Apollon et Athéna - histoire érotique

Comme il se plaît à le dire souvent, Stéphane est un homme dans la force de l'âge… Oui, se dit-il ! Mais quel âge ? En sourdine, il se répond à lui-même : le grand âge !


Stéphane a soixante dix ans ! Il est un homme heureux, accompagné dans sa vie par Sandrine, une merveilleuse épouse qu'il aime par-dessus tout. Belle, vive, intelligente, musicienne, grande amatrice d'arts et de culture, très amoureuse de lui, et merveilleuse maman de leurs deux enfants… Il n'a pas de mots assez forts pour décrire l'être d'exception qui partage avec lui ses jours et ses nuits ! Vingt-cinq années d'un amour magique…


La seule ombre à ce tableau de rêve est intime. Depuis déjà quinze ans, leur vie sexuelle se voit réduite à néant. Oui, certes, un vilain crabe lui a sournoisement grignoté la prostate et, depuis le coup de sabre chirurgical salvateur qui l'a empêché d'en périr, ses capacités érectiles ont baissé le rideau définitivement… Waterloo morne plaine au bas de son ventre.


Oh ! Ce n'est pas que l'envie ne le tenaille pas ! Que non pas, certes ! Stéphane est toujours habité par une libido dévorante… Ce sont les moyens de l'exprimer, de l'assouvir, qui lui font défaut. Alors, s'il a bien essayé les injections rédemptrices faites directement dans sa verge, les petites pilules bleues et autres pseudo-désirs chimiques, la belle ne s'y retrouvait pas et, fatalement, son appétence n'y a pas survécu. Elle s'est rangée dans cette classe improbable des femmes qui préfèrent zéro plaisir plutôt qu'une pâle imitation de celui, idéal, auquel elles rêvent peut-être encore, parfois, tout au fond de leur jardin secret…


Pendant des années, Stéphane a tenté de la convaincre d'explorer avec lui d'autres modes de plaisir, le long des chemins d'une autre sexualité douce et apaisée, se heurtant chaque fois à un aimable refus… Il a fini par y renoncer, tentant d'endormir pour de bon, cette fichue pulsion, de tuer si possible sa libido… Sans y parvenir.


Petit à petit, au cours d'une longue thérapie, il a pris conscience que sa libido était respectable et n'appartenait qu'à lui. Le droit de la satisfaire ne pouvait lui être enlevé… Y parvenir ne lui demandait que de trouver à réaliser une sorte de quadrature du cercle : à aucun prix il ne voulait trahir sa belle Sandrine.


Pour rien au monde il n'aurait voulu la tromper, lui faire la moindre peine. Alors, il avait pris l'option de se satisfaire lui-même, avec le peu de moyens demeurant à sa disposition : il est tout à fait possible d'obtenir un orgasme sans érection. Il faut juste de la motivation, de la tranquillité ainsi qu'un peu de persévérance ! Et un ingrédient majeur : l'excitation…
C'est ainsi que Stéphane a commencé à visiter des sites spécialisé dans les vidéos… osées ! La recherche d'un niveau d'excitation suffisant en était et en demeure encore la seule motivation. Alors, disons-le tout net : le bonheur n'était pas arrivé tout fringant sur son cheval blanc à la première vidéo visionnée !

- Mon Dieu ce que c'est triste…


Tel avait été son premier constat… Il avait très rapidement éliminé ces vidéos hétérosexuelles où brutalité, violence, domination l'y disputaient au mauvais goût et à de bruyantes et grotesques simulations orgasmiques. Ah, ça ! Il l'avait cherchée, la perle rare du porno romantique et doux, où le prince charmant, plein de respect et débordant d'amour, rend folle de bonheur et de plaisir sa jolie partenaire, comblée de tant d'attentions délicates… au cours d'ébats sensuels et d'une audace sexuelle débridée !


Il s'était intéressé aux vidéos homosexuelles, sans plus de bonheur : côté masculin, le climat restait à la violence, la brutalité sans parler du mauvais goût, encore amplifié, souvent, par l'emploi de mots crus… Côté femmes, le tableau était un peu plus nuancé. Il y trouvait un peu plus de douceur, moins de brutalité mais presque toujours les mêmes travers : les vidéos étaient réalisées par des hommes qui, souvent, assouvissaient leurs propres fantasmes dans leurs thèmes, dans les mises en scènes, donnant un rôle d'homme à l'une, celui d'une femme soumise à l'autre… Tout cela était bien décevant.


Un jour pourtant, il avait cliqué par erreur sur une publicité l'invitant à visiter un site de streaming. Là, ses yeux s'étaient décillés… Il fallait certes payer un peu, mais il pouvait faire réaliser aux modèles qu'il visitait, un spectacle "à la carte", à sa mesure exacte… À condition, bien sûr, de trouver des modèles ayant en elles la sincérité requise, le naturel… En clair, qu'elles fussent de véritables amoureuses… Sa vie avait changé du tout au tout. Depuis, il y consacrait pas mal de temps… Trop sans doute !


Juliette était infirmière dans une clinique d'une petite ville, là-bas, au pays des Marsupilamis… en bordure de l'immense Amazonie. Sa vie était difficile pour de nombreuses raisons : Elle avait un compagnon dont elle avait un enfant, un petit garçon nommé Lilian… mais en même temps qu'elle travaillait, pour un salaire médiocre, elle dépendait de lui. Le ménage ne fonctionnait plus ; il était à la fin de sa vie, Juliette le savait. Trop de différences, trop d'incertitudes, trop de déceptions aussi, malgré cet enfant qu'elle avait pourtant désiré… Elle savait qu'elle devrait un jour mettre fin à cette union, mais tout en le souhaitant, elle en avait un peu peur.


