De bons copains
Récit érotique écrit par Abadi [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-12-2013 dans la catégorie Plus on est
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De bons copains
Bien avant que je ne cherche à enquêter sur le passé de mon épouse, il est arrivé, dans certaines circonstances, que j'apprenne certaines choses sur elle, sans aucunement l'avoir sollicité. Peut-être est-ce d'ailleurs à cause de ces découvertes qui m'ont fait deviner très tôt quelle belle femme avide de sexe elle était, que j'ai été attiré vers elle.
Agnès qui avait quitté la région Parisienne huit mois plus tôt, venait de s'installer à Bar sur Aube et je n'étais alors allé la voir qu'une seule fois. Bien sûr je la connaissais depuis plusieurs années, puisqu'elle avait été, bien que peu de temps, l'épouse de mon meilleur ami Antonin, mais peut-être à cause du fait que pour moi, l'amitié a toujours été sacrée, je n'avais rien éprouvé alors à son égard... Ma première visite à Bar sur Aube avait été à la fois une révélation de mon attirance pour elle, mais aussi un fiasco, puisque mes toutes premières avances (premières et très discrètes), avaient été assez nettement repoussées par elle. J'avais alors fait marche arrière et préféré ne pas insister, du moins pour le moment. En me faisant discret je pouvais continuer à la voir en "amie" alors qu'en insistant, je craignais qu'elle ne veuille plus me revoir du tout….
A cette époque, je travaillais encore à Paris où je m'occupais de la formation de travailleurs sociaux. C'est dans ce cadre professionnel que je fus amené à me rendre à Strasbourg avec trois autres collègues, pour participer à un congrès. Notre séjour ne devait durer qu'une semaine et afin de minimiser les frais, nous avions décidé de n’aller à Strasbourg qu'avec une seule voiture. Cela m'ennuyait quand même un peu de passer si près d'Agnès sans passer la voir, et je dis à mes amis que j'avais une amie dans la région et que j'aurais aimé lui rendre visite au passage. Comme nous ne devions arriver à Strasbourg que le lendemain, mes collègues n'y virent aucun inconvénient. Je profitais d'une halte sur une aire de repos pour téléphoner à Agnès et l'avertir de notre passage. De toute évidence, cette visite ne l’enchantait guère mais comme nous n'étions plus très loin, elle se retrouva un peu au pied du mur et finit par accepter, en s'excusant néanmoins par avance, de ne pouvoir nous retenir à dîner ce soir-là car elle était, parait-il, invitée.
Elle nous reçut correctement, mais sans enthousiasme... Il était un peu tôt dans l'après-midi mais elle nous servit l'apéritif, nous priant de l'excuser, car elle était obligée de reprendre sa tournée du soir dès 17 h 30, et comme elle me l'avait dit au téléphone, n'étant pas libre ce soir-là.
Mes collègues, qui étaient plutôt du genre sans complexe, rivalisèrent de plaisanteries... Agnès fit bonne figure, riant à leurs plaisanteries pas toujours bonnes. Il n'y a que moi, qui la connaissant bien, qui me rendit compte qu'elle se forçait quelque peu et n'avait qu'une envie : nous voir partir au plus vite !... Au moment des adieux, elle me lança d'ailleurs un regard noir qui me confirma que j'avais fait une gaffe !... Durant la petite centaine de kilomètres qui nous restait à faire, mes collègues me dirent qu'ils avaient trouvé mon amie mignonne et sympathique, et me demandèrent si c'était vraiment une amie, ou plus qu'une amie pour moi... Vu la façon dont nous avions été reçus (Agnès, retenant sa colère s'était surtout montrée très froide avec moi), je n'osais pas leur parler de ce que je commençais à éprouver pour elle, et je leur dit que ce n'était qu'une copine, rien qu'une copine...
Notre séjour à Strasbourg devait durer une semaine, mais des problèmes familiaux m'obligèrent à revenir sur la capitale avant la fin du congrès. Je dus donc remonter seul sur Paris, mais au vu de ce qui s'était passé à l'aller, je préférais ne pas passer à Bar sur Aube, où j'avais toutes les chances de me faire engueuler. Je laissai donc la voiture à mes collègues et revint sur Paris en train.
