AMIS ? 6 FIN
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-08-2015 dans la catégorie Plus on est
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AMIS ? 6 FIN
AMIS 6
Plus Juliette est furieuse, plus elle sourit et se montre généreuse. Puisque des amis réclame l’aide de son mari; elle ne peut refuser, même si notre solution ne lui paraît pas « légale » ou peu conforme à sa conception très romantique de l’amour. Mais à partir du moment où elle a assisté à l’adultère de ma femme et de son mari, elle a décidé de se séparer de Louis et de punir Marie. La meilleure punition consistera à faciliter leurs rapports et à les conduire à vivre ensemble. L’infidélité commune va les transformer en couple et il serait étonnant que leur envie d’aller voir ailleurs passe, ils finiront par se tromper et entreront dans un cycle infernal. Juliette met pourtant en garde l’amie qui va coucher avec son mari. :
- Tu sais, ma chérie, que tu risques de t’amouracher de Louis. Au lit c’est une tornade, tu pourrais souffrir de maux de reins après ses charges amoureuses, prévois des pommades apaisantes. Si tu savais quelle énergie il déploie quand on se donne à lui.
- Ah! Bon ! Tu me donnes vraiment envie de vivre des instants aussi enivrants pour être enfin enceinte. Oh ! Mille mercis.
- Je te supplie d’être honnête et de cesser vos contacts sexuels ou sentimentaux dès que tu seras enceinte comme je le suis. Arrange-toi pour aller le plus vite possible. Je viendrai te tenir compagnie quand Laurent sera au travail et nous vivrons ensemble notre grossesse. Ce sera formidable partager notre bonheur.
En réalité Juliette, sous couvert de sollicitude veut imposer aux amants des heures d’attente impatiente. Quand elle sera avec Marie, celle-ci ne pourra pas recevoir Louis. C’est un avant goût de notre vengeance, je le comprends. Je mesure combien la conduite de Louis l’a meurtrie à cette façon de trouver des occasions de punir les infidèles en les séparant. Juliette est attentive à rendre les coups. Même si elle sait que ce ne sont que des menaces, puisque dès le premier véritable accouplement des « procréateurs » bénévoles nous les chasserons de nos vies. L’’annonce d’une présence importune peut contrarier Marie et Louis, les obliger à cogiter aux moyens d’échapper à cette surveillance. Je vois en cette Juliette une femme redoutable et donc une alliée de confiance.
Le samedi après-midi, Marie doit aller à ses rendez-vous chez sa coiffeuse et au salon d’esthétique : elle tient à être belle pour concevoir notre enfant, me déclare-t-elle avec une tendresse simulée. Elle veut faire honneur à son mari et à son ami inséminateur.. Elle s’efforce, selon ses explications, de paraître désirable afin de faciliter la tâche de Louis. Le traître n’a nul besoin d’excitants extérieurs pour venir la prendre, par devant ou par derrière, je l’ai observé. Marie ne tarit pas de paroles de consolations pour son « pauvre mari, réduit à céder sa place. »
- Plus Louis aura envie de moi, plus sure et plus rapide sera la conception de l’enfant et moins je souffrirai de te faire de la peine
Marie sent le besoin de se défendre et de justifier notre projet commun. Elle ignore toujours que Juliette et moi sommes « au parfum ». Elle s’embourbe dans les détails avec un air malheureux à fendre âme :
- Je vais devoir m’ouvrir pour qu’il me pénètre et pour qu’il puisse déposer dans mon sein la petite graine fertile. Tu devras voir son sexe se loger dans le mien s’y ébrouer avec bonheur, aller et venir dans mon vagin Supporteras-tu la vue de notre union, l’ardeur que nécessairement nous mettrons à provoquer l’éjaculation au fond de mon vagin.Il nous sera difficile de ne pas être émus. Je crains même d’avoir un ou des orgasmes et tu connais mes cris de bonheur. C’est un peu te tromper quand même et ça me laisse un arrière goût pénible. Mon pauvre ami.
Ah ! L’enflure. Sa commisération ridicule me fait enrager. La salope, comme elle doit souffrir dans son âme délicate chaque fois que Louis vient la baiser ! Les mensonges ne l’effraient pas :
- J’ai juré de n’aimer que toi. Donc, je suis gênée de recourir à un ami pour des rapports intimes. Pourrai-je vaincre mes réticences, pourrai-je dominer ma pudeur bousculée. La fin justifie-t-elle ce moyen de concevoir ? Je m’accrocherai à la joie de te donner un bébé. C’est la seule raison de ma soumission à tes vœux. Dieu me pardonne !
Je n’avais exprimé aucun vœu avant de la découvrir en train de copuler avec Louis.. Que vient faire Dieu dans cette lamentable trahison. ?
Elle pousse l’audace jusqu’à faire semblant de ne pas se donner à l‘inséminateur, de revenir sur notre accord, alors qu’elle rêve justement de copuler devant moi sans encourir de reproches, « pour la bonne cause ».. Elle aime utiliser le mot « inséminateur » pour désigner son amant . Louis réduit à ce « rôle », l’adultère devient plus léger à endosser, peut-être ? Rater ce bon coup la rendrait malade, mais elle ose :
-On pourrait encore renoncer, si tu as des doutes sur la justesse de la démarche !
La prendre au mot causerait une terrible déception. J’y vois un inconvénient, elle s’arrangerait pour organiser des entrevues amoureuses secrètes. Je ne l’invite pas à ce renoncement peu propice à la réalisation du plan bâti avec Juliette. Nous tenons à les compromettre. Ils nous ont trahis, nous serons sans pitié..
