Antoine et Patrice (02)

- Par l'auteur HDS Sylvainerotic -
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Récit libertin : Antoine et Patrice (02) Histoire érotique Publiée sur HDS le 05-05-2024 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Couleur du fond :
Antoine et Patrice (02)
Au fur et à mesure de mes échanges avec Patrice / Thor, ma vie de tous les jours et ma relation avec Hervé a commencé à me paraitre de plus en plus fade et vide. Et ma frustration sexuelle à s’accroitre. J’ai commencé à me masturber de plus en plus seul, et à regarder de plus en plus de SM. Un peu plus hard, avec du cuir, du fist, des gang bangs.
Ma relation avec Hervé a vite tourné à l’indifférence mutuelle… jusqu’à ce jour où il m’a annoncé qu’il voulait me quitter. Sans drame. Presque normalement. Il fallait se rendre à l’évidence, on ne se parlait plus. On n’était plus en phase. Il m’a réitéré que sa priorité était de se marier et d’avoir des enfants, mais qu’il comprenait que nous n’étions pas en phase de ce côté-là… Je l’ai laissé parler. C’était vraiment étrange. Je n’ai pas ressenti de tristesse. Comme si je m’étais déjà éloigné de lui de toutes les façons, et que je vivais déjà dans un autre monde. Celui de mes fantasmes. De son côté, de la résignation, de l’abandon, de la lassitude… Je m’en veux un peu… aurais-je du essayer ? à quoi bon lutter… je crois qu’Hervé a raison en fait.
Malgré tout, les semaines qui suivent notre rupture, le vide, l’ennui grandit en moi. Au vide initial, s’ajoute celui laissé par Hervé. L’appartement parait vide. Je suis seul…
Je n’ai pas parlé à Maitre Thor depuis quelques semaines. Progressivement, le vide, le deuil de ma relation avec Hervé, laisse place à une excitation grandissante. Celle d’un nouveau départ. Un sentiment que tout est possible. Que je suis jeune et que je peux vivre pleinement et tout expérimenter.
J’envoie donc un email à Thor pour lui annoncer que je suis célibataire et que je me sens prêt, quoiqu’encore un peu hésitant. Il ne commente pas ma rupture, fidèle à son habitude. On se parle sur Facetime pour briser la glace et s’assurer que nous sommes bien comme décrits. Pour la première fois, on parle aussi d’autres choses que de domination. Ça me rassure.
On se met d’accord sur le contenu d’une première session de découverte. Pas de bondage la première fois, je préfère être libre de mes mouvements. Thor me promet de démarrer doucement.
Il me donne son adresse. Je dois pénétrer dans l’appartement sans sonner, aller directement dans la pièce du fond, me déshabiller entièrement, et passer un collier qu’il aura préparé autour du cou.
Le jour J un mélange de sentiments m’envahit. Excitation, peur de l’inconnu, plaisir de la nouveauté. Mais quelque chose en moi me force à continuer, à ne pas reculer. Je suis donc les instructions.
Une fois nu à genoux, tête baissée dans cette pièce, mains sur la tête, je repense à un échange de mails avec Thor : « la première fois que tu seras nu avec un collier, pense à ce que tu ressens. Est-ce que ça te parait juste ? Est-ce que ça sonne vrai ? Pense à ta première expérience sexuelle avec un homme ? As-tu l’impression d’être à ta place ? »… A chaque question, le « oui » apparait comme une réponse évidente. Je me mets à bander. Je n’ai pas à attendre bien longtemps. J’entends des pas. Je garde la tête baissée. Je reconnais les bottes devant moi. Une matraque me fait baisser la tête au sol
- Lèche mes bottes
J’obéis. La main attrape ensuite mon collier et me fait remonter le long du pantalon de cuir. Il me plaque la tête contre son paquet. Je sens sa bite bandée sous le cuir. Il attrape ensuite mes cheveux, les serre fort et continue à presser mon visage contre son sexe en érection. Il finit par sortir ce dernier. Il est de belle taille. Long et large. Plus grosse que celle d’Hervé, mon ex, assurément. Je la prends instinctivement en bouche pour la sucer. Je suis hypnotisé. Il me laisse faire. Je sais qu’il me regarde. Je veux bien faire. Lui montrer que je vénère sa bite. J’entends sa respiration intense, je sens sa main qui continue à serrer mes cheveux. Il commence à pousser sa bite au fond de ma bouche un peu plus. J’ose pour la première fois lever les yeux tout en le suçant. Il est masqué. Avec un air sévère, mais un sourire de coin, dominateur, satisfait. Mes yeux de soumis l’incitent à pousser sa queue plus en moi. Je m’étouffe.
