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Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-06-2024 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Il est sept heures, j’émerge, éveillé par les tremblements du lit : Estelle et Élise sont réveillées… Elles font l’amour rageusement. En fait, j’ai raté le début du programme : c’est la deuxième fois de la matinée !
À leur éveil, elles ont commencé à se caresser, tout en douceur, jusqu’à venir sans un bruit, au bout de leurs doigts dont elles ont échangé les sucs, sourire aux lèvres et petites léchouilles. Quelques baisers plus tard, elles ont besoin de sensations plus fortes. Les voilà en ciseaux, Élise tenant une jambe d’Estelle entre ses seins, pied sur l’épaule ; elles donnent des coups de reins de taureau !
Je regarde : c’est beau l’amour. Peut-être plus entre deux femmes qu’un couple hétéro… Peut-être que je n’aime pas trop les hommes, en fait. Mais là, c’est sublime. Et puis, elles sont si belles… J’ai envie de leur dire.
- Mes chéries, vous êtes si belles ! Je voudrais que ce jour ne finisse jamais pour vous voir éternellement belles ainsi, devant moi.
Elles ont marqué le coup. Mon "Mes chéries" a porté, elles reprennent avec encore plus d’ardeur.
Les ciseaux ont été magnifiques : elles sont luisantes de sueur et de la merveilleuse liqueur de leur plaisir. Alors, une fois leur orgasme apaisé, elles ont entrepris de se donner mutuellement une toilette soignée, un joli soixante-neuf ! Estelle a voulu enjamber son amante :
- Tss… Non, ma chérie ! Un bon soixante neuf, ça se fait sur le côté ! D’abord, tu peux reposer ta tête sur la cuisse de ton ou ta partenaire : tu peux durer des heures, comme ça ! Et puis on a le contrôle de son ventre… C’est mieux.
Pratique jusque dans l’amour, mon épouse chérie, précise son idée. C’est ballot, mais si on a un gaz intestinal qu’on n’arrive pas à gérer, avouons que ça dépoétise l’action, ça casse un peu l’ambiance. Sur le côté, aucun souci !
Les deux nanas se donnent un nouvel orgasme, mais c’est moi qui soupire le plus fort. Alors, les deux me tombent dessus comme des harpies… Je peux voir entre mes jambes leurs deux visages qui montent et descendent le long de mon sexe. Quand elles arrivent tout en haut, elles échangent leurs langues en un baiser torride avant de recommencer. Estelle descend me lécher les deux jumelles qui ne demandent pas mieux. Sa langue déborde chaque fois en une petite feuille de rose qui m’émoustille encore davantage. Ce que comprenant, la belle créature remonte d’un coup pour me prendre tout entier dans sa bouche en mode avaleuse de sabre, tandis que sa main droite pointe son index entre mes fesses ruisselantes. Lorsque le doigt indiscret pousse les portes de mon temple le plus secret, n’en pouvant plus, je rugis tout en explosant de plaisir dans sa jolie bouche gourmande.
Estelle a pressé, aspiré, appuyé de son doigt tout au long du canal encore palpitant : ne pas en perdre une goutte ! Puis elle a embrassé ma douce, pour partager avec elle ce bonheur matinal… Hmm régal …
- Alors, comme ça, je suis ta chérie ?
- Oui, tu le sais bien, d’ailleurs !
- Et Estelle ?
- Ah, ça, c’est différent… elle est… elle est merveilleuse ! Elle est belle à faire damner un saint, c’est la plus belle femme qu’il m’ait été donné de voir de toute ma vie…
- Plus belle que moi, tu es sûr ?
- Désolé, mon amour, mais oui, largement plus belle !!! Mais voilà, il y a un mais… C’est toi que j’aime !
Élise fond, elle embrasse son mari avec amour, comprend la profondeur réelle du sentiment qu’il lui porte depuis toujours.
