Deux sœurs 3 fin

- Par l'auteur HDS Accent -
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Auteur homme.
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Récit libertin : Deux sœurs 3 fin Histoire érotique Publiée sur HDS le 04-07-2020 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Deux sœurs 3 fin
Ma chère Sophia. Comprends que tes révélations sont difficiles à entendre. Tes déclarations d'amour peuvent atténuer ma peine. Je te remercie pour le soutien que tu m'apportes en ces instants de deuil. S'il te plaît, sois patiente, n'attends pas de moi que je me jette sur toi juste pour me venger de la traîtrise et de la lâcheté de Maria.
Je suis très sensible à tes manifestations d'amour, je les apprécie vraiment, maintenant que je les comprends mieux et que j'en connais l'origine. Il me faut un temps de réflexion.

- Tu ne me rejettes plus ? Est-ce que je peux rester dans ton lit, passer la nuit contre toi, poser ma tête sur ton bras. Je jure de ne pas te déranger. Réfléchis, fais ton deuil mais n'oublie pas que tu n'es pas seul. Moi je ne t'abandonnerai jamais. Je suis si bien à côté de toi, je me tais. Bonne nuit mon amour.

La présence de cette petite femme dans mon lit me réconforte. Qu'est-ce qui est le plus important, l'adultère de Maria ou l'amour de Sophia ? J'aimerais savoir en quoi j'ai manqué à ma femme, ce qui peut permettre de comprendre son départ vers un autre homme de notre entourage. Il ne faudra pas que je commette la ou les mêmes erreurs avec celle qui veut transformer mon avenir. Ah ! Je me surprends en train de penser au futur. Je dois être positif, cesser de ressasser le passé. La lecture des messages de Maria envoyés à sa cadette m'a fait mal. Elle ne m'adresse qu'un reproche, celui de vouloir vivre en France.
Elle me quitte moins à cause de mes défauts qu'elle n'énonce pas, que parce que Pedro l'éblouit en acceptant de retourner au Portugal.

Le mal du pays serait une raison suffisante pour justifier un divorce ? C’est plutôt un prétexte pour rompre un amour mourant, mort ou devenu insupportable. Il ne reste qu'à accepter son verdict. C’est sa décision, sa responsabilité. Elle ne dit même pas qu'elle ne m'aime plus, elle se réjouit d'aimer son compagnon de voyage et de séjour. Jusqu'à son départ elle m’avait donné l’illusion de m’aimer par la multiplication des coïts ardents.
Brutalement sous le soleil de Lusitanie elle s’est jetée dans d’autres bras. Je constate, je ne m’efforcerai pas de ranimer son amour pour moi ; il a vacillé, il a volé en éclats,il est remplacé. Fin de notre couple ! Un archéologue recolle les débris d’un vase antique, mais un cœur brisé ne se rafistole pas. Adieu Maria.

Mon corps couché reçoit la douce chaleur de Sophia endormie sur ma gauche. Je ne suis plus seul dans le lit conjugal. C’est un confort physique et mental. Avant de s’endormir du sommeil de l’innocence, Sophia a déclaré « Je suis si bien à côté de toi ». Moi aussi je me sens bien contre son jeune corps. Je peux dormir en paix, l’âme sereine : un sang nouveau alimente mon cœur blessé.

Au réveil, sur mon torse repose un bras léger. Dans son sommeil Sophia a bougé, fait un quart de tour sur elle-même. Sa tête s'est nichée sur mon épaule et son bras gauche passé sur moi a assuré sa stabilité. Elle dort encore, confiante; quelques mèches de sa chevelure brune chatouillent mon cou. Je vis un instant bien aimable, je reste immobile afin de ne pas rompre ce signe de tendresse. Hélas, la jeune fille n'a que 20 ans. J'ai 9 ans de plus qu"elle, c'est peu aujourd'hui, mais quand elle aura la cinquantaine sur la pente ascendante de sa sexualité, je serai au sommet de ma courbe, au bord du déclin vraisemblablement. Et alors, mari d'une femme en forte demande de relations sexuelles, serai-je en état de la satisfaire ? Pourrai-je me lamenter si une nouvelle fois je porte des cornes ? Epouser cette gentille fille serait m'exposer à la répétition du cocuage dont je souffre déjà.

Il est tentant de profiter des sentiments de Sophia. Son corps de vingt ans serait une aubaine. Lui faire l'amour serait un festin maintenant, mais, si je me projette dans une trentaine d'années, ce serait un abus de confiance. Mon instinct me conseille de profiter de l'instant présent, ma raison me l'interdit. Je me sens dans la peau de son protecteur plus que dans un rôle égoïste d'amant. Pourtant qu'il est doux d'observer son sommeil si paisible, de profiter de l'abandon de son attitude. Quand enfin la tête se lève, quand son premier sourire se tourne vers moi, je lis dans son regard la certitude du bonheur d'être aimée.