Je proteste pour la forme. Juliette et moi, frappés de stupeur lors de la découverte de leurs jeux dans mon lit ou sous la douche, n’avions pas réagi. Mais nous avons tiré les conséquences de la situations. Nous aurons un avenir commun . Pour y parvenir Juliette a inventé une grossesse et a insufflé à Marie l’irrépressible envie d’être enceinte. Il aura suffi de suggérer que Louis pourrait la féconder plus sûrement que moi pour la persuader de la nécessité de faire l’amour avec son amant et devant nous. Donc en dépit des contrariétés qu’elle dénonce Marie se prépare pour la cérémonie du soir. Elle se fera tailler le maillot pour l’occasion, en forme de L majuscule, comme Laurent.. Un L majuscule dans la toison pubienne ? Je ne peux pas l’imaginer. J’observe à haute voix :
- L comme Laurent ou comme Louis ? C’est une charmante attention pour Louis et pour moi ! Tu fais la joie de deux hommes, c’est fort habile. N’est-ce pas trop d’attention pour Louis qui n’est jamais que le donneur de sperme ?
- J’ai bien dit L comme Laurent. C’est une rude épreuve pour toi mais plus encore pour moi. Je vais faire l’amour avec un étranger, même si c’est ton ami,devant toi. Oh, comme cette idée me chagrine.
- Jure-moi que tu n’es pas amoureuse de Louis et j’écarterai mes craintes. C’est la meilleure solution.
- Oh, mon pauvre amour. Tu serais jaloux ton meilleur ami? Mais non, je ne suis pas amoureuse de lui; Louis n’est pas mon genre d‘homme. Je suis étonné qu‘il ait réussi à engrosser Juliette, mais reconnaissons lui cette qualité et profitons de ses bonnes dispositions pour commander notre enfant. Juliette m’a fait peur avec ses conseils, Louis serait une brute redoutable quand il fait l’amour. N’as-tu pas peur qu’il me maltraite ?
- Deviendrais-tu subitement douillette ? Excuse Juliette, elle souffre dans son cœur, tolère difficilement de prêter son mari. Pourtant elle surmonte les sentiments qui interdiraient notre bonheur. J’ai de l’admiration pour ses efforts. Elle pourrait aussi se sentir trompée, au même titre que moi. Alors, inconsciemment elle exagère la rudesse des pratiques amoureuse de Louis. Il n’empêche qu’elle ne soit enceinte par l’opération de son époux.
La comédienne sait parfaitement comment Louis se comporte avec une femme, elle a subi ses assauts,elle y a pris goût et ne peut plus s’en passer. Pour les avoir surpris en action, je sais aussi le plaisir qu’elle prend à se faire défoncer par Louis. Mais en reprenant les termes de Juliette, elle veut me montrer la grandeur du sacrifice de la relation sexuelle à laquelle elle se soumet par amour de moi. Elle se fout de moi et ajoute :
- Enfin, qui ai-je épousé, n’est-ce pas toi. ? Ta question me peine. Si ce n’était pas pour te donner un enfant je renoncerais tout de suite à cette union humiliante
Sur quoi, Marie court à ses rendez-vous, de peur que je ne la prenne au mot.
Donc c’est pour ce soir, voici le jour béni de la première relation sexuelle destinée à me rendre père. Comme prévu Louis et Marie vont s’accoupler pour engendrer mon rejeton. Ah! S’ils pouvaient imaginer ma colère et deviner le sort que je leur prépare.
Je décore la chambre à coucher, elle sera fermée jusqu‘à l‘heure de l‘événement. À ce moment précis, apparaît Guillaume, mon détective privé, porteur, en dernière minute, de photos de Louis et d’une femme, s’embrassant avec une passion évidente et datées de mercredi. Hé oui, Louis jouit d’un fort tempérament. Non seulement il saute ma femme mais il entretient des rapports amoureux avec Suzanne, la toute jeune femme d’Armand, le plus jeune des ouvriers de mon équipe ! Leur baiser n’a rien d’une bise amicale.J’ai dû mal à y croire, ça m’ennuie pour Marie. Enfin, cela m’ennuie modérément. Tout ce cirque, elle l’a cherché ! Je refuse de m’attendrir sur son sort.
En quelques coups de fil j’invite à un pot Armand et Suzanne. Armand part en voyage pour un match de foot mais Suzanne le représentera. Il y aura Léon, Georges, Raymond et leurs épouses. Une équipe de gens sympathiques qui connaissent Louis et Marie.
Après les embrassades entre vieux amis et un premier apéritif nous passons au tarot. En première partie de soirée, au tarot, Juliette et moi perdons partie sur partie, commettons des étourderies qui déclenchent l’hilarité de nos conjoints. Nous nous soumettons à la règle et perdons nos vêtements de façon très rapide. Nous sommes les deux perdants, nous sommes nus. Nous dansons nus, puis nous devons nous embrasser sur ordre des vainqueurs. Après la défaite suivante, nous devons, sur ordre, danser en corps à corps. Mon érection les amuse. Juliette frotte, puisqu’on nous l’impose.
Force est de constater la forte attraction que Juliette exerce sur moi, les signes physiques de mon excitation sont manifestes. Une chose est sûre, nous nous trouvons compatibles, j’ai un plaisir fou à tenir dans mes bras ma complice et ses coups de ventre contre moi sont des signes sans équivoque pour moi , efficaces sur mes sens et amusants pour Marie et Louis. Ils rient des manifestations d‘un désir qu‘il ne nous est pas permis de satisfaire pour différentes raisons, joyeusement énumérées par les complices adultères, à savoir : « Juliette est la femme de Louis, Juliette est enceinte de Louis et n‘a pas besoin de moi pour assurer sa descendance. » Fiers de leur bonne farce ils trichent sans vergogne pour gagner et nous écraser moralement. Marie en devient diabolique :.
- Vous avez encore perdu. Maintenant, mon chéri, nous vous envoyons au lit, vous pourrez tout faire, sauf la pénétration vaginale: n’oublie pas que Juliette est enceinte. Donc, tu peux ouvrir la chambre où ton ami et moi allons fabriquer le petit. Vos jeux vont nous réjouir et l’enfant sera conçu dans la joie !