Estelle est ravie. Elle embrasse Élise avec fougue, puis moi. Bref, on s’embrasse comme des dingues. Elle reprend son souffle :
- C’est dingue, hier, j’étais célibataire, personne dans ma vie… Et aujourd’hui, je vous ai tous les deux, nous sommes amis et amis de sexe. C’est clair, c’est propre, pas d’embrouille, je suis heureuse ! J’espère que nous resterons toujours sur cette ligne…
- Oui, moi aussi, ça veut dire qu’on pourra faire l’amour souvent toi et moi, et Bernard aussi…
Bernard regarde sa montre : neuf heures passées, catastrophe ! Premiers patients prévus pour dix heures… Il bondit, passe par la douche en mode ouragan, s’habille en quatrième vitesse et descend… On entend vrombir la machine à expresso tandis que dehors, les portes du garage s’ouvrent… Quelques "slurp aïe c’est brûlant" plus tard :
- Salut les belles, je file, à ce soir, bisous.
Sur le lit, en haut, avec un sourire pas du tout dépourvu de coquinerie, les deux femmes, toujours nues, se regardent avec gourmandise…
- J’ai pris ma matinée…
- Moi aussi !
- Dis-moi, Estelle, tu as mis du temps à craquer à mes avances… Tu regrettes ?
- Oui, sincèrement, je te jure, je regrette vraiment…
- Vraiment ?
- Oui, d’avoir tant résisté ! J’aurais dû dire oui dès le premier soir !
Alors commence un nouveau ballet de corps totalement basé sur la tendresse, la douceur. Caresses, mots doux, chacune attentive au plaisir de l’autre, à son bien être, son bonheur.
La matinée avance, il faut se résoudre à rejoindre la civilisation. Douche, léger maquillage pour gommer tout de même les traces d’un sommeil plus que léger… Remettre ses vêtements de la veille : Estelle a horreur de ça mais, que faire ? Pas le temps de passer à la maison se changer. Élise lui pulvérise un peu de Miss Dior sur ses dessous, ça devrait faire illusion ! Dernier baiser sur les seins avant de remonter le zip de la robe noire.
Déjeuner rapide, les deux amantes repartent au travail en se donnant rendez-vous le soir même, si rien ne vient entraver ce joli projet.
17 heures, le directeur commercial d’une petite maison d’import export spécialisé sur la Grande Bretagne arrive, en retard de près d’une heure. Excuses et explications… L’avion, toujours ce maudit avion, et le trafic sur l’A1…
C’est un jeune homme d’une trentaine, une tête de Clint Eastwood en plus jeune, Français surtout, sur un corps de rugbyman. Whaooo… Estelle regarde son nom sur sa fiche : Monsieur Lepetit… Elle se mord la lèvre pour ne pas éclater de rire. Derrière le mur, Élise rit à gorge déployée : ça ne l’aide pas…
Lui voit la robe d’Estelle… incrédule… Une robe de soirée intime dans un bureau… Il n’a jamais vu ça. Elle-même, en face du jeune homme, se demande si elle rêve devant la beauté de ce corps harmonieux et puissant et, là, on a deux Tex Avery pour le prix d’un, yeux sortis des orbites et mâchoires tombées au sol !
Ils se sont clairement fait de l’effet ! Mutuellement. Étude du dossier en superficiel : ça va prendre du temps, ça, monsieur. Il va falloir rentrer en profondeur dans tous les processus, analyser toutes les données. L’homme aimerait bien que ça aille vite, mais il comprend… Il tente quand-même son va tout :
- C’est bientôt l’heure de la fermeture de vos bureaux… Accepteriez-vous mon invitation à dîner ? Je pourrais vous dire tout ce que je sais du fond de ce dossier et travailler dessus avec vous, nous gagnerions ainsi un peu de temps ?
Non, mais, je vous jure, en voilà une question… Demandez à un aveugle s’il a envie de voir !!! Une invitation au resto par un frère jumeau d’Apollon… Je jette, ou je considère l’offre ? Il doit être fou, ce mec ! Le tout maintenant, c’est de répondre sans trop d’empressement, ne pas accepter comme si c’était une aubaine… Ouverture de l’agenda, pages qui se tournent, signes oui et non de la tête, petits grognements…
- Mon Dieu, je pense que ça devrait pouvoir se faire. Juste un autre rendez-vous à décommander, un instant je vous prie, j’appelle.
