Bungalow 4 Je livre ma femme et je regarde
Récit érotique écrit par Veilleur [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-04-2012 dans la catégorie Plus on est
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Bungalow 4 Je livre ma femme et je regarde
BUNGALOW 4 Je livre ma femme et je regarde
Je l’ai fait: j’ai pris en main le sexe turgescent de Léo, un truc normal d’homme moyen, je l’ai dirigé vers le cratère du sexe de ma femme, je l’ai frotté aux lèvres, je l’ai placé dans le bas de la vulve bien préparée et j’ai assisté à la poussée, à l’enfouissement de l’épée dans le fourreau, à la jonction des deux sexes que je redoutais avant de venir dans ce camping. Je voulais les séparer, je viens de les coller ensemble. Ma femme y avait rêvé, Léo l’espérait: là, c’est moi qui les ai unis charnellement. Il la prend, elle se donne, je regarde, je regarde, je vois. . Après Gérard, c’est le tour de Léo. La première fois, j’ai assisté à une trahison, mais la nouveauté de voir jouir Mylène avec un autre que moi, m’a vraiment bouleversé et j’ai oublié qu’elle croyait agir à mon insu. Cette seconde édition, pourtant à mes conditions, ne me donne qu’une satisfaction mitigée. Pour les rapprocher je me suis assis fesses sur les talons. Je suis figé dans cette position à quelques centimètres de Léo couché sur et dans ma femme. La queue cachée par les testicules a pris possession de ce sexe que Mylène s’était engagée à me réserver en exclusivité. Désormais je fais partie d’une équipe de trois utilisateurs connus de sa déchirure, de son minou, soudain moins adorable. J’essaie de me redire que son bonheur fait mon bonheur. J’essaie…
Je regarde. Je vois Léo, droit, raide, pieds joints dans l’axe du corps, le gourdin enfoncé dans Mylène, le torse maintenu par ses bras tendus à distance des seins de ma belle. Il fait des pompes. Sa queue sort, rentre, revient, quitte le trou et y retourne en force. La position des jambes de Mylène, pieds sur les épaules de son héros, ouvre le con à l’extrême et seul un grand maladroit pourrait manquer la cible béante en forme de losange. Quand le manche s’enfonce il fait reculer toutes les parties molles du périnée, quand il ressort il retourne comme un gant les premiers centimètres de chair rose-rouge du conduit. Il lime, il pompe, elle souffle, elle chante. Se plaint-elle, veut-elle influencer l’amant, le pousser à faire et plus profond et plus fort et plus vite: han, hun, oui, encore, vas-y, han, hein . Le piston continue inlassable sa course, va, vient perpétuellement. Les bruits de gorge de Mylène enflent, Léo la pilonne, pliée en deux, et quand ses bras fléchissent, les pieds de Mylène frôlent sa tête et ses oreilles.
Mylène veut tenir ma main pendant qu’elle se laisse farcir par le nouvel occupant de sa crevasse. Pour me transmettre les ondes qui courent dans son corps ou pour soulager sa conscience et pour effacer toute notion de manquement à ses promesses de mariage? A la limite, ce qui se passe est de ma faute; le fait de me toucher alors que Léo la bourrine vaudrait absolution. Elle se soumet à lui, me pardonne de l’offrir et veut tenir ma main quand l’autre l’investit, la fourre, l’envoie au septième ciel. Je me suis engagé dans une galère. Elle se sentira désormais autorisée à se faire troncher en tout lieu et par qui elle choisira du moment que je serai spectateur et que nous garderons un contact corporel. Mais il m’est impossible d’approcher plus pour saisir la main tendue de mon épouse, car Léa s’est précipitée à deux mains sur mon pieu érigé et vient de l’engloutir dans sa bouche. L’attaque m’a surpris; je ne la souhaitais pas, mais cette sangsue appliquée sur mon gland est douce, humide et chaude. Ca me fait un bien fou et à mon tour je laisse faire. Léa me fait chaud. Je partge au moins une sensation de bien-être avec Mylène.
Mylène emprisonne le torse de Léo, l’immobilise au-dessus d’elle et les deux se regardent fixement, yeux dans les yeux, oublieux de nous, tandis que le bassin de l’homme entretient la passion par un lent mouvement de pénétration et de retrait. Leurs cœurs ou leurs âmes, appelez ça comme vous voudrez, se pénètrent, se mélangent à l’égal des sexes. C’est autant une histoire de sentiments que de cul. J’en ressens un pincement au cœur. Les pieds de ma femme quittent les épaules, descendent sur les bras tendus, glissent, remontent pour s’accrocher à la taille de Léo. Il plie ses coudes, pose ses genoux jusque là tendus et se retrouve à plat sur le corps, peau à peau, depuis les sexes imbriqués jusqu’ aux bouches qui se reprennent: Léo couvre entièrement sa maîtresse nouvelle, si longtemps désirée, son poids aplatit le sein gauche. Et tous deux se livrent à un combat de langues avant de souder leurs lèvres. Ils restent longuement immobiles, étreints, joints. A hauteur des sexes seules sont visibles les couilles placées en gardiennes du temple.
Baiser oui, c’était prévu et accordé; mais s’aimer ainsi: je suis mal à l’aise. Je ne suis pas seul à être troublé par cette union fervente. La curiosité de Léa est alertée par le silence et l’immobilité du couple. Sa bouche abandonne ma verge à une de ses mains, elle tourne la tête, s’étonne de la passion du baiser des accolés, si étroitement liés, étreints, se rend enfin compte qu’ils ont dépassé les limites de l’affaire de sexe, de l’attirance sexuelle ordinaire et elle aussi se met à craindre pour son couple. Elle lance un rappel à l’ordre ponctué d’une grande claque sur le cul poilu de l’époux.