Lorsque le lundi matin, Michel, Lionel et Jean-Jacques arrivèrent au "staff" habituel de début de semaine, ils arboraient un sourire rayonnant, mais comme nous étions assez nombreux et le programme chargé, je n'eus pas le temps de m'entretenir avec eux. Ce n'est que dans l'après-midi que je vis Jean-Jacques A…. entrer dans mon bureau, le visage rayonnant du même sourire que le matin. Il se laissa tomber dans l'un des deux fauteuils qui faisaient face à mon bureau et me dit : - " Ah mon vieux!... Tu as raté, tu aurais dû rester... On sort d'un de ces week-end, je ne te dis pas !...". Il avait en effet l'air particulièrement ravi... Je souris d'un air complice : - " Ah oui... Vous avez fait la fête... Ah, si j'avais pu... Mais j'étais obligé de revenir à Paris" - " Ah oui dommage mon vieux, surtout que c'est grâce à toi...".
- "Ah oui, Eh bien tant mieux !... mais comment ça, grâce à moi ? " lui répondis-je, à mille lieues de me douter.
- " Et bien ta copine..." Je crus avoir mal entendu et je balbutiai: - " Ma... Ma co..." - " Eh bien oui, ta copine... Agnès... L'infirmière!... Tu sais bien... Celle chez qui nous sommes passés à l'aller..." - " Ou...Oui... et bien ?" - " Et bien Michel a eu l'idée d'aller la voir en revenant...". Je restais avec le sourire figé, comme si je venais de recevoir un coup de massue sur la tête, et balbutiais à nouveau : - " Mais... Pou... pourquoi ? Vous êtes fous! Vous avez bien vu comment elle nous avait reçus !..." - " Oui, elle avait l'air plutôt furax…" répondit-il en riant, " mais je ne sais pas pourquoi, sans doute parce qu'elle lui avait tapé dans l'œil, mais Michel tenait à ce que nous passions la voir. Il disait que c'était pour l'emmerder un peu, mais je pense qu'il avait un peu son idée..." - " Et... Et comment vous a-t-elle reçus ? " - " Et bien plutôt surprise... Mais finalement, je crois que ça l'a intriguée et que ça a pris le pas sur sa colère… On l'a un peu charriée et on lui a dit que pour nous excuser de notre première visite, qui apparemment n'était pas venue au bon moment, on avait décidé de l'inviter au resto le soir même." - " Et elle a accepté ? ", demandais-je une peu tendu.
- " Eh bien oui, mon vieux...". J'avoue que j'en restais plutôt ébahi... Jean-Jacques visiblement décidé à tout me raconter, reprit son récit : - " Au resto à Bar sur Aube, ça c'est pas mal passé... On a bien blagué et elle s'est bien détendue..." - " Vous avez parlé… de moi ? " - " Ben non, pas du tout..." (D'un certain côté, cela me rassurait). Il reprit : - " En sortant du resto on avait envie de s'amuser un peu mais elle nous a dit qu'il n'y avait rien à Bar sur Aube. On a proposé d'aller jusqu'à Troyes et après quelques hésitations, elle a accepté. On est allés dans une boite... C'était sympa ; on a un peu picolé et dansé... Elle était cool et elle se laissait un peu tripoter. Mais c'est Lionel qui avait le plus le ticket ; elle l'a laissé lui rouler plusieurs pelles, et je l'ai même vu discrètement lui caresser la braguette en dansant.
