Cocu….Volontaire ? 11 incompréhensible pour célibataires

- Par l'auteur HDS Accent -
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Récit libertin : Cocu….Volontaire ?  11  incompréhensible pour célibataires Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-12-2016 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Cocu….Volontaire ? 11 incompréhensible pour célibataires
Angèle et René sont partis, je ferme la porte. De la porte du salon Émilie m’interpelle:
- Raconte-moi. C’est quoi ce marché ? Tu as demandé à Angèle de te venger en couchant avec toi ?

- Non, c’est elle qui réclame une compensation, au prétexte que tu la prives de son étalon, elle exige que je le remplace. Je n’ai rien planifié. Ta copine est imprévisible.


- Et pourquoi doubler en ta faveur le nombre d’heures ? Ce n’est pas une idée à toi ça peut-être?

- Non, tu as affirmé que je ne valais pas René. Tu es ma femme, tu me connais mieux que n’importe quelle autre femme, Angèle te prend au mot quand tu lui annonces qu’elle perdra au change. Elle veut en équivalence temps ce que tu gagnes, toujours selon toi, en intensité et en qualité. C’est une question d’équilibre ou de justice. Fallait pas me dévaluer. Tu m’as mal vendu, et je regrette que tu aies si peu de considération pour moi.


- Que dis-tu là. J’ai beaucoup de considération pour toi. J’en ai toujours eu et montré. La preuve, tu es mon mari.


- Si peu désormais. Angèle m’en témoigne davantage en demandant à coucher avec moi. Crois-moi, elle appréciera mieux que toi ma façon de faire l’amour.


- Je vois, tu lui donnes raison, espèce de cochon …Mon pauvre chéri, tu as tort de te vexer. Enfin je n’ai fait que dire la stricte vérité. Pourquoi suis-je obligée de recourir à un tiers afin d’ obtenir un plaisir sexuel que tu ne me procures plus ? Je n’allais pas vanter tes talents. Angèle connaît la situation, il est inutile de lui mentir. D’après son évaluation en heures, elle pense que tu ne vaux que la moitié de son amant. « Faute de grives on mange des merles». Faute de René, elle se contentera de Jean. Elle sera déçue

- Grâce à toi, Faute d’avoir Émilie, j’aurai Angèle. Je ne la connais guère. Que sais-je d’elle en dehors de sa fringale amoureuse qui en fait un modèle de femme adultère? Peut-être serai-je gagnant dans ce marché. Elle est selon toi, femme expérimentée et pourrait me faire passer des moments plus agréables que ceux que tu me fais connaître depuis un certain temps. Dois-je te remercier d’avoir conclu cet échange ?


- Mon pauvre mari, tu es en train de descendre bien bas avec cette femme, elle passe d’un homme à l’autre. Votre idylle ne durera pas. Profite bien de cette courte chance.

- Elle n’est prévue que pour le temps où tu régaleras son René. Si je pouvais échapper à la corvée, je m’en passerais volontiers. Cela ne dépend que de toi. Renonce à son chéri et Angèle devra se passer de moi.


- C’est ça. Tu rejettes la faute sur moi. Avoue que tu as envie de te la payer. Eh ! Bien, vas-y, paie-toi ma meilleure amie. Dans le fond ça reste presque en famille. Tu me diras si elle est bonne ou meilleure que moi. Vu sa grande pratique, elle a du savoir faire. Méfie-toi de ne pas te noyer dans son con habitué au solide et au surdimensionné. Je suis prête à parier qu’elle ne te sentira pas grouiller dans sa panse.


Le vocabulaire indique une colère sourde. Le mot « panse » me renvoie plus à une vache qu’à une femme de belle allure. Or j’ai vu Angèle nue ce soir. Elle n’a rien de répugnant et s’il faut coucher pour l’indemniser de l’usage de son coq, je ferai l’effort sans me faire violence. Ce sera la seconde femme de ma vie. La perspective énerve davantage la première qui se met à me chercher des noises:

-Je commence à me demander si ton impuissance récente, ton incapacité à me faire jouir n’est pas le résultante complot entre Toi et cette voleuse d’hommes. Car explique-moi ses propos, tels que je les retiens :« Pas sûr, cela fait plus de quinze ans que j’attends cette occasion. Hein, Jean, tu as deviné que mon premier béguin c’était toi. » Vous avez bien caché votre jeu depuis autant d’années. Hypocrite, tu prétendais ne pas l’aimer pour mieux dissimuler vos rapports.


- Pourquoi ces divagations ? Au risque de me répéter, annule ton prochain rendez-vous avec ton jeune défonceur et cesse de fréquenter cette entremetteuse. Tu retrouveras une vie moins tourmentée. Comment prendre au sérieux cette déclaration d’amour d’Angèle? Quinze ans de silence pour aboutir à un marchandage honteux !


