Au début je n’y avais pas prêté attention. Marie subit nos rapports plus qu’elle ne participe, elle vit dans la crainte des prochains maux de tête, ne peut donc plus se laisser aller comme elle aimerait tant. Elle se couche sur le dos, écarte les cuisses, me regarde et me demande ce que j’attends. Il y a comme un malaise.

- Nous devrions consulter un sexologue,
ai-je suggéré lundi, las de son manque de participation réelle. Je suis trop jeune pour pratiquer systématiquement l’abstinence. Il m’arrive de perdre mon sperme au cours d’éjaculations nocturnes et de me réveiller dans un pantalon de pyjama souillé. Un sexologue pourrait nous aider.

- Mais, non. C’est juste un mauvais moment à passer. Mon médecin traitant m’a recommandé la patience.

Il a facile à dire ce médecin. Ma patience n’est pas sans limites., je bande à tout moment, chaque jolie femme devient objet de désir. Je me contiens, mais je suis souvent gêné par des manifestations intempestives de ma libido, là au niveau de mes parties intimes. Que faire ? Je ne vais pas me mettre au bromure !


Subitement, ce soir là, Marie s’est montrée entreprenante. Non qu’elle m’ait sauté dessus, mais elle m’a pris en main, longuement masturbé avant de m’accorder une fellation du bout des lèvres. Et quand à sa prière, je l’ai enfin pénétrée, mais avec précautions à sa demande, je n’ai pas eu à la besogner bien fort ni bien longtemps. En un temps record, elle a joui avec de gros soupirs, un essoufflement inversement proportionnel à ses efforts, des gémissements à fendre le cœur. J’ai eu le sentiment désolant d’assister à un orgasme simulé. Je n’ai pas insisté, j’ai vu poindre une menace de migraine. Pleine de compassion, Marie m’a repris en bouche « pour me soulager les couilles ». L’écart de langage peu habituel chez elle m’a étonné. D’ordinaire elle utilise un vocabulaire plus châtié, fruit d’une éducation chez les sœurs et dans une bonne famille.

Quand, sans prévenir, j’ai lâché la première salve, elle a brusquement détourné la tête pour me déloger et de la main a dirigé les jets suivants dans une serviette prévue miraculeusement et très exceptionnellement à cet effet ! Elle qui aimait tant avaler mon jus d’amour depuis nos premiers rapports et jusqu’à l’arrivée des maudites migraines, renonçait soudain à la liqueur suave en détournant son visage. Avant si elle n’avalait pas, elle s’amusait à s’en barbouiller la figure pour soigner le velours de sa peau. Mon jeu à moi consistait à lui arroser les yeux pour entendre ses protestations de principe. Je montre ma surprise devant ce retrait :
- Tu aurais dû me boire, ce serait peut-être un anti migraine plus efficace que tes pilules.

- Justement, puisque tu parles de pilule, j’ai cessé de prendre la pilule anticonceptionnelle, le docteur pense qu’elle est peut-être à l’origine de mon mal. Alors si tu ne tiens pas à avoir un bébé, il va falloir faire très attention pendant quelques semaines. nous devrions utiliser des préservatifs.

- Tu n’aimes plus mon sperme? Je ne comprends vraiment pas tous ces changements. Que nous arrive-t-il ? Aurais-tu du dégoût ? Est-ce que tu ne m’aimes plus ?

- Je te répète que c’est passager, qu’il faut patienter, ne dramatise pas tout de suite. Mais comment peux-tu douter de mon amour ?

Ma protestation eut un effet positif: le mardi soir, avec un enthousiasme modéré Marie entreprit de se racheter. Elle fut gentille, utilisa ses mains sur mon vit, sa langue un peu partout, suçota ma chose, essaya de me conduire à reddition mais dut admettre que son vagin serait le plus sûr instrument du plaisir concédé au mari contestataire de la veille.

-Mais si tu pars, n’oublie pas de te retirer, tu sais pourquoi !

Elle daigna même me gratifier de quelques coups de reins, ventre tendu vers mon membre en bout de course. Elle tenta d’abréger la rencontre en se mettant à gémir bien vite. La ruse fit long feu :
- Ne simule pas.

En trois mots bien sentis, je lui fis comprendre que je n’étais pas dupe. Elle se remit au labeur, agita son bassin, se chatouilla le clitoris pendant que je limais, se prit au jeu et m’entraîna dans une danse bien plus convaincante. Cette fois je sentis les premiers spasmes, me retirai prestement pour plonger ma raideur entre les lèvres ouvertes par l’essoufflement: et là je déversai la liqueur abondante et observai. Marie ne cracha pas, n’utilisa pas la serviette toujours à portée de main, attendit un moment, bouche fermée et comme je continuai à la fixer, elle avala enfin mon offrande. Ce n’était pas par plaisir si j’en croyais mes yeux, sa grimace signifiait qu’elle faisait un effort pour éviter des reproches. Il n’y avait plus de spontanéité, ça sentait le calcul, le désir d’échapper à une protestation. Avais-je démérité ? Cette attitude de soumission plus que d’amour allait-elle durer ?

