Epilation désastreuse (impossible 11 )
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-12-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Epilation désastreuse (impossible 11 )
Epilation désasreuse (impossible 11 )
Assurément Cécile n'apprécie pas le dialogue entre Léo et moi à l'extérieur. Un échange entre ses deux hommes pourrait mener à contrecarrer ses plans, à une rupture catastrophique avec le concubin, avec l'étalon ou avec les deux. Elle ne veut perdre ni l'un ni l'autre, s'inquiète de cette conversation en catimini et veut savoir à quoi s'attendre. Je ne cherche plus à satisfaire sa curiosité mais je lui sers ma version de l'entretien où je m'attribue le beau rôle et où l'amant devient un goujat. Je tiens compte de ma lecture du journal de Cécile pour broder en toute innocence. Je mens, je le sais, je le fais à dessein, elle me croira. Chacun défend ses intérêts comme il le peut. L'infidélité de ma femme ignorée jusqu'à ce midi, m'a placé à l'arrière-garde, tous les moyens me semblent bons pour me mettre à égalité avec Léo. Il tient la corde, je peux lui faire des croche-pieds. Tant pis pour lui :
- Léo m'a adressé deux demandes un peu spéciales à mon goût. Il t'aurait présenté la première, tu l'aurais approuvée. Tu lui aurais promis de m'en parler et d'obtenir mon accord pour réaliser son souhait, mais tu tarderais à me consulter. Afin de mettre fin à tes hésitations il a voulu obtenir mon accord plus directement.
Je prends tranquillement une respiration et j'examine le visage de ma femme. Elle semble contrariée, rougit d'être mise personnellement en cause, se demande quelle imprudence Léo a pu commettre. Aurait-il involontairement révélé leur liaison ? Cécile est dans ses petits souliers et je la laisse mijoter dans son incertitude, je traîne, je me gratte le crâne, je tousse, avant d'en venir au fait :
- Léo a émis le voeu de pouvoir quitter l'hôtel insalubre où il loge. Il aimerait venir habiter chez nous, dans la chambre d'amis, moyennant une rétribution généreuse? Es-tu au courant, as-tu un avis ou une réponse déjà prête, positive ou négative. C'est toi la locataire en titre.
- C'est vrai, il a évoqué la question avec moi un soir devant la télé. Je devais t'en parler. La somme qu'il propose est à prendre en considération. Mais la présence d'un deuxième homme dans notre location pourrait d'une part ne pas te plaire et par ailleurs pourrait faire jaser le voisinage, créer des rumeurs qui porteraient atteinte à ma réputation. As-tu un avis toi-même?
- En quoi ta réputation serait-elle touchée ? Elle semble solidement établie selon les derniers échos.
- Je sais, j'ai depuis longtemps l'estime du voisinage..
- Détrompe-toi ! Ouvre les yeux sur l'état actuel de ta renommée. Parfois en cette matière il suffit de peu pour inverser les tendances. Certains estiment que ton garde du corps au retour du travail te garde d'un peu trop près. La rumeur décrit des regards langoureux entre vous, on s'étonne des mains unies, des caresses sur la poitrine, des baisers derrière le transformateur ou pire, plus scandaleux, des bruits courent selon lesquels tu le reçois presque tous les matins jusqu'à midi. Il quitterait la place juste avant mon retour. Cette fuite calculée accroitrait la force de toutes sortes de suppositions peu flatteuses. Enfin on m'accuse de complaisance parce que nous le recevons certains soirs. Ta réputation souffre de ces bruits.
- Ah, ce que les jaloux sont mauvaises langues. Qui te raconte de pareilles insanités ? J'irai leur arracher la langue ?
- Et les yeux ? Mais ne t'énerve pas pour des âneries. Tu sais la rumeur est quelque chose de diffus. Les bruits se colportent de bouche à oreille sans avoir d'origine. J'ai mis un certain temps à entendre ici un bruit, ici un autre, là une bribe de conversation. Je n'y ai attaché aucune importance avant d'avoir entendu, par hasard prononcer ton nom.. J'ai hélas depuis constaté le mauvais état de ta réputation et de la mienne liée à la tienne.
-Mais tout cela est faux, en bloc et en détail. C'est honteux ! Pourquoi ? Et ça concerne ta réputation, mon pauvre ami. Si je tenais les faiseurs de ragots !
- Allons ma chérie, fais comme moi, ne prête pas d'importance à ces méchancetés. Certains sont jaloux de notre bonheur et essaient en vain de nous éclabousser avec leur boue. Je ne les crois pas, sinon je serais déjà parti en vitesse loin de toi. Je casserai la figure au prochain qui me soufflera que tu entretiens une liaison avec ce cher Léo. C'est indigne. Il faudrait que je le voie pour le croire. C'est impossible. Embrasse-moi et sèche tes larmes.