Elle aurait pu se retourner vers d'autres hommes, rechercher la perle rare… celui qui lui apporterait la sécurité, la force virile en même temps que le respect, la douceur dont elle a tellement besoin. Mais voilà, était-ce la crainte de repartir dans un scénario identique ? Elle ne parvenait pas à s'y résoudre. En plus, son salaire ne lui permettait pas de vivre décemment.


Alors, malgré sa fringale sexuelle, Juliette se passait d'hommes. Oh, l'envie ne l'en avait pas abandonnée, loin s'en faut. Mais le risque de replonger dans le même genre de galère la retenait à l'amarre ; jamais plus elle ne regardait vers le large !


Pourtant, elle était plus que jolie, Juliette ! Ah, elle n'était pas taillée dans un rayon de vélo, c'est sûr ! Elle était une très jolie femme aux traits délicieux. Elle possédait un corps magnifique aux courbes pleines, dont elle entretenait les formes et la tonicité par une fréquentation assidue des salles de gymnastique ! Elle possédait en outre une poitrine tout à fait naturelle et… tellement attractive ! Une chevelure longue, doucement ondulée, brun sombre à noir encadrait un visage ovale marqué d'un sourire captivant sur des lèvres pulpeuses, un regard presque noir sous de beaux sourcils soigneusement façonnés. Sa grossesse ne l'avait en rien endommagée, magnifiant même sa féminité. Ajoutez à cela une sensualité débordante, une voix chaude et accueillante, un regard envoûtant… Une magnifique jeune femme de vingt trois ans.


Nathalie était agent de sécurité dans la même clinique. Joli brin de fille aux formes parfaites, une poitrine à faire damner un saint, un corps musclé dont elle prenait le plus grand soin dans des activités sportives extrêmes. Ses cheveux courts, assez hauts sur le haut de la tête et très ras autour et au-dessus des oreilles avec, même, deux petites encoches au rasoir laissant apparaitre le blanc de sa peau laiteuse, lui donnent un air de garçonne un peu brutale que dément son doux sourire ! Elle est célibataire mais, depuis son entrée dans cette clinique, tous avaient peu ou prou compris que son attirance était tournée vers ses semblables.


Autant Juliette était diserte, joyeuse et riant de tout, capable de parler à l'improviste de tout et de rien avec n'importe qui, autant Nathalie restait discrète, plus difficile à cerner, peut-être ? C'était le plus souvent une taiseuse qui ne parlait que pour dire l'essentiel. Elle souriait volontiers mais ne riait franchement qu'en pays de stricte connaissance, dans l'intimité. De fait, elle connaissait bien de vue cette collègue infirmière qu'elle croise et salue chaque jour mais aux saluts de Juliette, elle a toujours répondu de manière très neutre, voire sèchement.


Aussi fut-elle plutôt étonnée lorsqu'un jour, à la sortie du travail, elle avait vu Juliette venir à elle, souriante, avec un petit sac qu'elle lui a tendu :

- Tiens Nathalie, j'ai trouvé ça pour toi, je pense que ça doit bien t'aller… Tu seras très jolie avec !


Un sourire un peu timide accompagnait maintenant le cadeau… Nathalie ne savait pas vraiment comment le prendre. Cette fille, Juliette, était clairement hétéro… Elle avait un jeune enfant, un compagnon aussi. D'où pouvait bien venir cette idée de lui offrir un cadeau ? Elle accepta le présent, mais demeura un peu froide, distante même.


Juliette avait accusé le coup… sans pour autant perdre courage ! Elle aurait tellement aimé que la belle lui fasse un sourire, un chaleureux merci, un geste d'amitié… Sans bien comprendre d'où cela lui venait, elle était subjuguée par son sourire, sa prestance et son allure engageante.

Tout en cette fille lui donnait un sentiment de sécurité. Alors, chaque fois qu'elle voyait cette jeune femme magnifique dans son grand uniforme… elle sentait naître en elle un profond besoin d'attirer son regard ! La voir, chaque jour, la mettait au supplice ! Elle avait donc fini par obtenir, discrètement, le numéro de téléphone de Nathalie… Mais que lui dire ? Comment attirer son attention ? Elle désespérait… Et puis un jour, l'idée lui était venue : elle devait la faire rire. Elle voulait absolument la conquérir, quel que soit le moyen !


Sur whatsapp, elle lui écrivit donc :

- Les gens de la clinique me demandent souvent pourquoi tu es si courageuse ?

Étonnement et rire en mode "Lol" de la belle !

- Pourquoi dis-tu cela ?

- Tu es tellement sérieuse, tu n'a pas besoin de leur rappeler qu'ils doivent porter le masque !

- Ah… c'est ça ! Non, je suis sérieuse, pas courageuse…


Cette première prise de contact avait eu un effet positif : la glace était rompue ! Ainsi quelques jours plus tard, Juliette a pu lui proposer une petite sortie :

- Que dirais-tu de venir avec moi au salon de coiffure pour me faire faire une nouvelle coupe ? J'aimerais que tu sois là, pour me conseiller…


C'était facile : elle a accepté. Ce fut le début de leur relation secrète… Nathalie l'emmenait déjeuner dans des endroits très sympas où personne ne pouvait les voir. L'alchimie commençait à bien prendre entre elles… De jour en jour, leurs sourires devenaient plus francs, plus chaleureux… Et c'est ainsi que quelques semaines plus tard, Juliette, qui désirait avancer, aller plus loin dans leur relation, proposa à Nathalie de se rendre dans un petit hôtel en périphérie de la ville… assez loin, avec les chambres dans de belles cabanes bien isolées : personne ne pourrait les voir… Surprise complémentaire : Nathalie y avait emmené son amie sur sa moto toute neuve !