Dans le bureau voisin, Élise n’a rien perdu du la conversation, pliée de rire, elle décroche avant la première sonnerie en pouffant de plus belle. Puis à voix basse :
- Oui ! J’ai bien compris… Y’a Dieu qui vient de tomber dans ton lit, donc tu m’abandonnes ! Vas-y ma belle, profite, et tâche de prendre ton pied… Tu nous raconteras, hein ? Moi, je vais me contenter de reprendre en main mon Bernard…
- Je n’y manquerai pas. Merci pour votre compréhension, chère madame. Et bien entendu, je vous rappelle pour reprogrammer ce rendez-vous malheureusement rendu caduc par la pression des urgences professionnelles…
Voilà, la voie est libre. Le jeune homme est ravi. Le restaurant choisi est tout proche, cela tombe bien : Estelle habite à quelques rues de là.
Lecture des menus, consultation des cartes. Estelle se dit que ce moment où l’on choisit son repas et ses boissons est privilégié car c’est avant tout un instant d’anticipation des plaisirs que l’on va prendre… Un genre de préliminaires, en quelques sortes !
Le choix est validé, commence l’attente. La conversation reprend où elle en était : le travail, l’arrivée du jeune homme dans son bureau. Rougeur du garçon :
- Mademoiselle Martin, je vous dois sans doute quelques excuses car je me suis comporté de façon outrancière avec vous. Veuillez me pardonner.
- Me pardonner quoi, Monsieur Lepetit ?
- Ma foi… en arrivant dans votre bureau, j’ai souvenir d’avoir manqué à la plus élémentaire des convenances, je vous ai à peine salué, vous tendant les documents que je devais vous apporter. Alors… Alors je vous explique, mais c’est assez compliqué… J’avoue ne pas me sentir très à mon aise.
- Mais… Monsieur Lepetit… je vous en prie, vous êtes ici chez vous ! Faites comme tel.
- Bien, je vais vous dire… Quand je suis entré dans cette pièce, je vous ai vue pour la première fois, cette robe noire magnifique… Je vous ai trouvée belle, magnifique… honnêtement, je n’ai jamais rencontré de personne aussi belle que vous. Alors, je l’avoue, j’ai un peu perdu mes moyens.
Estelle, prend un petit cou au plexus : deuxième fois de la journée qu’un homme lui fait ce compliment ! Comment réagir ? Elle commence à se demander ce que ce beau jeune homme peut bien avoir derrière la tête. Mais son interlocuteur reprend :
- En outre, je ne me suis pas non plus présenté. Bon, vous connaissez mon nom, Lepetit. Maintenant, vous allez rigoler : mon prénom est Alexandre. C’est drôle, hein ? Une belle idée du QI que pouvaient avoir mes parents…
- Pourquoi dites-vous cela, Monsieur Lepetit ? Vous avez l’air d’en souffrir…
- Oh, allez, Alexandre le Petit, quoi, c’est irrésistible, une bonne blague à faire à son enfant, vous ne trouvez pas ?
- Cela ne me choque pas… Surtout que vous n’êtes pas si petit ! Alexandre… Vous permettez que je vous appelle ainsi ?
- Accordé… à une condition : que vous me disiez comment il m’est permis de vous appeler !
- Dites Estelle…
- Oh, que c’est joli ! Estelle, Estelle, Estelle, Estelle….
- Que faites-vous ?
- Je fais enter votre nom dans mon âme. Avez-vous remarqué qu’un mot qui entre en vous y trouve sa vie propre ? Ainsi, désormais, quand j’entendrai le nom d’Estelle, c’est votre image qui fleurira en moi. Je l’entendrai toujours avec bonheur.
- Alexandre, parlez-vous toujours aux femmes comme vous le faites maintenant avec moi ?
- Non, je ne pense pas, je ne l’ai jamais fait, en tout cas.
- J’ai l’impression que vous cherchez à me séduire, savez-vous ?
- Oh, Estelle ! Si j’avais en moi le pouvoir de vous séduire, il est certain que j’y consacrerais toutes mes forces…
Estelle prend brièvement la main d’Alexandre dans la sienne, sur la table. Mais la repose rapidement devant le trouble du jeune homme.
