Derniers jours à Londres - Suite et fin

- Par l'auteur HDS HugoSud -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Derniers jours à Londres - Suite et fin Histoire érotique Publiée sur HDS le 31-05-2015 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Derniers jours à Londres - Suite et fin
Ils sont une trentaine autour de nous. Ils sont si serrés qu’ils forment des parois autour de la grande banquette centrale. A côté de moi, deux mecs sont aussi à quatre pattes, mais dans l’autre sens, en quinconce. Ils gémissent fortement, certains trouvant ces bruits dérangeant, n’hésitent pas à introduire leurs membres tendus dans les bouches bruyantes pour les faire taire. Moi, je suis plus discret et ne compte pas prendre en bouche le premier venu, malgré ma position de faiblesse. Un petit chauve insiste, il doit avoir soixante ans et ne bande même pas. Je ne trouve plus mes mots en anglais, me faisant prendre à un rythme très soutenu par un actif très dynamique. Un grand black me débarrasse du parasite.

Je profite de l’arrêt de ma pénétration pendant quelques secondes pour relever les mains et attraper son pénis. Le grand black s’arrête. Il me regarde. Je commence à le sucer. C’est la première fois que je fais ça à un black. Ce n’est pas vraiment mon style de mec en général, mais lui est charmant et surtout a viré le vieux sans vouloir prendre sa place, juste par gentillesse. Ce n’est pas la première queue XXL que j’ai en bouche, mais je ressens quelque chose de particulier. Peut-être parce que c’est aussi un modèle XXL qui me pénètre. Je me sens totalement possédé et j’adore ça. Mais cela ne dure pas longtemps. Je sens un liquide couler dans le bas de mon dos, tachant l’élastique de mon jockstrap et dégoulinant entre ma raie. Mon actif a du enlever la capote préférant finir sur moi. Il m’essuie avec le papier absorbant suspendu au plafond et me donne une petite tape sur les fesses. Je me retourne et lui fais un clin d’œil. Je ne sais pas s’il l’a vu, je l’espère. Il part.

Ce type en jocktrap en cuir m’a cherché toute la soirée. Nous nous sommes croisés dans la backroom du rez-de-chaussée, il m’a touché le paquet en passant. Je me suis retourné pour le regarder partir, mais impossible de le trouver au milieu de tous les mecs en chasse. Ce n’est pas le seul qui m’a touché le paquet ou mes fesses, mais c’est l’un des premiers qui me plait vraiment. Brun aux cheveux longs, grand et musclé, je ne voulais pas le laisser passer. Je suis alors parti à sa recherche, j’ai visité l’ensemble des backrooms, j’ai regardé sur la piste de danse, mais je ne l’ai trouvé nulle part.

Quand je l’ai enfin reconnu, il se faisait sucer par un bear vêtu de cuir. Il m’a regardé. Je me suis pincé les tétons, j’étais très excité et, il faut le dire, un peu jaloux. En plus d’être beau, il en a une épaisse et bien longue. Il m’a fait un signe de la main. Je n’ai pas bougé. Je ne sais pas pourquoi. Il s’est alors approché de moi, a traversé toute la pièce pour venir, son sexe bien tendu à la vue de tous et m’a poussé, sa main sur ma nuque, à poursuivre la pipe commencée par le bear. Son sexe était énorme, les veines bien apparentes, il était légèrement courbé, mais très beau. Quelques minutes plus tard, j’étais à quatre pattes sur la banquette, devant tous ces hommes qui matent ou gravitent autour, dans l’espoir de trouver un partenaire. Peut-être que je le recroiserai pour échanger quelques mots avec lui.

Le beau brun parti, mon petit trou n’a pas eu beaucoup de répit. Un sexe vêtu d’un préservatif a pris sa place. Je me suis retourné pour apercevoir mon nouveau partenaire. Petit, musclé, très tatoué, vêtu d’un harnais, il a commencé à me prendre de façon très mécanique. Le salaud aurait pu mettre plus de lubrifiant avant de me prendre !

Une deuxième queue s’avance vers moi, mon black se décale légèrement. Je la suce sauvagement, bien profondément. J’ai envie d’alterner les deux, de montrer mon appétit et mes talents de pompeur, mais mon black n’a pas l’air d’apprécier. Il s’en va. Je veux le retenir, mais je n’y arrive pas. Mon actif me serre les hanches, je suis comme emprisonné. Je pourrais tout arrêter, mais je suis tellement bien, tellement excité. Je continue à me faire prendre et à sucer le gars qui a fait fuir mon grand black. Il m’encourage à y aller, à ne pas hésiter. C’est très stimulant.