Leur tout premier voyage ensemble sur cette mythique Suzuki : la Confidente !
C'est là que, pour la première fois, elles s'étaient embrassées… Baisers sur les lèvres, dans le cou… toutes deux sentaient battre leur cœur, tellement fort… Jamais plus de leurs vies, elles le savaient, elles ne connaitraient une émotion aussi intense… Puis elles s'étaient lentement dévêtues…


Ayant toujours mené une vie hétérosexuelle, Juliette ne connaissait rien aux relations saphiques : c'était la première fois qu'elle vivait un amour au féminin. Pourtant, cette inexpérience n'avait en rien entravé son désir d'aller de l'avant. Des mois et des années plus tard, elle reverrait, toujours avec la même émotion, cette première fois… Et ce tout premier orgasme partagé.
Nathalie devait lui avouer plus tard que c'était la première fois de sa vie qu'elle vivait un orgasme partagé ainsi…


Dans la chambre, les deux jeunes femmes se sont mises nues, un peu gauchement, timidement, presque. Pour la première fois Juliette a pu voir cette merveilleuse poitrine qui la fait rêver depuis tant et tant de mois, même si c'est par son sourire et son franc regard que Nathalie l'a initialement attirée !!! Elle en est étouffée par l'émotion qui la saisit soudain…


Nathalie s'est mise sur le lit, à genoux, assise sur ses talons ; Juliette, se penchant en avant a prestement gobé l'un des fabuleux tétons qui lui sont désormais offerts. Hmmm, il est encore plus délicieux qu'elle l'imaginait, comme lorsque qu'elle prend en bouche ses propres seins… Sa langue virevolte autour de l'aréole, large et ronde, d'une couleur rose beige si pâle, tranchant à peine sur le blanc de sa peau.


Elle englobe les deux seins dans ses mains, les pétrissant, les rapprochant l'un de l'autre, jusqu'à pouvoir prendre en bouche ces deux jolies fraises si pâles et si délicates en même temps : Juliette émet un râle de bonheur tandis que Nathalie laisse échapper une respiration plus puissante, plus saccadée…


Jamais Juliette n'a pris sans sa propre bouche d'autres tétons que les siens… enfin, ce qu'elle peut en attraper ! Oui, elle est dotée d'une poitrine superbe et qui fait rêver bien des hommes, mais celle de Nathalie… Oh, mon Dieu ! Ce sont tout simplement les seins les plus magnifiques qu'elle ait vus de toute sa vie ! À la salle de gym, oui, elle voit souvent des filles se déshabiller pour se mettre en tenue de sport. Ces corps-là ne l'ont jamais fait frémir du tout, pas la moindre attirance ! Mais depuis qu'elle croise la belle Nathalie chaque jour au travail, elle ressent chaque fois un petit pincement au bas de son ventre… Un désir allant croissant de jour en jour, jusqu'à en devenir tyrannique.


Alors, pour cette toute première fois de sa vie, elle déguste, elle savoure ces deux délicieux tétons ! Elle sent, au plus profond de son âme, que cette aventure va totalement chambouler sa vie : rien ne sera plus jamais pareil à compter de ce moment magique dont chaque seconde est gravée dans sa mémoire comme le plus grand bonheur de toute sa vie.


Nathalie s'est allongée ; à genoux à son côté, Juliette s'est penchée pour poser sa tête sur les magnifiques globes charnus de la belle et sent, effleurant ses narines, la puissante fragrance du désir naissant, qui émane de la douce et blanche peau de Nathalie. C'est spontanément, presque mécaniquement, que son visage se déplace, abandonnant comme à regret la merveilleuse poitrine et laissant sur le ventre de la belle, un sentier sinueux marqué de la trace humide de ses baisers.


Plus elle les dirige vers le saint du saint, plus l'appel des puissantes phéromones de sa magnifique partenaire se fait pressant. Moins elle se sent la volonté d'y résister… Pourquoi, d'ailleurs le ferait-elle ? Depuis des semaines, des mois même ; elle ne rêve que de cela ! Un tourbillon émotionnel l'emporte : elle qui jamais n'a eu de regard que pour des hommes, elle qui s'est toujours revendiqué d'une parfaite orthodoxie hétérosexuelle, ne se trouve-t-elle pas à l'origine même de cette incroyable aventure par ce seul fait que cette fille l'a irrésistiblement attirée !


Alors, écartant doucement les cuisses de la belle Nathalie, elle y plonge son visage pour pouvoir s'y noyer, s'y enivrer, s'y repaître de ce nectar d'amour auquel elle aspire si ardemment. Elle le sollicite de la langue et des lèvres, aspirant les nymphes avec force, avant de le laisser couler de sa bouche sur le profond sillon, pour le laper à nouveau et le déguster encore et encore !


Sa propre faim de jouissance se fait de plus en plus forte et elle ne sait pas comment faire… son cerveau travaille à la vitesse de l'éclair ! Soudain, elle se redresse et, enjambant la belle, passe son genou entre les merveilleuses cuisses fuselées. Elle vient poser délicatement les ailes gorgées de désir de son papillon d'amour sur celui de Nathalie, l'y écrasant littéralement ! Elle se reprend, se soulève légèrement et entame de savantes ondulations de sa croupe…


Juliette ressent aussitôt, coup de poignard dans le bas de son ventre, l'indicible volupté de ce contact… La rage de jouir la saisit et elle active de façon démente les oscillations de ses reins, lançant plaintes et gémissements tandis que Nathalie respire de plus en plus fort… Elle se baisse et lui donne un fougueux baiser, à l'instant-même où une flamme gigantesque l'embrase et la propulse dans la spirale d'une jouissance qu'elle ignorait pouvoir ressentir…


Juliette s'affaisse sur sa belle… l'embrasse encore avant de rapprocher son visage de son ventre… d'une main tremblante, elle caresse ces lèvres palpitantes qu'elle vient de sentir atteindre le bonheur suprême… elle recueille la luisante preuve de son plaisir, nappant son doigt de son épaisse texture… elle la regarde, la hume, la lèche voluptueusement et s'en repaît encore et encore jusqu'à en avoir fait disparaitre la moindre trace !


