Cocu... Volontaire ? 2

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Cocu... Volontaire ? 2 Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-11-2016 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Cocu... Volontaire ? 2
Volontaire vraiment ?????



- Attends, si je te comprends bien, tu penses qu’il faut chasser le mal par le mal ? C’est bien ce que suggère ta conclusion. Tu as assisté à un rapport sexuel hors normes en raison des dimensions exceptionnelles du mâle impliqué qui faisait jouir ton amie. Tu as, à l’invitation de cette Angèle, tenu la verge exceptionnelle de l’amant et, sous l’impulsion de l’ amie qui te tenait les mains refermées sur le membre viril, tu as participé à une masturbation collective qui a abouti à une éjaculation. Enfin tu as léché le sperme étalé sur les seins de cette femme. Selon toi c’est l’origine d’une obsession qui te poursuit continuellement et qui gâche notre vie sexuelle.

- Tu résumes assez bien la cause de ma défaillance. Je ne suis pas une mauvaise épouse, je suis une épouse gravement perturbée.

- Le souvenir gravé dans ta mémoire du rapport de ce couple , de ton toucher de l’instrument et de ses vibrations entre tes doigts te poursuit. Tu n’as pas osé suivre les conseils de ton amie, tu t’es enfuie au lieu de te laisser pénétrer par cet homme et tu regrettes ta fuite. Elle t’a privé d’une expérience inédite, sans doute formidable. Tu regrettes donc de n’avoir pas connu les sensations folles que te vantait Angèle.

- Non, je ne regrette pas de t’être restée fidèle.

- Certes tu n’as pas voulu me tromper. Cependant ta curiosité n’a pas été satisfaite, tu imagines des rapports qui auraient pu être possibles et te renseigner sur les effets d’une relation amoureuse avec le propriétaire d’un attirail aussi impressionnant.

- Peut-être est-ce quelque chose comme ça.


-Depuis, moi, ton mari, je subis les conséquences d’une comparaison qui joue en ma défaveur. A tes yeux, pour ton sexe aussi, le mien est devenu petit, minuscule, quantité négligeable, tout à fait insatisfaisant et incapable de te procurer les frissons ou les orgasmes que te procurerait l’amant si bien monté de ta copine.

- Elle le trouvait si formidable. Évidemment mon imagination travaille comme folle.

- L’image nouvelle qui occupe ton imagination efface tout notre passé, tout souvenir des meilleurs moments de notre vie conjugale. Alors que faisons-nous encore ensemble?

- Mais, mon Jean chéri, que ta question est rude. Oublies-tu que nous sommes mari et femme ? Que me reproches-tu ? T’ai-je trompé, ai-je couché avec cet étranger ? Non.

- Pas encore peut-être.

- Pourquoi en doutes-tu ? Je n’ai pas pour habitude de te mentir. Je t’ai fait ce récit parce que j’ai confiance en toi, pour que tu m’aides à chasser ce souvenir. Je suis bien malheureuse de voir surgir cette image d’Angèle et de René unis puis celle de cette verge majuscule chaque fois que tu me pénètres.

- C’est à ce point !Autrement dit, quand j’entre en toi, c’est René que tu crois recevoir.

- C’est un peu ça. Avec cette différence, que ta verge n’éveille aucune sensation et que l’image de ce René , à cet instant précis, n’aide en rien mes sens. Comme tu l’as dit, tu parais insignifiant en comparaison de l’autre mais l’autre se contente de troubler notre union. Crois-moi, j’en suis profondément désolée. J’aimerais tant n’avoir jamais vu Angèle et son amant et revivre notre union comme avant ce jour maudit.

- Comment exorciser cette invasion de ton esprit ? Finalement tu as découvert seule la solution. Donne-toi à lui, éprouve ce qu’une femme ressent au contact d’un tel homme, goûte pleinement aux joies d’une union totale avec ses attributs hors du commun, chasse le désir impérieux, l’envie irrésistible en passant à l’acte et délivre-toi des divagations de ton imagination : fais l’amour avec lui et tu retrouvera la tranquillité d’esprit indispensable à nos retrouvailles.

- Ah ! Non ! Jean tu déraisonnes. J’ai juré de n’aimer que toi jusqu’à ce que la mort nous sépare, je veux respecter ma parole.