Au bout de quelques minutes, les deux mecs veulent éjaculer. Je m’allonge sur le dos sur la banquette en similicuir. Elle est humide, je ne veux pas savoir ce que c’est. Le petit musclé et la grosse queue se branlent au-dessus de moi. Les autres mecs s’activent pour m’offrir eux aussi leurs jus. Je suis si excité d’être l’objet de tous les désirs à cet instant précis que je jouis en premier. S’en suit, une bonne série de jets de sperme sur mon torse, ma poitrine, mon sexe. Quelques-uns préfèrent inonder mon visage. Ils étaient huit ou dix. Des litres de sperme ont été déversés. L’excitation laisse petit à petit sa place au dégout … Je n’ai plus, mais plus du tout envie d’être là. Les juteurs partent, certains me nettoient le corps. Je me déteste. La descente aux enfers. Je ne suis qu’une pute. Ces mecs ne me considèrent que comme ça.

Les quelques mecs restant me touchent les fesses ou le paquet, je fuis leurs caresses, je veux partir. En me rhabillant, je me rends compte que tout ce qui m’excitait pendant la soirée me dégoute maintenant que j’ai jouis. Je me presse de remettre mes vêtements et je sors de la boite. Le gars du sauna qui m’a parlé de la soirée est à l’entrée. Il est content de me voir, mais moi, je veux partir loin, très loin d’ici.

En arrivant dans la rue, je jure contre moi-même. Je suis sorti trop tôt pour choper le premier bus ou le premier métro et trop tard pour attraper le dernier bus de nuit. Je marche sous une pluie fine. Je ne sais pas où je vais, mais je marche, j’ai besoin de marcher. La circulation est très calme. Je ne peux même pas appeler un taxi, je n’ai plus de batterie. J’ai envie de prendre une douche, me laver, plusieurs fois s’il le faut et dormir. Je suis mort. Je veux un lit, je veux mon lit.

Une voiture s’arrête à côté de moi, la vitre arrière s’ouvre : « Hey guy, where do you go ? ». Je préfère ignorer ce genre de mecs d’habitude, on ne sait jamais s’ils veulent du bien ou du mal. Mais ce mec, c’est le grand black. Celui que j’espérais revoir, c’est un mec qui a l’air gentil. On se sourit. Son taxi est garé au bord de la route. Je lui explique que je vais marcher jusqu’à ce que le premier métro passe. Il me propose de partager le taxi. Je souris, lui aussi. J’accepte.

Dans le taxi, j’apprends qu’il s’appelle Calvin. Nous ne nous parlons pas davantage, juste quelques sourires et nos mains sur la cuisse de l’autre. Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens en confiance avec lui. Il me propose de s’arrêter chez lui. Très honnêtement, je n’ai pas envie de baiser ce soir, mais Calvin est le candidat idéal pour me faire un câlin et me redonner un peu d’estime de soi. Mon grand black est un grand gentleman également, il insiste pour payer lui seul le taxi.

Nous arrivons devant sa grande maison. La pluie est plus forte qu’à la sortie de la boîte. Nous nous dépêchons de rejoindre le petit porche devant la porte d’entrée. Alors qu’il cherche ses clés, je l’appelle, il me regarde, je l’embrasse. Il embrasse si bien ! Il lâche son sac sur le sol et me plaque contre le mur. Nos paquets sont collés, nous bandons comme fous, j’ai envie de lui !

Nous rentrons rapidement dans la maison, gravissons les deux étages avant d’arriver à sa chambre. Nous essayons de faire le moins de bruit possible. Tous les colocataires de Calvin dorment. Arrivés dans sa chambre, nous nous déshabillons tout en nous embrassant. Très rapidement je me retrouve en jockstrap sali devant lui. Lui avait choisi de déambuler dans la boite nu, il n’a pas de sous-vêtement sous son jean, sa queue bandée sort très rapidement de sa braguette. Avant que cela n’aille plus loin, je veux prendre une douche. Les odeurs corporelles, le sperme séché, bref, je veux me sentir propre. Calvin me montre la salle de bain et me donne une serviette.