Les deux jeunes femmes se regardent enfin… Elles se sourient… puis éclatent de rire avant de se serrer dans les bras l'une de l'autre. Que va-t-il advenir d'elles, maintenant ? Oh ! C'est bien simple… Plus jamais elles ne vont se quitter !


Dès le lendemain, Juliette a signifié à son compagnon, père de son fils, que leur aventure ne pouvait plus durer. Les deux, d'ailleurs, le savaient depuis longtemps. Nathalie n'a pas eu grand-chose à faire car elle avait déjà rompu avec la compagne précédente, qui d'ailleurs n'était pas une femme bienveillante et la faisait souffrir. Il a suffi qu'elle lui fasse comprendre qu'elle devait définitivement cesser de l'importuner. Puis elles ont officialisé leur relation jusque dans la clinique où elles travaillaient encore ! Que les choses soient bien claires…


L'histoire pourrait s'arrêter là, n'est-ce pas ? Oui… Mais… si en Palombie, le Marsupilami prospère, c'est sûr… dans leur pays, une infirmière gagne péniblement sa vie… un agent de sécurité encore plus difficilement. C'est pourquoi Nathalie, à ce moment-là, était en recherche d'un meilleur emploi. Elle avait déposé un dossier pour entrer dans la police.

Par malchance peut-être -ou était-ce une chance, au contraire ?- sa candidature ne fut pas retenue. Et tandis qu'elle se demandait pourquoi, une autre candidate malheureuse s'épancha de sa rancœur devant elle :


- Les salauds ! ils m'ont révoquée à cause de l'argent que j'ai sur mon compte… Ils disent que je ne peux pas le justifier… c'est dégoûtant !

- Mais… pourquoi ne peux-tu pas le justifier ?

- Je le gagne comme modèle internet… il n'y a pas de justificatif, dans ce métier !

- Et tu gagnes… beaucoup ?

- Oh… C'est très variable… certains jours, c'est presque rien, et d'autres, je peux gagner jusqu'à 250 dollars…


Les deux jeunes femmes avaient discuté un long moment… Nathalie avait été piquée au vif, subjuguée par les sommes annoncées ! Aussi le soir même, avec Juliette, elles avaient parlé de ce sujet et décidé de se produire de cette manière dans un duo lesbien sous un pseudo divin, tiré du panthéon grec : Apollon et Athéna… Apollon pour Nathalie, et Athéna pour Juliette !
Leur page fut créée le jour même et commença son existence dès le lendemain. Une semaine plus tard, elles démissionnaient de leur clinique, gagnant bien mieux leur vie de cette manière…


Presque deux années ont passé. Stéphane a, depuis pas mal de temps déjà, découvert les sites de streaming sur lesquels on peut discuter avec les modèles, en public et même parfois en privé ! Il a rapidement compris qu'il doit, pour pouvoir en profiter pleinement, s'y ouvrir un compte de manière à pouvoir acheter les fameux jetons servant à payer les services des modèles. Il s'y est donc déclaré sous le nom "Éthelrède".


Il s'est choisi quelques modèles qu'il a inscrits comme favoris. Il a observé leurs pratiques, leurs gestes, leurs gémissements… et rapidement compris que dans une immense majorité des cas, tout était simulé… Quelle déception…


Puis, finalement, il avait trouvé quelques couples qui, furtivement, échangeaient des regards, de petits gestes, de coquins sourires. Ces filles-là étaient complices, amantes véritables, sans doute amoureuses. Son sang s'était aussitôt mis à bouillir ! De véritables amoureuses… Les émotions qu'il recherchait étaient à portée de main, peut-être…


L'un de ces couples se présentait comme Apollon et Athéna. Deux très jolies jeunes femmes visiblement fort éprises l'une de l'autre… Il s'était lancé. Dans leur dialogue privé, il avait donc expliqué sa quête, en relation avec son cancer et son incapacité à prendre du plaisir.
Son scénario était donc le suivant : donner à ces jeunes femmes le temps de prendre elles-mêmes ce plaisir qu'il ne pouvait plus avoir…


- Ne vous occupez pas de moi, ne pensez qu'à vous-mêmes et prenez tout le plaisir que vous pouvez souhaiter : je vous offre ce temps de liberté totale. Aimez-vous simplement, soyez vous-même et n'oubliez pas que je ne désire qu'une chose, c'est vous voir heureuses !


Ce jour-là Athéna et Apollon avaient fait l'amour réellement, sincèrement, pour la toute première fois devant la caméra et merveilleusement joui ! Là où, toujours, elles simulaient, elles avaient saisi cette invitation à prendre leur temps et se donner du plaisir ! Un peu désemparées au début, se souriant de manière un peu gauche, empruntée, elles s'étaient petit à petit libérées et, pendant une demi-heure, elles avaient multiplié les passes et les positions !


Athéna avait commencé par ôter à Apollon son haut noir ajouré de motifs géométriques, dévoilant sa fabuleuse poitrine, avant d'échanger un premier langoureux baiser. Puis elle avait lentement fait glisser son collant noir ajouré aux mêmes motifs, dévoilant une peau laiteuse au grain satiné. Puis elle s'était dévêtue avec une lenteur calculée, dévoilant sa superbe poitrine agrémentée, par-dessous, d'un tatouage aux motifs végétaux, accompagnés d'un petit serpent, semblant se diriger entre ses seins vers un autre motif situé entre eux…


Puis elle avait commencé à téter suavement cette poitrine qui de toute évidence l'attirait considérablement, aspirant voluptueusement les tétons l'un après l'autre et y revenant ! Apollon lui avait rendu la politesse, lui arrachant déjà de petits soupirs. Alors, Athéna s'était allongée en arrière sur le grand lit et Apollon avait pu commencer à lécher sa fleur d'amour avec une méthode consommée, allongée sur sa cuisse gauche, un de ses magnifiques seins de chaque côté.