Marie nous rend la monnaie de la séance de jeudi ! Juliette aurait préféré plus d’intimité, elle renvoie la balle :
- Mais ma chère, ne crains-tu pas que je tombe amoureuse de ton mari ?
- Non, Juliette, que ferais-tu d’un mari impuissant ?
Comme elle m’arrange devant nos « amis » ! Elle a pris tellement de précautions depuis si longtemps qu’elle s’est persuadée de mon impuissance.. Pilule, stérilet et autres moyens contraceptifs l’ont mise à l’abri d’une grossesse qui aurait déformé son corps. Elle a oublié ou veut oublier : depuis que Louis a engrossé sa meilleure amie, elle souhaite devenir mère grâce au dévouement de l’étalon qui a fait ses preuves. L’hypocrite souligne sa bonne volonté :
- Et puis, Laurent et moi, nous nous aimons et c’est par amour de Laurent que je vais faire l’amour avec ton mari Louis. Tout est clair entre nous, tu n’as pas à craindre que Louis m’aime. C’est par pure amitié que nous allons faire ensemble un bébé. Nous allons faire l’amour pour la première fois (menteuse!), avec un seul objectif : donner la vie et nous cesserons, aussitôt que je serai enceinte. Nous obéissons à l’ordre « croissez et multipliez." ! »
Louis renchérit :
- Oui, c’est tout à fait ça. Marie et moi sommes amis et nous consentons à faire ensemble un enfant. Avec un peu de chance, il nous suffira de cette première union pour réussir. Cesse de discuter, Juliette. Votre gage consiste à inaugurer le lit sur lequel nous ferons ensuite un enfant, en votre présence. Mais vous ne consommerez pas : c’est doublement inutile, il est impuissant et tu es enceinte de moi !
Double coup de massue, j’encaisse et cache ma colère. À notre tour, nous connaissons la tentation. Juliette et moi accomplissons le long parcours des préliminaires, des caresses, des baisers, des chatouilles. Elle est nouvelle pour moi et elle me découvre. Les amants se vengent et nous sommes très heureux d’obéir. Sous la gêne feinte, nous profitons de l’obligation qui nous est faite. Nous nous lançons dans l’exploration des sensations que l’honnêteté et la fidélité à nos serments nous interdisaient. Marie et Louis ordonnent des baisers en bouche à bouche : notre obéissance aveugle les fait rire. Ma femme excite ma verge qui n’en demande pas tant et la pointe sur la vulve que les mains de Louis entrouvrent, mais barrée de son majeur. La pénétration est interdite, rappelle-t-il d’un air rigolard, mais méfiant. Il baise régulièrement ma femme, ce n’est pas une raison pour que je lui rende la pareille, doit-il penser. Pourtant Marie, plus vicieuse, essaie de me glisser à côté du doigt qui interdit l’entrée de la fente.
- Louis, ce serait justice de leur permettre de faire l’amour. Il n’y a aucun risque puisque tu as engrossé ta femme. Ça rétablirait l’équilibre et je me sentirais plus à l’aise ensuite, pour recueillir, au fond de moi, ta semence. Allez, enlève ton doigt et lève les jambes de Juliette bien haut. Laurent, mon amour, c’est juste une compensation. Ne sois pas paresseux ou excessivement prude, fais proprement l’amour à mon amie, son abnégation le vaut bien ! Pense à l’autorisation qu’elle a bien voulu nous accorder
Dans son esprit, il y aura égalité apparente de traitement, je ferai l’amour à une femme que je n’aime pas et elle n’aura plus à s’inquiéter de faire l’amour à l’homme qu’elle a choisi et avec lequel, elle me trompe habituellement sans vergogne.
- Laurent, courage ! Mais tu as oublié de la préparer sérieusement. N’agis pas comme un sauvage, lèche-lui la chatte. Elle est certainement comme moi, elle doit adorer les gâteries entre les jambes. Allez, tu sais faire. Il ne fallait pas perdre aux cartes : lèche, suce.
Louis est moins catégorique :
- Marie, tu exagères. Je ne suis pas certain que Juliette soit d’accord. Ce n’était pas prévu dans nos règles. Dis-moi, Juliette qu’en penses-tu ?
- Je ne sais pas. C’est vrai, après tout, je veux bien que tu couches avec Marie, sa femme; mais ça ne veut pas dire que vous disposez de moi comme d’un bout de viande à lui jeter en pâture. D’ailleurs, qu’en pense Laurent ? Posez-lui la question !
Marie tient à compromettre sa rivale aux yeux du mari, son amant.. Elle estime que Louis s’attachera à sa maîtresse avec plus de force et d’appétit si elle réussit à le détacher de Juliette. Leur liaison en profitera. Je suppose que c’est l’explication du chantage qui suit . Marie utilise la menace, toujours la même destinée à faire plier Louis et à nous soumettre :
- Ça devient franchement idiot. Si vous ne voulez pas jouer le jeu, je renonce au bébé, on arrête là et vous allez tous vous faire voir chez les grecs !
Elle se lève, esquisse un mouvement de retrait. Simultanément, Juliette et moi protestons.:
- Ah, non, on ne va pas tout gâcher au dernier instant. Juliette, s’il te plaît, je tiens à avoir un enfant. De grâce ne sois pas égoïste. Ton mari apporte le plus gros de votre contribution. Tu pourrais faire un effort pour que Marie continue. Même si je ne te plais pas, sacrifie-toi et faisons au moins semblant de faire l’amour. Louis, tu ne vas pas nous lâcher maintenant ?
Eh ! Oui, ils n’ont pas le monopole de l’hypocrisie; nous voulons les perdre, avec l’avantage de les savoir coupables. Louis obéit^ à ma femme :
- C’est vrai, j’allais oublier pourquoi je suis ici. Dépêchez-vous, faites ce que Marie réclame et aussitôt après, le bébé sera mis en chantier ! Ne traînez plus. Voyez mon état d’excitation. Je bande et si vous ne vous hâtez pas, je vais perdre mon sperme.