Je repense à cette soirée, ces mains qui me caressaient, ces queues que j’ai sucées, sans même voir le visage de mon partenaire, le lubrifiant qui m’a été appliqué, sans compter le nombre de propositions que j’ai reçu, sans donner suite. Je voulais vraiment repartir d’un bon pied. Mon beau black me succède sous la douche. Pendant ce temps, je m’allonge nu dans le lit. Je l’attends. Son coussin sent bon, j’aime son odeur. Son lit est grand. J’espère qu’il ne sera pas long ...

***
Le bruit que les enfants des voisins font dans le jardin me réveille. Calvin dort encore. Je me suis endormi et ne l’ai pas entendu se coucher. Pendant la nuit, nous nous sommes rapprochés, câlinés. Je me lève doucement et cherche de quoi m’habiller pour aller dans la salle de bain. Ne trouvant que mon jockstrap salle de la veille, je décide de tenter d’y aller nu. Il y a très peu de chances que je tombe sur quelqu’un.

Je me précipite vers les toilettes. En sortant, oubliant la possibilité que je pouvais croiser quelqu’un, je tombe nez à nez avec un petit brun ne portant qu’un boxer bleu turquoise très bien rempli, sûrement gonflé par l’érection matinale. Je cache mes parties avec mes mains. Je suis gêné, mais on éclate de rire. Je ne trouve plus mes mots en anglais. Je veux fuir. Je m’excuse en anglais et m’empresse de rentrer dans la chambre. Forcément, je lui tourne le dos : « Nice ass ! » me lance-t-il avant d’entrer dans la salle de bain. Je souris et referme vite la porte derrière moi.

Hier soir, Calvin m’a raconté que tous ses colocataires sont gays. Je commence à fantasmer, imaginer des partouzes, des plans tard dans la nuit … Mon sexe est de plus en plus dur. Je me colle contre Calvin qui dort encore. En cuillère, je veux savoir son membre en moi. Je sens ce dernier bouger, je veux accélérer les choses. Je le masturbe, il embrasse mon cou, il me caresse la queue. Je dirige avec ma main son gland vers mon petit trou. Nous nous frottons l’un contre l’autre, puis je décide de prendre les choses en main.

Je relève le drap et prends en bouche son monstre. Je prends autant de plaisir que la veille à sucer l’une, si ce n’est LA plus grosse queue qu’il m’ait été donné d’avoir. Calvin me fait m’installer sur lui, à l’opposé pour un 69. Il ne me suce que quelques secondes, il préfère bouffer mon petit trou et me faire me dandiner sous ses coups de langue. Je pousse de petits gémissements.

Je me redresse. Je m’allonge sur le dos et je relève mes jambes. Il me demande d’attraper une fiole de poppers dans sa table de nuit et me conseille d’en inhaler. Je m’exécute et sens son monstrueux pénis en moi. Nos corps redressés, je m’accroche à son cou. Il me pénètre d’une façon virile et douce à la fois. Les effets du poppers se dissipent, je la sens de plus en plus… Je pousse des cris de plus en plus forts. Tellement forts, qu’il me demande de ne pas oublier qu’il a ses trois colocs qui peuvent nous entendre. Je les imagine derrière la cloison se branlant sous mes cris graves de femelles.

Nous nous retrouvons debout, je suis appuyé contre le mur. Juste à côté de nous, le miroir reflète notre image. Je suis très voyeur et me rends compte que je suis fasciné par le mélange de nos peaux chocolat et claire. Nous nous mélangeons, c’est beau, mais peu confortable. Je me cambre encore et peux sentir l’extrémité de son gland dans mon plus profond intérieur. Il me lime très fort, difficile de rester silencieux.

Nous nous rallongeons en cuillère, nos poings se lient. Je gémis. Calvin adopte un mouvement lent mais très intense. Puis, il accélère de plus en plus. Il finit par des coups saccadés, rapides et constants. Je me sens tellement rempli. Je suis à bout. Il pousse un dernier violent coup de rein et gémis dans mon oreille. Quand il se retire, j’ai un sentiment de délivrance. Le préservatif est plein. J’aurais préféré qu’il me jouisse dessus, mais cela ne m’a pas empêché d’avoir adoré ce moment.

Une douche plus tard, nous nous câlinons dans le lit. Je crois que mon grand black en a autant besoin que moi. Depuis que je suis arrivé, j’enchaine les plans, les rencontres rapides d’un soir, voire d’une heure. Être en couple me manque presque.

Nous discutons de choses banales, de mon séjour à Londres, de ses colocataires … Je lui dis que j’en ai croisé un plus tôt dans la matinée. Après sa description, il me sourit : « It’s Jules, he is French too ! ». Le fameux « Nice ass » vient donc d’un français ! Nous parlons rapidement de lui avant de nous effondrer de fatigue.