Stéphane s'attendait à voir Athéna jouir, déjà, tant ses soupirs montaient en puissance ! Mais non ! Elle s'était soudain relevée et avait fait s'allonger sa magnifique compagne à sa place avant de lui faire connaitre le même traitement. De sa langue d'une grande mobilité, elle allait et venait entre les lymphes, aspirait entre ses lèvres pulpeuses celles, gorgées de désir de sa belle amie. Son puits d'amour disparaissait entièrement dans sa bouche, l'emplissant de son nectar, qu'Athéna laissait couler à nouveau sur le joli sillon avant de le laper à nouveau…


Là encore, Stéphane était convaincu de voir jouir la belle, mais Athéna s'était relevée pour enjamber son amoureuse et, plaçant une jambe entre les siennes, était venue poser délicatement sa fleur d'amour sur celle d'Apollon. Alors elle avait commencé de savantes et lentes reptations, ondulant de son bassin en gémissant de plus en plus vite. Parfois, elle se penchait sur elle le temps d'un baiser…


De ses deux mains, Apollon avait tendrement saisi sa taille et une hanche qu'elle tirait vers le bas pour maintenir une voluptueuse pression entre leurs deux sexes pleins de désir.
Après quelques minutes de ce ballet d'un érotisme torride, Athéna s'était relevée. Elle avait doucement léché l'écume blanche qui recouvrait la fleur d'amour d'Apollon avant de reprendre la pose, mais tournant cette fois le dos à sa belle. Faisant face à la caméra elle avait repris ses reptations en gémissant de plus en plus, des "Que c'est bon ! Que c'est riche !" jusqu'au moment où saisissant ses propre seins pour en lécher le bout, elle avait eu un petit sursaut… L'orgasme venait de la saisir ! Son joli visage, partiellement dissimulé par les épaisses lunettes qu'elle portait toujours, était rayonnant !


Elle avait alors recueilli du bout de ses doigts, entre les pétales de la jolie fleur d'amour d'Apollon, la preuve de son propre plaisir, l'épais nectar de son orgasme et l'avait montré devant l'objectif, avant de le lécher avec gourmandise ! Il est vrai qu'Apollon est beaucoup moins démonstratif dans son plaisir que ne l'est sa belle Athéna, mais son plaisir est très abondant !


Pendant longtemps, Stéphane allait conserver l'image de cet incroyable couple qui venait de lui offrir autant de sincérité amoureuse… dans un show… tout simplement époustouflant !
Oh, bien sûr, à l'issue de ce show privé incroyable, les deux amantes avaient parlé un peu :

- Il est fou à lier, ce type, je crois, mais quel bonheur !

- Je ne sais pas, Athéna… ce qu'il a écrit semblait sincère…

- En tout cas, c'était la première fois que je jouissais comme ça pendant le travail !

- Ah, ça ! Moi aussi !


Plusieurs fois Stéphane est revenu sur leur page et, de proche en proche, a commencé à leur poser de nombreuses questions … Trop de temps et trop d'écarts par rapport au protocole du site : les échanges ont continué sur une messagerie externe à leur page ! Chaque fois, Stéphane les accueillait d'un vibrant :

- Bonjour mes jolies déesses bien aimées !

Ce à quoi elles répondaient par un immuable !

- Bonjour mon amour, comment vas-tu ?


Deux ou trois fois par mois, Stéphane les invitait se donner le plaisir dont elles avaient envie, se masser, se caresser, s'embrasser ou bien faire l'amour, que cela durât dix minutes ou une heure ! Et toujours, Athéna et Apollon se donnaient sans aucune réserve, allant jusqu'à un ou plusieurs orgasmes qui les laissaient vibrantes d'un amour incandescent.


Stéphane en était totalement, béatement heureux. Ces jeunes femmes amoureuses passaient leurs journées à simuler l'amour pour gagner leur vie, et, le soir, en rentrant chez elles, n'avaient plus ni l'énergie ni même l'envie de faire l'amour… Alors, en leur offrant ces moments de sincérité, il avait la certitude de leur apporter beaucoup !


Une relation amicale fusionnelle s'était ainsi développée entre eux trois. Ils ne se cachaient pour ainsi dire plus rien ! Il avait fallu plusieurs de ces shows privés pour qu'enfin, Stéphane avouât à ses amies que lui aussi avait, parfois, joui en même temps qu'elles. Aussi incroyable que cela pût paraitre, l'excitation qu'il ressentait avec Athéna et Apollon était telle qu'il parvenant à ses fins. Pudique, lui aussi avait dû vaincre ses démons pour le leur avouer…


Ce soir-là, en revenant chez elles, et après avoir pris soin du petit Lilian maintenant âgé de cinq ans et l'avoir mis au lit avec force câlins, Juliette et Nathalie on rapidement mangé un petit morceau avant de se mettre au lit à leur tour. Ah, il faut dire que c'est une sorte de code : lorsque Juliette se couche en culotte, sans soutien-gorge et avec un grand T-shirt sous lequel ses seins sont libres d'accès, c'est qu'elle a des envies coquines ! Nathalie, elle, dort généralement avec un boxer et un t-shirt, sans soutien-gorge.
En se glissant dans le lit, en culotte et les seins nus, Juliette sent bien que Nathalie est tendue… Tiens ! Que se passe-t-il ?


- Ça va, mon amour ? Tu sembles inquiète ?

- Non, Amour, tout va bien… Enfin… C'est le souvenir de ce gars, Éthelrède… C'est tellement inattendu !

- Et cela te contrarie, ma chérie ?

