Course Dunaire

- Par l'auteur HDS Patrick harvey bagatha -
Auteur homme.
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Récit libertin : Course Dunaire Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-06-2009 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Course Dunaire
<p>J'ai ainsi remarqué que, sur la crête des dunes surplombant la plage et faisant barrière à la forêt, un va et vient incessant de promeneurs anime les herbes hautes et tamaris.
Intrigué par le manège, je décide d'y aller voir et d'y vagabonder moi aussi, ne doutant pas que ces endroits là réservent quelques satisfactions à ma jeune curiosité.
J’entreprends l'escalade du mur de sable et me retrouve sur un terrain de petits creux et dunes, habillé de verdures de fixations, entre lesquelles des sentiers étroits mais bien dessinés serpentent, avec des traces habituelles trahissant les fréquents passages.
A mon tour d'horizon, je ne remarque pas grand-chose, sinon quelques hauts de crânes dépassant par-ci, par-là et après avoir suivi un instant la crête, je décide de m'allonger à l'abri d'un petit enfoncement où je pourrai laisser mon corps nu se dorer intégralement lui aussi.
J'étale ma serviette pour m'y coucher tout du long.
Je commence à sentir les rayons du soleil brûler mes fesses, peu habituées à ce genre d'exposition et devenue subitement bien chaudes, pour me retourner et exposer ma poitrine et mon ventre à son ardeur.
Je jette un coup d'œil compatissant à mon sexe qui découvre maintenant les effets de la chauffe sur sa peau fine et le taquine doucement, jouant de sa mobilité et de la souplesse de son prépuce, pour dégager mon gland.
Je dégage aussi, en les soupesant complaisamment, mes testicules bien ronds et serrés sous le petit air frais qui caresse mon entre jambes, les faisant rouler sous les doigts et flatter l'apparence de l'ensemble.
Sans plus faire attention à l'environnement.
Je suis aux anges de ma solitude et de la découverte d'une excitation douce et montante de tous mes sens sexuels et m'oublie dans une tendre et lente masturbation que partagent le soleil et la brise sur la musique de fond du roulement des vagues.
Dans cet oubli total des autres choses qui m'isole et m'accapare, la silhouette d'un individu entre dans mon champ visuel immédiat de voisinage, intrusion perturbante alertant net ma quiétude et ma bonne conscience.
Ma main s'immobilise sur mes parties et le souffle suspendu, je regarde l'homme s'approcher nu, imperturbablement, jusqu'à toucher ma serviette du pied.
Interdit, j'observe qu'il a maintenant, lui aussi, porté la main à son sexe qu'il caresse en l’étirant, en en jouant ostensiblement lentement, tout en posant sa serviette à mon côté.
Debout contre moi, il apparait d'autant plus grand, comme à la vue de ses fesses et de son sexe, qu'il expose à mon regard levé sur lui, me semblent plus imposants.
Impassible, il arbore un sourire figé où se lit une émotion que son souffle accéléré trahit.
Paralysé de confusion d'abord, ma curiosité laisse place ensuite à mon besoin d'affirmer mon acte et ma personne, en reprenant naturellement mes caresses et attouchements, comme si rien n'aurait pu, après tout, les perturber valablement.
Nous détaillant mutuellement, nos regards s'échangent comme dans une quête complice de compréhension amusée.
Mon sexe a atteint une expansion élancée.
Mon gland, devenu énorme à ce stade de motivation, turgescent, tendu, me semble devoir éclater bientôt.
Mon prépuce de puceau, étiré et retroussé à l'extrême, logé dans le sillon du renflement, me pique de tension.
Ma bitte, gorgée, bave un filet gluant qui suinte lentement, glissant si abondamment sur ma main que je dois le ramener de mon doigt sur la rondeur du gland pour en lubrifier et adoucir le toucher.
M'enjambant, il se tient droit debout sur moi, yeux dans les yeux, continuant impassiblement, dans cette position, de se malaxer, pour le réveiller, son sexe qui s’allonge, massif, ridé et décalotté.
Il pourrait être mon père, casqué d'une crinière argentée, carrure sportive bien que enveloppée, je ne me serais jamais retourné sur lui ni imaginé semblable survenue.
Aveuglé par mon excitation, je suis séduit de la découverte que cette rencontre sous-entend engendrer.
En tout autre moment ou proposition, j'aurais fui, de crainte ou de honte, je ne sais, mais n'aurais jamais songé à l'incongruité d'un tel échange avec un homme.
Finalement son âge expérimenté me rassure, j'y sens quelque maîtrise de ces plaisirs là que je n'aurais imaginé de partager avec aucun autre de mes semblables.
C'est un instant d'excitation croustillante où l'initiation démystifie les mystères du sexe qui me préoccupent tant et où les interdits le disputent aux réalités de la vie.
Fléchissant les genoux, il s'accroupit sur la pointe de mon sexe qu'il a dressé et guidé délicatement, de l'index, vers son cul que la transpiration naturelle lubrifie et rend pénétrable.
Sa stature s'est redressée pour mieux peser sur mon gland rendu visqueux, s'est empalée doucement jusqu'au fond de ses entrailles que j'ai remplies et au fond desquelles je bute.
De surprise et de « comble rie » exacerbée, je joui immédiatement dans l'instant, mon sexe comprimé et chaudement manié dans ce tunnel de chaire tendre succombant à la cuisante excitation.
Secouées de spasmes longs labourant toute la longueur et le parcours de mon éjaculation, la douleur et la jouissance s'affrontent pour déchirer mon sexe de sensations inconnues.

Un râle sourd, guttural, roulant du fond de ma gorge jaillit en traduisant mon émoi et ma jouissance.
Il est le cri de libération d'une insoutenable tension jouissive qui trouve là, l'apogée dont je vibre alors incontestablement.
Courbé sur mon visage, fiché sur moi, il active sa masturbation pour décharger finalement, sur ma poitrine, un abondant jet de foutre épais et grumeleux expulsé par saccade et sur lequel il finit par s'étendre.
Sa bouche a goulûment pris possession de la mienne entre ses lèvres, pour investir ma langue, l'aspirer, l'attirer, la mordiller, la remplir de baisers chauds emplis de salive où je devine comme une saveur de sang.
Son souffle court glisse sur mon visage, au rythme d'une excitation qui suit la mienne, comme si notre plaisir, encore réellement commun, devait se partager dans l'instant.
Il reste ainsi, affalé sur moi, un long, très long moment, jusqu'à calmer le feu qui vient de nous embraser, se contentant de couvrir mon visage et mon cou de baisers que je ne partage pas, mais que j'apprécie.
Nous ne faisons plus qu'un amas de corps soudés par mon sexe et collés de nos engluements de foutre et de sueurs.

Las et commençant d'étouffer je le repousse.

(Si cela vous a plu … dites le moi sur ma boîte … merci)


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