Ashley - 2 Atlanta.
Récit érotique écrit par Mia-michael [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 03-12-2019 dans la catégorie Dominants et dominés
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Ashley - 2 Atlanta.
Ashley - 2 Atlanta.
Je bois encore une bière, on se rhabille et on s’en va.
Je somnole dans la voiture, tandis qu’elle me répète à quel point je lui plais. Oui, j’ai bien compris, là...
On arrive à Atlanta, putain, ça c’est une ville ! Surtout pour une fille de Ploucland comme moi... On arrive dans le centre. Elle me donne encore quelques conseils et son numéro de téléphone, puis ajoute :— Tu m’appelles et je viendrai où que tu sois.
Cool... Elle me donne aussi 100 $. Encore mieux, je double ma fortune. Je la remercie et je l'embrasse... Oh, elle a l’odeur de ma chatte... C’est mignon. Je sors de la voiture. Elle agite la main, oui, bye, bye...
J’achète le journal d’Atlanta pour voir les offres d’emplois... Une carte de la ville m’indique que je suis à côté de l’aquarium d’Atlanta, le plus grand du monde... Là, je serai au frais et à l’ombre. Je pourrai lire les annonces en compagnie des requins-baleines. Oui, il y en a ! Je décide d’y aller et je me retrouve devant un immense bâtiment. Je fais la file devant un guichet. La fille me dit :— C’est 50 $.
Ils sont fous ? C’est le quart de tout l’argent que je possède. Je réponds :— Mais, c’est énorme !
— C’est le plus grand aquarium du monde, Mademoiselle.
Il y a des murmures dans la file derrière moi, bon, ce sera sans moi, je m’en vais.
J’aperçois le Centennial Olympic Park. J’espère que là, ce sera gratuit... J’achète un coca, un paquet de chips et je vais m’installer à l’ombre d’un banian (c’est indiqué sur le tronc). Je l’ai déjà dit, pour diverses raisons dont je parlerai pas, mes études ont été courtes. N’ayant aucun diplôme, je commence par éliminer tous les emplois où il en faut... Il me reste serveuse ou vendeuse, ce sont des boulots fatigants et mal payés. Merde ! Les dernières annonces sont plus intéressantes : "Cherchons danseuses, même débutantes – gros gains". Ah ouais, voilà ce qu’il me faut. Mais, il y a plusieurs petites annonces pour des danseuses et des strip-teaseuses. Comment en sélectionner une plutôt qu’une autre ? Demander à un flic ? Peut-être. Et là, j’ai une idée : demander à un chauffeur de taxi. Ils doivent déposer des clients dans ce genre de boîtes et connaître celles qui sont les mieux. Retour dans le Centre, jusqu’à ce que je trouve un taxi. Après être montée dans la voiture, je lui dis :— Vous pourriez me donner un conseil ? Je suis danseuse et je voudrais me présenter dans la meilleure boîte d’Atlanta.
Le gros chauffeur se retourne, très intéressé. Il me demande :— Des boîtes de strip-teases ?
— Oui...
— Montre-moi tes nichons et je te conduis jusqu’au meilleur établissement sans te faire payer.
Je lève mon tee-shirt jusqu’au menton et je me cambre un peu. Quelques passants sont surpris ! Le chauffeur siffle, puis annonce :— C’est partiiii...
Ça commence pas mal du tout, cette nouvelle vie. Mon instit' m’embrasse le minou et ça me rapporte 100 $, puis un chauffeur de taxi me renseigne et ne me fait rien payer, simplement parce que je lui ai montré mes nichons. J’aurais dû essayer avec la caissière de l’aquarium ! Le chauffeur me demande :— Tu viens de la campagne ?
— Oui de Notasulga. Ça s’entend ?
Il rigole avant de répondre :— Ouais, mais c’est mignon.
La course ne dure pas longtemps, il s’arrête en face d’un établissement qui ne joue pas dans la discrétion. Il y a du néon, des photos de filles et il s’appelle "House of pussies." (La maison des chattes). Le chauffeur me dit :— C’est ici. On est Ponce de Leon avenue, retiens-le.
— Oui, merci monsieur.
— Tu seras sûrement engagée. Je viendrai te voir.
— Avec plaisir.
Surtout s’il me met des billets dans mon string...
— Allez, bonne chance petite.