Je ne suis pas mauvais dans le travail de sape. Les retours en amoureux de Cécile et Léo sont dénoncés, les visites matinales observées vont être difficiles à maintenir. Ma femme se sait surveillée et même mon refus d'y croire ne la met pas à l'abri de dénonciations futures. Elle a relevé la possibilité de ma fuite. J'ai inventé des rumeurs sur la base de la lecture de son journal et sur ce que j'ai vu depuis l'appartement de Martine, ce soir, lors du retour des amants. Elle pleure, des larmes de crocodile ou de rage contre ceux qui ouvrent les yeux. . Elle arrive à la conclusion d'elle-même :
- Dans ces conditions il est impossible d'accueillir Léo chez nous. Imagine ce que les gens raconteraient. Ils te verraient partir au travail et inventeraient des rapports dégoûtants entre moi et le camerounais. Te rends-tu compte du scandale ?
- Hélas, oui !Ton contrat de location t'interdit me semble-t-il de sous louer. Relis ce contrat. Tu pourras rendre ton refus moins offensant pour Léo avec cet argument.
- Ouf ! Mon chéri tu me tires une épine du pied. Quel bonheur de t'avoir pour époux. Comme je t'aime. N'as-tu pas parlé de deux demandes de Léo.? Que peut-il encore réclamer ? Est-ce plus raisonnable ?
- Il vaudrait mieux oublier cette deuxième fantaisie. Je ne veux pas te peiner davantage ce soir.
- Est-ce grave à ce point ? Alors parle, je veux savoir.
- Comment te présenter l'affaire. ? Il n'a pas été trop clair sur l'origine de sa requête. Elle nous met en cause tous les deux. Je devrais faciliter ce second projet et tu aurais par avance donné l'impression de ne pas y être absolument hostile. Je t'avoue avoir été estomaqué par son audace stupéfiante et son manque de pudeur.
- C'est à ce point ? . Je suis curieuse d'apprendre son invention.
- Il m'a en premier décrit sa misère sexuelle, sa grande solitude affective. Les femmes ne s'intéressent pas à lui à cause de la couleur de sa peau. Il n'a pas d'amie, pas de relations sexuelles avec des femmes, il en est réduit à la masturbation, ne connaît que le plaisir solitaire. C'est pitié, non ?
L'hypocrite qui m'écoute, au courant de la situation exacte de Léo, et pour cause, soupire :
-Oh ! le pauvre garçon, comme je le plains. Cela ne devrait pas exister. Il y a tellement de filles célibataires, de mères abandonnées, sont-elles racistes? Léo est un garçon très bien. Tu te vois obligé de te prendre en main, tout seul ? Il m'inspire une grande pitié.
- Je pense aussi que sa vie est malheureuse. T'aurait-il fait des confidences à ce sujet ?
- Ce genre de conversation n'a pas habituellement cours entre caissier et caissière. Pourquoi me poses-tu cette question ?
- Comme ça. J'ai pu mal interpréter ses propos. Il aurait abordé son problème avec toi. Il a dû se faire des illusions, mal apprécier tes réponses, pris l'expression de ta pitié pour une proposition d'aide. Il se trompe certainement mais il te suppose très gentille et trèscompatissante, assez en tout cas pour voler à son secours et lui accorder quelques faveurs d'ordre sexuel.
- N'importe quoi ! Comment peut-il raconter de telles inepties ? Qu'espère-t-il ?
- Reste calme. Tu l'accueilles si gentiment, tu aimes sa présence, tu discutes avec lui. Il en conclut logiquement qu'il ne t'est pas indifférent et de là à espérer un geste amical le pas est franchi. Mise au courant de ses difficultés, avec mon accord, tu pourrais lui apporter des consolations.
- Quelles consolations? Non mais, tu l'as écouté sans te fâcher ?
- Comme tu dois l'avoir fait avant moi. Tu pourrais, croit-il, te montrer tendre avec lui, lui accorder des privautés, le prendre en main, le masturber ou te découvrir, te montrer femme, te dévoiler devant lui et être la première femme assez généreuse pour le soulager. Tu gagnerais en t'offrant à lui sa reconnaissance éternelle.
-Mais il est fou ? Il t'a raconté ses fantasmes : je devrais me montrer nue, admettre des gestes déplacés, me laisser toucher ? Et où s'arrêterait son incroyable audace ?
- Ce n'est pas tout. Il aimerait se montrer à toi. Il a, prétend-il une nature exceptionnelle et tu pourrais l'admirer, désirer le choyer, te montrer femme, femme douce et accueillante, femme ouverte, désireuse d'élargir ses horizons et d'accueillir sa verge en elle.