Je me réveille et consulte mon téléphone. Il est treize heures passé. Je profite du sommeil de mon amant pour aller boire un peu d’eau dans la salle de bain. Je me rhabille et ouvre la porte. Je vois Jules, le coloc français croisé plus tôt torse-nu, le jean ouvert, le boxer turquoise apparent, dire au revoir à un bear d’une trentaine d’années. Le bear se dirige vers les escaliers et j’apostrophe Jules : « C’était bon ? ». Il est étonné que je parle français. « Et vous ? » me demande-t-il, « C’est parce que je vous ai entendu que j’ai appelé ce plan cul ! ». Nous sourions.

Je ferme la porte derrière moi pour ne pas réveiller Calvin. Jules m’invite à entrer dans sa chambre. Je peux encore sentir l’odeur de sexe et des corps qui se mélangent. Le préservatif usagé est encore sur la moquette. Gêné, Jules range tout et aère sa chambre. Nous échangeons quelques banalités et apprenons à nous connaître. Jules est très sympa, drôle et, il faut l’avouer, très sexy. Il n’a toujours pas remis son t-shirt. Ses muscles sont discrets et légèrement dessinés. Alors que je détaille chacun de ses muscles, il s’excuse d’avoir le pantalon et la braguette encore ouverts. « J’ai été pire tout à l’heure ! » faisant référence à ma nudité totale devant.

Il éclate de rire. « C’est vrai, une belle vision de bon matin ! ». Je souris. Il me demande ensuite des détails sur la soirée. Je ne sais pas si je dois raconter où j’ai rencontré Calvin. Je tente de gagner du temps, histoire de réfléchir, puis je me lance : « C’était une soirée en boîte, on a accroché et voilà ! ». Plus facile à faire qu’à en parler des inconnus ! Jules s’assoit sur le lit à côté de moi et me tend une petite pipe. « Qu’est-ce que c’est ? ». Je pose la question, mais je sais très bien ce que c’est. C’est assez courant ici ce type de « plantes aromatiques ». J’accepte, je n’ai jamais testé avec un français.

Nous continuons notre conversation. Les effets se font vite ressentir. Nous commençons à rire pour rien, à être un peu plus tactiles. J’apprends qu’en plus d’avoir la même nationalité et tous les deux du sud de la France, nous avons tous les deux couché avec Calvin. Je demande des détails. Jules se fait un plaisir de me raconter : « Je n’ai couché avec lui qu’une seule fois. C’était mon premier été dans la coloc. J’étais trop pauvre pour partir en vacances alors je bronzais dans le jardin et souvent à poil. Je t’avoue que souvent, ça finissait en branlette, j’ai toujours aimé le faire dehors. J’étais face à la maison et j’ai vu bouger devant la fenêtre de Calvin au deuxième étage. Il s’est foutu à poil et m’a vu me branler. Je ne me suis pas dégonflé et j’ai continué. Un jeu s’est mis en place entre nous, il a commencé à se branler lui aussi. Sa queue avait l’air impressionnante vu d’en bas. J’étais tellement chaud que j'ai jouis très vite. J’ai eu à peine le temps de lever les yeux qu’il avait disparu. Je suis rentré, le torse plein de foutre, il est arrivé dans la cuisine en même temps. Je ne savais pas quoi dire, quoi faire. Il m’a embrassé et m’a sucé. On a baisé dans la cuisine comme des dingues ! J’avais le cul explosé, mais c’était génial ! ».

J’imagine tellement bien la scène que je bande. Jules a posé sa main sur mon paquet, sans prévenir. « Mais tu bandes … ». Nos visages se rapprochent, nos bouches se touchent, nos langues se mélangent. Il embrasse tellement bien (ou ce sont les anglais qui embrassent mal ?) ! Les effets de la plante aromatique me désinhibent complètement. Je ferme les yeux deux secondes. Quand je les ouvre, Jules est à genoux devant moi, il ouvre mon pantalon, le descend, avec le jockstrap jusqu’aux chevilles et me prend en bouche. C’est si soudain que je n’ai pas le temps de penser. Je commente son action, tel un vieux film porno : « Ah oui suce bien ma queue », « bouffe la bien », « t’avais faim ! ». Je ne me reconnais pas. Il m’aspire le gland. Je lui préviens que je vais jouir. Il me garde en bouche.

Jules aura été le dernier à me faire jouir lors de mon séjour à Londres.

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