Repas agréable, bon vin, pas trop capiteux, une émotion floconneuse enveloppe les deux convives. Estelle se sent de plus en plus attirée par cet homme tellement atypique qui, lui, semble ne pas se rendre compte qu’il lui fait cette cour effrénée qu’elle apprécie, du reste. Alexandre insiste pour payer le repas : compte tenu qu’il a le projet de travailler après, il est normal qu’il finance ce préliminaire indispensable. D’ailleurs, maintenant il est temps de se mettre au travail. Mais où ?
Estelle avoue qu’elle habite le quartier, tout près de là. Elle l’emmène chez elle. Une fois la porte franchie, elle la referme et s’y adosse :
- Alexandre, avant que nous nous mettions au travail, je voudrais que vous me disiez ce que vous n’êtes pas encore parvenu à me dire…
- Pardon ?
- Bien dans ce cas, c’est moi qui vais vous dire ma propre pensée. Je vous trouve très agréable, très émouvant, très beau. Alex, j’ai envie de vous. Alors, avant de nous mettre au travail, je voudrais faire l’amour avec vous, venez. Après nous pourrons bosser toute la nuit s’il le faut.
Elle le prend par la main, l’amène à sa chambre. Là, le garçon ne bougeant pas du tout, elle entreprend de le dévêtir. Pas question de se déshabiller elle-même, elle a trop envie qu’il le fasse ! Sa chemise s’ouvre sous ses doigts et tombe sur le lit. Son pantalon s’ouvre et va au sol sans escale. Reste son slip qi ne dissimule pas son émoi, pourtant aucune réaction… Estelle le prend dans ses bras, l’aide à s’allonger, lui murmure des mots tendres. Alexandre finit par répondre, s’épancher. Depuis toujours il attend l’âme sœur et se réserve pour elle. Il ne connait rien à ces choses, il est terrassé.
- Pardonnez-moi, Estelle, je ne peux pas accéder à ce que vous me demandez car cela n’évoque rien en moi que je puisse vous offrir…
- Alex… tu es un homme merveilleux ! Je ne suis pas certaine de te mériter, tu sais. Mais si tu le veux, je peux te guider, t’aider à faire tes premiers pas. Je t’assure que j’en ai envie, envie de le faire pour toi, pour ton bonheur…
22 heures, Estelle se déshabille, finalement, et se couche tout contre son partenaire. Lui parle tout doucement, lui fait de petites caresses. Dégourdissement de l’homme, entrée en confiance, elle franchit les étapes avec son sucre d’orge magique : bientôt, on va pouvoir travailler !
22h30, Victoire, Alexandre lui caresse les hanches, bientôt les jambes. C’est agréable pour lui… Pour elle bien sûr. Elle amène une de ses mains sur ses seins. Caresses plus osées, baisers timides, baisers plus virils. Une heure après, des souffles et des râles commencent à fuser. Les langues cherchent sur les corps les pots les plus efficaces, les doigts s’immiscent un peu partout…
Minuit : Yes ! se dit Estelle ! Elle prend Alexandre dans sa bouche, lui offre son petit minou à grignoter : surprise, il s’y prend plutôt bien ! On y est, Alexandre entre en elle et, là, c’est l’explosion de toute sa sensualité. Il ouvre toutes grandes les vannes de sa libido et mène en quelques minutes sa compagne à une jouissance sonore dont la manifestation fait monter en lui son tout premier orgasme partagé.
Câlins, baisers, mots doux, Estelle ne tarit plus et sa tendresse pour "son Alex" lui semble désormais sans limite. Elle se sent amoureuse : c’est en fait la première fois de sa vie que son cœur bat aussi fort.
- Alexandre…
- Oui,
- Tu as senti ?
- Quoi ?…
- Que je t’aime !
- Ah ! Ça, oui, je le sens ! Je t’aime, Estelle, cela me fait peur.
- Pourquoi, mon amour ?
- Saurai-je t’aimer assez fort ?
Rires, chatouilles et autres "que tu es bête"… Promesses, serments, caresses, toutes ces choses des premiers instants des très grands amours dont aucun des partenaires n’est certain que ni l’un ni l’autre ne pourra les tenir mais y croit cependant fermement. Et parfois, cela marche !