Sur le chemin du retour ils étaient tous les deux à l'arrière de la voiture et je peux te dire que ça pelotait dur !... Il faut dire que tu connais Lionel ?...". Je ne voyais pas ce qu'il voulait dire, aussi un peu abasourdi pas ce qu'il me racontait, je ne dis que : - " Lionel...? " - " Oui, Lionel !... C'est vrai que tu n'es jamais venu faire du sport avec nous… Eh bien je peux te dire que Lionel, dans les douches communes, il ne passe pas inaperçu si tu vois ce que je veux dire... C'est le genre de mec à te foutre des complexes...". Cette fois, je crois bien que je blêmis... Jean-Jacques n'insista pas sur les qualités viriles de Lionel et poursuivit : - " Sitôt de retour chez elle, elle nous a proposé de reprendre un verre. " - " Parce que vous êtes revenus chez elle ?... Elle vous a proposé de vous héberger ? ", demandais-je - " Bah, à vrai dire, on en avait même pas parlé…On est revenus chez elle comme ça, sans se poser de question… " La gorge me serrait ; je réussis néanmoins à dire : - " Et... Et alors ? " - " Alors?... Eh bien mon vieux on avait à peine fini de nous servir un scotch que Michel et moi, on s'est retrouvé seuls dans le salon..." - " Ah oui..." - " Oui, ils n'ont pas perdu de temps !... Michel et moi, on rigolait un peu. J'ai voulu mettre un peu de musique, mais Michel m'a fait signe de me taire... En effet, on entendait des gémissements qui venaient du couloir, de sa chambre... C'était la meilleure des musiques !... On s'est installés dans les fauteuils à siroter nos scotchs..." J'étais sous le choc et je sentis mon malaise augmenter encore. Le souffle me manquait, ma poitrine me serrait... Ce n'était pas possible ! Agnès ?!... Non, Agnès que j'aimais, à qui j'avais osé déclarer mes sentiments, et qui les avaient repoussés, avec Lionel, mon copain Lionel... J'en étouffais ". Jean-Jacques lui, semblait ne se douter en rien de mon trouble et continuait à me raconter, comme on raconte un souvenir de régiment.
- " Ta copine, on n’a pas tardé à l'entendre chanter !... On entendait seulement mais on pouvait deviner ce qui se passait, hein !... Quand il a commencé à lui enfiler sa grosse saucisse, elle s'est mise à gémir, je ne te dis pas... Tu aurais entendu ça... Elle haletait et on a commencé à l'entendre dire " : " Oh ce que c'est bon ! Oh, oui… Ta queue... Comme elle est grosse... Oh ce n'est pas vrai !... Oh lala !", alors je ne te dis pas quand il a commencé à la limer... Elle s'est mise à gueuler, à hurler!... Michel et moi, on se regardait, on n’en revenait pas. Il faut dire que ce salaud de Lionel devait salement la bourrer; on en entendait le pieu craquer, il devait te la clouer sur le lit à coups de bite, le salaud !... Elle s'est même mise à en chialer en hurlant... On avait une de ces triques !... On en pouvait plus, alors on s'est décidés à aller voir... C'était exactement ce qu'on avait imaginé, si ce n'est qu'à notre arrivée, il la faisait retourner pour la prendre en levrette. Alors on a pas hésité, on s'est approchés et comme elle avait tendu la main, sans qu'on le lui demande, vers la bite de Michel, je lui ai foutu la mienne dans la bouche." Je me mis à respirer fort pour tenter de me calmer, car j'étais prêt à hurler de rage... Non, ce n'était pas possible !... Ces salauds avaient baisé la femme dont j'étais amoureux !... C'était comme si le ciel me tombait sur la tête... Agnès que j'aimais d'un amour pur, sentimental et encore platonique, s'étaient faite baiser ("tirer" était plutôt le mot juste), par mes propres copains et collègues... Alors que moi, animé de l'amour que j'éprouvais pour elle, je ne l'avais même jamais vue nue, eux n'ignoraient déjà plus rien de son corps ni de son anatomie la plus intime. Je ressentais tout ceci comme la pire des injustices, presque comme un sentiment de jalousie. Je dus rassembler tous mes efforts pour essayer de ne rien laisser paraître aux yeux de Jean-Jacques A….