- C’est un simple échange. Ça se pratique beaucoup, je l’ai lu; il y a même des clubs échangistes fréquentés par des couples unis. Ils viennent, font des rencontres, tirent un coup et retournent à leur vie normale. Tu vois, il faut vivre avec son temps. Angèle souhaite qu’un club ouvre dans la région.


Elle est assez vicieuse pour utiliser son stratagème chaque fois qu’elle convoite un mâle « Je t’aime secrètement depuis des années » ! Laisse-moi rire ! De plus elle veut nous séparer pour te fourguer René, se libérer d’une relation trop longue afin d’en installer une nouvelle. Si quelque un a intérêt à se méfier c’est plutôt toi.


- La belle tirade pour me priver d’instants merveilleux. Tu es jaloux de mon entourage. A quoi bon continuer à discuter, j’ai compris que tu tiens trop à posséder ma copine. Tant pis pour toi, René sera ma compensation

Je suis imperméable à ce genre de raisonnement qui confond l’effet et la cause. J’allume la télé pour ne pas prolonger cette discussion stérile.


- Voilà, quand tu ne sais plus que répondre tu t’évades dans la télé. C’est bien, ma journée a été bien remplie, je suis éreintée et tu me fatigues avec tes contradictions. Un jour tu me jettes dans les bras d’un jeune gaillard qui baise comme un dieu et après tu voudrais que je l’oublie. Bonne nuit, je me baigne et ensuite je me couche. Tu ne m’embrasses pas ? Je me rattraperai dans trois jours.


Elle sort. J’ai hâte de me réfugier dans le sommeil, je veux oublier René, Émilie sous René, Émilie sur René, les cuillères hurlantes, la levrette, le lotus, les acrobaties en tous genres et leurs appellations, le piston énorme dans le vagin dilaté, la main d’Angèle sur ma verge, la détermination de ma femme à recommencer sa chasse aux sensations fortes et aux orgasmes à répétition et surtout l’humiliation de devenir une monnaie d’échange dans le commerce des corps. Si seulement Angèle était sincère, si sa sincérité durait plus que la fraîcheur de la rose. Hélas elle traîne une réputation sulfureuse.


En pleine nuit une main remonte ma cuisse. Émilie soupire :

- Jean, mon chéri, voudrais-tu me mettre de la pommade. Ça me brûle. Attends j’allume ma lampe.


Elle me tend un tube décapuchonné/

- Où ?


- Là, en bas, tu veux regarder ce qu’il y a…

Son doigt désigne le bas ventre et plus précisément sa vulve.


- La lampe de chevet n’éclaire pas assez. Ah!, avec le plafonnier je vois mieux. C’est là ?

J’ai touché une lèvre, elle fait un bond, retombe et réclame plus de douceur-Alors que vois-tu ?

- Ton sexe ma chérie. Mais ce n’est pas beau à voir, tout est rouge, enflammé. Tu as voulu du costaud, du gros, du long, du vigoureux, tu as été entendue et servie. Trop de plaisir crée la douleur. Ta malheureuse chatte malmenée par les frottements de ce gourdin est fripée et sanguinolente. C’est normal.


- Je ne te demande pas la morale, applique la pommade avec douceur, mon amour.


De nuit, en plein sommeil il est difficile de traiter avec une douceur infinie un sexe meurtri par les excès. Les nymphes caressées réagissent mal et me valent des ah et des oh qui ne ressemblent plus à ce que j’ai entendu quand le ramoneur de femme passait son écouvillon dans la cheminée étroite. C’est beaucoup moins envoûtant.


Je me rendormirai vite sauf si

- Jean, faut-il consulter mon gynécologue ?


- Hein, le gynéco ? S’il peut te soulager, pourquoi pas. Au pire tu le feras rire.

- Jean, tu veux vraiment coucher avec Angèle ?

- C’est toi qui décides.

- Jean, mon chéri, ne sois pas jaloux, tu restes l’élu de mon cœur
- On verra ça chez ton cardiologue peut-être, ton gynéco ne te croirait pas en constatant l’état de tes lèvres. Il pourrait être utile pour réaliser ou prescrire un test.

- Quel test ?

- Devine. Un test de la vue peut-être pour s’assurer que tu n’as pas vu trop gros ou trop grand
- Jaloux ! Ben, c’est toi qui as voulu. On aurait l’air de quoi si on reculait maintenant qu’on a commencé le traitement ?

- Je crois que le diagnostique était erroné et que le traitement est trop radical pour ta chatte délicate Si chaque traitement nécessite une réparation, tu vas te ruiner en pommades.