-Léo, tu dors. Allez bouge, fais un effort, paresseux. Tire ton coup, baise et fais la jouir. Hardi! Tu n’es pas là pour dormir au chaud. Fais lui sentir que tu as des couilles et que tu es un homme, un vrai.
La position de l’enclume se transforme en grenouille. Les fesses se lèvent, les genoux de Léo s’écartent pour un appui plus solide et plus confortable, le mouvement mécanique des corps accouplés reprend, les têtes s’éloignent et Léa va s’interposer entre les deux poitrines, tend une main sur les jolis seins de Mylène et excite les tétons délivrés du poids de l’homme. Veut-elle hâter la conclusion? Mylène regarde dans le vide, ses cuisses cherchent des appuis, glissent toujours plus bas. Ses pieds aboutissent sur le drap, deviennent des leviers. Quand le rouleau de Léo veut quitter le nid chaud, le ventre de Mylène se lève pour le rattraper. Parfois le gland huileux prend l’air une fraction de seconde, mais replonge aussitôt dans le trou sombre et le corps de l’homme rabat sur la couche le bassin soulevé et offert pour une pénétration renouvelée. Le zizi trouve désormais son chemin tout seul, affronte les lèvres, dévale l’entonnoir et va frapper avec élan les chairs innervées du vagin, jusque dans les profondeurs. L’exercice dure, Mylène fait des ha et des han, sa voix marque le rythme qu’une main de Léa relance en tapant régulièrement sur le cul de son mari.
Plus vite que moi l’intimité des amants agasse l‘épouse. La complicité est trop évidente, l’entente trop forte. L’annonce de leur aspiration à se connaître charnellement, réprimée par vertu avait un caractère irréel. La décision de faire l’amour devant leurs conjoints semblait rassurante. Las, leur attitude amoureuse jette un doute sur leur capacité à dominer de simples pulsions sexuelles. Le lien n’est pas seulement la rencontre d’un zizi et d’une zézette. Moins que le mouvement ce sont les arrêts amoureux qui énervent Léa. Comme moi, elle a cru que le passage à l’acte mettrait fin à la fringale, ramènerait les acteurs à la raison, calmerait leur libido. Or leur appétit ne diminue pas, les pénétrations montrent une sorte d’aimantation et l’avidité des sexes ne diminue pas l’intensité des regards. Tout est là, dans ces regards aimantés. Que le soc de l’homme bourre et laboure le sillon d’une femme est commun. Il entre, il sort, il fore, il défonce et il ensemence, c’est dans l’ordre de la nature. Pourquoi nous, Léa et moi, les deux témoins, ressentons-nous une gêne diffuse?
-Jean assieds-toi au milieu du canapé. Et vous deux, stop! Mettez un peu de diversité dans les positions.
Pieds au contact des miens, Léa s’allonge sur le matelas, j‘ai une vue plongeante sur son sexe et sur ses fesses appétissantes. En elle tout est séduisant. J’admire sa poitrine, le léger bombé du ventre sous le nombril et la finesse des poils blonds qui décorent les limites de son sexe exposé avec un naturel émouvant. Ainsi exposé son corps est une plage où il doit faire bon s’étendre. Elle invite Mylène à poser son cul sur son nez, à s’étendre sur elle, à se tenir sur les bras tendus.
-Tu te places comme pour un soixante neuf. Tu as une belle rose, chérie. Pense un peu à ton mari. Léo continuera à te bichonner, tu pourrais prendre la pine de Jean en bouche et lui tailler une petite pipe. Comme ça tu en auras un dans la cramouille et l’autre sur la langue. Partage, tu auras deux hommes pour toi. Et compte sur moi pour t’aider à jouir.
Léo doit s’installer derrière Mylène, la prendre en levrette, juste au-dessus des yeux et à portée des mains de Léa. L’épouse méfiante a cassé le charme, séparé les regards, ramené à moi, en partie l’assoiffée de foutre
. La figure prend forme. Mon épouse lèche mon scrotum et ma tige, me regarde moi, avec amour me semble-t-il. Je suis pipeau ou flûte traversière, je durcis. Elle tète avec avidité, aspire et creuse ses joues, mais parfois relâche son application. Ses yeux trahissent une émotion quand, dans la position du chien, Léo la prend et lui enfonce son coin dans la fente, mais elle continue à me fixer et à me sucer. Je lis sur ses traits chaque envahissement de sa foufoune, chaque retrait du goupillon planté dans son bénitier. Ses pupilles se dilatent, sa bouche grimace, elle entame une suite de gémissements: Léa, par-dessous vient d’attaquer la partie haute de sa zézette, lui masturbe le bouton avec des doigts furieux pour précipiter l’arrivée du prochain orgasme. A ses deux extrémités, dans la bouche et dans la chatte, deux broches longues se tendent dans ses orifices trempés de cyprine ou de débordements de salive. Léo agrippe les hanches enrobées de Mylène, rejette ses épaules en arrière, force son ventre en avant, se raidit, grogne. Ses jets de sperme contre le col de l’utérus allument des étincelles dans les yeux de ma femme et je ne peux pas retenir ma propre éjaculation sur sa langue, entre ses dents et plein son visage. Mylène tremble son orgasme et s’effondre sur Léa. Léo se retire, s’essuie la queue, se regarde décroitre et vient s’asseoir près de moi. La tête de Léa émerge entre les cuisses de Mylène
-Ah, la vache, elle m’a pissé dessus, sur la gueule et dans la bouche. Brrrrr, j’en ai avalé.