- " Putain, elle ne s'est pas fait prier et elle s'est mise à me pomper le dard tout en astiquant Michel de sa main libre. Lionel s'est mis à la planter à grands coups de bite et ça l'obligeait à m'avaler jusqu'aux couilles à chaque coup de trique. Elle en avait sa petite gueule enfouie dans mes poils... Tu aurais vu ça, c'était super ! Dommage que tu n’es pas été là !... " C'est presque en balbutiant que je lui demandais: - " Et vous... Vous l'avez tous baisée ? " - " Tu parles ! On n’allait pas s’gêner !!..., " me répondit-il en riant, mais tu sais Lionel, c'est un vrai marathonien question baise, hein….Il n'arrêtait pas ! Tu aurais vu sa bite... Un de ces morceaux, et aussi noueuse qu'une bûche avec ses grosses veines gonflées... Elle devait bien la sentir la salope, en tout cas elle gémissait salement. J'avais sa petite gueule sous les yeux et je peux te dire qu'elle en chialait, la garce…" Il se tut un moment, mais j'étais trop effondré pour répondre quoi que ce soit... Après un court silence, il reprit : - " En tout cas, un super coup ta copine... Mon vieux on a passé toute la nuit à baiser et le lendemain elle nous a même proposé de rester encore. Elle a bossé le dimanche matin mais on a remis ça toute l'après-midi du dimanche et il a fallu que l'on rentre dans la nuit...". J'avais encore du mal à réaliser et comme si je n'avais pas compris, je lui demandais d'une voix hachée : -" Vous... Vous l'avez baisée ?... Tous les trois ?..." - " Ben oui, tous les trois, qu’est-ce que tu crois ? Et même plutôt dix fois qu'une !... Ah elle aime ça, celle-là... Remarque, je vais te dire, elle a dû en éponger des bites ta copine. Tu la connais depuis longtemps ? " Un peu pris de court, par une sorte d'automatisme, je lui répondis la vérité : - " Euh oui... Enfin, deux ou trois ans. C'était la femme d'un très bon copain." - " Ah, la femme... Ah bon, et ils sont séparés maintenant ? " - " Oui... En fait ils ont vécu ensemble, mais n'ont été mariés que moins d'une année" - " Ah oui... Pourquoi ?... Ton copain ne faisait pas le poids ? " - " Je ne sais pas... Elle ne m'a pas dit... Je crois qu'il y avait des torts des deux côtés..." -" Ça ne m'étonne pas !..." me répondit Jean-Jacques en riant, ta copine elle m'a l'air d'avoir du kilométrage...". Cette expression me surprit beaucoup et j'eus le tort de le montrer : - " Agnès ? Mais elle... Elle n'a que vingt-huit ans !..." Il éclata de rire: - " Oui peut-être, mais ça ne veut rien dire !... "- " Oh, écoute, reprit-il, cette gonzesse là, je peux te dire qu'elle a dû s'en faire mettre des kilomètres !... On voit qu'elle sait y faire et quelle aime ça !... Et puis une foufoune aussi moelleuse que la sienne, je peux te dire que ça ne trompe pas… Elle a été bien rodée !... Souvent, et même sûrement par de sacrés morceaux ".
- " Je ne vois pas pourquoi tu dis ça ? " - " Tu rigoles ! " s'exclama-t-il, il n'y a qu'à voir comment elle a pris l'engin de Lionel !... Je peux te dire qu'il ne lui foutait pas la frousse, ça lui faisait plutôt briller les yeux d'envie. D'ailleurs ça ne m'étonne pas : on en parlait justement en voiture avec Lionel en remontant sur Paris. Il me disait qu'il avait constaté que ce sont souvent les petites brunes, minces et toutes menues dans le genre de ta copine, qui recherchent le plus les mecs baraqués... Et crois-moi, c'est pas seulement pour la grosseur de leurs biceps ! Ah, ah ! Si tu vois ce que je veux dire !!..." J'étais en même temps fou de rage et effondré...
J'avais envie de sauter à la gorge de Jean-Jacques, et de l'étrangler, mais en même temps j'étais effondré, incapable de réagir. En réagissant brutalement, j'aurais immédiatement avoué les sentiments que j'avais pour Agnès et la situation tournait à la farce... Car je connaissais mes collègues ; nous étions copains dans le boulot mais guère plus et si ils avaient découvert que j'étais fou amoureux de la fille qu'ils venaient de s'envoyer, alors que je ne l’avais baisée, ils s'en seraient étranglés, mais de rire ! Et probablement l'histoire aurait-elle fait le tour de la boite où nous travaillons ensemble. C'était une lâcheté, mais sur le coup, je ne m'en rendais même pas compte.