Pour donner un baiser sur ma joue, elle soulève sa poitrine et appuie sur moi son sein gauche. Son bonjour me trouble, fait reculer ma raison et excite mon instinct. Je passe ma main sur ses cheveux, elle monte un peu et m'impose un baiser nouveau sur la bouche.
Toutes mes bonnes résolutions fondent comme neige au soleil; je rends le baiser. C'est foutu, nous nous embrassons, elle s'installe sur moi, à califourchon, elle me communique sa chaleur. Elle multiplie sur mon visage des bisous de reconnaissance, en couvre mes paupières et murmure les "je t'aime" ou les "je t'aimerai toujours". Mes bras se referment sur sa taille.

-Oh ! Oui serre moi fort. Aime-moi.

Pleine d'audace une fois de plus elle s'assied sur mon bas ventre et elle se dévêt, sa nuisette tombe, ses deux seins nus m'émeuvent tellement que je n'offre plus de résistance quand elle entreprend de me retirer mon pyjama. Nous voilà nus tous deux. La conclusion est inévitable. Sophia se renverse sur le dos, remonte ses jambes et m'invite d'une voix chevrotante:
- Mon amour, viens prends-moi. Montre-moi que tu m-aimes aussi.

Elle scrute mon visage, veut savoir si le raccourci ne me rebute pas comme son premier "suce". Elle est adorable et je décide de l'adorer. Je prends place entre les cuisses jeunes et nerveuses et j'approche ma figure du merveilleux sexe vierge, selon ses dires..
Entre des grandes lèvres ornées d'une toison ébouriffée, je découvre la fine fente. J'ose y appliquer les doigts, j'écarte les chairs et les nymphes roses s'offrent; toutes neuves, appétissantes. Devant ce spectacle qui s'abstiendrait ? C'est trop beau, trop attirant. Ma bouche plonge sur ce bijou extraordinaire. Plus aucune considération n'arrêtera mon élan. Les premiers gémissements de la pucelles sont des encouragements.

Il faut avoir goûté à un tel fruit d'amour pour comprendre qu'on se gave d'odeurs et de fluides irrésistibles. La langue tourne dans les plis entre nymphes et grandes lèvres, le nez fouille le vestibule pendant qu'un doigt titille le clitoris et le fait sortir de son capuchon, gluant comme l'escargot qui se risque hors de sa coquille. Les ondes de plaisir se propagent dans la jeune fille, son corps se met en mouvement, se tord, le bassin s'agite, se tend, se lève par soubresauts qui secouent mes mains accrochées aux cuisses nerveuses.

La fièvre amoureuse s'accompagne de cris à peine maîtrisés, de plaintes, de gémissements saccadés. Sophia l'a voulu, je tiens à lui faire connaître la puissance des préliminaires dès l'approche de la pénétration. Elle doit savoir à quoi s'attendre la prochaine fois qu'elle s'offrira à un homme.Son souffle s'accélère, je suce, je lèche, je fouille, j'ouvre. La respiration folle s'arrête, Sophia pousse un cri puis se détend, elle vient de vivre un orgasme qui la laisse pantelante. J'en profite pour vérifier la présence de l-hymen. Elle est bien vierge. Le travail n'est pas fini. Je ferai partie des hommes chanceux admis à opérer deux déflorations.

Hésitant jusque là, je vais m'y consacrer tout de suite, parce que Sophia me l'a demandé, parce que je dois effacer le doute qu'elle traduit en attribuant l'adultère de sa soeur à une impuissance maladive, parce que surtout je le désire après avoir bouleversé ses sens et parce que enfin, je crois que Sophia est sincèrement amoureuse de moi. Elle le répète d'ailleurs en m'appelant encore à la prendre:
- Mon amour, viens, aime-moi. Je suis prête. Viens.

Entre ses jambes, je conduis ma verge au contact du sexe qui m'attend. Les doigts fins de Sophia tirent sur les lèvres pour faciliter l'accès. Le rose nacré de l'ouverure est lubrifié à souhait. Presque immédiatement je me heurte à la fine peau qui barre l'entrée.
Ce premier contact, malgré mes précautions, entraîne un nouveau gros soupir mais aussi une exclamation qui m'invite à continuer. Par petits allers et retours mon membre repousse l'obstacle, le contraint. Faut-il insister ? Sophia m'en supplie. L'hymen, sous la pression, se déchire.Le cri de Sophia est-il un cri de douleur ou un cri de joie ? Les deux sans doute comme ces larmes qui coulent sur un visage illuminé.

Ma belle-soeur devient femme, devient ma femme. Ses deux bras m'emprisonnent, me maintiennent sur elle. Je sens ses sanglots;, je vis son bonheur. Nos bouches s'unissent longuement. C'est un moment de tendresse formidable, difficile à couper. Pourtant une douche s'impose pour laver le sang. Ensuite nous pourrons nous unir à volonté avec la joie des coeurs comblés. L'amour de Sophia a triomphé des doutes et me fait oublier que je suis devenu mari adultère. Quand on est heureux on peut faire abstraction des problèmes, au moins un temps. La journée sera merveilleuse. Nous ignorons nos ordinateurs, notre travail à distance, nous roucoulons comme des colombes, nous passons notre temps en câlins, caresses, regards. Nous vivons notre lune de miel en confinement.