- Sois lucide, tu m’aimes en paroles, d’accord. Mais nous sommes dans l’impossibilité de faire l’amour .

Émilie pleure, m’accuse de la pousser dans les bras du diable, de faire d’elle la pire des épouses en la donnant à un inconnu juste pour mettre fin au mauvais sort qui l’accable.

- C’est indigne ! Je serais une catin, une salope qui ne contrôle plus ses pulsions. Je mourrais de honte si quelque un l’apprenait. Toi-même tu me mépriserais, je perdrais estime. Tu me pousses au crime, un mari honnête et aimant ne doit pas demander à sa femme de se conduire de cette façon. Non, patientons, mon imagination se calmera. Nous retrouverons notre complicité.


Que ce discours est rassurant. Comment ai-je pu me laisser pénétrer par l’idée saugrenue de livrer ma femme à une union adultère uniquement pour lutter contre les débordements de son imagination ? Ici je possède une réponse : Si c’est le moyen de la retrouver sereine et heureuse en amour avec moi à la fin de l’épreuve, pourquoi ne pas tenter l’aventure ? Ce sera pour elle et pour moi un bon ou un mauvais moment à passer selon ses dispositions du moment. Cette pensée fait son chemin dans mon esprit. J’aime assez ma femme pour lui procurer le remède qui la guérira. Elle souffre sans oser l’avouer d’une sorte de frustration, il suffit de remplacer le manque par l’objet secret de son désir, elle sera comblée et me reviendra.

A la réflexion il n’y aura pas faute, puisque je suis consentant et presque prescripteur du remède. Tout sera clair entre nous. Je serai d’accord et elle agira pour me rendre entièrement ma fonction d’époux. Afin de soulager sa conscience si délicate je pourrai demander à l’assister, à être présent durant l’accouplement. Si même des difficultés inhérentes à la taille de la bite du monsieur se présentent, je pourrai lui tenir la main afin de l’encourager, pourquoi pas aider la jonction des sexes. Ainsi elle ne pourra pas attribuer certaines douleurs lors de la pénétration et du coït au sentiment de culpabilité des femmes adultères qui trompent leur mari en secret. Elle pourra alors s’abandonner entièrement aux plaisirs de la chair.

Je passe une semaine à ruminer ce raisonnement sans oser en parler. Émilie est de plus en plus mélancolique A plusieurs reprises elle me convoque, me demande de la prendre, m’incite à faire preuve de patience, à recourir à des préliminaires soignés ou à des positions différentes, à sortir de la routine. Hélas chaque tentative se solde par des larmes de femme désespérée de rester frigide bien que brûlante d’envie. Son corps n’obéit plus à ses sentiments, ne produit plus que des pleurs désolants. Cela ne peut plus durer, je dois prendre les choses en main, c’est-à-dire, rendre possible le rapprochement physique de René et d’une Émilie que j’aurai convaincue de la nécessité d’une relation voulue par elle et par moi et sous ma surveillance protectrice.

Reste un obstacle de taille. Il est facile d’affirmer que je serai présent, mais de dire à faire il y a de la distance. Admettons qu’Émilie consente à se soumettre à un homme devant moi et ce n’est pas gagné, admettons ensuite que l’heureux élu veuille bien supporter la présence du mari, rien ne prouve que le mari puisse assister en voyeur indifférent à l’union des deux corps. Enfin quelle garantie ai-je d’obtenir une guérison certaine de ma femme. Le remède ne risque-t-il pas d’être pire que le mal. Au bout de la semaine de tergiversations, de doutes et d’échecs amoureux je me dis qu’il faut que cela se fasse ou que tout casse. Traîner en longueur c’est prolonger inutilement les regrets, les remords, les souffrances de l’épouse et de l’époux. La fidélité doit être source de joie et non cause d’interminables tourments. Advienne que pourra; le manque d’initiative nous tue.

Nos rapports sexuels sont voués à l’échec permanent. Je ne veux pas passer mon temps à me masturber pour soulager mes pulsions, je ne veux pas recourir à des services tarifés, je ne veux pas mouiller mes pyjamas inconsciemment lors d’érections nocturnes ou matinales, je ne veux pas me jeter sur une passante même avenante. Je ne veux pas finir obsédé ou fou, violeur peut-être. Je dois agir. Mais sans heurter la sensibilité à fleur de peau de ma malheureuse Emilie.









































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