Bain de Minuit

- Par l'auteur HDS Patrick harvey bagatha -
Auteur homme.
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Récit libertin : Bain de Minuit Histoire érotique Publiée sur HDS le 06-08-2009 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Bain de Minuit
Après le dîner, nous nous retrouvons et comme la soirée s’annonce douce, nous descendons vers la plage et la parcourons le long des vagues comme nous aimons tant le faire dans la journée.

Il y a de rares promeneurs dans la nuit, mais tous semblent bien occupés à regarder ce qui se promène et cela alerte nos curiosités.

Nous marchons l’un contre l’autre en échangeant nos embrassades ou manières affectueuses et nous réalisons que cela intrigue, quand il y a, à nos trousses, quelques promeneurs esseulés.

Intrigue ou invite ?

Trois silhouettes de jeunes gens nous ayant emboité le pas, traînent à des distances variables dans nos traces.

Ils se surveillent pour adapter leur filature, sans paraître agressifs, mais nous sentons bien qu’aucun d’eux ne relâcherait sa vigilance et son intérêt.

Cela excite d’avantage Hans qui se retourne, de temps en temps, pour apprécier la poursuite qui n’est pas dénuée de compétition.

Nous sommes amusés de notre succès et flattés de ce pistage impromptu qu’encouragent nos provocations entretenues et devenues ostensibles.

Quand cette ballade nous eut amenés au plus loin raisonnable de la zone fréquentée, je me prends à suggérer de nous baigner nus pour émoustiller les spectateurs.

La mer calme à son jusant, en l’absence de vent, lisse les vagues en nous engageant à profiter de la douceur conjuguée à notre ardeur de cette exhibition.

Vite déshabillés, l’exposition de nos fesses et anatomies défie alors, sans contestation possible, la curiosité et l’attrait de nos suiveurs aguichés.

Le plus proche de nous, nous a aussi rapidement imités et surnage, tout prés, alors que les deux autres se sont assis à même le sable, comme si le spectacle offert mérite bien quelque expectative.

Dans la pénombre, les visages se distinguent difficilement mais les profils ont, eux, toute l’allure identique de nos âges en accentuant notre détermination.

Nous nous enlaçons, nous embrassons et nous taquinons sans retenue, pour bien montrer que nous ne sommes nullement intimidés de leur proximité.

Debout, nous asticotons nos sexes, flasques du refroidissement, mais devenant bien consistants aux sollicitations de providentielles manifestations.

Notre volupté à ces coquineries est devenue flagrante, comme l’intérêt qui attirait, imperceptiblement mais bien réellement, nos spectateurs occasionnels.

La curiosité du premier, qui s’est jeté à l’eau derrière nous, le pousse à se rapprocher subrepticement, de façon à ce que nous puissions mieux le détailler.

A l’inverse de nos crinières blondes, il arbore une chevelure brune, mi-longue, un torse poilu de boucles serrées, soulignant des pectoraux proéminents et nous cache encore d’autres charmes que nous guettons.

Un des deux autres, assis à notre hauteur, pressentant la manœuvre qui se dessine, se lève alors promptement pour se mettre à l’eau, tout en gardant son maillot pour se rapprocher de notre duo.

Aussi fin et longiligne que le premier est baraqué et râblé, son visage, éclairé d’un ineffable sourire aux dents éclatantes, prévient qu’il ne renoncera pas à l’opportunité d’en être.

Il affiche l’attrait distingué et timide d’un maghrébin bien fait, dissimule mal la bosse de son short, en pagaille dés qu’il est détrempé, et suscite inévitablement la concupiscence qui nous anime.

Il engage tout de suite le dialogue pour avoir la priorité de notre relation, nous interrogeant sur les banalités du plaisir de notre bain.

Hans le regarde, fasciné, alors que je vois l’autre baigneur se décider franchement à nous rejoindre pour ne pas laisser l’avantage au dernier arrivé.

Le petit baraqué brun nous aborde, lui aussi, directement et franchement directif, en interrogeant nos intentions à l’accepter ou non dans notre réunion.

En parlant il a placé une main sur les reins de Hans, laissant le jeune maghrébin poser son bras sur mes épaules qu’il a choisies.