À leur éveil, elles ont commencé à se caresser, tout en douceur, jusqu’à venir sans un bruit, au bout de leurs doigts dont elles ont échangé les sucs, sourire aux lèvres et petites léchouilles. Quelques baisers plus tard, elles ont besoin de sensations plus fortes. Les voilà en ciseaux, Élise tenant une jambe d’Estelle entre ses seins, pied sur l’épaule ; elles donnent des coups de reins de taureau !
Je regarde : c’est beau l’amour. Peut-être plus entre deux femmes qu’un couple hétéro… Peut-être que je n’aime pas trop les hommes, en fait. Mais là, c’est sublime. Et puis, elles sont si belles… J’ai envie de leur dire.
- Mes chéries, vous êtes si belles ! Je voudrais que ce jour ne finisse jamais pour vous voir éternellement belles ainsi, devant moi.
Elles ont marqué le coup. Mon "Mes chéries" a porté, elles reprennent avec encore plus d’ardeur.
Les ciseaux ont été magnifiques : elles sont luisantes de sueur et de la merveilleuse liqueur de leur plaisir. Alors, une fois leur orgasme apaisé, elles ont entrepris de se donner mutuellement une toilette soignée, un joli soixante-neuf ! Estelle a voulu enjamber son amante :
- Tss… Non, ma chérie ! Un bon soixante neuf, ça se fait sur le côté ! D’abord, tu peux reposer ta tête sur la cuisse de ton ou ta partenaire : tu peux durer des heures, comme ça ! Et puis on a le contrôle de son ventre… C’est mieux.
Pratique jusque dans l’amour, mon épouse chérie, précise son idée. C’est ballot, mais si on a un gaz intestinal qu’on n’arrive pas à gérer, avouons que ça dépoétise l’action, ça casse un peu l’ambiance. Sur le côté, aucun souci !
Les deux nanas se donnent un nouvel orgasme, mais c’est moi qui soupire le plus fort. Alors, les deux me tombent dessus comme des harpies… Je peux voir entre mes jambes leurs deux visages qui montent et descendent le long de mon sexe. Quand elles arrivent tout en haut, elles échangent leurs langues en un baiser torride avant de recommencer. Estelle descend me lécher les deux jumelles qui ne demandent pas mieux. Sa langue déborde chaque fois en une petite feuille de rose qui m’émoustille encore davantage. Ce que comprenant, la belle créature remonte d’un coup pour me prendre tout entier dans sa bouche en mode avaleuse de sabre, tandis que sa main droite pointe son index entre mes fesses ruisselantes. Lorsque le doigt indiscret pousse les portes de mon temple le plus secret, n’en pouvant plus, je rugis tout en explosant de plaisir dans sa jolie bouche gourmande.
Estelle a pressé, aspiré, appuyé de son doigt tout au long du canal encore palpitant : ne pas en perdre une goutte ! Puis elle a embrassé ma douce, pour partager avec elle ce bonheur matinal… Hmm régal …
- Alors, comme ça, je suis ta chérie ?
- Oui, tu le sais bien, d’ailleurs !
- Et Estelle ?
- Ah, ça, c’est différent… elle est… elle est merveilleuse ! Elle est belle à faire damner un saint, c’est la plus belle femme qu’il m’ait été donné de voir de toute ma vie…
- Plus belle que moi, tu es sûr ?
- Désolé, mon amour, mais oui, largement plus belle !!! Mais voilà, il y a un mais… C’est toi que j’aime !
Élise fond, elle embrasse son mari avec amour, comprend la profondeur réelle du sentiment qu’il lui porte depuis toujours.
