Du chocolat pour les souris

- Par l'auteur HDS Pyt -
Récit érotique écrit par Pyt [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Du chocolat pour les souris Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-03-2008 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Du chocolat pour les souris
<p>Par ici, le Mistral et le soleil assèchent tout. Il paraît même que le sol s’effondre de plus de dix centimètres par an parce que le manque d’eau entraîne des tassements de terrain gigantesques. La maison se lézarde il y a des fentes considérables entre les portes et les chambranles. J’ai dû boucher, calfeutrer, toutes les huisseries. J’ai ainsi bricolé quatre jours pour lutter contre l’intrusion sournoise du mauvais vent. Quatre jours alors que j’escomptais régler le problème en deux jours. Mais les intrusions non sournoises mais pourtant répétées des douces mains de la Mamée sous mon maillot ou dans mon vieux pantalon africain avaient grandement ralenti l’avancée de la besogne. Il faut reconnaître qu’entre deux crapuleries à consommer sur place, de sa cuisine à la mienne, de son salon à mon bureau, de la cave au grenier, de la remise au garage, elle était d’une précieuse aide pour passer les planches, la scie ici, le marteau la haut, les clous dessous, et pour transformer le pensum en partie fine et “fun”.
Nous finissions la grange-remise-étable à biquette et poulailler.
-” Mamée passez moi cette planche là qui sert d’étagère où il y a les deux tapettes, elle va bien faire ici pour boucher le jour, au dessus de la porte, quatre clous et on aura fini pour aujourd’hui !”
-” Tu ne veux pas cette autre là,”
-” Non la première est juste à la taille, celle que vous me proposez il faut la recouper !”
- “ Oui mais celle-là je m’en sers !”
- “Qu’est ce que c’est que cette histoire ? C’est un bout de volige qui ne vaut pas tripette, on mettra la grande comme étagère ça ne gêne pas !”
- “ Coupons l’autre et je te montrerai comment je m’en sers ...”
Tout en coupant l’autre planche et en la clouant je pensais que les lubies de la vieille n’étaient pas négociables, que mon loyer était modéré, que les gâteries étaient gratuites, alors à quoi bon discuter...
Je ramassais les outils et j’avais déjà oublié la promesse de la Mamée sur la façon de se servir de son étagère quand :
-” Regarde bien, minot !”
Elle était en train de mettre chaque tapette dans les poches de son tablier. Elle avait posé son bout de volige au sol en équilibre sur une grosse bûche, ça faisait comme une balançoire, un petit tape cul de gosses pauvres mais ingénieux. Seulement à une extrémité de la planche un nœud du bois avait sauté et laissait un trou presque parfaitement circulaire. La Mamée y coinça un manche de binette par le bout qui normalement s’introduit dans la ferrure de l’outil. A l’autre bout de la volige, il y avait deux clous plantés dans la tranche de la planche. Elle y noua deux bout de ficelle de lieuse d’il y a au moins cinquante ans. Puis chaque ficelle fut passée dans le petit trou de chaque tapette. Elle vérifia la solidité des nœuds.
-”Regarde bien maintenant, regarde moi !”
Elle se dépoitrailla, mit ses seins à l’air et en coinça les tétons dans chaque tapette. Elle reculait vers le côté du manche fixé en marchant à croupi. Les ficelles se tendaient peu à peu. Elle cracha dans sa main et enduit de salive le bout du manche, elle se troussa, mit les deux pieds sur la planche. Les cordes se tendirent et tirèrent sur les seins coincés dans les tapettes, et elle s’encula. La planche s’arquait.
Dans un souffle elle murmura :
-” Quand c’est trop douloureux pour les seins, je m’enfonce le manche un peu plus dans le cul. Quand c’est trop profond dans le cul je me soulève et ça tire de nouveau sur les seins. Ah c’est terrible ce supplice, ah je mouille, j’aime me faire mal pour jouir, ça va me faire partir !”
Maintenant elle accélérait, les montées et les descentes sur son manche, elle se mit à hurler,
- “Je pars, je pars, regarde bien, regarde, je pars !”
Elle se désencula d’un coup, les ficelles se détendirent, elle libéra de ses boyaux un trop plein d’excréments que le pistonnage sur bascule avait sollicité. Elle saisit une poignée de paille pour se débarrasser de ses déjections excrémentielles, en se frottant vigoureusement et en renouvelant le bouchon de paille. Elle s’étrillait comme une folle.
- “Ca gratte, ça fait mal, ah je jouis encore !”
Et toujours à ces moments intenses, cette voix rauque surprenante. Elle resta haletante quelques instants.
Enfin elle se rajusta et comme une digne Mamée qu’elle avait la réputation d’être au village, elle me questionna telle une mère-grand qui aurait mené son petit fils au spectacle de guignol :
- “Alors ça t’a plu, Minot ?”
- “C’est une bien curieuse façon de se servir des tapettes à souris !”
- “De toutes les façons les souris prolifèrent beaucoup plus vite que le renouvellement des morceaux de fromage dans les pièges, il y a une façon beaucoup plus efficace de les éliminer !”
- “Oui, les grains de blé empoisonnés, mais c’est dangereux pour vos poules et vos poulets ...”
- “Beh, bien sûr que c’est dangereux pour les cocottes, les grains. Mais il y a beaucoup mieux... le chocolat !”
-”Le chocolat ?”
- “Eh oui, les cocottes n’en mangent pas, mais les souris elles adorent et elles en crèvent ! Dans le chocolat il y a un produit qu’on dirait un nom de remède chez le pharmacien, et les souris ne savent pas le traiter dans leurs corps, et beh ça les empoisonne..”
- “ La théobromine, Mamée, en grec ça veut dire “la nourriture des dieux”, effectivement, un certain nombre de mammifères ne savent pas en faire la synthèse, elle devient un puissant toxique dans leur organisme, leur métabolisme ne peut pas l'éliminer. La dose toxique est de 100 mg/kg de poids de l'animal : chiens, chats, chevaux... rats et souris aussi, c’est parfaitement exact...!”
- “ Ce que c’est que ces jeunes savants qui racontent les choses avec des mots comme chez le docteur !”
- “ Excusez-moi de ce vocabulaire, mais dites-moi, c’est un procédé qui vous coûte cher !”
- “Pfff ! Comme tu le sais mon Petiot je suis d’origine suisse (voir histoire précédente) et nous autres nous ne dégustons que d’excellents chocolats. Toutes ces mauvaisetés distribuées en fin d’année aux vieux pour tenter de les flatter pour les élections, je les distribue à droite à gauche aux souris, et j’utilise les tapettes pour mes amusements.


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Texte coquin : Du chocolat pour les souris
Histoire sexe : Une rose rouge
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