Mylène relève la tête
-Excuse-moi, mais c’était plu fort que moi, le jet est parti tout seul.. J’ai joui comme jamais et j’ai perdu les eaux sans pouvoir me retenir. Pardon. Tu comprendras, Léa, quand tu seras dans la même situation. Ca devrait toujours se passer comme ça. C’est merveilleux. Dis mon Jean, nous recommencerons. Je prendrais volontiers une douche.
-Viens avec moi, la cabine est étroite mais on se serrera.
Je n’ai rien à dire. Léo tente
-Un sacré coup ta femme. Je m’y attendais, je le savais. Veinard! On pourra recommencer?
Lui aussi! Je comprends, dans son rôle tout est bénéfice. Il embroche ma femme et se vide en elle avec notre consentement. Qui dit mieux?
-Elle a carte blanche pour la quinzaine. A condition de me laisser regarder.
- Au début ça intimide, puis on oublie les spectateurs. Ah! Et après les vacances?
-Je n’ai rien prévu. Je ne sais pas si je supporterai certaines choses longtemps.
-Ah!…. Tu ne veux pas sauter ma femme ? C’est un échange de bons procédés. Après les vacances on pourrait constituer un groupe de quatre, se voir et baiser ensemble, librement. La glace est rompue, autant en profiter. On serait fidèles à quatre et ça éloignerait d’autres tentations. Le fait de se prêter nos femmes amènerait de la variété et de la sécurité dans nos couples.
-Je ne sais pas. Je vais réfléchir. C’est si nouveau pour moi.
-Mais tu fantasmais déjà. Léa ne te plaît pas? Tu ne la trouves pas assez belle? Tu aurais pu la sauter pendant que j’aimais Mylène.
« J’aimais »: Ce verbe là, il ne devrait pas l’employer. Il ne faut pas confondre enfiler, baiser, sauter, défoncer et… aimer! Ce n’est pas pareil
-Si, elle me plaît. Mais je ne suis pas échangiste; je ne sais pas. Je vais y réfléchir. Je rste fidèle à Mylène, alors…
-C’est con. Léa admettrait plus facilement ma relation avec Mylène, si tu la compromettais, tu comprends? Aussi longtemps que vous vous enverrez en l’air devant moi, je serai d’accord pour que tu la culbutes et la bourres.
-Ah!…Et tu voudrais continuer longtemps à tringler ma femme et à me refiler Léa en échange? Ou il te faut deux femmes?
-Non, c’est pour savoir. C’est si nouveau pour moi également, je suis un peu perdu. Mais un bon accord vaut mieux qu’une mauvaise dispute.
-Bof…le temps … on verra.
Les deux folles sortent de la douche en riant, se touchent, se chatouillent se mettent un doigt dans le minet et rigolent. Léa est moins songeuse. Qu’ont-elles manigancé en se touchant sous la douche?
-Tu vois, on forme une belle équipe, dit Léo.
-Oui
Léa tient la forme. Mylène allégée des charges de foutre est hilare. Elle me fait lever, m’agenouille devant sa chatière et réclame un bisou d’amour sur son bijou d’amour de femme comblée. Elle est heureuse, selon le vœu de son cher époux. Elle veut me plaire et me remercier. Elle rit. Je me penche, sa toison sent le bonbon?
-Tu aimes? Alors suce, donne ta langue à mon chat. Maintenant couché sur le dos. Si, mon amour, fais moi plaisir.
Sur mon visage elle écrase son ventre parfumé. Je suis coincé entre ses cuisses, ses fesses me tiennent couché. Va-t-elle commencer un soixante-neuf avec moi, devant les deux autres? Elle cale mon torse, me fait déguster les senteurs de son berlingot et de sa rose. Je ne vois que les rondeurs de sa croupe. Ses mains peuvent-elles saisir ma verge si elle reste droite? Oui, mon pénis roule entre des doigts, on l’essuie, on crache dessus, ces doigts le travaillent, le serrent, le compriment, le secouent. Des chairs chaudes se posent sur mon gland tenu vers le ciel, un anneau l’encercle, un manchon chaud l’enveloppe, dévale en spirale, vient heurter mon ventre.
-Ah! Que c’est bon. J’aime ta bite Jean. C’est bon, oui, à nous deux, maintenant!
Je reconnais évidemment la voix de Léa. Je suis sous elle, elle s’est plantée sur moi, m’ a enfoncé dans son vagin et s’amuse à contracter les muscles autour de mon pieu. Les deux cochonnes ont préparé leur coup. Elles établissent un état de fait, l’échange proposé par Léo est réalisé, avant, Mylène a enfourné Léo, maintenant, Léa s’empale sur moi, match nul. J’aurai le droit de me taire.
Maintenant je sais, on peut se sentir bien dans le ventre d’une autre femme que la sienne. Un vagin n‘est pas un formulaire administratif, c‘est souple, humide et confortable et ça possède une rare qualité d‘adaptation aux pénis de toutes formes. On peut trouver ça agréable. Je suis pris, pris par surprise, mais pris, prisonnier d’une prison dorée, moelleuse, confortable. Léa, sans prévenir s’est emparée de moi, m’a enfoui en elle. Je sens remonter le tube chaud et humide le long de ma colonne de chair, jusqu’au sommet de mon gourdin et la glissade vers le bas grise mes sens. Elle monte, descend, remonte, redescend. Que c’est bon. Les fesses de Mylène quittent ma figure, tout est clair. Léa me sourit, complice, heureuse et désireuse de recevoir à son tour le plaisir. Elle mène la danse, je me tends vers elle. Nous copulons. Nous nous voyons, nous nous frottons. Léa m’embrasse. C’est un rite, cela fait partie de la chose. Nous ne ressentons pas le besoin de nous regarder dans le blanc des yeux. Nous avons juste envie de nous serrer, de bouger ensemble, en harmonie et de nous donner du plaisir, de connaître l‘extase. Nous aimons la chose, mais nous ne nous aimons pas. C’est sexuel.
