Délices et orgues 9
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-07-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Délices et orgues 9
Et si ce n’était pas un rêve ?
Marine se réveilla avec un goût amer en bouche. Cette scène de la veille était encore tellement présente dans sa mémoire… Et sincèrement, elle n’était pas fière d’elle. Avoir piqué toutes les provisions de Coralie sans les remplacer, ce n’était déjà pas joli-joli, mais lui tenir tête et ne même pas lui faire ses excuses, cela ne lui ressemblait pourtant pas.
Sans faire de bruit, elle fit une rapide toilette et s’habilla avant de descendre à la boulangerie. Elle acheta un croissant, un chausson aux pomme une brioche et une baguette de pain aux graines. Puis chez le dépanneur d’en face, elle prit quelques fruits ainsi qu’un demi-litre de lait et une plaquette de beurre avant de remonter chez elle.
Sur la table de la pièce à vivre, elle mit le bol de Coralie, les couverts et une planchette à découper. Puis elle prépara un bon thé, le mit sur la table et attendit patiemment. Lorsque Coralie sortit de sa chambre, la mine revêche, Marine prit une grande inspiration :
- Coralie…
La jeune femme répondit plus que sèchement :
- Oui.
- Je… Je suis désolée. Je me suis comportée comme une idiote après avoir été une sale égoïste, hier soir… Je voudrais te demander pardon pour tout ça. Tu as dû aller te coucher sans manger, par ma faute… Je t’ai préparé un petit déjeuner pour me faire pardonner… rien qu’un peu. Si tu veux bien…
Coralie regarda la table et un sourire vint aussitôt sur son visage. Marine le trouva aussitôt joli.
- Tu as fait ça ? Je ne m’y attendais pas… Si ça se trouve, tout n’est peut-être pas si mauvais que ça en toi, alors…
Penaude, Marine ne répondit rien. Coralie reprit.
- Merci Marine. Cela me touche très sincèrement. Finalement, je crois que tu es une chouette fille…
- Tu me pardonnes ?
- Devine !
Il était déjà tard, Marine devait partir. Elle s’approcha un peu de Coralie :
- Alors, on pourrait dire qu’on est un peu amies ?
Sans attendre de réponse, elle fit un rapide baiser sur la joue de sa colocataire et s’enfuit vers sa journée de travail.
Marine avait dû courir jusqu’au métro ; cela lui arrivait souvent ! Quand elle arriva sur le quai, les portes étaient prêtes à se refermer. Elle se précipita, et entra de justesse, cherchant désespérément à quoi s’accrocher avant d’atteindre la barre centrale. Un peu rassurée, elle reprit son souffle... sans prêter attention à son vis-à-vis, un jeune homme un peu plus grand qu’elle, à la coiffure ondulée d’un brun clair tirant sur le roux et aux yeux noisette pas très mûre, presque verts, qui lui souriait aimablement.
La scène qu’elle venait de vivre avec Coralie lui revint à l’esprit. Elle était heureuse d’avoir trouvé la force d’aller demander ce pardon à sa colocataire. Qu’elles puissent devenir un peu copines, peut-être même amies, un jour, lui semblait être une bonne chose. Elle ferma les yeux et se mit à sourire.
Quelque chose de chaud et doux effleura fort agréablement ses lèvres. Dans un mouvement qui sonnait en elle comme du déjà vu, mais où ? sa main libre, armée pour une énorme claque partit comme l’éclair tandis qu’elle ouvrait les yeux. Le jeune homme, avec une vivacité inouïe, arrêta la gifle et lui sourit une nouvelle fois.
- Je vous demande très humblement pardon, mademoiselle : j’ai vu vos yeux d’un bleu si beau se fermer, j’ai vu votre sourire éclatant qui mettait du soleil dans tout le wagon, je ne suis pas parvenu à me retenir d’entrer dans votre rêve en vous donnant cet innocent baiser. Si je vous disais que je le regrette, je serais le plus affreux des hypocrites. Mais je vous en demande pardon, et c’est tout aussi sincère.
- Mais… mais… vous être culotté…
À ce moment précis de sa phrase, elle réalisa qu’elle revivait quelque chose, sans bien savoir quoi. Réfléchissant un instant elle se jeta à l’eau :
- Aimez-vous la choucroute ?
Le jeune homme éclata de rire :
- Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire ! Oui, j’adore ! Oserais-je vous demander quel joli nom peut accompagner d’aussi beaux yeux ?
- Marine…
- Logique, avec cette couleur… et magnifique !
- Et vous, laissez-moi deviner : Phildebert, alias Fil de fer ?
- Pas du tout, où allez-vous chercher ça ? C’est Philippe, mais tous mes amis disent Phil… C’est, je le crains, d’un ordinaire affligeant !
La station où il devait quitter le train approchait, Il écrivit en toute hâte son numéro de téléphone sur un petit papier et le remit à Marine avant de sortir précipitamment du wagon. Quelques secondes plus tard arriva ce SMS :
ʺVous avez bien fait d’entrer dans mon rêve, Phil, vous l’avez embelli !ʺ
FIN
Marine se réveilla avec un goût amer en bouche. Cette scène de la veille était encore tellement présente dans sa mémoire… Et sincèrement, elle n’était pas fière d’elle. Avoir piqué toutes les provisions de Coralie sans les remplacer, ce n’était déjà pas joli-joli, mais lui tenir tête et ne même pas lui faire ses excuses, cela ne lui ressemblait pourtant pas.