- Prends-la, prends-la
Je m’efforce de lutter et de faire des gorges profondes mais j’ai du mal. La salive s’accumule. Mais je continue. Sa voix est grave, froide, dominatrice, commandante
- Vénère ma bite, obéis à ses mouvements
Je commence à me caresser, mais je sens un coup de botte contre ma queue
- Mains de la dos. Qui t’as autorisé à te toucher ?
Je suis à genoux depuis un moment, et je commence à avoir mal. Je dois bouger pour m’habituer, mais Thor n’est pas disposé à me laisser me reposer. L’adoration de sa queue dure longtemps. Puis il sort ses couilles pour que je les lèche.
Au bout d’un moment, il me tire par les cheveux et me redresse. Et me fait installer à quatre pattes sur un banc.
Je sens quelque chose de froid sur mon dos. Il fait glisser sa matraque sur moi. Il m’inspecte. Elle passe aussi sur mon menton, mon ventre, ma bite. Elle glisse dans ma raie
- Tu dois être entièrement rasé du cul et des couilles à partir d’aujourd’hui. Tous les jours. Compris ?
- Oui maitre
Soudain je ressens une douleur à la fesse. Fessée. Puis une autre. Je gémis. Puis il continue. Je finis par lâcher un « c’est bon maitre, continue »
- Ça fait mal mais c’est bon Hanko
- Oui maitre Thor
- La douleur fait partie du plaisir Hanko
Les fessées continuent, plus vives. Mes fesses me brulent, me piquent. Mais je ressens du plaisir. Le fait d’être nu, vulnérable, à quatre pattes, de ressentir la surprise du choc de sa main contre ma peau. Quand il finit par cesser, mes fesses sont brulantes.
- Allonge-toi
Il me fait allonger sur le dos, sur le banc, mains sur la tête, yeux fixés au plafond. Sa main vient écraser mon paquet. Il serre fort. Je grimace. D’une main, il excite mes tétons. Ça me fait bander et mouiller. De l’autre il me torture la bite et les couilles. Douleur et plaisir s’entremêlent. C’est magique. Je n’ai jamais ressenti ça. Puis il commence à me branler, jusqu’à la limite, puis s’interrompt. Edging… il m’en avait parlé. C’est une torture, il me met constamment au bord de l’orgasme, mais l’avorte aussitôt. La frustration est énorme. Le sentiment est saisissant quand l’orgasme attendu ne vient pas. Je gémis. Il continue à me torturer. Soudain, il fait basculer mes jambes par-dessus ma tête. Puis me branle vivement. Dans cette position, je jouis aussitôt sur mon visage et le haut de mon torse. Il me redéploie. Sa matraque collecte le sperme et il me la met dans la bouche pour la lécher. Une fois terminé, toujours aussi calme :
- Reste allongé
Il me tire, de sorte que ma tête soit maintenant à l’extérieur du banc. Il l’a penchée en arrière et me plante sa bite dans la bouche. A la reverse, c’est inconfortable pour moi, mais pour lui c’est un accès direct. Il se met à plonger sa queue et me baise la bouche. Je m’étouffe, je salive, mais il ne s’arrête. Il finit par jouir directement dans ma gorge.