La mise en scène avait un but: Mylène enfourche Léo toujours assis sur le canapé, ses deux pieds sont contre les cuisses de l’amant, elle soulève son cul si beau, la main de Léo caresse sa rainure, gratouille sa moule et présente à la base de sa cheminée le bâton de pèlerin prêt pour un nouveau voyage. De ma couche je vois disparaître la massue au milieu des chairs rougies par les frottements précédents. Et commencent les allers retours d’un sexe autour de l’autre. Leur attitude est toute différente. Ils sont collés par le ventre en face à face étroit. Les bras de Léo font le tour de la taille de ma femme, assurent son équilibre et accompagnent ses montées et ses descentes. Pourtant Mylène a jugé nécessaire d’enlacer son partenaire, elle s’accroche à son cou, penche la tête et se relance dans un baiser d’amoureux qui ne se défera plus. Comme Léa et moi, avec beaucoup plus de passion certainement, les deux autres provoquent la montée de la jouissance. J’entends Léa murmurer:
-La garce, elle m’a eue. Elle n’en avait pas eu assez.
Alors pour ne pas être en reste, elle se met à tourner autour de mon axe. Pure vengeance, amour vache. D’avant en arrière, contre ma peau, elle imprime un mouvement sec et violent, aplatit sa chatte poilue , muscle sur moi son périnée, elle force, elle se jette sur ma bouche, me fourre sa langue, me communique sa fougue, reprend sa danse sur ma queue, mouille mon pubis, me supplie de venir, s’arrête tétanisée et pousse un grand cri de délivrance, incongru dans la nuit. Elle a joui, elle m’a fait jouir, elle souffle comme une forge. Son orgasme a figé Mylène sur Léo l’espace d’une minute. Ils nous ont regardés avec étonnement et sont repartis dans leurs embrassades. De rage, Léa me délaisse, se poste derrière sa rivale, l’attrape à la taille pour accélérer l’allure, puis s’agenouille et envoie dans l’anus très apparent deux doigts nerveux. L’excitation de cette perforation anale décide de l’orgasme de Mylène. Le couple s’immobilise. Léa et moi l’encadrons. Les bouches se dénouent, les jambes de ma femme tombent sur le matelas au pied du canapé. Son regard m’interroge. Un ange passe, sa respiration revient à la normale, elle se passe une main entre les cuisses, en ramène une liqueur pâle. Les deux femmes retournent sous le jet de la douche
-Eh! Bien, Jean, ça a marché avec Léa. Vous vous êtes bien amusés. Chapeau, elle braille rarement comme ça. Tu me montreras comment tu fais? Tu as un truc pour faire jouir les nanas?
-J’ai beaucoup apprécié. Elle pourrait venir terminer la nuit avec moi, dans mon bungalow?
Je le taquine. Jusqu’où est-il prêt à céder sa femme?
-Excuse-moi, je suis vanné. Et Mylène me tuerait si on continuait. Mais on recommencera. Ah! Les femmes. Demain on pourrait les prendre à deux, l’un en cul et l’autre en con avec des changements, à chacune son tour…
Il se dégonfle, c’était à prévoir. Il parle d’autre chose, n’est pas plus serein que moi.
-Si on se faisait un restaurant en bord de mer demain soir, je vous invite.
-Oh! Chéri, tu es formidable dit à mon oreille Mylène rafraîchie. Tu veux sentir le parfum de Léa? Couche-toi sur le dos.
-Une fois, pas deux. Il se fait tard. Nous inviterons Léa et Léo chez nous demain. Et tu pourras t’amuser…
-Quoi, déjà?
Elle joue à la petite fille capricieuse. Je fais plaisir à Léa en remerciant et en saluant. En même temps je soulage le « vanné » qui me fait un clin d’œil.
-Bonne nuit
La vaillante combattante à peine de retour dans notre chambre, s’inquiète:
-Je ne veux pas que tu t’amouraches de Léa. Elle a drôlement joui avec toi. Elle m’a demandé…
Epuisée elle ne termine pas sa phrase, s’affale sur le lit, s’endort sans quitter ses rares vêtements. Elle est à plat, vannée comme dit Léo. Elle se réveille le lendemain vers midi, avec une gueule de bois due au sperme ingurgité plus qu’à l’alcool. Elle a mal au dos, aux lèvres, à l’abricot, aux cheveux, à l’intérieur des cuisses, au cul et j’en passe. Je confectionne des salades.
-Chéri, tu as remarqué qu’on ne nous a pas ennuyés hier soir. C’est étrange, dit-elle.
-Il paraît que Gérard va mieux. Il est de retour. Il ne nous a pas accusés, heureusement.
-Ca me fait plaisir. Il faudra que j’aille le remercier. Tu crois qu’il sera à la piscine cet après-midi?
-Patiente. Tu ne vas pas aller te faire sauter dans une cabine de la piscine! Il n’y a pas de place pour trois et tu as juré de me laisser assister à tous tes ébats amoureux. Ton Gérard attendra. Tu as Léo., ça devrait te suffire.
- Egoïste voyeur. …C’était chouette hier soir. J’aurais pu continuer pendant des heures avec Léo.
-Tandis que pour moi, il ne te restait plus d’énergie.
-Oh! Tu n’as rien demandé.
-Je ne voulais pas déranger ton sommeil, amour de Léo.
-C’est purement sexuel, qu’est-ce que tu imagines? On fait une sieste? Oh! Zut de zut, j’ai mes règles. Regarde. Ca tombe mal.