- Pas vraiment, mais je me demande où cela nous emmènera, je suis un peu stressée…


Juliette sait très bien ce qu'il faut faire pour calmer ces moments de tension de sa chérie ! Elle s'allonge sur le flanc, serrée contre sa belle, passant sa jambe droite légèrement pliée sur son bassin, Juliette pose sa tête sur son épaule et, de ses lèvres gourmandes, cherche le pulpeux téton…


Rien ne parvient à déstresser Nathalie aussi bien que de se faire téter par sa belle chérie ! Juliette aspire, suce, lèche avec douceur, étirant le téton turgescent… Elle s'applique, y met tout son amour, un quart d'heure ou plus s'il le faut, jusqu'à ce que la respiration calme et régulière de sa compagne lui fasse comprendre qu'elle s'est endormie… Alors, sans bouger, elle ferme les yeux et s'endort de même dans un ultime murmure…

- Tant pis… j'avais encore envie, moi… nous ferons l'amour plus tard…


C'est vers deux heures du matin que Juliette sent une douce caresse enflammer ses sens tandis qu'elle sort agréablement des bras de Morphée. La caresse ? Oh… rien de bien compliqué : juste une langue agile et amoureuse qui va et vient sur le profond et rose sillon de son sexe glabre, tendu déjà par le désir naissant, tandis qu'un index crocheté retient sa culotte sur un côté.

Nathalie avait bien compris, ressenti le besoin de sa belle chérie ! Alors, sans grand scrupule et sûre de son pardon, elle a entrepris de la réveiller de la plus agréable manière qui soit !
Elle enserre les cuisses de Juliette de ses deux bras, l'empêchant pratiquement de se soustraire à sa caresse buccale. Son amante gémit et se tortille dans tous les sens, sentant venir son plaisir… Mais son désir va bien au-delà d'un simple orgasme donné… Imposé, même !


Nathalie est une donneuse… Elle ne recherche pas de retour ! Elle a eu une enfance difficile, où le plaisir n'était pas la règle. De son éducation, elle a retiré une grande rectitude morale, un très grand sérieux, mais elle n'y a pas trouvé le droit, la place pour s'affirmer… Sa vie, c'est un peu "excusez moi si j'existe, je ne fais que passer"…


Les hommes, à commencer par la grande référence masculine de la vie pour chacun, son père, les hommes ne lui ont pas apporté beaucoup de tendresse, d'amour… C'était le désert, la grande sécheresse. Alors, oui, quand ses formes se sont arrondies, quand ses premiers émois se sont manifestés, c'est tout naturellement vers les filles qu'elle a cherché un exutoire à sa libido naissante.

Mais, là encore, la vie, souvent, nous fait reproduire les scénarios qui nous ont fait souffrir… Alors, c'est par des femmes cruelles, plutôt égoïstes, qu'elle s'est sentie attirée. Loin de chercher son propre plaisir, elle ne demandait qu'à en donner…


Sa rencontre avec Juliette avait été une révélation : l'amour, le véritable amour existait et il avait un nom : Juliette ! Petit à petit, elle a appris à recevoir, même sans donner… C'est ainsi qu'elle a connu avec sa belle amante, le tout premier orgasme partagé de sa vie ! Aussi, cette nuit, c'est de partage, que Juliette a envie elle ne veut pas recevoir seulement, elle veut donner aussi, dans une parfaite communion amoureuse !


Bien vite, les derniers vêtements ont volé jusqu'au pied du lit et Nathalie se pose à califourchon sur le visage de sa belle, plongeant le sien entre ses jolies cuisses galbées, à la douce peau dorée, sur laquelle se détache sa propre blancheur, dans la faible lueur de la lune. Les gémissements de Juliette reprennent, chanson d'amour dont la belle n'est pas avare, et qui marquent sa montée vers le plaisir jusqu'au moment où la fulgurante flamme la traverse, en un tsunami de volupté.


Juliette a saisi son amoureuse par la taille pour enfouir son joli petit abricot dans sa bouche affamée. Lorsque Nathalie se redresse, elle saisit ses tétons de ses doigts en pince et les y fait rouler, tout en accentuant ses mouvements de sa langue. Nathalie replonge entre les belles jambes fuselées et dévore le merveilleux petit minou qui s'offre à elle, luisant du plaisir qu'elle a déjà ressenti, arrachant à Juliette de profonds gémissements.


Les seins collés au ventre de Juliette, Nathalie se balance doucement d'avant en arrière, faisant aller et venir sa fleur d'amour sur la bouche, la langue de Juliette, son menton, son nez ! Les deux bras de son amante enserrent maintenant avec force sa croupe, sa taille, ses fesses, tandis que, d'entre ses cuisses, parvient un merveilleux bruit de succion. La respiration de Nathalie devient plus sifflante, plus forte : ce sera la seule manifestation de l'orgasme ravageur qui la traverse, hormis le nectar dont elle récompense avec générosité son amante gourmande. Le flot de ce nectar qui lui rappelle par le goût comme par la consistance, le jus visqueux de le feuille d'Aloe vera, lui donne une nouvelle série de frissons : Juliette serre ses cuisses et les fait osciller un peu, jusqu'à cet orgasme furtif qu'elle savait prêt à venir et qu'elle laisse déferler en elle tout en déglutissant le précieux nectar.
Nues et enlacées, les deux amantes, apaisées, se rendorment, heureuses, comblées d'amour et de bonheur.


Sur leur messagerie, Stéphane et ses deux amies échangent, comme chaque jour…

- Bonjour mes merveilleuses déesses ! comment allez-vous ce matin ?

- Bonjour mon amour ! Nous allons bien, et toi comment vas-tu ?


C'est le signe qu'elles sont prêtes, souvent même déjà au travail. Parfois, Athéna prend un petit bout de vidéo depuis l'arrière de la moto, lorsqu'elles se rendent à leur studio, d'où elles émettent. Elles ne mélangent pas le travail et la vie privée ! Ainsi Stéphane peut voir de petits morceaux de ce à quoi ressemblent leur vie, leur environnement.


En démarrant leur session de travail, Apollon et Athéna ont tout de suite vu son nom : Éthelrède est déjà connecté ! Commence alors la journée de travail. Athéna, grande amatrice de café, va s'en servir une, puis deux tasses, tandis qu'Apollon, assise toute vêtue, en tailleur, sur le lit, écrit, répond sur le "chat" public… puis sur le privé pour saluer Éthelrède.