Un peu crispés, nous ne répondons pas tout de suite à ces avances, anxieux que nous sommes, Hans et moi, de la tournure que prendrait le rapprochement qui maintenant s’engage sans détour et dont il nous faudra assumer l’enchaînement.

Le groupe se constitue, tous sourires et gentillesses affectées, s’amalgamant visiblement avec une calme aisance dont l’issue ne sera une surprise pour aucun.

Nos conversations, ouvertes sur les causes et raisons de nos présences respectives dans la station et nos situations réciproques, donnent le change aux frôlements préliminaires qui se tentent discrètement pour évaluer les adhésions.

Le petit baraqué brun, Toni, Portugais d’origine, est ouvrier dans le bâtiment, expliquant ainsi sa solide constitution dont on peut apprécier les reliefs.

L’élégant et grand berbère, Khalid, est lycéen en vacances et venant de la ville proche campe ici derrière les dunes, en compagnie d’un ami.

Nos petits profils bourgeois motivent assurément leur libido, car ils rivalisent de caresses et gestes doux, comme si nous étions plus fragiles, mais sans aucune pondération à nous brancher.

Ils se font pressants mais avec prévenance et attendrissement comme pour éviter de nous effaroucher et mieux nous séduire.

Notre attroupement se constitue instinctivement, bouquet où les membres se retrouvent pour s’emmêler, s’étreindre et nous coller les uns aux autres.

Cernés, Hans et moi bandons fort, il n’est plus possible de douter du but qui monopolise les agaceries précises dont nous sommes devenus l’objet.

Embrassés, nos bouches soudées exposent nos croupes aux arrivants, tandis que nos sexes occupent nos propres manipulations, Toni et Khalid s’attardent à sonder les résistances de nos fessiers.

Hans, inquiet sans doute de la détermination qui s’affirme chez le Portugais, se retourne pour m’exposer ce qu’il ne veut pas céder si facilement et dirige mon gland vers son entre-jambes, comme pour n’en laisser l’approche à aucun autre.

Mais il doit lâcher le sexe de Toni qu’il vient de saisir pour lui laisser le sien que la bouche prompte engloutit aussitôt.

Il a à faire à un expérimenté décidé, car on l’entend gémir et glousser de plaisir.

Je dégage et tire la hampe de Khalid que je sens peser sur mes reins, hors du bermuda qu’il n’a pas quitté, pour en apprécier la longue et prometteuse consistance.

Je n’ai encore jamais vu ou tâté une telle proportion.

Il la fiche entre les jambes et je la profile avec autant de curiosité que de sensations inquiètes d’en déguster autant, le volume proposé me paraissant démesuré, par rapport à l’appétit habituel que je me connais et qui m’anime pour les grosses choses.

Mais son approche reste douce et tendre, seulement insistante, comme s’il n’y a d’autre alternative, pour moi, que de la consommer tôt ou tard, d’envie ou de soumission.

J’étreins Hans de toutes mes forces, me raccrochant à lui, pendant ces émois et inquiétudes de ne plus maîtriser les limites que Khalid manifeste d’imposer à mon fondement.

Mon gland se fiche précautionneusement dans son trou qui se laisse dilater et remonter, pendant que Toni lui avale le gland, de sucées expertes, délicates et soutenues.

Je lui mordille la nuque d’agacement, lui griffe la poitrine de mes ongles énervés, en le sentant frémir entre mes bras, quand Khalid, poussant et me soulevant, me place sur son gland que je perçois tendu, puissamment, à tenter de m’écarter.

Il m’a abordé de trop haut pour commencer, mais vient d’adapter sa position à ma taille, pour se glisser maintenant, bien par en dessous, me relevant en se redressant pour s’enficher naturellement, sans douleur ni effort, jusqu’au plus profond de moi.

Haussé et secoué, enculé fermement de la sorte, empoigné dans ma folle détermination, j’ébranle Hans au même rythme et euphorie, jusqu’à le faire râler, bouffé qu’il est par la bouche de Toni dont il agrippe la tignasse, pour en réguler et mieux maîtriser les avalées.

Le troisième garçon que nous avons oublié dans la fougueuse action qui nous agglutine, se découvre collé à notre grappe, masturbant un chibre démesuré et tordu qu’il dresse par-dessus son short, doigtant furieusement Khalid en jurant des insanités dont les termes enflamment notre libido.