-Comme tous les mois, non?
-Mes vacances sont fichues.
Je l’ai fait: j’ai pris en main le sexe turgescent de Léo, un truc normal d’homme moyen, je l’ai dirigé vers le cratère du sexe de ma femme, je l’ai frotté aux lèvres, je l’ai placé dans le bas de la vulve bien préparée et j’ai assisté à la poussée, à l’enfouissement de l’épée dans le fourreau, à la jonction des deux sexes que je redoutais avant de venir dans ce camping. Je voulais les séparer, je viens de les coller ensemble. Ma femme y avait rêvé, Léo l’espérait: là, c’est moi qui les ai unis charnellement. Il la prend, elle se donne, je regarde, je regarde, je vois. . Après Gérard, c’est le tour de Léo. La première fois, j’ai assisté à une trahison, mais la nouveauté de voir jouir Mylène avec un autre que moi, m’a vraiment bouleversé et j’ai oublié qu’elle croyait agir à mon insu. Cette seconde édition, pourtant à mes conditions, ne me donne qu’une satisfaction mitigée. Pour les rapprocher je me suis assis fesses sur les talons. Je suis figé dans cette position à quelques centimètres de Léo couché sur et dans ma femme. La queue cachée par les testicules a pris possession de ce sexe que Mylène s’était engagée à me réserver en exclusivité. Désormais je fais partie d’une équipe de trois utilisateurs connus de sa déchirure, de son minou, soudain moins adorable. J’essaie de me redire que son bonheur fait mon bonheur. J’essaie…
Je regarde. Je vois Léo, droit, raide, pieds joints dans l’axe du corps, le gourdin enfoncé dans Mylène, le torse maintenu par ses bras tendus à distance des seins de ma belle. Il fait des pompes. Sa queue sort, rentre, revient, quitte le trou et y retourne en force. La position des jambes de Mylène, pieds sur les épaules de son héros, ouvre le con à l’extrême et seul un grand maladroit pourrait manquer la cible béante en forme de losange. Quand le manche s’enfonce il fait reculer toutes les parties molles du périnée, quand il ressort il retourne comme un gant les premiers centimètres de chair rose-rouge du conduit. Il lime, il pompe, elle souffle, elle chante. Se plaint-elle, veut-elle influencer l’amant, le pousser à faire et plus profond et plus fort et plus vite: han, hun, oui, encore, vas-y, han, hein . Le piston continue inlassable sa course, va, vient perpétuellement. Les bruits de gorge de Mylène enflent, Léo la pilonne, pliée en deux, et quand ses bras fléchissent, les pieds de Mylène frôlent sa tête et ses oreilles.
Mylène veut tenir ma main pendant qu’elle se laisse farcir par le nouvel occupant de sa crevasse. Pour me transmettre les ondes qui courent dans son corps ou pour soulager sa conscience et pour effacer toute notion de manquement à ses promesses de mariage? A la limite, ce qui se passe est de ma faute; le fait de me toucher alors que Léo la bourrine vaudrait absolution. Elle se soumet à lui, me pardonne de l’offrir et veut tenir ma main quand l’autre l’investit, la fourre, l’envoie au septième ciel. Je me suis engagé dans une galère. Elle se sentira désormais autorisée à se faire troncher en tout lieu et par qui elle choisira du moment que je serai spectateur et que nous garderons un contact corporel. Mais il m’est impossible d’approcher plus pour saisir la main tendue de mon épouse, car Léa s’est précipitée à deux mains sur mon pieu érigé et vient de l’engloutir dans sa bouche. L’attaque m’a surpris; je ne la souhaitais pas, mais cette sangsue appliquée sur mon gland est douce, humide et chaude. Ca me fait un bien fou et à mon tour je laisse faire. Léa me fait chaud. Je partge au moins une sensation de bien-être avec Mylène.
Mylène emprisonne le torse de Léo, l’immobilise au-dessus d’elle et les deux se regardent fixement, yeux dans les yeux, oublieux de nous, tandis que le bassin de l’homme entretient la passion par un lent mouvement de pénétration et de retrait. Leurs cœurs ou leurs âmes, appelez ça comme vous voudrez, se pénètrent, se mélangent à l’égal des sexes. C’est autant une histoire de sentiments que de cul. J’en ressens un pincement au cœur. Les pieds de ma femme quittent les épaules, descendent sur les bras tendus, glissent, remontent pour s’accrocher à la taille de Léo. Il plie ses coudes, pose ses genoux jusque là tendus et se retrouve à plat sur le corps, peau à peau, depuis les sexes imbriqués jusqu’ aux bouches qui se reprennent: Léo couvre entièrement sa maîtresse nouvelle, si longtemps désirée, son poids aplatit le sein gauche. Et tous deux se livrent à un combat de langues avant de souder leurs lèvres. Ils restent longuement immobiles, étreints, joints. A hauteur des sexes seules sont visibles les couilles placées en gardiennes du temple.
Baiser oui, c’était prévu et accordé; mais s’aimer ainsi: je suis mal à l’aise. Je ne suis pas seul à être troublé par cette union fervente. La curiosité de Léa est alertée par le silence et l’immobilité du couple. Sa bouche abandonne ma verge à une de ses mains, elle tourne la tête, s’étonne de la passion du baiser des accolés, si étroitement liés, étreints, se rend enfin compte qu’ils ont dépassé les limites de l’affaire de sexe, de l’attirance sexuelle ordinaire et elle aussi se met à craindre pour son couple. Elle lance un rappel à l’ordre ponctué d’une grande claque sur le cul poilu de l’époux.