- Tu ne seras jamais sérieux. C’est pour ça que je t’aime aussi fort. Dis, Jean chéri, la prochaine fois, on ne serait pas mieux ici, dans notre lit ? Il y a plus de place pour quatre Toi et Angèle d’un côté, moi et René de l’autre. On serait proches, on se verrait, on s’exciterait les uns les autres, il y aurait de l’émulation, on pourrait organiser des concours…
- Des concours, rien que ça ! Tu as gagné ce soir celui de la zigounette la plus longue, celui de la plus grosse. Tu voudrais la médaille de l’orgasme le plus rapide ou du plus grand nombre d’éjaculations? Tu pèserais l’éjaculat contenu dans les préservatifs? Tu chronomètrerais le limage, tu mesurerais l’amplitude des pénétrations ! Je refuse de participer à ces amusements ridicules, car il est une chose qu’on ne peut pas mesurer ou comparer, ce sont les sentiments réels, comme l’amour. Dis-moi tous les titres que tu souhaites emporter, ils sont à toi puisque tu es devenue « bête à concours ».


- Non, je veux les mériter pour de bon, sans favoritisme.


- Voilà une vaillante combattante, bravo. Mais les prix seront gagnés et attribués ailleurs, pas dans ce lit. Ce n’est pas un champ de bataille ouvert à tout le monde.


- Pourquoi pas ? Au coude à coude personne ne pourrais tricher.


- Quel intérêt y aurait-il à tricher? Il faudrait des prix importants. Lesquels ? Une semaine avec le partenaire à forniquer librement ? Dix kilos de pommade réparatrice ? Propose tout ce que tu voudras. Une chose est sûre, moi vivant, ton Zorro ne te baisera pas dans mon lit.


- C’est « notre lit ».


- C’est le lit conjugal, pas n’importe quel plumard

- Excellente raison pour que ce soit dans ce lit que je m’envoie en l’air avec un homme fort.


- Si on dormait ?


- Alors c’est oui. Je savais bien que tu finirais par accepter. Tu es un amour.


- Erreur ! Il y a sous ce toit un maître de maison. Il ne peut pas y en avoir deux. Je suis « le maître » en question. René peut te sauter sur toute la surface de la terre s’il le veut, tu peux t’éclater avec lui où tu veux, sauf dans notre lit. Je ne le tolérerai jamais dans cette chambre et dans ce lit.


- Et si on faisait l’amour quand tu n’es pas là ?


- En cachette ? Arrangez-vous pour que je l’ignore, sinon ce serait un cas de divorce immédiat pour faute grave. Empoignez-vous n’importe où, pas ici.


- Je ne comprends plus rien. Que ce soit ici ou dans le salon, quelle différence ? Et pourquoi tout de suite le divorce si cela se passe sur ce matelas alors que cela semble sans conséquences si c’est ailleurs.


- Pour moi cette couche est sacrée. Ensuite ne conclus pas trop vite qu’ailleurs ce sera toujours sans conséquences. Tu sais que nous vivons sous le régime de la communauté de biens réduite aux acquêts. Tu sais ce que tu possédais lorsque nous nous sommes mariés.


- Rien. Ce n’est pas élégant d’en parler pour me dire que toi, tu as hérité de tes parents de la maison et de tous leurs vieux meubles.


- Dont ce lit. Ajoute à mes biens propres mon entreprise qui prospère.


- Tes parents auraient dû te transmettre un zizi comme celui de René, au lieu de ce lit.


- D’accord, mais souviens-toi que tu as beaucoup joué avec ce zizi. Même si nous avons changé la literie, ce lit fait partie de mes biens propres. Conclusion, moi, ton mari jusqu’au jour d’un éventuel divorce, j’interdis l’usage de cette couche à tout autre homme, fût-il thérapeute sexuel et fût-il armé d’un super zizi.


- Alors il ne fallait pas tenter le diable. Alors on ira au salon ?


- Sur le canapé, sur le tapis, sur l’une des tables, sur les chaises ou les fauteuils, accrochés au lustre ou contre un mur, faites comme vous voudrez. Pour être complet je précise que je vous accorde deux mois à partir de ce soir pour obtenir une guérison complète . Bonne nuit.


- Comment saurons-nous si la guérison est complète ?


- Votrecomportement aura changé. Lui ne paraîtra plus et toi tu te conduiras au lit comme doit le faire une épouse. Tu veux un dessin ?


- Ouf ! Ta colère est passée. Si j’avais su …

-Bonne nuit. Demain je travaille. Je rentrerai dîner à treize heures. Dors, tu as besoin de repos. La soirée a été rude.

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