Je l’ai épousé par la suite, mais je n’ai pratiquement rien su de sa vie avant et ça je l’ai tellement regretté que je suis mis à enquêter sur son passé…
Agnès qui avait quitté la région Parisienne huit mois plus tôt, venait de s'installer à Bar sur Aube et je n'étais alors allé la voir qu'une seule fois. Bien sûr je la connaissais depuis plusieurs années, puisqu'elle avait été, bien que peu de temps, l'épouse de mon meilleur ami Antonin, mais peut-être à cause du fait que pour moi, l'amitié a toujours été sacrée, je n'avais rien éprouvé alors à son égard... Ma première visite à Bar sur Aube avait été à la fois une révélation de mon attirance pour elle, mais aussi un fiasco, puisque mes toutes premières avances (premières et très discrètes), avaient été assez nettement repoussées par elle. J'avais alors fait marche arrière et préféré ne pas insister, du moins pour le moment. En me faisant discret je pouvais continuer à la voir en "amie" alors qu'en insistant, je craignais qu'elle ne veuille plus me revoir du tout….
A cette époque, je travaillais encore à Paris où je m'occupais de la formation de travailleurs sociaux. C'est dans ce cadre professionnel que je fus amené à me rendre à Strasbourg avec trois autres collègues, pour participer à un congrès. Notre séjour ne devait durer qu'une semaine et afin de minimiser les frais, nous avions décidé de n’aller à Strasbourg qu'avec une seule voiture. Cela m'ennuyait quand même un peu de passer si près d'Agnès sans passer la voir, et je dis à mes amis que j'avais une amie dans la région et que j'aurais aimé lui rendre visite au passage. Comme nous ne devions arriver à Strasbourg que le lendemain, mes collègues n'y virent aucun inconvénient. Je profitais d'une halte sur une aire de repos pour téléphoner à Agnès et l'avertir de notre passage. De toute évidence, cette visite ne l’enchantait guère mais comme nous n'étions plus très loin, elle se retrouva un peu au pied du mur et finit par accepter, en s'excusant néanmoins par avance, de ne pouvoir nous retenir à dîner ce soir-là car elle était, parait-il, invitée.
Elle nous reçut correctement, mais sans enthousiasme... Il était un peu tôt dans l'après-midi mais elle nous servit l'apéritif, nous priant de l'excuser, car elle était obligée de reprendre sa tournée du soir dès 17 h 30, et comme elle me l'avait dit au téléphone, n'étant pas libre ce soir-là.
Mes collègues, qui étaient plutôt du genre sans complexe, rivalisèrent de plaisanteries... Agnès fit bonne figure, riant à leurs plaisanteries pas toujours bonnes. Il n'y a que moi, qui la connaissant bien, qui me rendit compte qu'elle se forçait quelque peu et n'avait qu'une envie : nous voir partir au plus vite !... Au moment des adieux, elle me lança d'ailleurs un regard noir qui me confirma que j'avais fait une gaffe !... Durant la petite centaine de kilomètres qui nous restait à faire, mes collègues me dirent qu'ils avaient trouvé mon amie mignonne et sympathique, et me demandèrent si c'était vraiment une amie, ou plus qu'une amie pour moi... Vu la façon dont nous avions été reçus (Agnès, retenant sa colère s'était surtout montrée très froide avec moi), je n'osais pas leur parler de ce que je commençais à éprouver pour elle, et je leur dit que ce n'était qu'une copine, rien qu'une copine...
Notre séjour à Strasbourg devait durer une semaine, mais des problèmes familiaux m'obligèrent à revenir sur la capitale avant la fin du congrès. Je dus donc remonter seul sur Paris, mais au vu de ce qui s'était passé à l'aller, je préférais ne pas passer à Bar sur Aube, où j'avais toutes les chances de me faire engueuler. Je laissai donc la voiture à mes collègues et revint sur Paris en train.