Sur ordre, je déguste le fruit d’amour. Il y a des années, j’en avais rêvé. Ma langue parcourt les grandes lèvres, fouille le creux qui les sépare des petites, avec habileté, je vais agacer le bourgeon en haut du sexe.
- C’est bien mon amour, approuve ma femme. Tu me fais plaisir et tu t’y prends comme avec moi. Juliette a beau fermer les yeux, elle n’est pas indifférente. Continue comme ça ! N’aie pas peur de lui mettre un doigt ou deux dans le con !
Louis s’impatiente.
- Oui, mais ne t’endors pas. Vous m’excitez et je vais éjaculer avant d’avoir commencé. Laurent remonte entre ses jambes et, puisqu’il le faut, baise ma femme ! Ne fais pas le dégoûté ! Allez, pousse et mets lui la trique.
Peut-on me donner ordre plus agréable ? Donc, je rampe sur le corps soumis à leurs ordres, les jambes de Juliette reposent sur mes épaules. Je n’ai pas à m’occuper du reste, la main secourable de Marie masturbe mon pieu, Juliette écarte les bords de son orifice, Louis appuie sur mes fesses, je m’enfonce en Juliette, pressé par les deux amants, impatients de se retrouver et je suis verbalement encouragé à me montrer un homme, un vrai.
- Vas-y, lime. Ça va mon chéri, tu n’as pas trop mal au ventre ?
Marie expose à Louis mes derniers ennuis de santé, souhaite que Juliette ne ressente pas de nausées. Elle me suppose incapable d’assurer et souhaite un malaise à Juliette.
.
Juliette se porte aussi bien que moi. Ses bras me serrent, ses mains passent de mes épaules à mes hanches, son ventre colle au mien, ses pieds glissent de mes épaules au creux de mes reins et font levier. Louis s’inquiète devant la force de nos enlacements :
- Ma chérie, attention, ne perds pas mon fils, fais doucement. Ne force pas ! ,conseille-t-il.
Pour le distraire, Marie se met à embrasser son amant. La bouche occupée ne pourra plus nous sermonner. Le faire taire et nous laisser faire devient sa devise.
Indifférents à leur conduite, Juliette et moi, nous copulons pour la première fois et laissons place à l‘expression de notre amour. Juliette ne retient plus ses gémissements, se laisse aller, s’ouvre complètement, se donne, se cambre, projette son sexe contre moi. Louis grogne et agite ses bras, mais ma femme le retient.
- Louis sois raisonnable, ta femme ne te trompe pas, elle a notre approbation !
- Oui, mais quand même, Laurent y va fort !
- J’espère que tu sauras faire mieux que lui ! Dis, te sens-tu capable de faire mieux? Je l’espère.
Les yeux de Juliette brillent, elle est heureuse, son regard le dit. Les ondulations de son ventre appellent le plaisir, Elle sent monter mon sperme, m’agrippe des quatre membres et m’embrasse à l’instant où mes jets de sperme frappent les parois de son vagin. Elle jouit bruyamment. Louis veut protester, grogne que ce n’est pas normal, que s’il avait su…, il ne serait pas venu !
- A notre tour ! s’écrie Marie qui guettait l’accomplissement de notre union. Viens, Louis, fais aussi bien et mieux que mon mari ! Je suis impatiente de devenir mère grâce à toi. Vite à poil et viens sur moi.
J’enfile caleçon et pantalon et je freine leur élan.
- Pardon, je vous demande un instant de concentration. Essayez de vous dire quelque chose de gentil. Même si ce n’est pas vrai, déclarez- vous que vous vous désirez. Par exemple, regardez-vous dans les yeux, comme si vous étiez amoureux et dites-vous avec le plus de conviction possible « Louis, je t’aime ». Marie commence. Louis n’attend pas , il enchaîne « Marie, je t’aime ». Comme ils ont l’air vrais, sincères, c’est presque émouvant. On croirait deux jeunes mariés devant le maire ou le curé!
A ce moment arrivent nos invités. Juliette enfile sa robe, ouvre la porte, conduit les invités dans la chambre Je tire un coup sec pour faire tomber le drap dont j’ai couvert le mur au-dessus de la tête de lit. Apparaissent les photos de l’adultère. Marie suspend son déshabillage, Louis reste coi, immobile, bite au vent et regarde effaré la relation imagée de ses exploits. J’explique devant l’assemblée surprise :
- Votre tour ? Vous l’avez déjà pris ! Louis, je te fais cadeau de ma femme ! Tu me l’a volée, garde-la. Témoins, applaudissez ce nouveau couple.
Une voix de femme crie
- Gros salaud !
Tout le monde se demande pourquoi Suzanne est aussi indignée. Juliette coupe court :
- Marie, je te prête mon mari pour toujours. Voici une réservation pour une chambre double, à l’hôtel, qui vous est offerte par un couple de cocus. Nous vous avons déjà vus copuler, le spectacle nous a écœurés, continuez sans nous !
J’ajoute (pour ne pas froisser Suzanne; pour ne pas étaler son aventure devant les autres) :
- Marie, prends cette enveloppe, tu l’ouvriras hors d’ici, elle contient quelques photos, pleines d’intérêt. Oubliez-nous. Bonne nuit, croissez et multipliez !
Honteux, sous les sifflets, ils partent.
Leur nuit à l’hôtel a été tumultueuse. Marie n’a pas admis la liaison récente de Louis et de Suzanne. La photo du baiser, datée, a fait des étincelles. Alerté,l’hôtelier soucieux de la bonne tenue de son établissement les a logés dans deux chambres différentes et éloignées. Comme prévu ils se sont séparés aussitôt., paraît-il. Je vous épargne les péripéties douloureuses de deux divorces. Et vous avez compris que Juliette et moi formons un couple heureux. Il y a peu de temps Juliette radieuse m’a annoncé qu’un enfant nous naîtrait. Je ne suis pas aussi impuissant que Marie le prétendait.. Vive la vie, vive l’amour !