De sa main libre, Hans cherche et agrippe ma tête, l’attirant fermement contre son cou que je torture de baisers et morsures.

Khalid me malaxant les seins, pince mes tétons ou me décoiffe d’une main qui cherche partout à me tenir contre lui d’embrassades et de baisers, en me flattant de « chéri…chéri…chéri… » Destinés à m’apprivoiser et à stimuler notre copulation.

Entre la fraîcheur de l’eau et la douceur de la nuit, nos ardeurs prennent le temps d’atteindre l’orgasme et s’attardent aux surprises et découvertes des attouchements qui nous lient.

Nos peaux, humides et froides au début de nos ébats, deviennent maintenant douces à nos touchers et nos caresses éveillent, chacune, une perceptible spécificité dont l’effet exaspère l’attente et la jouissance.

Les cris des mouettes, dans la nuit, scandent notre relation devenue étroite et sauvage.

Toni, accroupi devant Hans qu’il pompe, travaille alors à se glisser entre nos jambes, sollicitant et tâtant nos couilles serrées, les embases gonflées et durcies de nos bittes, les bourrelets distendus de nos anus dont il entretient les réactions.

Ces attouchements et agacements lancinants amplifient nos impatiences et exaspérations réciproques, à soulager enfin notre griserie devenue collective.

Comme dans une délivrance, Hans, dans des spasmes éjaculatoires, me serre si soudainement et si fort la bitte, que mon cul se verrouille instantanément et de concert, sur celle de Khalid, figée à son tour dans une intense éjaculation jouissive.

Ses coups de butoir, devenus effrénés, m’envahissent les tripes ; mes fesses, assises sur ses bourses en butent l’énormité comme la garde d’un fourreau en aurait pris l’empreinte.

Nos voluptés harmonisées nous laissent là, sans plus pouvoir bouger d’avantage, nos élans enflammés se consumant jusqu’à l’épuisement de nos ressources.

Seul, Toni se détache alors pour se déplacer vers Khalid qui me déculle, et au même moment, lui lécher son pénis que je viens de chier et dont l’érection, pas encore épuisée, perdure sous les doigtés furieux du troisième arrivé qui se manifeste encore.

Hans et moi, embrassés et enlacés, reprenons nos esprits, le regardant maintenant le courber vers l’avant, le sodomiser sans égard ni précaution, brutalement, en le défonçant de coups de reins rapidement scandés.

Sa croupe résonne, claque sous les coups cinglants du giron de Khalid qui s’exerce, manifestement, à ranimer et réitérer sa jouissance, en y mettant tout ce qu’il lui reste d’ardeur.

Avec des gémissements rauques, les deux garçons mènent leur affaire avec opiniâtreté et persistance.

Toni, sous la très forte culbutée de Khalid qui le projette en avant, crache finalement, dans sa main, les jets, grumeleux et modelés, de son jus trop longtemps retenu.

Khalid, courbé sous les efforts de sa pénétration, tout en le maintenant fermement et lui ceinturant les hanches, le manipule au rythme de ses enculades.

Un tremblement accéléré de ses fessiers traduit son orgasme final quand il le soulève dans un grand frisson de tous ses membres et une expectoration de soulagement et de plaisir.

Essoufflés, ils restent là, chancelants et agglutinés contre nous, comme si nous avions pu encore participer et pendant que le cinquième arrivé, esseulé, lance à la mer le foutre tardif que sa proximité a finalement amené dans sa participation solitaire.

Nous nous sommes laissé glisser dans l’eau, devenue soudainement plus calme en absence de brise, comme si les vagues s’associaient, elles aussi, à notre commun soulagement.

Nageant et barbotant placidement, en échangeant nos éclats de
rire entendus, nous reprenons nos esprits, heureux et comblés par cet instant où nous avons exprimé et échangé tant d’expressions de bonheur.

Puis nous avons marché sur le bord de la plage pour laisser nos corps sécher à la douce température de la nuit, avant de revenir tous les cinq, comme de vieux amis à la sortie d’une simple ballade, vers les lumières du front de mer de la bourgade.

Tout le long du retour il y a encore des échanges d’attouchements et de caresses, voulues sans ambiguïté, pour affirmer la complicité réelle qui anime notre clique avec plein de fous rires.

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