Lorsque le lundi matin, Michel, Lionel et Jean-Jacques arrivèrent au "staff" habituel de début de semaine, ils arboraient un sourire rayonnant, mais comme nous étions assez nombreux et le programme chargé, je n'eus pas le temps de m'entretenir avec eux. Ce n'est que dans l'après-midi que je vis Jean-Jacques A…. entrer dans mon bureau, le visage rayonnant du même sourire que le matin. Il se laissa tomber dans l'un des deux fauteuils qui faisaient face à mon bureau et me dit : - " Ah mon vieux!... Tu as raté, tu aurais dû rester... On sort d'un de ces week-end, je ne te dis pas !...". Il avait en effet l'air particulièrement ravi... Je souris d'un air complice : - " Ah oui... Vous avez fait la fête... Ah, si j'avais pu... Mais j'étais obligé de revenir à Paris" - " Ah oui dommage mon vieux, surtout que c'est grâce à toi...".
- "Ah oui, Eh bien tant mieux !... mais comment ça, grâce à moi ? " lui répondis-je, à mille lieues de me douter.
- " Et bien ta copine..." Je crus avoir mal entendu et je balbutiai: - " Ma... Ma co..." - " Eh bien oui, ta copine... Agnès... L'infirmière!... Tu sais bien... Celle chez qui nous sommes passés à l'aller..." - " Ou...Oui... et bien ?" - " Et bien Michel a eu l'idée d'aller la voir en revenant...". Je restais avec le sourire figé, comme si je venais de recevoir un coup de massue sur la tête, et balbutiais à nouveau : - " Mais... Pou... pourquoi ? Vous êtes fous! Vous avez bien vu comment elle nous avait reçus !..." - " Oui, elle avait l'air plutôt furax…" répondit-il en riant, " mais je ne sais pas pourquoi, sans doute parce qu'elle lui avait tapé dans l'œil, mais Michel tenait à ce que nous passions la voir. Il disait que c'était pour l'emmerder un peu, mais je pense qu'il avait un peu son idée..." - " Et... Et comment vous a-t-elle reçus ? " - " Et bien plutôt surprise... Mais finalement, je crois que ça l'a intriguée et que ça a pris le pas sur sa colère… On l'a un peu charriée et on lui a dit que pour nous excuser de notre première visite, qui apparemment n'était pas venue au bon moment, on avait décidé de l'inviter au resto le soir même." - " Et elle a accepté ? ", demandais-je une peu tendu.
- " Eh bien oui, mon vieux...". J'avoue que j'en restais plutôt ébahi... Jean-Jacques visiblement décidé à tout me raconter, reprit son récit : - " Au resto à Bar sur Aube, ça c'est pas mal passé... On a bien blagué et elle s'est bien détendue..." - " Vous avez parlé… de moi ? " - " Ben non, pas du tout..." (D'un certain côté, cela me rassurait). Il reprit : - " En sortant du resto on avait envie de s'amuser un peu mais elle nous a dit qu'il n'y avait rien à Bar sur Aube. On a proposé d'aller jusqu'à Troyes et après quelques hésitations, elle a accepté. On est allés dans une boite... C'était sympa ; on a un peu picolé et dansé... Elle était cool et elle se laissait un peu tripoter. Mais c'est Lionel qui avait le plus le ticket ; elle l'a laissé lui rouler plusieurs pelles, et je l'ai même vu discrètement lui caresser la braguette en dansant.