Estelle est ravie. Elle embrasse Élise avec fougue, puis moi. Bref, on s’embrasse comme des dingues. Elle reprend son souffle :
- C’est dingue, hier, j’étais célibataire, personne dans ma vie… Et aujourd’hui, je vous ai tous les deux, nous sommes amis et amis de sexe. C’est clair, c’est propre, pas d’embrouille, je suis heureuse ! J’espère que nous resterons toujours sur cette ligne…
- Oui, moi aussi, ça veut dire qu’on pourra faire l’amour souvent toi et moi, et Bernard aussi…
Bernard regarde sa montre : neuf heures passées, catastrophe ! Premiers patients prévus pour dix heures… Il bondit, passe par la douche en mode ouragan, s’habille en quatrième vitesse et descend… On entend vrombir la machine à expresso tandis que dehors, les portes du garage s’ouvrent… Quelques "slurp aïe c’est brûlant" plus tard :
- Salut les belles, je file, à ce soir, bisous.
Sur le lit, en haut, avec un sourire pas du tout dépourvu de coquinerie, les deux femmes, toujours nues, se regardent avec gourmandise…
- J’ai pris ma matinée…
- Moi aussi !
- Dis-moi, Estelle, tu as mis du temps à craquer à mes avances… Tu regrettes ?
- Oui, sincèrement, je te jure, je regrette vraiment…
- Vraiment ?
- Oui, d’avoir tant résisté ! J’aurais dû dire oui dès le premier soir !
Alors commence un nouveau ballet de corps totalement basé sur la tendresse, la douceur. Caresses, mots doux, chacune attentive au plaisir de l’autre, à son bien être, son bonheur.
La matinée avance, il faut se résoudre à rejoindre la civilisation. Douche, léger maquillage pour gommer tout de même les traces d’un sommeil plus que léger… Remettre ses vêtements de la veille : Estelle a horreur de ça mais, que faire ? Pas le temps de passer à la maison se changer. Élise lui pulvérise un peu de Miss Dior sur ses dessous, ça devrait faire illusion ! Dernier baiser sur les seins avant de remonter le zip de la robe noire.
Déjeuner rapide, les deux amantes repartent au travail en se donnant rendez-vous le soir même, si rien ne vient entraver ce joli projet.
17 heures, le directeur commercial d’une petite maison d’import export spécialisé sur la Grande Bretagne arrive, en retard de près d’une heure. Excuses et explications… L’avion, toujours ce maudit avion, et le trafic sur l’A1…
C’est un jeune homme d’une trentaine, une tête de Clint Eastwood en plus jeune, Français surtout, sur un corps de rugbyman. Whaooo… Estelle regarde son nom sur sa fiche : Monsieur Lepetit… Elle se mord la lèvre pour ne pas éclater de rire. Derrière le mur, Élise rit à gorge déployée : ça ne l’aide pas…
Lui voit la robe d’Estelle… incrédule… Une robe de soirée intime dans un bureau… Il n’a jamais vu ça. Elle-même, en face du jeune homme, se demande si elle rêve devant la beauté de ce corps harmonieux et puissant et, là, on a deux Tex Avery pour le prix d’un, yeux sortis des orbites et mâchoires tombées au sol !
Ils se sont clairement fait de l’effet ! Mutuellement. Étude du dossier en superficiel : ça va prendre du temps, ça, monsieur. Il va falloir rentrer en profondeur dans tous les processus, analyser toutes les données. L’homme aimerait bien que ça aille vite, mais il comprend… Il tente quand-même son va tout :
- C’est bientôt l’heure de la fermeture de vos bureaux… Accepteriez-vous mon invitation à dîner ? Je pourrais vous dire tout ce que je sais du fond de ce dossier et travailler dessus avec vous, nous gagnerions ainsi un peu de temps ?
Non, mais, je vous jure, en voilà une question… Demandez à un aveugle s’il a envie de voir !!! Une invitation au resto par un frère jumeau d’Apollon… Je jette, ou je considère l’offre ? Il doit être fou, ce mec ! Le tout maintenant, c’est de répondre sans trop d’empressement, ne pas accepter comme si c’était une aubaine… Ouverture de l’agenda, pages qui se tournent, signes oui et non de la tête, petits grognements…
- Mon Dieu, je pense que ça devrait pouvoir se faire. Juste un autre rendez-vous à décommander, un instant je vous prie, j’appelle.