Sans faire de bruit, elle fit une rapide toilette et s’habilla avant de descendre à la boulangerie. Elle acheta un croissant, un chausson aux pomme une brioche et une baguette de pain aux graines. Puis chez le dépanneur d’en face, elle prit quelques fruits ainsi qu’un demi-litre de lait et une plaquette de beurre avant de remonter chez elle.
Sur la table de la pièce à vivre, elle mit le bol de Coralie, les couverts et une planchette à découper. Puis elle prépara un bon thé, le mit sur la table et attendit patiemment. Lorsque Coralie sortit de sa chambre, la mine revêche, Marine prit une grande inspiration :
- Coralie…
La jeune femme répondit plus que sèchement :
- Oui.
- Je… Je suis désolée. Je me suis comportée comme une idiote après avoir été une sale égoïste, hier soir… Je voudrais te demander pardon pour tout ça. Tu as dû aller te coucher sans manger, par ma faute… Je t’ai préparé un petit déjeuner pour me faire pardonner… rien qu’un peu. Si tu veux bien…
Coralie regarda la table et un sourire vint aussitôt sur son visage. Marine le trouva aussitôt joli.
- Tu as fait ça ? Je ne m’y attendais pas… Si ça se trouve, tout n’est peut-être pas si mauvais que ça en toi, alors…
Penaude, Marine ne répondit rien. Coralie reprit.
- Merci Marine. Cela me touche très sincèrement. Finalement, je crois que tu es une chouette fille…
- Tu me pardonnes ?
- Devine !
Il était déjà tard, Marine devait partir. Elle s’approcha un peu de Coralie :
- Alors, on pourrait dire qu’on est un peu amies ?
Sans attendre de réponse, elle fit un rapide baiser sur la joue de sa colocataire et s’enfuit vers sa journée de travail.
Marine avait dû courir jusqu’au métro ; cela lui arrivait souvent ! Quand elle arriva sur le quai, les portes étaient prêtes à se refermer. Elle se précipita, et entra de justesse, cherchant désespérément à quoi s’accrocher avant d’atteindre la barre centrale. Un peu rassurée, elle reprit son souffle... sans prêter attention à son vis-à-vis, un jeune homme un peu plus grand qu’elle, à la coiffure ondulée d’un brun clair tirant sur le roux et aux yeux noisette pas très mûre, presque verts, qui lui souriait aimablement.
La scène qu’elle venait de vivre avec Coralie lui revint à l’esprit. Elle était heureuse d’avoir trouvé la force d’aller demander ce pardon à sa colocataire. Qu’elles puissent devenir un peu copines, peut-être même amies, un jour, lui semblait être une bonne chose. Elle ferma les yeux et se mit à sourire.
Quelque chose de chaud et doux effleura fort agréablement ses lèvres. Dans un mouvement qui sonnait en elle comme du déjà vu, mais où ? sa main libre, armée pour une énorme claque partit comme l’éclair tandis qu’elle ouvrait les yeux. Le jeune homme, avec une vivacité inouïe, arrêta la gifle et lui sourit une nouvelle fois.
- Je vous demande très humblement pardon, mademoiselle : j’ai vu vos yeux d’un bleu si beau se fermer, j’ai vu votre sourire éclatant qui mettait du soleil dans tout le wagon, je ne suis pas parvenu à me retenir d’entrer dans votre rêve en vous donnant cet innocent baiser. Si je vous disais que je le regrette, je serais le plus affreux des hypocrites. Mais je vous en demande pardon, et c’est tout aussi sincère.
- Mais… mais… vous être culotté…
À ce moment précis de sa phrase, elle réalisa qu’elle revivait quelque chose, sans bien savoir quoi. Réfléchissant un instant elle se jeta à l’eau :
- Aimez-vous la choucroute ?
Le jeune homme éclata de rire :
- Je crois que nous avons beaucoup de choses à nous dire ! Oui, j’adore ! Oserais-je vous demander quel joli nom peut accompagner d’aussi beaux yeux ?
- Marine…
- Logique, avec cette couleur… et magnifique !
- Et vous, laissez-moi deviner : Phildebert, alias Fil de fer ?
- Pas du tout, où allez-vous chercher ça ? C’est Philippe, mais tous mes amis disent Phil… C’est, je le crains, d’un ordinaire affligeant !
La station où il devait quitter le train approchait, Il écrivit en toute hâte son numéro de téléphone sur un petit papier et le remit à Marine avant de sortir précipitamment du wagon. Quelques secondes plus tard arriva ce SMS :
ʺVous avez bien fait d’entrer dans mon rêve, Phil, vous l’avez embelli !ʺ
FIN
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Pour répondre à ce lecteur déçu, je dirais qu'après 8 épisodes sans aucun commentaire, j'ai jugé bon de mettre un terme à une série sans effet. Peut-être suis je trop impatient ...
En plus, j'aime assez l'idée que l'histoire que je décris n'était qu'un rêve... Et qu'il commence à se réaliser dans la vraie vie !
En plus, j'aime assez l'idée que l'histoire que je décris n'était qu'un rêve... Et qu'il commence à se réaliser dans la vraie vie !
Ce dernier chapitre nous laisse sur notre faim .
C'est dommage que cela finisse de cette maniere aussi abrupte .
C'est dommage que cela finisse de cette maniere aussi abrupte .