Sur le chemin du retour ils étaient tous les deux à l'arrière de la voiture et je peux te dire que ça pelotait dur !... Il faut dire que tu connais Lionel ?...". Je ne voyais pas ce qu'il voulait dire, aussi un peu abasourdi pas ce qu'il me racontait, je ne dis que : - " Lionel...? " - " Oui, Lionel !... C'est vrai que tu n'es jamais venu faire du sport avec nous… Eh bien je peux te dire que Lionel, dans les douches communes, il ne passe pas inaperçu si tu vois ce que je veux dire... C'est le genre de mec à te foutre des complexes...". Cette fois, je crois bien que je blêmis... Jean-Jacques n'insista pas sur les qualités viriles de Lionel et poursuivit : - " Sitôt de retour chez elle, elle nous a proposé de reprendre un verre. " - " Parce que vous êtes revenus chez elle ?... Elle vous a proposé de vous héberger ? ", demandais-je - " Bah, à vrai dire, on en avait même pas parlé…On est revenus chez elle comme ça, sans se poser de question… " La gorge me serrait ; je réussis néanmoins à dire : - " Et... Et alors ? " - " Alors?... Eh bien mon vieux on avait à peine fini de nous servir un scotch que Michel et moi, on s'est retrouvé seuls dans le salon..." - " Ah oui..." - " Oui, ils n'ont pas perdu de temps !... Michel et moi, on rigolait un peu. J'ai voulu mettre un peu de musique, mais Michel m'a fait signe de me taire... En effet, on entendait des gémissements qui venaient du couloir, de sa chambre... C'était la meilleure des musiques !... On s'est installés dans les fauteuils à siroter nos scotchs..." J'étais sous le choc et je sentis mon malaise augmenter encore. Le souffle me manquait, ma poitrine me serrait... Ce n'était pas possible ! Agnès ?!... Non, Agnès que j'aimais, à qui j'avais osé déclarer mes sentiments, et qui les avaient repoussés, avec Lionel, mon copain Lionel... J'en étouffais ". Jean-Jacques lui, semblait ne se douter en rien de mon trouble et continuait à me raconter, comme on raconte un souvenir de régiment.
- " Ta copine, on n’a pas tardé à l'entendre chanter !... On entendait seulement mais on pouvait deviner ce qui se passait, hein !... Quand il a commencé à lui enfiler sa grosse saucisse, elle s'est mise à gémir, je ne te dis pas... Tu aurais entendu ça... Elle haletait et on a commencé à l'entendre dire " : " Oh ce que c'est bon ! Oh, oui… Ta queue... Comme elle est grosse... Oh ce n'est pas vrai !... Oh lala !", alors je ne te dis pas quand il a commencé à la limer... Elle s'est mise à gueuler, à hurler!... Michel et moi, on se regardait, on n’en revenait pas. Il faut dire que ce salaud de Lionel devait salement la bourrer; on en entendait le pieu craquer, il devait te la clouer sur le lit à coups de bite, le salaud !... Elle s'est même mise à en chialer en hurlant... On avait une de ces triques !... On en pouvait plus, alors on s'est décidés à aller voir... C'était exactement ce qu'on avait imaginé, si ce n'est qu'à notre arrivée, il la faisait retourner pour la prendre en levrette. Alors on a pas hésité, on s'est approchés et comme elle avait tendu la main, sans qu'on le lui demande, vers la bite de Michel, je lui ai foutu la mienne dans la bouche." Je me mis à respirer fort pour tenter de me calmer, car j'étais prêt à hurler de rage... Non, ce n'était pas possible !... Ces salauds avaient baisé la femme dont j'étais amoureux !... C'était comme si le ciel me tombait sur la tête... Agnès que j'aimais d'un amour pur, sentimental et encore platonique, s'étaient faite baiser ("tirer" était plutôt le mot juste), par mes propres copains et collègues... Alors que moi, animé de l'amour que j'éprouvais pour elle, je ne l'avais même jamais vue nue, eux n'ignoraient déjà plus rien de son corps ni de son anatomie la plus intime. Je ressentais tout ceci comme la pire des injustices, presque comme un sentiment de jalousie. Je dus rassembler tous mes efforts pour essayer de ne rien laisser paraître aux yeux de Jean-Jacques A….