-Léo, tu dors. Allez bouge, fais un effort, paresseux. Tire ton coup, baise et fais la jouir. Hardi! Tu n’es pas là pour dormir au chaud. Fais lui sentir que tu as des couilles et que tu es un homme, un vrai.
La position de l’enclume se transforme en grenouille. Les fesses se lèvent, les genoux de Léo s’écartent pour un appui plus solide et plus confortable, le mouvement mécanique des corps accouplés reprend, les têtes s’éloignent et Léa va s’interposer entre les deux poitrines, tend une main sur les jolis seins de Mylène et excite les tétons délivrés du poids de l’homme. Veut-elle hâter la conclusion? Mylène regarde dans le vide, ses cuisses cherchent des appuis, glissent toujours plus bas. Ses pieds aboutissent sur le drap, deviennent des leviers. Quand le rouleau de Léo veut quitter le nid chaud, le ventre de Mylène se lève pour le rattraper. Parfois le gland huileux prend l’air une fraction de seconde, mais replonge aussitôt dans le trou sombre et le corps de l’homme rabat sur la couche le bassin soulevé et offert pour une pénétration renouvelée. Le zizi trouve désormais son chemin tout seul, affronte les lèvres, dévale l’entonnoir et va frapper avec élan les chairs innervées du vagin, jusque dans les profondeurs. L’exercice dure, Mylène fait des ha et des han, sa voix marque le rythme qu’une main de Léa relance en tapant régulièrement sur le cul de son mari.
Plus vite que moi l’intimité des amants agasse l‘épouse. La complicité est trop évidente, l’entente trop forte. L’annonce de leur aspiration à se connaître charnellement, réprimée par vertu avait un caractère irréel. La décision de faire l’amour devant leurs conjoints semblait rassurante. Las, leur attitude amoureuse jette un doute sur leur capacité à dominer de simples pulsions sexuelles. Le lien n’est pas seulement la rencontre d’un zizi et d’une zézette. Moins que le mouvement ce sont les arrêts amoureux qui énervent Léa. Comme moi, elle a cru que le passage à l’acte mettrait fin à la fringale, ramènerait les acteurs à la raison, calmerait leur libido. Or leur appétit ne diminue pas, les pénétrations montrent une sorte d’aimantation et l’avidité des sexes ne diminue pas l’intensité des regards. Tout est là, dans ces regards aimantés. Que le soc de l’homme bourre et laboure le sillon d’une femme est commun. Il entre, il sort, il fore, il défonce et il ensemence, c’est dans l’ordre de la nature. Pourquoi nous, Léa et moi, les deux témoins, ressentons-nous une gêne diffuse?
-Jean assieds-toi au milieu du canapé. Et vous deux, stop! Mettez un peu de diversité dans les positions.
Pieds au contact des miens, Léa s’allonge sur le matelas, j‘ai une vue plongeante sur son sexe et sur ses fesses appétissantes. En elle tout est séduisant. J’admire sa poitrine, le léger bombé du ventre sous le nombril et la finesse des poils blonds qui décorent les limites de son sexe exposé avec un naturel émouvant. Ainsi exposé son corps est une plage où il doit faire bon s’étendre. Elle invite Mylène à poser son cul sur son nez, à s’étendre sur elle, à se tenir sur les bras tendus.
-Tu te places comme pour un soixante neuf. Tu as une belle rose, chérie. Pense un peu à ton mari. Léo continuera à te bichonner, tu pourrais prendre la pine de Jean en bouche et lui tailler une petite pipe. Comme ça tu en auras un dans la cramouille et l’autre sur la langue. Partage, tu auras deux hommes pour toi. Et compte sur moi pour t’aider à jouir.
Léo doit s’installer derrière Mylène, la prendre en levrette, juste au-dessus des yeux et à portée des mains de Léa. L’épouse méfiante a cassé le charme, séparé les regards, ramené à moi, en partie l’assoiffée de foutre
. La figure prend forme. Mon épouse lèche mon scrotum et ma tige, me regarde moi, avec amour me semble-t-il. Je suis pipeau ou flûte traversière, je durcis. Elle tète avec avidité, aspire et creuse ses joues, mais parfois relâche son application. Ses yeux trahissent une émotion quand, dans la position du chien, Léo la prend et lui enfonce son coin dans la fente, mais elle continue à me fixer et à me sucer. Je lis sur ses traits chaque envahissement de sa foufoune, chaque retrait du goupillon planté dans son bénitier. Ses pupilles se dilatent, sa bouche grimace, elle entame une suite de gémissements: Léa, par-dessous vient d’attaquer la partie haute de sa zézette, lui masturbe le bouton avec des doigts furieux pour précipiter l’arrivée du prochain orgasme. A ses deux extrémités, dans la bouche et dans la chatte, deux broches longues se tendent dans ses orifices trempés de cyprine ou de débordements de salive. Léo agrippe les hanches enrobées de Mylène, rejette ses épaules en arrière, force son ventre en avant, se raidit, grogne. Ses jets de sperme contre le col de l’utérus allument des étincelles dans les yeux de ma femme et je ne peux pas retenir ma propre éjaculation sur sa langue, entre ses dents et plein son visage. Mylène tremble son orgasme et s’effondre sur Léa. Léo se retire, s’essuie la queue, se regarde décroitre et vient s’asseoir près de moi. La tête de Léa émerge entre les cuisses de Mylène
-Ah, la vache, elle m’a pissé dessus, sur la gueule et dans la bouche. Brrrrr, j’en ai avalé.