Plus Juliette est furieuse, plus elle sourit et se montre généreuse. Puisque des amis réclame l’aide de son mari; elle ne peut refuser, même si notre solution ne lui paraît pas « légale » ou peu conforme à sa conception très romantique de l’amour. Mais à partir du moment où elle a assisté à l’adultère de ma femme et de son mari, elle a décidé de se séparer de Louis et de punir Marie. La meilleure punition consistera à faciliter leurs rapports et à les conduire à vivre ensemble. L’infidélité commune va les transformer en couple et il serait étonnant que leur envie d’aller voir ailleurs passe, ils finiront par se tromper et entreront dans un cycle infernal. Juliette met pourtant en garde l’amie qui va coucher avec son mari. :
- Tu sais, ma chérie, que tu risques de t’amouracher de Louis. Au lit c’est une tornade, tu pourrais souffrir de maux de reins après ses charges amoureuses, prévois des pommades apaisantes. Si tu savais quelle énergie il déploie quand on se donne à lui.
- Ah! Bon ! Tu me donnes vraiment envie de vivre des instants aussi enivrants pour être enfin enceinte. Oh ! Mille mercis.
- Je te supplie d’être honnête et de cesser vos contacts sexuels ou sentimentaux dès que tu seras enceinte comme je le suis. Arrange-toi pour aller le plus vite possible. Je viendrai te tenir compagnie quand Laurent sera au travail et nous vivrons ensemble notre grossesse. Ce sera formidable partager notre bonheur.
En réalité Juliette, sous couvert de sollicitude veut imposer aux amants des heures d’attente impatiente. Quand elle sera avec Marie, celle-ci ne pourra pas recevoir Louis. C’est un avant goût de notre vengeance, je le comprends. Je mesure combien la conduite de Louis l’a meurtrie à cette façon de trouver des occasions de punir les infidèles en les séparant. Juliette est attentive à rendre les coups. Même si elle sait que ce ne sont que des menaces, puisque dès le premier véritable accouplement des « procréateurs » bénévoles nous les chasserons de nos vies. L’’annonce d’une présence importune peut contrarier Marie et Louis, les obliger à cogiter aux moyens d’échapper à cette surveillance. Je vois en cette Juliette une femme redoutable et donc une alliée de confiance.
Le samedi après-midi, Marie doit aller à ses rendez-vous chez sa coiffeuse et au salon d’esthétique : elle tient à être belle pour concevoir notre enfant, me déclare-t-elle avec une tendresse simulée. Elle veut faire honneur à son mari et à son ami inséminateur.. Elle s’efforce, selon ses explications, de paraître désirable afin de faciliter la tâche de Louis. Le traître n’a nul besoin d’excitants extérieurs pour venir la prendre, par devant ou par derrière, je l’ai observé. Marie ne tarit pas de paroles de consolations pour son « pauvre mari, réduit à céder sa place. »
- Plus Louis aura envie de moi, plus sure et plus rapide sera la conception de l’enfant et moins je souffrirai de te faire de la peine
Marie sent le besoin de se défendre et de justifier notre projet commun. Elle ignore toujours que Juliette et moi sommes « au parfum ». Elle s’embourbe dans les détails avec un air malheureux à fendre âme :
- Je vais devoir m’ouvrir pour qu’il me pénètre et pour qu’il puisse déposer dans mon sein la petite graine fertile. Tu devras voir son sexe se loger dans le mien s’y ébrouer avec bonheur, aller et venir dans mon vagin Supporteras-tu la vue de notre union, l’ardeur que nécessairement nous mettrons à provoquer l’éjaculation au fond de mon vagin.Il nous sera difficile de ne pas être émus. Je crains même d’avoir un ou des orgasmes et tu connais mes cris de bonheur. C’est un peu te tromper quand même et ça me laisse un arrière goût pénible. Mon pauvre ami.
Ah ! L’enflure. Sa commisération ridicule me fait enrager. La salope, comme elle doit souffrir dans son âme délicate chaque fois que Louis vient la baiser ! Les mensonges ne l’effraient pas :
- J’ai juré de n’aimer que toi. Donc, je suis gênée de recourir à un ami pour des rapports intimes. Pourrai-je vaincre mes réticences, pourrai-je dominer ma pudeur bousculée. La fin justifie-t-elle ce moyen de concevoir ? Je m’accrocherai à la joie de te donner un bébé. C’est la seule raison de ma soumission à tes vœux. Dieu me pardonne !
Je n’avais exprimé aucun vœu avant de la découvrir en train de copuler avec Louis.. Que vient faire Dieu dans cette lamentable trahison. ?
Elle pousse l’audace jusqu’à faire semblant de ne pas se donner à l‘inséminateur, de revenir sur notre accord, alors qu’elle rêve justement de copuler devant moi sans encourir de reproches, « pour la bonne cause ».. Elle aime utiliser le mot « inséminateur » pour désigner son amant . Louis réduit à ce « rôle », l’adultère devient plus léger à endosser, peut-être ? Rater ce bon coup la rendrait malade, mais elle ose :
-On pourrait encore renoncer, si tu as des doutes sur la justesse de la démarche !
La prendre au mot causerait une terrible déception. J’y vois un inconvénient, elle s’arrangerait pour organiser des entrevues amoureuses secrètes. Je ne l’invite pas à ce renoncement peu propice à la réalisation du plan bâti avec Juliette. Nous tenons à les compromettre. Ils nous ont trahis, nous serons sans pitié..