- Ta migraine revient ? A l’avenir si tu as des haut-le-cœur, ne te force pas à avaler ! Ta répulsion est visible. Je m’en voudrais de te donner la nausée en te faisant l’amour, ce serait un comble, complètement à l‘opposé de mes attentes !

- Chéri, je fais tout ce que je peux pour t’être agréable. Je reconnais un certain sentiment de déplaisir à recevoir ta semence en bouche; j’avais un grand appétit auparavant, j’ai l’impression de faire une indigestion. Ca ne se commande pas.

- Tu as failli dire « dégoût« . Eh! Bien, désormais j’utiliserai une capote et tu n’auras plus à craindre une grossesse ou l’envie de vomir. Peut-être demain m’embrasseras-tu sur la bouche : aujourd’hui je n’ai pas eu droit à un seul baiser.

- Oh! Pardon. C’est vrai ? Que je suis distraite, pardon mon amour. A mon retour de la salle de bain, je vais me rattraper… Mais, dis-moi, ton nouveau travail te rend grincheux. Deux jours de suite tu m’adresses des reproches !
- Je relève juste que tu me donnes l’impression de te forcer à être une épouse attentive, mais tu es distraite, comme absente parfois. Vivement que tes migraines disparaissent, sinon je vais craquer.

- Je ne suis pas bien et c’est toi qui menaces de craquer. Cela devient compliqué, zut alors !

Ce soir le baiser n’est pas venu. Le lendemain soir j’ai eu droit à la soupe à la grimace, au lit j’ai vu un dos.

Aujourd’hui, au boulot nous avons été victimes d’un train égaré dans des aiguillages. Les wagons arriveront avec un gros retard. Inutile de les attendre, nous les déchargerons lundi matin. A quinze heures nous quittons l’entrepôt. Au passage devant sa maison, je salue Juliette. Elle me fait signe, je descends de bicyclette.

- Laurent ? Que fais-tu là ? Louis est parti il y a quelques dizaines de minutes pour te donner un coup de main. Vous aurez bientôt fini de tapisser les chambres ?

-Mais, Louis ne t’a pas dit que nous ne sommes plus sur la même tournée ?

Je lui expose brièvement la situation. Elle tombe des nues.

-Mais lundi, mercredi aussi, il a prétendu t’aider à encoller les lés de tapisserie. Il trouve magnifique le papier avec les roses de ta chambre à coucher et veut mette le même chez nous.

- Ce papier a trois ans. Veux-tu savoir si ton mari est chez moi ou s’il est parti jouer à la pétanque ? Saute sur ton vélo et accompagne-moi.

Je roule derrière Juliette. De dos son déhanchement m’inspire, réveille mon sang. Un vélo d’homme est appuyé contre la façade de ma maison. C’est celui de Louis. Nous nous regardons, étonnés. Quelle surprise nous concoctent nos époux ? Ils ne nous attendent pas, ne les dérangeons pas si nous voulons éventer leur gentil secret.

- Viens sur le côté, j’ai la clé du cellier.

Du cellier, nous entrons dans la cuisine, de la cuisine dans le salon séjour. Il n’y a personne. Mais nous percevons des sons connus :
- Oh ! Euh ! Han ! Encore ! Plus fort !!!

Marie, c’est bien sa voix, geint sans retenue. Il y a bien longtemps que je n’ai pas entendu une chanson aussi forte et aussi décidée. Voilà les encouragements que j’aimerais capter pendant l’amour. Ça vient de la chambre à coucher. Juliette fronce les sourcils. Elle aussi reconnaît des grognements significatifs d’homme en plein assaut.. Je lui fais signe de faire silence. Arrivés près de la porte, nous nous rendons à l’évidence : Sur mon lit, de dos, Louis, pieds et jambes en équerre fait monter et descendre son cul. A ses cuisses s’accrochent de part et d’autres les talons de petits pieds. Ça se passe dans ma maison, j’ai reconnu la voix de ma femme, c’est donc sa vulve et ses fesses que nous voyons chaque fois que le fessier monte en extrayant une verge nue, sans trace de préservatif. Le tunnel rose lance un bref éclair avant d’être envahi à fond. Louis s’en donne à cœur joie et Marie l’exhorte à bien la baiser, à y aller plus fort :
- Oui, oui, baise, baise-moi fort, encore, plus fort, oui.