Mylène relève la tête
-Excuse-moi, mais c’était plu fort que moi, le jet est parti tout seul.. J’ai joui comme jamais et j’ai perdu les eaux sans pouvoir me retenir. Pardon. Tu comprendras, Léa, quand tu seras dans la même situation. Ca devrait toujours se passer comme ça. C’est merveilleux. Dis mon Jean, nous recommencerons. Je prendrais volontiers une douche.
-Viens avec moi, la cabine est étroite mais on se serrera.
Je n’ai rien à dire. Léo tente
-Un sacré coup ta femme. Je m’y attendais, je le savais. Veinard! On pourra recommencer?
Lui aussi! Je comprends, dans son rôle tout est bénéfice. Il embroche ma femme et se vide en elle avec notre consentement. Qui dit mieux?
-Elle a carte blanche pour la quinzaine. A condition de me laisser regarder.
- Au début ça intimide, puis on oublie les spectateurs. Ah! Et après les vacances?
-Je n’ai rien prévu. Je ne sais pas si je supporterai certaines choses longtemps.
-Ah!…. Tu ne veux pas sauter ma femme ? C’est un échange de bons procédés. Après les vacances on pourrait constituer un groupe de quatre, se voir et baiser ensemble, librement. La glace est rompue, autant en profiter. On serait fidèles à quatre et ça éloignerait d’autres tentations. Le fait de se prêter nos femmes amènerait de la variété et de la sécurité dans nos couples.
-Je ne sais pas. Je vais réfléchir. C’est si nouveau pour moi.
-Mais tu fantasmais déjà. Léa ne te plaît pas? Tu ne la trouves pas assez belle? Tu aurais pu la sauter pendant que j’aimais Mylène.
« J’aimais »: Ce verbe là, il ne devrait pas l’employer. Il ne faut pas confondre enfiler, baiser, sauter, défoncer et… aimer! Ce n’est pas pareil
-Si, elle me plaît. Mais je ne suis pas échangiste; je ne sais pas. Je vais y réfléchir. Je rste fidèle à Mylène, alors…
-C’est con. Léa admettrait plus facilement ma relation avec Mylène, si tu la compromettais, tu comprends? Aussi longtemps que vous vous enverrez en l’air devant moi, je serai d’accord pour que tu la culbutes et la bourres.
-Ah!…Et tu voudrais continuer longtemps à tringler ma femme et à me refiler Léa en échange? Ou il te faut deux femmes?
-Non, c’est pour savoir. C’est si nouveau pour moi également, je suis un peu perdu. Mais un bon accord vaut mieux qu’une mauvaise dispute.
-Bof…le temps … on verra.
Les deux folles sortent de la douche en riant, se touchent, se chatouillent se mettent un doigt dans le minet et rigolent. Léa est moins songeuse. Qu’ont-elles manigancé en se touchant sous la douche?
-Tu vois, on forme une belle équipe, dit Léo.
-Oui
Léa tient la forme. Mylène allégée des charges de foutre est hilare. Elle me fait lever, m’agenouille devant sa chatière et réclame un bisou d’amour sur son bijou d’amour de femme comblée. Elle est heureuse, selon le vœu de son cher époux. Elle veut me plaire et me remercier. Elle rit. Je me penche, sa toison sent le bonbon?
-Tu aimes? Alors suce, donne ta langue à mon chat. Maintenant couché sur le dos. Si, mon amour, fais moi plaisir.
Sur mon visage elle écrase son ventre parfumé. Je suis coincé entre ses cuisses, ses fesses me tiennent couché. Va-t-elle commencer un soixante-neuf avec moi, devant les deux autres? Elle cale mon torse, me fait déguster les senteurs de son berlingot et de sa rose. Je ne vois que les rondeurs de sa croupe. Ses mains peuvent-elles saisir ma verge si elle reste droite? Oui, mon pénis roule entre des doigts, on l’essuie, on crache dessus, ces doigts le travaillent, le serrent, le compriment, le secouent. Des chairs chaudes se posent sur mon gland tenu vers le ciel, un anneau l’encercle, un manchon chaud l’enveloppe, dévale en spirale, vient heurter mon ventre.
-Ah! Que c’est bon. J’aime ta bite Jean. C’est bon, oui, à nous deux, maintenant!
Je reconnais évidemment la voix de Léa. Je suis sous elle, elle s’est plantée sur moi, m’ a enfoncé dans son vagin et s’amuse à contracter les muscles autour de mon pieu. Les deux cochonnes ont préparé leur coup. Elles établissent un état de fait, l’échange proposé par Léo est réalisé, avant, Mylène a enfourné Léo, maintenant, Léa s’empale sur moi, match nul. J’aurai le droit de me taire.
Maintenant je sais, on peut se sentir bien dans le ventre d’une autre femme que la sienne. Un vagin n‘est pas un formulaire administratif, c‘est souple, humide et confortable et ça possède une rare qualité d‘adaptation aux pénis de toutes formes. On peut trouver ça agréable. Je suis pris, pris par surprise, mais pris, prisonnier d’une prison dorée, moelleuse, confortable. Léa, sans prévenir s’est emparée de moi, m’a enfoui en elle. Je sens remonter le tube chaud et humide le long de ma colonne de chair, jusqu’au sommet de mon gourdin et la glissade vers le bas grise mes sens. Elle monte, descend, remonte, redescend. Que c’est bon. Les fesses de Mylène quittent ma figure, tout est clair. Léa me sourit, complice, heureuse et désireuse de recevoir à son tour le plaisir. Elle mène la danse, je me tends vers elle. Nous copulons. Nous nous voyons, nous nous frottons. Léa m’embrasse. C’est un rite, cela fait partie de la chose. Nous ne ressentons pas le besoin de nous regarder dans le blanc des yeux. Nous avons juste envie de nous serrer, de bouger ensemble, en harmonie et de nous donner du plaisir, de connaître l‘extase. Nous aimons la chose, mais nous ne nous aimons pas. C’est sexuel.