Il souffle. La tête toujours penchée je le regarde. Sa queue ramollit. Il la secoue pour faire tomber sur mon visage des gouttes de sperme restées sur sur son gland
- Rhabille-toi et rentre chez toi
Et il disparait dans la pièce d’à côté. Je me rhabille et quitte l’appartement.
Sur le chemin du retour, je repense à ce qui s’est passé. Je refais la scène dans ma tête. J’ai aimé chaque instant. La douleur m’a donné du plaisir. Sa voix m’a captivé. Je ressens soudain un regret. J’aurais dû aller plus loin. J’aurais lui demander de me torturer davantage et de me baiser. J’aurais aimé qu’il m’encule.
Une fois arrivé chez moi, je lui envoie aussitôt un email
Maitre Thor,
J’ai aimé chaque instant. Je veux recommencer le plus vite possible et me donner à toi. J’ai envie que tu m’attaches et que tu me baises. Je veux te donner mon cul…
Hanko, ton soumis
Sa réponse arrive au bout de quelques heures : rendez-vous chez lui samedi en fin d’après-midi. Je dois être prêt, je sais ce qu’il veut dire par là.
Je suis très excité dans les jours qui précèdent, et je ne me masturbe pas, comme pour me préserver. Thor est-il déjà, de fait, en train de prendre contrôle de ma sexualité et de mes orgasmes ?
En attendant, je me prépare. Je me rase le entièrement le cul, la raie et bien autour de l’anus. Et mes couilles aussi : je prends plaisir à me regarder dans le miroir. C’est la première fois depuis mon adolescence, à l’époque où mon corps se transformait, que je prends le temps de m’observer. Et j’aime cette image de moi, nu. Un moi différent, plus sexuel, partiellement épilé.
Le samedi, le rituel est le même. J’entre dans l’appartement vide. Je me mets nu, à genoux, et mets le collier autour de mon cou. Je mets les mains sur ma tête, et penche celle-ci.
Les bottes s’approchent.
- Mains dans le dos.
Il passe aussitôt des menottes autour de mes poignets et serre fort. Je frissonne. Je suis attaché. Je m’en remets complètement à lui maintenant. Il sort sa queue comme la dernière fois. Sa main agrippe aussitôt mes cheveux
- Ouvre bien, je vais te baiser la gueule
Je dois m’habituer comme la dernière fois. Je bave, je tousse, mais je m’applique. Je suis fasciné par cette belle bite. Ses mains écrasent mes tempes mais j’aime ça. Je bande. Progressivement, j’arrive à faire rentrer sa bite plus profondément dans ma gorge.
Je réalise que sa tenue est différente cette fois. Bottes, mais pas de pantalon ni de sous-vêtement. Entièrement nu, excepté une ceinture et un harnais. Et une cagoule.
- Lèche-moi les couilles.
Elles sont grosses et parfaitement épilées. Je lèche comme un fou, je m’applique. Je le sens frissonner. Sa main est calée contre ma nuque. Il pousse pour me faire glisser sous lui et écarte les jambes.
- Bouffe-moi le cul
Je lèche la raie et l’anus. C’est la première fois que je rimme. Il est lisse et super clean. Je le laisse soupirer. J’aime la situation. Briser un tabou. Être intime avec lui.
Il tire ensuite sur mon collier, me détache les menottes pour mieux m’attacher à une chaine pendue au plafond. Je suis attaché, bras levés. Je réalise que j’aime être attaché. Comme je l’imaginais. Je me sens disponible, livré, soumis. Comme je le désire. Je bande. Il m’inspecte du bout de sa matraque. Sa main presse mes couilles. Il m’inspecte. D’une main gantée de cuir, il me pince fortement le téton. Je crie. Mais ma bite a fait un mouvement vers le haut au même moment
- Mmmh. Seins petits mais sensibles.