Elle fait des sauts de carpe, s’appuie sur les talons calés aux jambes poilues pour accentuer la jonction. Pour le moment elle ne se plaint pas de migraine. Le martèlement continu infligé par l’homme qui nous cache son visage ne la fatigue pas. Elle ne feint pas l’orgasme, elle en réclame toujours plus. C’est une femme toute différente de celle que j’ai connue lundi et mardi. Pas étonnant, si avant moi, lundi et mercredi comme aujourd’hui Louis est venu lui encoller le vagin au sperme. A coups de pinceau vigoureux il épuise ma femme. Pour gagner la constance de son amant, Marie lui réserve toute son énergie et n’a plus que des miettes à m’offrir le soir. A l’ami du mari la fougue, au mari la migraine !


Une écume blanche cerne déjà la base de la vulve. Si le mâle faiblit elle le relance. Deux mains viennent se croiser sur les reins et le collent sur son ventre affamé de femelle en chaleur. Louis dit :
-Tu es merveilleuse. Si j’avais su, tu serais ma femme.

Quel con, il m’a refilé Marie pour me voler Juliette. Et depuis il a changé d’avis, il préfère ma femme à la sienne. Je retiens Juliette furieuse, lui impose silence: nous avons une certitude, nous sommes cocus. La surprise gentille se révèle catastrophique pour nous deux. J’avais étouffé mon penchant pour Juliette, j’avais ouvert mon cœur à Marie : entre amis nous avions réparti les rôles. Et Louis détruit notre entente, foule nos accords au pied.

Il y a des choses à apprendre peut-être. Ce qui est certain aussi, c’est que Louis n’aura pas à se plaindre de baiser une planche inerte, ni d’un oubli de baisers, Marie ardente ne cesse d’attirer sa tête vers elle. Il lime consciencieusement, la travaille en profondeur, fouille coins et recoins, tasse les grandes lèvres, sort, collée à son pieu une portion rose de vagin. Le ton monte, JMarie est de plus en plus bruyante, perd sa respiration et part dans des gémissements que je croyais oubliés depuis ses maux de tête.

- Oh ! Non, Louis, je t’avais dit de faire attention. Ce n’est pas le moment, je ne veux pas tomber enceinte. Ce serait un désastre. Laurent n’a rien planifié, il n’a pas craché une seulefois dans mon ventre depuis quinze jours. je me réserve totalement pour toi. Mardi j’ai poussé le sacrifice jusqu’à avaler sa fumée. Il a remarqué mon air dégoûté. Je t’aime trop pour aimer faire l’amour avec lui.

-Si tu crains d’être enceinte de ce coup, c’est facile, ce soir ou demain ou dimanche tu te laisses baiser par lui, tu fais un deuxième sacrifice, tu recueilles sa crème à l’entrée de ton utérus. Toutefois évite de reprendre l’habitude de jouir avec lui. Cela me peinerait de te partager vraiment.

- Toi, tu ne jouis plus avec Juliette et tu ne la fais plus jouir ?

- Tu m’offres si généreusement ton corps, elle subit des relations tièdes. Si elle ne baisait pas comme un sac de patates, je ne serais pas venu au secours de la femme de mon meilleur copain
- Merci pour le copain et merci pour ta générosité. Qu’est-ce que tu l’aimes ton copain, tu voles à son secours, tu le remplaces avantageusement quand il défaille, tu te sacrifies. Haha haha ! Tu es rigolo…. Mais continue ! Bon, laisse-moi aller faire ma toilette pour éviter le pire. Mon râleur a déclaré que pour ne plus m’incommoder ou prendre des risques de grossesse, il enfilerait des préservatifs. Alors tu dois apprendre à te retenir. Quand tu sens monter la sauce, viens me remplir la bouche, j’adore ta liqueur !

Quelle salope, Louis reçoit ce qui m’est refusé. Elle va sortir : J’entraîne Juliette derrière le canapé, au fond du salon. Marie sort de la chambre et entre dans la salle de bain, Louis sort, se rend aux WC, ne ferme pas la porte, pisse bruyamment, sort en sifflant, absorbé par la contemplation de son zizi, se rend à la cuisine choque un verre et une bouteille, rejoint Julienne sous la douche.

- Mais si, debout ! Penche-toi, appuie tes mains au carrelage, baisse, creuse tes reins, écarte tes pieds et tends ton cul.

- Non, Louis pas là, pas comme ça, Louis tu me fais mal . Oh ! Mon cul ! salaud !

-Oui, mais là tu ne risques rien, ma belle. …Alors, c’est pas bon?… Baisse encore un peu tes mains. Hon !

Elle geint, râle parce que c’est douloureux, puis semble s’habituer. De toute façon il y est. Nous ne voyons rien, nous entendons les grognements des exécutants. Louis exprime sa satisfaction double de posséder Marie et de lui prendre le cul.