La mise en scène avait un but: Mylène enfourche Léo toujours assis sur le canapé, ses deux pieds sont contre les cuisses de l’amant, elle soulève son cul si beau, la main de Léo caresse sa rainure, gratouille sa moule et présente à la base de sa cheminée le bâton de pèlerin prêt pour un nouveau voyage. De ma couche je vois disparaître la massue au milieu des chairs rougies par les frottements précédents. Et commencent les allers retours d’un sexe autour de l’autre. Leur attitude est toute différente. Ils sont collés par le ventre en face à face étroit. Les bras de Léo font le tour de la taille de ma femme, assurent son équilibre et accompagnent ses montées et ses descentes. Pourtant Mylène a jugé nécessaire d’enlacer son partenaire, elle s’accroche à son cou, penche la tête et se relance dans un baiser d’amoureux qui ne se défera plus. Comme Léa et moi, avec beaucoup plus de passion certainement, les deux autres provoquent la montée de la jouissance. J’entends Léa murmurer:
-La garce, elle m’a eue. Elle n’en avait pas eu assez.
Alors pour ne pas être en reste, elle se met à tourner autour de mon axe. Pure vengeance, amour vache. D’avant en arrière, contre ma peau, elle imprime un mouvement sec et violent, aplatit sa chatte poilue , muscle sur moi son périnée, elle force, elle se jette sur ma bouche, me fourre sa langue, me communique sa fougue, reprend sa danse sur ma queue, mouille mon pubis, me supplie de venir, s’arrête tétanisée et pousse un grand cri de délivrance, incongru dans la nuit. Elle a joui, elle m’a fait jouir, elle souffle comme une forge. Son orgasme a figé Mylène sur Léo l’espace d’une minute. Ils nous ont regardés avec étonnement et sont repartis dans leurs embrassades. De rage, Léa me délaisse, se poste derrière sa rivale, l’attrape à la taille pour accélérer l’allure, puis s’agenouille et envoie dans l’anus très apparent deux doigts nerveux. L’excitation de cette perforation anale décide de l’orgasme de Mylène. Le couple s’immobilise. Léa et moi l’encadrons. Les bouches se dénouent, les jambes de ma femme tombent sur le matelas au pied du canapé. Son regard m’interroge. Un ange passe, sa respiration revient à la normale, elle se passe une main entre les cuisses, en ramène une liqueur pâle. Les deux femmes retournent sous le jet de la douche
-Eh! Bien, Jean, ça a marché avec Léa. Vous vous êtes bien amusés. Chapeau, elle braille rarement comme ça. Tu me montreras comment tu fais? Tu as un truc pour faire jouir les nanas?
-J’ai beaucoup apprécié. Elle pourrait venir terminer la nuit avec moi, dans mon bungalow?
Je le taquine. Jusqu’où est-il prêt à céder sa femme?
-Excuse-moi, je suis vanné. Et Mylène me tuerait si on continuait. Mais on recommencera. Ah! Les femmes. Demain on pourrait les prendre à deux, l’un en cul et l’autre en con avec des changements, à chacune son tour…
Il se dégonfle, c’était à prévoir. Il parle d’autre chose, n’est pas plus serein que moi.
-Si on se faisait un restaurant en bord de mer demain soir, je vous invite.
-Oh! Chéri, tu es formidable dit à mon oreille Mylène rafraîchie. Tu veux sentir le parfum de Léa? Couche-toi sur le dos.
-Une fois, pas deux. Il se fait tard. Nous inviterons Léa et Léo chez nous demain. Et tu pourras t’amuser…
-Quoi, déjà?
Elle joue à la petite fille capricieuse. Je fais plaisir à Léa en remerciant et en saluant. En même temps je soulage le « vanné » qui me fait un clin d’œil.
-Bonne nuit
La vaillante combattante à peine de retour dans notre chambre, s’inquiète:
-Je ne veux pas que tu t’amouraches de Léa. Elle a drôlement joui avec toi. Elle m’a demandé…
Epuisée elle ne termine pas sa phrase, s’affale sur le lit, s’endort sans quitter ses rares vêtements. Elle est à plat, vannée comme dit Léo. Elle se réveille le lendemain vers midi, avec une gueule de bois due au sperme ingurgité plus qu’à l’alcool. Elle a mal au dos, aux lèvres, à l’abricot, aux cheveux, à l’intérieur des cuisses, au cul et j’en passe. Je confectionne des salades.
-Chéri, tu as remarqué qu’on ne nous a pas ennuyés hier soir. C’est étrange, dit-elle.
-Il paraît que Gérard va mieux. Il est de retour. Il ne nous a pas accusés, heureusement.
-Ca me fait plaisir. Il faudra que j’aille le remercier. Tu crois qu’il sera à la piscine cet après-midi?
-Patiente. Tu ne vas pas aller te faire sauter dans une cabine de la piscine! Il n’y a pas de place pour trois et tu as juré de me laisser assister à tous tes ébats amoureux. Ton Gérard attendra. Tu as Léo., ça devrait te suffire.
- Egoïste voyeur. …C’était chouette hier soir. J’aurais pu continuer pendant des heures avec Léo.
-Tandis que pour moi, il ne te restait plus d’énergie.
-Oh! Tu n’as rien demandé.
-Je ne voulais pas déranger ton sommeil, amour de Léo.
-C’est purement sexuel, qu’est-ce que tu imagines? On fait une sieste? Oh! Zut de zut, j’ai mes règles. Regarde. Ca tombe mal.
-Comme tous les mois, non?
-Mes vacances sont fichues.
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