Il inspecte ensuite le cul. D’un coup de bottes, il me fait écarter les jambes
- Cambre-toi, donne ton cul
Je sens les mains gantées m’écarter les fesses. Ses ongles se plantent dans mes fesses, et je sens sa langue lécher mon anus. Je ressens aussitôt un frisson de plaisir. J’ai toujours rêvé ! Me faire lécher le cul, comme dans tous les bons pornos. Hervé a toujours refusé de me faire ça. Une de mes plus grandes frustrations… Le plaisir est incroyable. Je me lâche complètement, et crie de plaisir. La langue se fait plus agressive et rentre en moi. La salive coule dans ma raie. Je sens ensuite un doigt lubrifié rentrer en moi. Il tourne pour me graisser. Quand il touche ma prostate, je lâche un petit cri. Mais le plaisir est vite remplacé par le contact de quelque chose de large presser contre mon anus. C’est assez gros. Ça tire. J’ai mail mais ça rentre. C’est un plug. Je me sens rempli en entier.
Il s’approche ensuite avec des pinces croco et les posent sur mes tétons. Ça pince fortement au premier contact. La douleur décline un peu, mais persiste, sans être insupportable. Ça me fait petit à petit ressentir du plaisir. Il pose des pinces à linge sur mes couilles également. J’ai le cul rempli et les seins sollicités. Je me sens bien comme ça. Un coup de fouet sur les fesses me fait redescendre sur terre. Décharge électrique. Les coups de fouet se multiplient sur les fesses, le dos et les épaules. Je ferme les yeux et j’écoute mon corps. Tension. Mais dans mon cerveau je suis heureux, je prends du plaisir. Attaché, livré, puni, la peau brulante, je me sens tellement bien. Je finis par lâcher des cris de plaisir et non de douleur.
Après la flagellation, il retire le plug. Je me sens soudain vide, mais le vide est vite comblé. Il rentre sa bite brutalement en moi. Ses mains gantées de cuir agrippent mes hanches et il se met aussitôt à me pilonner. C’est la première fois qu’on me baise brutalement, sans ménagement. J’ai du mal à rester immobile mais ses mains arrivent à me donner de la stabilité. Ses hanches viennent claquer contre mes fesses. Les premières minutes sont douloureuses. Son gland vient s’écraser au fond de mon rectum. Il est brut, agressif. J’aime ça. Je bande plus fort et commence à mouiller. Je suis attaché, enculé, c’est mon rêve qui se réalise. Je suis complètement dans le moment. Le plaisir monte. Je lâche des « baise moi, baise-moi, encule-moi plus fort « . J’arrive à peine à rester en place. Mon corps est projeté en avant et retenu à la dernière minute pas ses mains fermes. Il lâche un énorme râle et je sens son sperme couler en moi. Le dernier coup de queue contre ma prostate a raison de moi. Je jouis sur le sol. Je vois de longs jets sortir de ma bite. Quand il réalise que j’ai joui il n’est pas content
- Qui t’as autorisé à jouir ?
Je me sens honteux. Je suis désolé. Je baisse les yeux.
- Lèche
Détaché, défait des pinces, je lèche mon foutre à même le sol
- Il va falloir que tu apprennes à te contrôler. Tu ne peux pas jouir comme et quand tu veux, compris ?
- Compris
Il sort de la pièce. Je me rhabille. Il revient ensuite, habille normalement
- Ça te dirait de diner ensemble ?
- Bien sûr
C’est étrange. Ce n’est plus le même homme. Il me demande si j’ai aimé, si ça va. Mon dos brûle mais j’ai pris beaucoup de plaisir. Je lui dis. Il sourit.
On dine ensemble en parlant de tout, sauf de SM et de sexe. Une date normal en fait. J’en oublie ce qui s’est passé. J’en apprends plus sur lui. Sur ses goûts, sur son travail. On parle ciné, bouquin. Je sens une personnalité complexe, analytique. Je passe un bon moment.
Après le diner au moment de se séparer, on s’embrasse sur la bouche. Je lui dis la vérité : j’ai passé une très bonne soirée.
- Samedi prochain, chez moi, même heure ?
A suivre…

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