-Attention. Tu es serrée, ça frotte dur, j’explose, reste comme ça. Ah!… C’était pas sensationnel, hein? Tu as mieux supporté la sodomie que mercredi, ça ira de mieux en mieux. Ton petit cul va s’élargir, s’assouplir. Tu n’es pas obligée de faire des bruits de gargouille ! Hé, chasse gardée, passage interdit pour ton mari. Merde, à l’avenir fais un lavement avant mon arrivée ou je te ferai bouffer ta crotte !
Donc mercredi, s’il a joué avec ses boules, ce n’était pas à la pétanque ! A voix basse je fais remarquer à Juliette que nous apprenons plus en nous taisant qu’en intervenant : ce qui ne servirait à rien vu l’état d’avancement du double adultère.Pendant notre échange Louis commente :
- Ah! Ce que tu es drôle avec tes fesses barbouillées du sperme que ton cul recrache. Lave cette coulée de foutre et reviens au pieu. On a encore le temps, Laurent ne rentrera pas avant vingt heures. Et il entonne :
« Il est cocu le chef d’équipe, il est cocu » Ah ! Le con, ça lui fait une belle jambesa promotion. On remet ça, ma grosse cochonne ?

- Je veux bien, mon amour, mais cette fois vise la bouche. Espèce de fou. Ouhouhou.

Elle court devant les doigts qui pincent ses fesses, si jolies dans mon souvenir et là encore. Elle lui a dit « mon amour ». Elle s’arrête à la porte de notre chambre pour l’embrasser à pleine bouche et se frotte à lui, peau à peau, l’étreint de toute la force de ses bras.

Juliette déjà abattue par la découverte de la scène de baise, en entendant les mots doux devient blême. Je lui tiens la main en signe de compassion. Nous entendons grincer le sommier, ils sont retournés au lit. Nous revenons à la porte. Ils sont couchés sur le dos. Louis en appui sur un coude promène une main des cuisses à la poitrine, flatte un sein, embrasse l’autre, remonte à la bouche et lie ses lèvres à celles de Marie. Avec lui, elle n’est pas avare de baisers ! Je n’y tiens plus, je me tourne vers Juliette et lui vole un rapide baiser. Elle écarquille les yeux de surprise, hésite et me rend mon baiser. Nous restons suspendus l’un à l’autre quelques secondes. Il est temps quitter la place, le spectacle nous attriste trop, nous meurtrit. Pendant l’intermède, alors que nous nous éloignons, Louis discute :
- Dis, c’est Laurent et toi qui organisez le tarot samedi soir, tu es toujours partante ? Il faut cultiver l’amitié si on veut pouvoir continuer.

- C’est vrai, j’ai toujours aimé Juliette. Exactement comme tu aimes mon homme.

- A ta façon, ça ne t’empêche pas de lui piquer son cher époux , coquine ! Donc nous venons demain soir.

- Bien sûr. Mais tu devras te surveiller. La dernière fois Lolo m’a reproché de trop coller quand nous dansions ensemble. Si tu abuses, votre longue amitié risque de voler en éclat . Que diras-tu alors à Juju pour t’absenter sans éveiller sa méfiance.

- J’ai remarqué, Laurent a changé depuis qu’il est passé chef. Ne te laisse pas intimider. Et si on le mettait dans l’embarras. Toi et moi ferons équipe. On va faire un strip-tarot. Au début on énonce la règle: A chaque partie les perdants quittent une pièce de vêtements. Ecoute bien, si je dis un mot qui commence par la lettre p, tu joueras pic, si je prononce un mot commençant par t que joueras-tu ?

- Trèfle bien sûr. Ca va j’ai compris. Tu veux les mettre à poil ! Et après ? Mais ça ne marche pas avec C , carreau ou cœur.

- Cherche la deuxième lettre ! Les perdants devront s’embrasser, puis s’ils perdent encore, ils devront danser une valse ou après un tango ou un slow, des danses où on se touche. Ma prude Juliette va rougir et ton brave petit chef va bander comme un âne contre elle sous nos yeux . Elle le traitera d’excité, de sournois et tu pourras lui demander de bien se tenir. La vengeance…
- Oui, je sais! Tu as raison, on va bien rigoler! Mais nous, nada, rien ?

- On se rattrapera lundi matin quand ton malheureux mari commandera son équipe. Demain couvre-toi le plus possible pour le cas où les cartes nous joueraient des tours. Ne me donne pas une envie violente de te culbuter.

- On pourrait aussi bien perdre. On céderait à la force des sens pour excuser des gestes « déplacés »
- Ne commence pas comme ça, je n’aime pas perdre et quand ça commence, ça n’en finit plus. Donc on va gagner et rigoler. Alors on baise encore un peu ? Que dirais-tu d‘une levrette ?.

Nous pouvons sortir. Juliette pleure et je suis fou de rage.

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