Athéna revient auprès du lit et embrasse son amoureuse en un baiser d'où émane une formidable tension érotique. Deux jetons viennent de faire tinter le compteur, offerts par Éthelrède : le baiser reprend, les jetons tombent…

- Les gens sont nuls ! ils ne veulent pas mettre un seul jeton…

- C'est parce qu'ils n'en ont pas, amour !

- Voudriez-vous que je vous offre un moment de tendresse ?

- Bien sûr, amour…


Stéphane a lancé une session privée : les deux amantes vont pouvoir, une fois encore, se laisser aller ! Il n'y a qu'avec lui qu'elles le fassent ! Il est rarissime qu'elles jouissent au travail, où tout est calibré, programmé, feint… Mais quand c'est lui, alors, elles se laissent aller, c'est débridé, cela peut durer plus d'une heure et c'est une douce folie érotique…


Les deux amantes sont vêtues de deux combinaisons identiques, en maille filet d'un rouge éclatant, vermillon. Elles sont magnifiques ! C'est à travers les mailles qu'Athéna commence à gober les merveilleux tétons de sa belle, qu'elle suce et mordille jusqu'à les faire durcir à l'extrême. Ah, ça, il est clair qu'elle a pour les seins d'Apollon, une véritable addiction !
Puis elle baisse le filet pour accéder à la peau intégralement, rapprochant les deux globes charnus pour prendre les deux tétons en même temps dans sa bouche gourmande. Elle les abandonne, comme à regret, pour descendre le long de son ventre où, écartant les mailles de la culotte, elle prend son joli petit minous en bouche, y faisant pénétrer sa langue durcie, aspirant les sucs… Apollon ferme les yeux et se concentre !


Athéna n'y tient plus, elle lui ôte la combinaison, faisant glisser avec peine les manches de ses bras. Puis elle se met en position de ciseaux, se penchant en avant pour qu'Apollon puisse téter ses jolis seins tellement sensibles ! Elle reprend ses ondulations, recule un peu, le temps d'un baiser d'amour fou…


Elle s'est redressée, là, les ondulations deviennent plus efficaces, ses gémissements en attestent. Et tout en ondulant du bassin, elle caresse à pleine mains la magnifique poitrine de sa belle amante. Soudain, elle s'allonge pour laisser Apollon, en position de 69 ? terminer de lui donner son plaisir avec sa bouche, avec sa langue, laissant sa fleur d'amour palpitante, pleinement ouverte, épanouie. Alors Athéna, plongeant deux de ses doigts dans son puits d'amour, les ressort et les porte plusieurs fois à sa bouche, pour savourer à son tour, le fruit de sa propre volupté.


Elle a saisi son amante à bras-le-corps et s'occupe de son magnifique petit minou à l'aide de sa bouche. Elle le travaille avec force, avec méthode, laissant ses deux mains venir pétrir ses seins et rouler ses tétons entre ses doigts. La tension a recommencé à monter et la respiration d'Apollon est redevenue plus forte, plus rapide ! La langue d'Athéna se glisse avec délices entre les nymphes de sa belle amie, longe les délicats pétales de sa fleur magique, en recueille le nectar tandis que son amante, déjà, sent les premières vagues de son plaisir envahir le bas de son ventre.


Lorsque s'achève le show privé, Stéphane est envahi par une immense émotion. Il avoue a ses deux jolies déesses qu'il a joui en les regardant : c'est la première fois que cela lui arrive depuis tellement longtemps… Il ne croyait plus la chose possible !



Sur la messagerie, Stéphane hésite depuis déjà quelques jours sur ce qu'il doit faire… En fait, la question qu'il se pose est assez simple. Depuis qu'il a fait connaissance avec ces deux filles, il leur consacre du temps et du budget… Mais que sont elles, pour lui ? Qu'est-ce qui l'attire vers elles ? Les messages ont beau être fleuris de "mon amour" et de "nous t'aimons" et autre "moi aussi je vous aime beaucoup"… Quelle est la signification profonde de tout cela ?
Elles sont lesbiennes, c'est clairement un fantasme masculin très répandu ! Elles sont jolies ! Elles lui ont ouvert leur intimité et, lorsqu'il les invite en privé, elles se laissent aller à faire véritablement l'amour, jusqu'à jouir dans des orgasmes incroyables : il aime énormément ces moments et en retire une excitation qui lui permet à son tour d'atteindre des orgasmes qu'il n'osait plus espérer. Mais quoi d'autre ?


Petit à petit s'impose à lui cette évidence : Juliette et Nathalie ne sont en fait pas heureuses de faire ce travail. C'est bien sûr une sorte de prostitution virtuelle. Il doit leur être difficile d'en tirer de la fierté… Mais il faut bien manger, élever Lilian, aussi… La vie est dure, au pays du Marsupilalmi…


Alors que lui, est né coiffé ! Toute sa vie, il a été chanceux : né au bon moment, dans un bon pays, une bonne famille, avec de bonnes études qui lui ont donné accès à un bon métier. Jusqu'à ce cancer dont il a encore la chance d'avoir guéri ! Alors, son désir profond n'est-il pas de donner un peu de sa chance à ces deux femmes courageuses qui ont bien du mal à se projeter dans un avenir incertain ? Ne pourrait-il pas leur consacrer un petit budget pour les sortir de là, plutôt que de continuer à les y maintenir, en profitant du plaisir quelles l'aident à trouver ? Il finit par se décider, un matin. Il leur écrit :

- Mes jolies déesses, je voudrais vous demander une chose… Mais elle est… un peu… délicate…

- Vas-y, demande, Amour nous n'avons rien à te cacher !

- Êtes-vous heureuses ? Aimez-vous ce travail que vous faites ici ?