— Merci pour tout... à bientôt.
Sur la façade de la boîte, il est indiqué "Des filles dansent pour vous toute la nuit." C’est fermé, mais il y a de la lumière et je vois un écriteau : "De 20 h à 4 h du matin". Merde, il est 19 h. Je frappe à la porte. Un jeune homme arrive et, derrière la vitre, il tape du doigt sur sa montre. En langage des signes, ça veut dire "Reviens plus tard, ce n’est pas encore ouvert, belle étrangère." Alors je fais ce qui a marché avec le chauffeur de taxi : je lève mon tee-shirt et je secoue un peu mes nénés en levant mes bras au-dessus de la tête. En clair : "Je viens me présenter comme danseuse, beau jeune homme.".
Ça marche ici aussi ! Il ouvre la porte en disant :— Tu veux te présenter pour danser ?
— Oui, M’sieur.
— Moi c’est Johnny. Tu peux attendre les patrons ici, mais tu m’aides.
— D’accord, merci.
Après être entrée, je lui dis :— Vous croyez qu’ils m’engageront ?
— Retourne-toi.
Je lui montre mes fesses, il dit :— Ce serait une grosse connerie de ne pas le faire.
J’adore Atlanta ! À l’intérieur, c’est très tape-à-l’œil, mais ça me plaît. Il y a pas mal de tables, certaines avec une barre au milieu. Johnny m’explique que c’est pour le pool dance, les filles qui se tortillent en se tenant à ces barres. Il y a aussi une assez grande scène et plusieurs petites.
Il me dit ce que je dois faire, mettre les chaises autour des tables, puis des menus de boissons. On parle. C’est un étudiant qui travaille ici pendant les week-ends. Je lui demande :— C’est aussi toi qui nettoies ?
— Pour le moment, oui, mais à la prochaine vente, ils vont acheter deux esclaves pour le sale boulot.
Ouch ! Mon bas-ventre se crispe. J’imagine qu’une esclave ne nettoie pas bien une toilette. Sa patronne lui frotte le nez sur une tache qu’elle a laissée, puis la fouette. Je sors de ma rêverie car un couple entre dans le bar : un homme d’une cinquantaine d’années, grand, costaud, noir de cheveux avec une petite moustache, accompagné par une nana qui pourrait être sa petite fille. Jolie, certes, mais pas sympa non plus. Elle dit à Johnny :— On ne te paye pas pour faire venir tes petites amies !
Je réponds vite avant lui :— C’est ma faute Mademoiselle, je...
— Madame, pas Mademoiselle ! Et ce n’est pas à toi que je m’adressais.
Quelle garce ! Je veux mon instit' ! Restant très calme, Johnny répond :— Elle m’a montré ses seins et je me suis dit qu’elle vous plairait.
Elle me jette un regard un peu méprisant, avant de me dire :— Déshabille-toi.
Yes ! Quand ils me verront à poils, ils m’engageront. Sauf que... je ne suis pas sûre de vouloir travailler pour eux. J’enlève mon jean, mon tee-shirt et mes baskets. Je serais mieux en hauts talons, bien sûr. Elle dit :µViens voir la fille, Minou.
µOui, Poussin, j'arrive.
"Minou" se pointe. C'est mon deuxième minou de la journée, mais celui-ci est nettement moins sympa. Il dit :— Belle fille... Johnny, mets de la country.
— Oui, M’sieur Enzo.
Enzo, c’est mieux que Minou. Bon, je ne sais pas danser... à part sur de la country. Il me manque des bottes pour faire claquer les talons. Tant pis, je m’y mets quand même. La country à poil, c’est spécial ! Je croise d’abord les jambes, les mains tenant ma ceinture... que je n’ai pas ! Je démarre en tournant sur moi même et en soulevant un chapeau... que je n’ai pas non plus. C’est trop bête, je m’arrête pour leur dire :— Ça ne me dérange pas de danser à poils, mais il me faut un stetson, une ceinture et surtout des bottes.
Je pense "Et si ça vous plaît pas, j’irai ailleurs". Enzo-Minou dit à Poussin :— Elle est belle et elle danse pas mal. Tu la veux ?
Le poussin hésite, puis il dit :— Oui, on pourra en faire quelque chose... Elle a de belles fesses.