- " Putain, elle ne s'est pas fait prier et elle s'est mise à me pomper le dard tout en astiquant Michel de sa main libre. Lionel s'est mis à la planter à grands coups de bite et ça l'obligeait à m'avaler jusqu'aux couilles à chaque coup de trique. Elle en avait sa petite gueule enfouie dans mes poils... Tu aurais vu ça, c'était super ! Dommage que tu n’es pas été là !... " C'est presque en balbutiant que je lui demandais: - " Et vous... Vous l'avez tous baisée ? " - " Tu parles ! On n’allait pas s’gêner !!..., " me répondit-il en riant, mais tu sais Lionel, c'est un vrai marathonien question baise, hein….Il n'arrêtait pas ! Tu aurais vu sa bite... Un de ces morceaux, et aussi noueuse qu'une bûche avec ses grosses veines gonflées... Elle devait bien la sentir la salope, en tout cas elle gémissait salement. J'avais sa petite gueule sous les yeux et je peux te dire qu'elle en chialait, la garce…" Il se tut un moment, mais j'étais trop effondré pour répondre quoi que ce soit... Après un court silence, il reprit : - " En tout cas, un super coup ta copine... Mon vieux on a passé toute la nuit à baiser et le lendemain elle nous a même proposé de rester encore. Elle a bossé le dimanche matin mais on a remis ça toute l'après-midi du dimanche et il a fallu que l'on rentre dans la nuit...". J'avais encore du mal à réaliser et comme si je n'avais pas compris, je lui demandais d'une voix hachée : -" Vous... Vous l'avez baisée ?... Tous les trois ?..." - " Ben oui, tous les trois, qu’est-ce que tu crois ? Et même plutôt dix fois qu'une !... Ah elle aime ça, celle-là... Remarque, je vais te dire, elle a dû en éponger des bites ta copine. Tu la connais depuis longtemps ? " Un peu pris de court, par une sorte d'automatisme, je lui répondis la vérité : - " Euh oui... Enfin, deux ou trois ans. C'était la femme d'un très bon copain." - " Ah, la femme... Ah bon, et ils sont séparés maintenant ? " - " Oui... En fait ils ont vécu ensemble, mais n'ont été mariés que moins d'une année" - " Ah oui... Pourquoi ?... Ton copain ne faisait pas le poids ? " - " Je ne sais pas... Elle ne m'a pas dit... Je crois qu'il y avait des torts des deux côtés..." -" Ça ne m'étonne pas !..." me répondit Jean-Jacques en riant, ta copine elle m'a l'air d'avoir du kilométrage...". Cette expression me surprit beaucoup et j'eus le tort de le montrer : - " Agnès ? Mais elle... Elle n'a que vingt-huit ans !..." Il éclata de rire: - " Oui peut-être, mais ça ne veut rien dire !... "- " Oh, écoute, reprit-il, cette gonzesse là, je peux te dire qu'elle a dû s'en faire mettre des kilomètres !... On voit qu'elle sait y faire et quelle aime ça !... Et puis une foufoune aussi moelleuse que la sienne, je peux te dire que ça ne trompe pas… Elle a été bien rodée !... Souvent, et même sûrement par de sacrés morceaux ".
- " Je ne vois pas pourquoi tu dis ça ? " - " Tu rigoles ! " s'exclama-t-il, il n'y a qu'à voir comment elle a pris l'engin de Lionel !... Je peux te dire qu'il ne lui foutait pas la frousse, ça lui faisait plutôt briller les yeux d'envie. D'ailleurs ça ne m'étonne pas : on en parlait justement en voiture avec Lionel en remontant sur Paris. Il me disait qu'il avait constaté que ce sont souvent les petites brunes, minces et toutes menues dans le genre de ta copine, qui recherchent le plus les mecs baraqués... Et crois-moi, c'est pas seulement pour la grosseur de leurs biceps ! Ah, ah ! Si tu vois ce que je veux dire !!..." J'étais en même temps fou de rage et effondré...
J'avais envie de sauter à la gorge de Jean-Jacques, et de l'étrangler, mais en même temps j'étais effondré, incapable de réagir. En réagissant brutalement, j'aurais immédiatement avoué les sentiments que j'avais pour Agnès et la situation tournait à la farce... Car je connaissais mes collègues ; nous étions copains dans le boulot mais guère plus et si ils avaient découvert que j'étais fou amoureux de la fille qu'ils venaient de s'envoyer, alors que je ne l’avais baisée, ils s'en seraient étranglés, mais de rire ! Et probablement l'histoire aurait-elle fait le tour de la boite où nous travaillons ensemble. C'était une lâcheté, mais sur le coup, je ne m'en rendais même pas compte.
Je l’ai épousé par la suite, mais je n’ai pratiquement rien su de sa vie avant et ça je l’ai tellement regretté que je suis mis à enquêter sur son passé…
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