Je proteste pour la forme. Juliette et moi, frappés de stupeur lors de la découverte de leurs jeux dans mon lit ou sous la douche, n’avions pas réagi. Mais nous avons tiré les conséquences de la situations. Nous aurons un avenir commun . Pour y parvenir Juliette a inventé une grossesse et a insufflé à Marie l’irrépressible envie d’être enceinte. Il aura suffi de suggérer que Louis pourrait la féconder plus sûrement que moi pour la persuader de la nécessité de faire l’amour avec son amant et devant nous. Donc en dépit des contrariétés qu’elle dénonce Marie se prépare pour la cérémonie du soir. Elle se fera tailler le maillot pour l’occasion, en forme de L majuscule, comme Laurent.. Un L majuscule dans la toison pubienne ? Je ne peux pas l’imaginer. J’observe à haute voix :
- L comme Laurent ou comme Louis ? C’est une charmante attention pour Louis et pour moi ! Tu fais la joie de deux hommes, c’est fort habile. N’est-ce pas trop d’attention pour Louis qui n’est jamais que le donneur de sperme ?
- J’ai bien dit L comme Laurent. C’est une rude épreuve pour toi mais plus encore pour moi. Je vais faire l’amour avec un étranger, même si c’est ton ami,devant toi. Oh, comme cette idée me chagrine.
- Jure-moi que tu n’es pas amoureuse de Louis et j’écarterai mes craintes. C’est la meilleure solution.
- Oh, mon pauvre amour. Tu serais jaloux ton meilleur ami? Mais non, je ne suis pas amoureuse de lui; Louis n’est pas mon genre d‘homme. Je suis étonné qu‘il ait réussi à engrosser Juliette, mais reconnaissons lui cette qualité et profitons de ses bonnes dispositions pour commander notre enfant. Juliette m’a fait peur avec ses conseils, Louis serait une brute redoutable quand il fait l’amour. N’as-tu pas peur qu’il me maltraite ?
- Deviendrais-tu subitement douillette ? Excuse Juliette, elle souffre dans son cœur, tolère difficilement de prêter son mari. Pourtant elle surmonte les sentiments qui interdiraient notre bonheur. J’ai de l’admiration pour ses efforts. Elle pourrait aussi se sentir trompée, au même titre que moi. Alors, inconsciemment elle exagère la rudesse des pratiques amoureuse de Louis. Il n’empêche qu’elle ne soit enceinte par l’opération de son époux.
La comédienne sait parfaitement comment Louis se comporte avec une femme, elle a subi ses assauts,elle y a pris goût et ne peut plus s’en passer. Pour les avoir surpris en action, je sais aussi le plaisir qu’elle prend à se faire défoncer par Louis. Mais en reprenant les termes de Juliette, elle veut me montrer la grandeur du sacrifice de la relation sexuelle à laquelle elle se soumet par amour de moi. Elle se fout de moi et ajoute :
- Enfin, qui ai-je épousé, n’est-ce pas toi. ? Ta question me peine. Si ce n’était pas pour te donner un enfant je renoncerais tout de suite à cette union humiliante
Sur quoi, Marie court à ses rendez-vous, de peur que je ne la prenne au mot.
Donc c’est pour ce soir, voici le jour béni de la première relation sexuelle destinée à me rendre père. Comme prévu Louis et Marie vont s’accoupler pour engendrer mon rejeton. Ah! S’ils pouvaient imaginer ma colère et deviner le sort que je leur prépare.
Je décore la chambre à coucher, elle sera fermée jusqu‘à l‘heure de l‘événement. À ce moment précis, apparaît Guillaume, mon détective privé, porteur, en dernière minute, de photos de Louis et d’une femme, s’embrassant avec une passion évidente et datées de mercredi. Hé oui, Louis jouit d’un fort tempérament. Non seulement il saute ma femme mais il entretient des rapports amoureux avec Suzanne, la toute jeune femme d’Armand, le plus jeune des ouvriers de mon équipe ! Leur baiser n’a rien d’une bise amicale.J’ai dû mal à y croire, ça m’ennuie pour Marie. Enfin, cela m’ennuie modérément. Tout ce cirque, elle l’a cherché ! Je refuse de m’attendrir sur son sort.
En quelques coups de fil j’invite à un pot Armand et Suzanne. Armand part en voyage pour un match de foot mais Suzanne le représentera. Il y aura Léon, Georges, Raymond et leurs épouses. Une équipe de gens sympathiques qui connaissent Louis et Marie.
Après les embrassades entre vieux amis et un premier apéritif nous passons au tarot. En première partie de soirée, au tarot, Juliette et moi perdons partie sur partie, commettons des étourderies qui déclenchent l’hilarité de nos conjoints. Nous nous soumettons à la règle et perdons nos vêtements de façon très rapide. Nous sommes les deux perdants, nous sommes nus. Nous dansons nus, puis nous devons nous embrasser sur ordre des vainqueurs. Après la défaite suivante, nous devons, sur ordre, danser en corps à corps. Mon érection les amuse. Juliette frotte, puisqu’on nous l’impose.
Force est de constater la forte attraction que Juliette exerce sur moi, les signes physiques de mon excitation sont manifestes. Une chose est sûre, nous nous trouvons compatibles, j’ai un plaisir fou à tenir dans mes bras ma complice et ses coups de ventre contre moi sont des signes sans équivoque pour moi , efficaces sur mes sens et amusants pour Marie et Louis. Ils rient des manifestations d‘un désir qu‘il ne nous est pas permis de satisfaire pour différentes raisons, joyeusement énumérées par les complices adultères, à savoir : « Juliette est la femme de Louis, Juliette est enceinte de Louis et n‘a pas besoin de moi pour assurer sa descendance. » Fiers de leur bonne farce ils trichent sans vergogne pour gagner et nous écraser moralement. Marie en devient diabolique :.
- Vous avez encore perdu. Maintenant, mon chéri, nous vous envoyons au lit, vous pourrez tout faire, sauf la pénétration vaginale: n’oublie pas que Juliette est enceinte. Donc, tu peux ouvrir la chambre où ton ami et moi allons fabriquer le petit. Vos jeux vont nous réjouir et l’enfant sera conçu dans la joie !
Marie nous rend la monnaie de la séance de jeudi ! Juliette aurait préféré plus d’intimité, elle renvoie la balle :
- Mais ma chère, ne crains-tu pas que je tombe amoureuse de ton mari ?