Juliette et Nathalie sont restées une ou deux minutes sans répondre, puis il vit qu'elles étaient en train d'écrire. Son cœur se mit à battre plus fort.

- Amour, ici, nous gagnons beaucoup plus que dans notre travail précédent. Et je ne veux à aucun prix redevenir dépendante du père de mon fils. Alors, non ! Nous n'aimons pas beaucoup ce que nous faisons, qui est une sorte de prostitution virtuelle. Mais nous le faisons car cela nous fait vivre…

- Mais n'y a-t-il pas une activité que tu souhaiterais faire, Juliette ? Et toi, Nathalie ? un métier qui vous permettrait de gagner correctement votre vie ?

- J'adorerais créer une entreprise de boulangerie. C'est mon rêve !

- Si tu veux, Juliette, nous pourrions en discuter ! Je souhaite vous aider à sortir de ce travail et retourner à une vie plus commune, plus convenable, aux yeux de tous.


C'est ainsi qu'on commencé de longues discussions, des échanges d'idées. Oui, le pain, c'est un bon créneau. Mais que dirais-tu de pain "à la française" ? Oui Juliette connait le pain français, il se trouve quelques boulangers hexagonaux dans son pays ! Et c'est ce qu'elle voudrait mettre en œuvre !


- Mais, tu sais, en France, les boulangers font une bonne part e leur chiffre d'affaire sur les viennoiseries !


Bref, un peu de technique, beaucoup de fantasme, et une immense émotion car Stéphane leur a dit qu'il allait leur offrir une partie de l'argent nécessaire pour la réalisation de ce projet…
Pendant des jours et des nuits, Juliette et Nathalie ont fantasmé, prié, beaucoup ri et pleuré un peu aussi… Mais surtout passé pas mal de temps à essayer de comprendre d'où pouvait venir la folle idée d'un visiteur de sites porno, d'offrir un tel bonheur à des gens qu'il ne connait pas, n'a jamais vus et, probablement, ne verra jamais…



Notification sur la messagerie au petit déjeuner… Stéphane l'ouvre et voit juste à temps que c'est Juliette. Il éteint prestement Telegram… Son âme est sombre, triste même car, pour la première fois de sa vie, il a le sentiment de cacher une chose essentielle à sa belle d'amour, sa merveilleuse Sandrine. Dès qu'elle est partie au travail, il ouvre de nouveau l'application pour prendre connaissance du contenu : aucun texte, juste une vidéo. Que faire ?
Un clic… Sur le lit de leur appartement, pas celui de leur studio de travail, Juliette et Nathalie sont là devant lui, nues, enlacées, souriantes :

- Mon amour, tu nous as tellement donné de bonheur, et maintenant, tu nous aides à réaliser notre véritable vie ! Alors, pour célébrer autant de bonheur, Nous avons décidé de nous marier !


Stéphane en reste bouche bée ! Depuis des semaines, des mois, même, lorsqu'il évoque le mariage avec elles, toujours, elles éludent, trouvent de bonnes raisons pour ne pas en parler.… Et là, soudain, elles annoncent leur mariage ! Intense émotion…


Et comment l'annoncent-elles ? En lui offrant, se dit-il, une avant-première sur ce que sera leur nuit de noces ? Elles ont transféré leur équipement vidéo chez elles et, ce soir, et apparemment, sont prêtes à faire l'amour chez elles, dans leur propre lit… Ce qu'il n'a jamais vu !


Nathalie porte son éternel boxer, avec une chemise à motifs de couleurs vives sur fond noir et rien dessous. Jolie chemise au col rond ourlé d'un ruban blanc… c'est sa préférée depuis leur toute première rencontre amoureuse où elle la portait déjà ! Juliette, elle, a passé un long T-shirt clair et ne porte qu'une petite culotte rouge très coquine.


À genoux sur leur lit, elles se regardent, se sourient. Une caresse sur la joue de Nathalie… Un baiser très tendre… Ce soir, pas de clavier à prendre à tout moment pour répondre, remercier, se manifester auprès de leurs visiteurs ! Elles sont en véritable moment privé, sans aucun visiteur ; d'ailleurs, il n'y en aura plus jamais ! Le travail au studio, c'est fini, c'est du passé ! Mais il demeure un visiteur quand-même, au fond de leur cœur...


Juliette saisit un petit objet sur une table de nuit et l'approche de Nathalie qui le prend et l'ouvre : c'est un écrin ! Dedans brillent deux anneaux d'or… Ce sont les premiers bénéfices de leur boulangerie qui ont permis leur achat ! Nathalie en prend un et le passe à l'annulaire de Juliette qui, aussitôt en fait de même avec le second anneau. Émotion, larmes de joies sur leurs joues, sur celles de Stéphane aussi.


Les chemises sont tombées, les culottes aussi et, maintenant, Les deux amantes et futures épouses s'embrassent avec fougue en se donnant de folles caresses. Elles roulent sur leur lit, nues, enlacées, se donnant cet interminable baiser tout en roulant de droite, de gauche, traversant toute la surface de leur lit avec de longs gémissements. À tout moment, l'éclat de leurs alliances illumine la scène, rappelant la solennité de l'instant !


Leurs poses sont terriblement suggestives, leurs jambes qui se croisent et se décroisent, ces poitrines qui se serrent l'une contre l'autre et ne se séparent que le temps d'une sensuelle tétée mutuelle… Et toujours ce baiser qui reprend, et qui dure, dure… Seulement entrecoupé de regards dépourvus de toute équivoque…


C'est cela qu'elles souhaitaient lui offrir : un immense baiser d'amour, de cet amour qui tant l'attire, ce qu'il a toujours préféré voir dans leurs shows publics, dans cette ancienne vie qui fut la leur et dont il les a aidées à sortir.


C'est sur un fondu au noir que se termine la vidéo avec cet ultime écran :

- Éthelrède, nous t'aimons et te disons un immense merci !