Drôle de voisinage, épisode cinq - histoire érotique

Après une soirée mouvementée et un début de matinée plutôt surprenant et agréable, je me poste devant la fenêtre de la salle à manger. Je contemple le ciel, et essaye de me remettre les idées en place.

Pour faire un résumé simple, j’ai trompé Thomas avec Michel le voisin d’en face qui a soixante ans, qui est divorcé et avec qui j’ai pris un plaisir énorme. Ensuite, mon ex compagnon est rentré du restaurant et m’a prise sur le fait accompli. C’est la première fois que je suis infidèle.

Sa mère n’a d’ailleurs pas hésité à me mettre une gifle monumentale au point de me faire tomber.
J’avoue avoir eu une faiblesse, un manque de câlin, mais cela ne justifie pas mes actes. Surtout que nous venions tout juste d’arriver dans cette nouvelle ville pour être autonomes et vivre entre jeunes gens actifs.

Maintenant, je me retrouve chez mes voisins au demeurant très sympathiques, notamment Florence avec qui j’ai connu ma première relation lesbienne en attendant de retrouver un logement, étant donné que je travaille, ça ne devrait pas être très compliqué.

Bref, je me fais sortir des pensées par Robin qui nous propose d’aller faire un tour en bord de plage histoire de faire baisser les tensions de la veille. Florence accepte et je fais de même.
En sortant, je vois Thomas partir avec ses parents, ce qui ravive les tensions de la veille, insulte menace et j’en passe font office de brise silence dans ce quartier plutôt calme.

Sans broncher Florence me fait monter dans la voiture, et son compagnon démarre en trombe.
Au bout d’une bonne heure de route, nous nous retrouvons au pied d’une dune puis après quelques instants de marche, nous sommes sur un banc interminable de sable et face à une eau quasiment turquoise. Personne n’a pris de maillot de bain, mais un bol d’air frais fait toujours du bien, sur les serviettes, nous faisons une sieste reposante, puis à dix-huit heures, nous prenons la décision de rentrer à la maison.

En arrivant, nous croisons Michel qui tourne le regard, et d’un pas rapide, je le rejoins.
Il me dit qu’il ne veut pas créer de tension sachant que Thomas est dans la maison en face, je le rassure en lui disant qu’il n’y avait personne sinon, il y aurait eu de la lumière à la fenêtre, puis nous entamons une discussion. Il s’excuse, s’en veut de ce qu’il s’est passé, je lui dis que je ne regrette rien, et qui s’était à refaire, je n’hésiterai pas une seconde de plus.

Sur son visage, un léger sourire surgit puis je l’embrasse sur le coin de la bouche en guise de pseudo-réconciliation.
Robin l’invite même à prendre l’apéritif et à dîner, je suis contente comme une gamine. Nous entrons dans la maison, Florence se douche, pendant que son compagnon prépare la table, et moi, je bécote Michel sur le canapé du salon, on diraient de vrais adolescents qui viennent de se rencontrer dans la cour du collège.

Je me fais toute belle, épile les quelques poils qui se battent en duel autour de ma vulve, je veux être quasiment parfaite. Je rejoins le trio autour de la table basse, entre les amuses gueules et les bières l’ambiance est conviviale, et Robin fan de football met en fond d’écran le match de son équipe préférée.

Dans le même temps, j’aide Florence à préparer le dîner et la table, elle n’hésite pas à laisser quelques fois une main baladeuse se promener soit sur mes fesses, soit sur ma poitrine. Elle est un peu enjôleuse ce soir, ce qui n’est pas pour me déplaire.

Elle me bloque même contre le plan de travail et me roule une pelle incroyable. Et bien entendu, c’est à ce moment-là que Michel fait irruption dans la pièce prétextant chercher les toilettes.
Il nous regarde avec un air malicieux, cet air de petit coquin que je connais bien puis il retourne à ses activités télévisuelles.

Le repas se déroule correctement, entre les anecdotes de quartiers, les blagues et j’en passe, l’ambiance est au beau fixe. Robin est plutôt content puisque son équipe a gagné le match. La discussion poursuit son chemin, et je sens tout à coup deux mains me toucher chacune les cuisses, étant entre Florence et Michel, je ne tarde pas à deviner d’où proviennent ces attouchements qui me font rougir les joues et qui humidifient le fond de mon string blanc.

Mon cœur bat la chamade, lorsque un doigt effleure mon sexe à travers le tissu, je ne sais pas de qui cela peut provenir. Puis Robin nous propose de jouer au twister, le célèbre jeu comportant un tapis ayant plusieurs couleurs, le but bien évidemment est de ne pas tomber sinon la personne concerner aura un gage.

Étant habillé avec une robe assez légère, je me doute bien que certains regards ne resteront pas concentrer sur les pointillés. Bref, nous nous mettons en position, Michel prend en premier sa position, Florence fait de même, et je suis la dernière arrivée.

Le jeu est très marrant, parfois les postures sont un peu osées, et bien entendu, le sexagénaire en profite régulièrement pour mater sous ma robe, mais il n’est pas le seul à le faire, Florence ou Robin ont tendance à faire de même.

Lors des diverses chutes, les gages sont divers, un coup à boire dans un premier temps, un vêtement a enlevé dans un deuxième. Chose qui a tendance à créer une sorte de chaleur peu ordinaire. À un moment donné, tout le monde se retrouve en petite tenue sauf Robin qui faisait jusqu’à présent le maître de cérémonie en quelque sorte.

Florence prend sa place, et il se retrouve assez rapidement en caleçon.

Il est déjà presque minuit, il est peut-être temps d’aller dormir, Michel nous dit au revoir, j’échange quelques baisers rapides avec lui, puis monte dans ma chambre.