- Non, Juliette, que ferais-tu d’un mari impuissant ?
Comme elle m’arrange devant nos « amis » ! Elle a pris tellement de précautions depuis si longtemps qu’elle s’est persuadée de mon impuissance.. Pilule, stérilet et autres moyens contraceptifs l’ont mise à l’abri d’une grossesse qui aurait déformé son corps. Elle a oublié ou veut oublier : depuis que Louis a engrossé sa meilleure amie, elle souhaite devenir mère grâce au dévouement de l’étalon qui a fait ses preuves. L’hypocrite souligne sa bonne volonté :
- Et puis, Laurent et moi, nous nous aimons et c’est par amour de Laurent que je vais faire l’amour avec ton mari Louis. Tout est clair entre nous, tu n’as pas à craindre que Louis m’aime. C’est par pure amitié que nous allons faire ensemble un bébé. Nous allons faire l’amour pour la première fois (menteuse!), avec un seul objectif : donner la vie et nous cesserons, aussitôt que je serai enceinte. Nous obéissons à l’ordre « croissez et multipliez." ! »
Louis renchérit :
- Oui, c’est tout à fait ça. Marie et moi sommes amis et nous consentons à faire ensemble un enfant. Avec un peu de chance, il nous suffira de cette première union pour réussir. Cesse de discuter, Juliette. Votre gage consiste à inaugurer le lit sur lequel nous ferons ensuite un enfant, en votre présence. Mais vous ne consommerez pas : c’est doublement inutile, il est impuissant et tu es enceinte de moi !
Double coup de massue, j’encaisse et cache ma colère. À notre tour, nous connaissons la tentation. Juliette et moi accomplissons le long parcours des préliminaires, des caresses, des baisers, des chatouilles. Elle est nouvelle pour moi et elle me découvre. Les amants se vengent et nous sommes très heureux d’obéir. Sous la gêne feinte, nous profitons de l’obligation qui nous est faite. Nous nous lançons dans l’exploration des sensations que l’honnêteté et la fidélité à nos serments nous interdisaient. Marie et Louis ordonnent des baisers en bouche à bouche : notre obéissance aveugle les fait rire. Ma femme excite ma verge qui n’en demande pas tant et la pointe sur la vulve que les mains de Louis entrouvrent, mais barrée de son majeur. La pénétration est interdite, rappelle-t-il d’un air rigolard, mais méfiant. Il baise régulièrement ma femme, ce n’est pas une raison pour que je lui rende la pareille, doit-il penser. Pourtant Marie, plus vicieuse, essaie de me glisser à côté du doigt qui interdit l’entrée de la fente.
- Louis, ce serait justice de leur permettre de faire l’amour. Il n’y a aucun risque puisque tu as engrossé ta femme. Ça rétablirait l’équilibre et je me sentirais plus à l’aise ensuite, pour recueillir, au fond de moi, ta semence. Allez, enlève ton doigt et lève les jambes de Juliette bien haut. Laurent, mon amour, c’est juste une compensation. Ne sois pas paresseux ou excessivement prude, fais proprement l’amour à mon amie, son abnégation le vaut bien ! Pense à l’autorisation qu’elle a bien voulu nous accorder
Dans son esprit, il y aura égalité apparente de traitement, je ferai l’amour à une femme que je n’aime pas et elle n’aura plus à s’inquiéter de faire l’amour à l’homme qu’elle a choisi et avec lequel, elle me trompe habituellement sans vergogne.
- Laurent, courage ! Mais tu as oublié de la préparer sérieusement. N’agis pas comme un sauvage, lèche-lui la chatte. Elle est certainement comme moi, elle doit adorer les gâteries entre les jambes. Allez, tu sais faire. Il ne fallait pas perdre aux cartes : lèche, suce.
Louis est moins catégorique :
- Marie, tu exagères. Je ne suis pas certain que Juliette soit d’accord. Ce n’était pas prévu dans nos règles. Dis-moi, Juliette qu’en penses-tu ?
- Je ne sais pas. C’est vrai, après tout, je veux bien que tu couches avec Marie, sa femme; mais ça ne veut pas dire que vous disposez de moi comme d’un bout de viande à lui jeter en pâture. D’ailleurs, qu’en pense Laurent ? Posez-lui la question !
Marie tient à compromettre sa rivale aux yeux du mari, son amant.. Elle estime que Louis s’attachera à sa maîtresse avec plus de force et d’appétit si elle réussit à le détacher de Juliette. Leur liaison en profitera. Je suppose que c’est l’explication du chantage qui suit . Marie utilise la menace, toujours la même destinée à faire plier Louis et à nous soumettre :
- Ça devient franchement idiot. Si vous ne voulez pas jouer le jeu, je renonce au bébé, on arrête là et vous allez tous vous faire voir chez les grecs !
Elle se lève, esquisse un mouvement de retrait. Simultanément, Juliette et moi protestons.:
- Ah, non, on ne va pas tout gâcher au dernier instant. Juliette, s’il te plaît, je tiens à avoir un enfant. De grâce ne sois pas égoïste. Ton mari apporte le plus gros de votre contribution. Tu pourrais faire un effort pour que Marie continue. Même si je ne te plais pas, sacrifie-toi et faisons au moins semblant de faire l’amour. Louis, tu ne vas pas nous lâcher maintenant ?
Eh ! Oui, ils n’ont pas le monopole de l’hypocrisie; nous voulons les perdre, avec l’avantage de les savoir coupables. Louis obéit^ à ma femme :
- C’est vrai, j’allais oublier pourquoi je suis ici. Dépêchez-vous, faites ce que Marie réclame et aussitôt après, le bébé sera mis en chantier ! Ne traînez plus. Voyez mon état d’excitation. Je bande et si vous ne vous hâtez pas, je vais perdre mon sperme.