Dans le bureau voisin, Élise n’a rien perdu du la conversation, pliée de rire, elle décroche avant la première sonnerie en pouffant de plus belle. Puis à voix basse :
- Oui ! J’ai bien compris… Y’a Dieu qui vient de tomber dans ton lit, donc tu m’abandonnes ! Vas-y ma belle, profite, et tâche de prendre ton pied… Tu nous raconteras, hein ? Moi, je vais me contenter de reprendre en main mon Bernard…
- Je n’y manquerai pas. Merci pour votre compréhension, chère madame. Et bien entendu, je vous rappelle pour reprogrammer ce rendez-vous malheureusement rendu caduc par la pression des urgences professionnelles…
Voilà, la voie est libre. Le jeune homme est ravi. Le restaurant choisi est tout proche, cela tombe bien : Estelle habite à quelques rues de là.
Lecture des menus, consultation des cartes. Estelle se dit que ce moment où l’on choisit son repas et ses boissons est privilégié car c’est avant tout un instant d’anticipation des plaisirs que l’on va prendre… Un genre de préliminaires, en quelques sortes !
Le choix est validé, commence l’attente. La conversation reprend où elle en était : le travail, l’arrivée du jeune homme dans son bureau. Rougeur du garçon :
- Mademoiselle Martin, je vous dois sans doute quelques excuses car je me suis comporté de façon outrancière avec vous. Veuillez me pardonner.
- Me pardonner quoi, Monsieur Lepetit ?
- Ma foi… en arrivant dans votre bureau, j’ai souvenir d’avoir manqué à la plus élémentaire des convenances, je vous ai à peine salué, vous tendant les documents que je devais vous apporter. Alors… Alors je vous explique, mais c’est assez compliqué… J’avoue ne pas me sentir très à mon aise.
- Mais… Monsieur Lepetit… je vous en prie, vous êtes ici chez vous ! Faites comme tel.
- Bien, je vais vous dire… Quand je suis entré dans cette pièce, je vous ai vue pour la première fois, cette robe noire magnifique… Je vous ai trouvée belle, magnifique… honnêtement, je n’ai jamais rencontré de personne aussi belle que vous. Alors, je l’avoue, j’ai un peu perdu mes moyens.
Estelle, prend un petit cou au plexus : deuxième fois de la journée qu’un homme lui fait ce compliment ! Comment réagir ? Elle commence à se demander ce que ce beau jeune homme peut bien avoir derrière la tête. Mais son interlocuteur reprend :
- En outre, je ne me suis pas non plus présenté. Bon, vous connaissez mon nom, Lepetit. Maintenant, vous allez rigoler : mon prénom est Alexandre. C’est drôle, hein ? Une belle idée du QI que pouvaient avoir mes parents…
- Pourquoi dites-vous cela, Monsieur Lepetit ? Vous avez l’air d’en souffrir…
- Oh, allez, Alexandre le Petit, quoi, c’est irrésistible, une bonne blague à faire à son enfant, vous ne trouvez pas ?
- Cela ne me choque pas… Surtout que vous n’êtes pas si petit ! Alexandre… Vous permettez que je vous appelle ainsi ?
- Accordé… à une condition : que vous me disiez comment il m’est permis de vous appeler !
- Dites Estelle…
- Oh, que c’est joli ! Estelle, Estelle, Estelle, Estelle….
- Que faites-vous ?
- Je fais enter votre nom dans mon âme. Avez-vous remarqué qu’un mot qui entre en vous y trouve sa vie propre ? Ainsi, désormais, quand j’entendrai le nom d’Estelle, c’est votre image qui fleurira en moi. Je l’entendrai toujours avec bonheur.
- Alexandre, parlez-vous toujours aux femmes comme vous le faites maintenant avec moi ?
- Non, je ne pense pas, je ne l’ai jamais fait, en tout cas.
- J’ai l’impression que vous cherchez à me séduire, savez-vous ?
- Oh, Estelle ! Si j’avais en moi le pouvoir de vous séduire, il est certain que j’y consacrerais toutes mes forces…
Estelle prend brièvement la main d’Alexandre dans la sienne, sur la table. Mais la repose rapidement devant le trouble du jeune homme.