Le déconfinement s'annonce. Une ombre assombrit notre bonheur. nous prévoyons le retour prochain de Maria. Parfois Sophia me montre un sms de l'absente. Celle-ci voudrait savoir si la soeurette a enfin passé le message au mari. Elle souhaite savoir comment le cocu (elle ose le mot) a reçu la nouvelle du futur divorce. Malicieuse, Sophia répond invariablement que celle qui prend des décisions doit en assumer la présentation, que c'est à l'épouse infidèle de faire part des suites de son adultère. Elle me montre ses réponses. Je note que jamais elle ne conseille à Maria de réfléchir, de s'interroger sur la nécessité de rompre. Au contraire elle la conforte dans son intention de divorcer. J'y vois sa volonté de m'épouser quoi que je dise de notre différence d'âge.

- Quoi, ma jeunesse n'est pas un avantage. Est-ce que je ne baise pas aussi bien que ma soeur ? Je te remercie d'utiliser des préservatifs, mais un jour, il faudra bien que nous fassions un enfant, fruit de notre amour. Bien sûr je continue mes études et je trouverai un emploi avant d'être enceinte.


Le déconfinement est fait sous condition de respecter les gestes barrières. Une voiture s'arrête devant la porte, les portières claquent. On sonne. Sophia ouvre, Pedro entre, dépose une valise, s'efface pour laisser entrer Maria. C'est une Maria souriante.
Normalement elle se serait jetée dans mes bras. Aujourd'hui, Pedro s'éclipse, Maria ferme la porte et me salue de la main, hausse les épaules et parle de distanciation sociale qui l'empêche de m'embrasser ou d'embrasser Sophia. Les banalités se succèdent sur le voyage, la santé d'untel ou d'un autre. Sur un signe Sophia suit sa soeur à la cuisine.
Contrairement à mon habitude je tends l'oreille. Mais à côté le ton monte. L'aînée accuse sa cadette d'être lâche. La plus jeune renvoie le compliment. Brusquement Sophia sort de la cuisine et quitte la maison.Maria met un moment à revenir. Elle semble très ennuyée.

On sonne, j'ouvre, Sophia ramène l'indésirable Pedro, sr tourne vers ma femme et lui ordonne de s'expliquer.

- Tu es face à ton mari et à notre voisin. Aie enfin le courage de désigner l'homme avec lequel tu veux vivre. Parle, dis que tu es la maîtresse de Pedro et que tu veux divorcer.
Que la situation soit claire. Puisque tu m'accuses de lâcheté, montre ton courage enfin.
Dis à Pedro qu'il n'a été qu'une passade, ou demande pardon à ton mari, dis lui que tu regrettes de l'avoir cocufié et que tu ne recommenceras plus. Enfin, si tu préfères Pedro, que viens-tu faire ici ? Pedro n'a pas de place pour te loger ou demande du temps pour exposer son adultère à sa famille qui criera au scandale. Allez à l'hôtel. Voilà, j'ai fait ce que tu souhaitais.

Maria lève les yeux vers moi, plus qu'embarrassée par la brutalité de la déclaration rageuse que nous venons d'entendre. Je prends la parole.

Si j'en crois Sophia, tu as l'intention de me quitter pour épouser Pedro. Tu as une liaison avec lui. J'en prends acte. L'adultère est consommé paraît-il, alors, comme Sophia je pense que ta présence ici est inconvenante et je te prie de quitter la maison.
Prends un avocat, le mien lui répondra.

Tu me chasses de ma maison ? J'ai bien raison de te quitter. Mais tu regretteras de me renvoyer comme si je n'avais jamais été une bonne épouse. Tu vendras la maison pour me donner ma part. Pourquoi souris-tu?

- . Mon avocat montrera au tien notre contrat de mariage. Pour mémoire tu as signé une communauté réduite aux acquêts, ton avocat t'expliquera ce que cela signifie.

- On verra. En attendant, ma soeur n'a plus d'attache ici. Elle retournera au Portugal, c'est la décision de nos parents.

Sophia n'est pas désarçonnée par le propos vengeur, elle répond :
- Si mon ex beau-frère accepte de me loger comme avant, je louerai ma chambre. Je suis majeure et tu n'as pas à me donner d'ordres. Jean ?

- Sérieusement tu souhaites continuer à occuper ta chambre. En raison de ta bonne conduite, je t'offre l'hospitalité, à condition que tu paies ton loyer en nature, c'est-à-dire en cuisinant et en participant au ménage.

Maria saisit sa valise. Pedro n'a pas dit un mot, il la suit. Bon débarras.

Ma femme deviendra ma belle-soeur, ma belle-soeur deviendra ma femme. Nous n'avons pas dévoilé notre projet, nous ne le dévoilerons pas avant le divorce que nous gagnerons à cause de l'adultère de l'infidèle. Ce soir la situation est claire, je peux aimer Sophia.

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Texte coquin : Deux sœurs 3 fin
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