Sur ordre, je déguste le fruit d’amour. Il y a des années, j’en avais rêvé. Ma langue parcourt les grandes lèvres, fouille le creux qui les sépare des petites, avec habileté, je vais agacer le bourgeon en haut du sexe.
- C’est bien mon amour, approuve ma femme. Tu me fais plaisir et tu t’y prends comme avec moi. Juliette a beau fermer les yeux, elle n’est pas indifférente. Continue comme ça ! N’aie pas peur de lui mettre un doigt ou deux dans le con !
Louis s’impatiente.
- Oui, mais ne t’endors pas. Vous m’excitez et je vais éjaculer avant d’avoir commencé. Laurent remonte entre ses jambes et, puisqu’il le faut, baise ma femme ! Ne fais pas le dégoûté ! Allez, pousse et mets lui la trique.
Peut-on me donner ordre plus agréable ? Donc, je rampe sur le corps soumis à leurs ordres, les jambes de Juliette reposent sur mes épaules. Je n’ai pas à m’occuper du reste, la main secourable de Marie masturbe mon pieu, Juliette écarte les bords de son orifice, Louis appuie sur mes fesses, je m’enfonce en Juliette, pressé par les deux amants, impatients de se retrouver et je suis verbalement encouragé à me montrer un homme, un vrai.
- Vas-y, lime. Ça va mon chéri, tu n’as pas trop mal au ventre ?
Marie expose à Louis mes derniers ennuis de santé, souhaite que Juliette ne ressente pas de nausées. Elle me suppose incapable d’assurer et souhaite un malaise à Juliette.
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Juliette se porte aussi bien que moi. Ses bras me serrent, ses mains passent de mes épaules à mes hanches, son ventre colle au mien, ses pieds glissent de mes épaules au creux de mes reins et font levier. Louis s’inquiète devant la force de nos enlacements :
- Ma chérie, attention, ne perds pas mon fils, fais doucement. Ne force pas ! ,conseille-t-il.
Pour le distraire, Marie se met à embrasser son amant. La bouche occupée ne pourra plus nous sermonner. Le faire taire et nous laisser faire devient sa devise.
Indifférents à leur conduite, Juliette et moi, nous copulons pour la première fois et laissons place à l‘expression de notre amour. Juliette ne retient plus ses gémissements, se laisse aller, s’ouvre complètement, se donne, se cambre, projette son sexe contre moi. Louis grogne et agite ses bras, mais ma femme le retient.
- Louis sois raisonnable, ta femme ne te trompe pas, elle a notre approbation !
- Oui, mais quand même, Laurent y va fort !
- J’espère que tu sauras faire mieux que lui ! Dis, te sens-tu capable de faire mieux? Je l’espère.
Les yeux de Juliette brillent, elle est heureuse, son regard le dit. Les ondulations de son ventre appellent le plaisir, Elle sent monter mon sperme, m’agrippe des quatre membres et m’embrasse à l’instant où mes jets de sperme frappent les parois de son vagin. Elle jouit bruyamment. Louis veut protester, grogne que ce n’est pas normal, que s’il avait su…, il ne serait pas venu !
- A notre tour ! s’écrie Marie qui guettait l’accomplissement de notre union. Viens, Louis, fais aussi bien et mieux que mon mari ! Je suis impatiente de devenir mère grâce à toi. Vite à poil et viens sur moi.
J’enfile caleçon et pantalon et je freine leur élan.
- Pardon, je vous demande un instant de concentration. Essayez de vous dire quelque chose de gentil. Même si ce n’est pas vrai, déclarez- vous que vous vous désirez. Par exemple, regardez-vous dans les yeux, comme si vous étiez amoureux et dites-vous avec le plus de conviction possible « Louis, je t’aime ». Marie commence. Louis n’attend pas , il enchaîne « Marie, je t’aime ». Comme ils ont l’air vrais, sincères, c’est presque émouvant. On croirait deux jeunes mariés devant le maire ou le curé!
A ce moment arrivent nos invités. Juliette enfile sa robe, ouvre la porte, conduit les invités dans la chambre Je tire un coup sec pour faire tomber le drap dont j’ai couvert le mur au-dessus de la tête de lit. Apparaissent les photos de l’adultère. Marie suspend son déshabillage, Louis reste coi, immobile, bite au vent et regarde effaré la relation imagée de ses exploits. J’explique devant l’assemblée surprise :
- Votre tour ? Vous l’avez déjà pris ! Louis, je te fais cadeau de ma femme ! Tu me l’a volée, garde-la. Témoins, applaudissez ce nouveau couple.
Une voix de femme crie
- Gros salaud !
Tout le monde se demande pourquoi Suzanne est aussi indignée. Juliette coupe court :
- Marie, je te prête mon mari pour toujours. Voici une réservation pour une chambre double, à l’hôtel, qui vous est offerte par un couple de cocus. Nous vous avons déjà vus copuler, le spectacle nous a écœurés, continuez sans nous !
J’ajoute (pour ne pas froisser Suzanne; pour ne pas étaler son aventure devant les autres) :
- Marie, prends cette enveloppe, tu l’ouvriras hors d’ici, elle contient quelques photos, pleines d’intérêt. Oubliez-nous. Bonne nuit, croissez et multipliez !
Honteux, sous les sifflets, ils partent.
Leur nuit à l’hôtel a été tumultueuse. Marie n’a pas admis la liaison récente de Louis et de Suzanne. La photo du baiser, datée, a fait des étincelles. Alerté,l’hôtelier soucieux de la bonne tenue de son établissement les a logés dans deux chambres différentes et éloignées. Comme prévu ils se sont séparés aussitôt., paraît-il. Je vous épargne les péripéties douloureuses de deux divorces. Et vous avez compris que Juliette et moi formons un couple heureux. Il y a peu de temps Juliette radieuse m’a annoncé qu’un enfant nous naîtrait. Je ne suis pas aussi impuissant que Marie le prétendait.. Vive la vie, vive l’amour !
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