— C’est vrai, et des beaux seins aussi.
— Mais il faudra la faire toiletter un peu, car sa chatte, c’est la forêt vierge.
— OK, on fera ça.
Eh ! Je suis là, j’entends tout, vous pouvez me parler ! Enzo me dit :— Tu viens de la campagne ?
Je réponds en accentuant mon accent :— Yep m’sieur, j’viens direc' de Notasulga.
Ça fait rire Minou, Johnny et même Poussin. Celle-ci me dit :— On va te prendre une semaine à l’essai, mais s’il y a un truc qui cloche, genre tu as tué quelqu’un dans ton bled ou tu as fait un casse, dis-le maintenant car on finira bien par le savoir.
Elle est folle ! Je réponds :— Non, Madame, j’ai tué personne...
— Tu as 18 ans ?
— Oui, depuis aujourd’hui.
— Tes papiers sont en règle ?
— Bien sûr.
Elle se tourne vers lui en disant :— C’est une plouc, mais vraiment belle.
— On la prend, Kate.
Ah, poussin s’appelle Kate. Celle-ci répond :— D’accord.
Puis, à moi :— Viens dans le bureau.
— Merci Madame, je peux me rhabiller ?
— C’est pas nécessaire. Ah, encore une chose, tu es d’accord pour te faire coiffer et épiler ?
— Oui... bien sûr.
— Et puis tes mains ne sont pas soignées, tes ongles sont cassés et sales. Quant à tes pieds, je préfère ne pas les regarder de près.
Je lui balancerai bien ledit pied dans la figure, comme réponse... mais c’est vrai qu’à Notasulga, on n’est pas très soignés.
Je prends mes vêtements pour la suivre dans un petit bureau. Après lui avoir donné mes papiers, elle remplit un contrat que je signe après l’avoir lu rapidement. De toute façon, je ne compte pas passer ma vie ici. Kate me dit :— Tu veux commencer ce soir ?
Elle est plus sympa depuis que j’ai signé ce contrat. Je réponds :— Oui, Madame...
On va dans une grande pièce très éclairée. Une dizaine de filles se coiffent et se maquillent. En fait, il y en a exactement neuf, toutes avec des beaux seins.. Elles lancent en chœur :— Bonsoir Madame !
— Salut les filles, voici une nouvelle.
Elles me regardent et disent :— Elle a des poils, Madame !
— Elle est belle...
C’est évidemment la dernière qui a parlé que je trouve la plus sympa. Kate lui dit :— Jill, trouve-lui le costume de cowgirl et un string propre.
— Il est au linge, Madame... je vais le chercher.
Les filles s’habillent. Normal, puisque leur boulot, c’est... se déshabiller. Elles ont chacune un déguisement différent : pirate, bonne sœur, danseuse du ventre, clown, policière, écolière, Superwoman, soldat... Jill revient avec mon déguisement. Elle-même est habillée en... femme d’affaires : tailleur noir mais minijupe, talons hauts, lunette... Moi, je m'habille en cowgirl pas très fraîche : jupe ample qui arrive au-dessus du genou et qui s’envole quand on tourne, chemise à carreaux qui sent la sueur, foulard, ceinture et bottes courtes... Sur la tête, un stetson et un string propre entre les fesses. C’est comme à la fête du village de Notasulga, sauf que là-bas, la jupe est plus longue et la culotte beaucoup plus grande.
Madame me dit :— On t’apprendra le pole dance... Tu devras aussi danser sur les tables des gens qui te choisiront et te déshabiller en les prévenant que c’est ton premier jour. À un moment, on mettra de la country pour que tu ailles plutôt danser sur la grande scène.
Elle dit à toutes :— On y va, les filles.
Nous nous rendons dans la salle. Il y a déjà quelques clients. Me mettre nue ne me pose pas de problème, vous vous en êtes peut-être rendu compte... Par contre, danser sur une table ou sur une des scènes, j’ai le trac... Je prends la main de Jill, celle qui m’a trouvée belle, pour lui demander :— Tu m’aides un peu, hein ?
— C’est pas difficile, il suffit de te mettre à poil sur leurs tables, ils ne peuvent pas te toucher.
Aaah ? Ils payent juste pour voir... Elle ajoute :— Tu peux accepter des rendez-vous, mais surtout, tu le dis à Madame. Elle sait tout.