Repas agréable, bon vin, pas trop capiteux, une émotion floconneuse enveloppe les deux convives. Estelle se sent de plus en plus attirée par cet homme tellement atypique qui, lui, semble ne pas se rendre compte qu’il lui fait cette cour effrénée qu’elle apprécie, du reste. Alexandre insiste pour payer le repas : compte tenu qu’il a le projet de travailler après, il est normal qu’il finance ce préliminaire indispensable. D’ailleurs, maintenant il est temps de se mettre au travail. Mais où ?
Estelle avoue qu’elle habite le quartier, tout près de là. Elle l’emmène chez elle. Une fois la porte franchie, elle la referme et s’y adosse :
- Alexandre, avant que nous nous mettions au travail, je voudrais que vous me disiez ce que vous n’êtes pas encore parvenu à me dire…
- Pardon ?
- Bien dans ce cas, c’est moi qui vais vous dire ma propre pensée. Je vous trouve très agréable, très émouvant, très beau. Alex, j’ai envie de vous. Alors, avant de nous mettre au travail, je voudrais faire l’amour avec vous, venez. Après nous pourrons bosser toute la nuit s’il le faut.
Elle le prend par la main, l’amène à sa chambre. Là, le garçon ne bougeant pas du tout, elle entreprend de le dévêtir. Pas question de se déshabiller elle-même, elle a trop envie qu’il le fasse ! Sa chemise s’ouvre sous ses doigts et tombe sur le lit. Son pantalon s’ouvre et va au sol sans escale. Reste son slip qi ne dissimule pas son émoi, pourtant aucune réaction… Estelle le prend dans ses bras, l’aide à s’allonger, lui murmure des mots tendres. Alexandre finit par répondre, s’épancher. Depuis toujours il attend l’âme sœur et se réserve pour elle. Il ne connait rien à ces choses, il est terrassé.
- Pardonnez-moi, Estelle, je ne peux pas accéder à ce que vous me demandez car cela n’évoque rien en moi que je puisse vous offrir…
- Alex… tu es un homme merveilleux ! Je ne suis pas certaine de te mériter, tu sais. Mais si tu le veux, je peux te guider, t’aider à faire tes premiers pas. Je t’assure que j’en ai envie, envie de le faire pour toi, pour ton bonheur…
22 heures, Estelle se déshabille, finalement, et se couche tout contre son partenaire. Lui parle tout doucement, lui fait de petites caresses. Dégourdissement de l’homme, entrée en confiance, elle franchit les étapes avec son sucre d’orge magique : bientôt, on va pouvoir travailler !
22h30, Victoire, Alexandre lui caresse les hanches, bientôt les jambes. C’est agréable pour lui… Pour elle bien sûr. Elle amène une de ses mains sur ses seins. Caresses plus osées, baisers timides, baisers plus virils. Une heure après, des souffles et des râles commencent à fuser. Les langues cherchent sur les corps les pots les plus efficaces, les doigts s’immiscent un peu partout…
Minuit : Yes ! se dit Estelle ! Elle prend Alexandre dans sa bouche, lui offre son petit minou à grignoter : surprise, il s’y prend plutôt bien ! On y est, Alexandre entre en elle et, là, c’est l’explosion de toute sa sensualité. Il ouvre toutes grandes les vannes de sa libido et mène en quelques minutes sa compagne à une jouissance sonore dont la manifestation fait monter en lui son tout premier orgasme partagé.
Câlins, baisers, mots doux, Estelle ne tarit plus et sa tendresse pour "son Alex" lui semble désormais sans limite. Elle se sent amoureuse : c’est en fait la première fois de sa vie que son cœur bat aussi fort.
- Alexandre…
- Oui,
- Tu as senti ?
- Quoi ?…
- Que je t’aime !
- Ah ! Ça, oui, je le sens ! Je t’aime, Estelle, cela me fait peur.
- Pourquoi, mon amour ?
- Saurai-je t’aimer assez fort ?
Rires, chatouilles et autres "que tu es bête"… Promesses, serments, caresses, toutes ces choses des premiers instants des très grands amours dont aucun des partenaires n’est certain que ni l’un ni l’autre ne pourra les tenir mais y croit cependant fermement. Et parfois, cela marche !
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