— Merci, tu es chou...
A suivre.
Si vous voulez me joindre, ce qui serait gentil, je suis ici : mia.michael@hotmail.fr
Je bois encore une bière, on se rhabille et on s’en va.
Je somnole dans la voiture, tandis qu’elle me répète à quel point je lui plais. Oui, j’ai bien compris, là...
On arrive à Atlanta, putain, ça c’est une ville ! Surtout pour une fille de Ploucland comme moi... On arrive dans le centre. Elle me donne encore quelques conseils et son numéro de téléphone, puis ajoute :— Tu m’appelles et je viendrai où que tu sois.
Cool... Elle me donne aussi 100 $. Encore mieux, je double ma fortune. Je la remercie et je l'embrasse... Oh, elle a l’odeur de ma chatte... C’est mignon. Je sors de la voiture. Elle agite la main, oui, bye, bye...
J’achète le journal d’Atlanta pour voir les offres d’emplois... Une carte de la ville m’indique que je suis à côté de l’aquarium d’Atlanta, le plus grand du monde... Là, je serai au frais et à l’ombre. Je pourrai lire les annonces en compagnie des requins-baleines. Oui, il y en a ! Je décide d’y aller et je me retrouve devant un immense bâtiment. Je fais la file devant un guichet. La fille me dit :— C’est 50 $.
Ils sont fous ? C’est le quart de tout l’argent que je possède. Je réponds :— Mais, c’est énorme !
— C’est le plus grand aquarium du monde, Mademoiselle.
Il y a des murmures dans la file derrière moi, bon, ce sera sans moi, je m’en vais.
J’aperçois le Centennial Olympic Park. J’espère que là, ce sera gratuit... J’achète un coca, un paquet de chips et je vais m’installer à l’ombre d’un banian (c’est indiqué sur le tronc). Je l’ai déjà dit, pour diverses raisons dont je parlerai pas, mes études ont été courtes. N’ayant aucun diplôme, je commence par éliminer tous les emplois où il en faut... Il me reste serveuse ou vendeuse, ce sont des boulots fatigants et mal payés. Merde ! Les dernières annonces sont plus intéressantes : "Cherchons danseuses, même débutantes – gros gains". Ah ouais, voilà ce qu’il me faut. Mais, il y a plusieurs petites annonces pour des danseuses et des strip-teaseuses. Comment en sélectionner une plutôt qu’une autre ? Demander à un flic ? Peut-être. Et là, j’ai une idée : demander à un chauffeur de taxi. Ils doivent déposer des clients dans ce genre de boîtes et connaître celles qui sont les mieux. Retour dans le Centre, jusqu’à ce que je trouve un taxi. Après être montée dans la voiture, je lui dis :— Vous pourriez me donner un conseil ? Je suis danseuse et je voudrais me présenter dans la meilleure boîte d’Atlanta.
Le gros chauffeur se retourne, très intéressé. Il me demande :— Des boîtes de strip-teases ?
— Oui...
— Montre-moi tes nichons et je te conduis jusqu’au meilleur établissement sans te faire payer.
Je lève mon tee-shirt jusqu’au menton et je me cambre un peu. Quelques passants sont surpris ! Le chauffeur siffle, puis annonce :— C’est partiiii...
Ça commence pas mal du tout, cette nouvelle vie. Mon instit' m’embrasse le minou et ça me rapporte 100 $, puis un chauffeur de taxi me renseigne et ne me fait rien payer, simplement parce que je lui ai montré mes nichons. J’aurais dû essayer avec la caissière de l’aquarium ! Le chauffeur me demande :— Tu viens de la campagne ?
— Oui de Notasulga. Ça s’entend ?
Il rigole avant de répondre :— Ouais, mais c’est mignon.
La course ne dure pas longtemps, il s’arrête en face d’un établissement qui ne joue pas dans la discrétion. Il y a du néon, des photos de filles et il s’appelle "House of pussies." (La maison des chattes). Le chauffeur me dit :— C’est ici. On est Ponce de Leon avenue, retiens-le.
— Oui, merci monsieur.
— Tu seras sûrement engagée. Je viendrai te voir.
— Avec plaisir.
Surtout s’il me met des billets dans mon string...
— Allez, bonne chance petite.
— Merci pour tout... à bientôt.
Sur la façade de la boîte, il est indiqué "Des filles dansent pour vous toute la nuit." C’est fermé, mais il y a de la lumière et je vois un écriteau : "De 20 h à 4 h du matin". Merde, il est 19 h. Je frappe à la porte. Un jeune homme arrive et, derrière la vitre, il tape du doigt sur sa montre. En langage des signes, ça veut dire "Reviens plus tard, ce n’est pas encore ouvert, belle étrangère." Alors je fais ce qui a marché avec le chauffeur de taxi : je lève mon tee-shirt et je secoue un peu mes nénés en levant mes bras au-dessus de la tête. En clair : "Je viens me présenter comme danseuse, beau jeune homme.".
Ça marche ici aussi ! Il ouvre la porte en disant :— Tu veux te présenter pour danser ?
— Oui, M’sieur.
— Moi c’est Johnny. Tu peux attendre les patrons ici, mais tu m’aides.
— D’accord, merci.
Après être entrée, je lui dis :— Vous croyez qu’ils m’engageront ?
— Retourne-toi.
Je lui montre mes fesses, il dit :— Ce serait une grosse connerie de ne pas le faire.
J’adore Atlanta ! À l’intérieur, c’est très tape-à-l’œil, mais ça me plaît. Il y a pas mal de tables, certaines avec une barre au milieu. Johnny m’explique que c’est pour le pool dance, les filles qui se tortillent en se tenant à ces barres. Il y a aussi une assez grande scène et plusieurs petites.
Il me dit ce que je dois faire, mettre les chaises autour des tables, puis des menus de boissons. On parle. C’est un étudiant qui travaille ici pendant les week-ends. Je lui demande :— C’est aussi toi qui nettoies ?
— Pour le moment, oui, mais à la prochaine vente, ils vont acheter deux esclaves pour le sale boulot.
Ouch ! Mon bas-ventre se crispe. J’imagine qu’une esclave ne nettoie pas bien une toilette. Sa patronne lui frotte le nez sur une tache qu’elle a laissée, puis la fouette. Je sors de ma rêverie car un couple entre dans le bar : un homme d’une cinquantaine d’années, grand, costaud, noir de cheveux avec une petite moustache, accompagné par une nana qui pourrait être sa petite fille. Jolie, certes, mais pas sympa non plus. Elle dit à Johnny :— On ne te paye pas pour faire venir tes petites amies !
Je réponds vite avant lui :— C’est ma faute Mademoiselle, je...
— Madame, pas Mademoiselle ! Et ce n’est pas à toi que je m’adressais.
Quelle garce ! Je veux mon instit' ! Restant très calme, Johnny répond :— Elle m’a montré ses seins et je me suis dit qu’elle vous plairait.
Elle me jette un regard un peu méprisant, avant de me dire :— Déshabille-toi.
Yes ! Quand ils me verront à poils, ils m’engageront. Sauf que... je ne suis pas sûre de vouloir travailler pour eux. J’enlève mon jean, mon tee-shirt et mes baskets. Je serais mieux en hauts talons, bien sûr. Elle dit :µViens voir la fille, Minou.
µOui, Poussin, j'arrive.
"Minou" se pointe. C'est mon deuxième minou de la journée, mais celui-ci est nettement moins sympa. Il dit :— Belle fille... Johnny, mets de la country.
— Oui, M’sieur Enzo.
Enzo, c’est mieux que Minou. Bon, je ne sais pas danser... à part sur de la country. Il me manque des bottes pour faire claquer les talons. Tant pis, je m’y mets quand même. La country à poil, c’est spécial ! Je croise d’abord les jambes, les mains tenant ma ceinture... que je n’ai pas ! Je démarre en tournant sur moi même et en soulevant un chapeau... que je n’ai pas non plus. C’est trop bête, je m’arrête pour leur dire :— Ça ne me dérange pas de danser à poils, mais il me faut un stetson, une ceinture et surtout des bottes.
Je pense "Et si ça vous plaît pas, j’irai ailleurs". Enzo-Minou dit à Poussin :— Elle est belle et elle danse pas mal. Tu la veux ?
Le poussin hésite, puis il dit :— Oui, on pourra en faire quelque chose... Elle a de belles fesses.
— C’est vrai, et des beaux seins aussi.
— Mais il faudra la faire toiletter un peu, car sa chatte, c’est la forêt vierge.
— OK, on fera ça.
Eh ! Je suis là, j’entends tout, vous pouvez me parler ! Enzo me dit :— Tu viens de la campagne ?
Je réponds en accentuant mon accent :— Yep m’sieur, j’viens direc' de Notasulga.
Ça fait rire Minou, Johnny et même Poussin. Celle-ci me dit :— On va te prendre une semaine à l’essai, mais s’il y a un truc qui cloche, genre tu as tué quelqu’un dans ton bled ou tu as fait un casse, dis-le maintenant car on finira bien par le savoir.
Elle est folle ! Je réponds :— Non, Madame, j’ai tué personne...
— Tu as 18 ans ?
— Oui, depuis aujourd’hui.
— Tes papiers sont en règle ?
— Bien sûr.
Elle se tourne vers lui en disant :— C’est une plouc, mais vraiment belle.
— On la prend, Kate.
Ah, poussin s’appelle Kate. Celle-ci répond :— D’accord.
Puis, à moi :— Viens dans le bureau.
— Merci Madame, je peux me rhabiller ?
— C’est pas nécessaire. Ah, encore une chose, tu es d’accord pour te faire coiffer et épiler ?
— Oui... bien sûr.
— Et puis tes mains ne sont pas soignées, tes ongles sont cassés et sales. Quant à tes pieds, je préfère ne pas les regarder de près.
Je lui balancerai bien ledit pied dans la figure, comme réponse... mais c’est vrai qu’à Notasulga, on n’est pas très soignés.
Je prends mes vêtements pour la suivre dans un petit bureau. Après lui avoir donné mes papiers, elle remplit un contrat que je signe après l’avoir lu rapidement. De toute façon, je ne compte pas passer ma vie ici. Kate me dit :— Tu veux commencer ce soir ?
Elle est plus sympa depuis que j’ai signé ce contrat. Je réponds :— Oui, Madame...
On va dans une grande pièce très éclairée. Une dizaine de filles se coiffent et se maquillent. En fait, il y en a exactement neuf, toutes avec des beaux seins.. Elles lancent en chœur :— Bonsoir Madame !
— Salut les filles, voici une nouvelle.
Elles me regardent et disent :— Elle a des poils, Madame !
— Elle est belle...
C’est évidemment la dernière qui a parlé que je trouve la plus sympa. Kate lui dit :— Jill, trouve-lui le costume de cowgirl et un string propre.
— Il est au linge, Madame... je vais le chercher.
Les filles s’habillent. Normal, puisque leur boulot, c’est... se déshabiller. Elles ont chacune un déguisement différent : pirate, bonne sœur, danseuse du ventre, clown, policière, écolière, Superwoman, soldat... Jill revient avec mon déguisement. Elle-même est habillée en... femme d’affaires : tailleur noir mais minijupe, talons hauts, lunette... Moi, je m'habille en cowgirl pas très fraîche : jupe ample qui arrive au-dessus du genou et qui s’envole quand on tourne, chemise à carreaux qui sent la sueur, foulard, ceinture et bottes courtes... Sur la tête, un stetson et un string propre entre les fesses. C’est comme à la fête du village de Notasulga, sauf que là-bas, la jupe est plus longue et la culotte beaucoup plus grande.
Madame me dit :— On t’apprendra le pole dance... Tu devras aussi danser sur les tables des gens qui te choisiront et te déshabiller en les prévenant que c’est ton premier jour. À un moment, on mettra de la country pour que tu ailles plutôt danser sur la grande scène.
Elle dit à toutes :— On y va, les filles.
Nous nous rendons dans la salle. Il y a déjà quelques clients. Me mettre nue ne me pose pas de problème, vous vous en êtes peut-être rendu compte... Par contre, danser sur une table ou sur une des scènes, j’ai le trac... Je prends la main de Jill, celle qui m’a trouvée belle, pour lui demander :— Tu m’aides un peu, hein ?
— C’est pas difficile, il suffit de te mettre à poil sur leurs tables, ils ne peuvent pas te toucher.
Aaah ? Ils payent juste pour voir... Elle ajoute :— Tu peux accepter des rendez-vous, mais surtout, tu le dis à Madame. Elle sait tout.
— Merci, tu es chou...
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