- Rien que ça. Moi nue, lui nu : il ne demande pas à faire l'amour avec moi ? Il me dirait :"Maintenant que nous sommes en tenue pourquoi nous arrêter ? Allez Cécile, ouvre les cuisses et laisse-toi faire." Mais comment as-tu supporté les prétentions de ce type aussi longtemps?
- Attends le meilleur. Contre rétribution en argent sonnant et trébuchant, tu serais sur le point de lui accorder des relations sexuelles complètes et ce par pure charité. J'ai donc cru que tu lui avais donné des espoirs. En gros, pour 25 euros de la séance, le soir devant la télé, quatre ou cinq fois par semaine, vous ne seriezpas inquiétés par moi, je pourrais même vous observer. Il est certain d'obtenir de toi une réponse favorable si je suis intéressé et consentant.
- Quoi ? Et toi que lui as-tu répondu ? Ce n'est pas possible, ah ! les hommes !
- Je lui ai répondu que ce n'est pas mon problème, que cela te concerne en premier. Deux adultes consentants n'enfreignent pas la loi en faisant l'amour. Par contrat moral chaque membre de notre couple agit librement. Lorsque le coeur t'en dit, tu peux librement te lier à un autre homme et me quitter. Il a su m'apitoyer sur son sort, j'ai cru que ton accord était acquis, pourquoi tenter de m'opposer à des actes qui te plairaient et qui apporteraient du bonheur à un déshérité. De plus votre relation satisferait un de mes vieux fantasmes, celui de te voir prise par un autre homme devant moi.
- Toi, tu rêves de me voir copuler avec Léo ? Tu ne m'as jamais parlé de ce fantasme. Plus tu deviens vieux, plus tu deviens cochon. Non, mais...il vaut mieux entendre çà que d'être sourde.Ce n'est pas possible, tu te paies ma tête ! Dans quel asile de fous suis-je tombée ? J'ai une terrible envie d'accepter, rien que pour voir ta tronche quand il déballera son matériel et me fera avaler sa couleuvre. Il s'est vanté d'avoir une verge impressionnante et il est disposé à m'en faire profiter devant toi ? Et il paie ! Comment ne pas tendre la main ? Combien as-tu dit, 25 euros. C'est peu. Je vaux plus que ça ! Tu aurais dû négocier le prix.
- Je ne savais pas si tu ne te vexerais pas. Tu es assez grande pour faire monter le prix toi-même. Si je comprends bien, tu acceptes ?
- Puisque tu le permets, puisque tu as su éveiller ma curiosité, puisque je réaliserai ton fantasme et puisque c'est un moyen d'arrondir nos fins de mois, j'achète ! Chiche ! Mais est-ce que tu m'aimeras encore ? Ferons-nous encore l'amour, ne me quitteras-tu pas.? Parce que c'est toi que j'aime.
- Comment répondre à ces questions avant d'avoir fait l'expérience ? Nous venons d'aborder ensemble un problème nouveau, presque en bonne intelligence. Je ne peux pas prévoir mes réactions ou les tiennes. De toi j'attendais un refus, or tu relèves ce défi. Tout cela est trop nouveau. Je dis oui aujourd'hui, que dirai-je demain soir après la consommation de l'acte d'amour ? D'une certaine façon je ne voudrais pas être cocu et ce sera atténué si j'assiste au spectacle. J'aurai ainsi l'impression de participer, d'être partie prenante. Je pourrais aider Léo à te pénétrer,
- Quand viendra-t-il ?
- Demain soir. Mais il se présentera seul pour éviter les ragots, inutile d'aller le chercher.. A l'avenir je serai ton escorte à midi et le soir pour faire taire les rumeurs. Demande-lui amicalement de me laisser ce soin. Il n'a pas de raison de se vexer, sauf s'il t'a caché ses intentions. Mais pourquoi te compromettrait-il alors que tu es la seule à le fréquenter et à ne pas être sourde à ses intentions?
- C'est incroyable, tu me permets de le toucher, de l'amener à l'éjaculation. Est-il aussi prévu que je me donne à lui? Es-tu sûr de vouloir nous regarder? Devrons-nous coucher dans le lit ?
- Non, notre canapé devrait suffire. N'oublie pas, Léo est un hôte auquel tu accordes un privilège fantastique, dans un élan de solidarité inouï. Tu peux aller jusqu'à la consommation de l'oeuvre de chair si tu le juges nécessaire à son épanouissement sexuel et si tu y trouves ton compte de femme inassouvie. Car les préliminaires entamés, il serait cruel et inhumain de ne pas aller jusqu'au bout avec le pauvre bougre. Tu devras savoir apprécier ses besoins, Ou tu commences et tu achèves, ou tu rejettes tout. Ce n'est pas un jeu sans conséquences pour lui, pour toi ou pour nous. Je reste le maître de ce jeu; sauf si tu veux te séparer de moi, si tu ne m'aimes plus. Souviens-toi d'une chose, le propriétaire de la maison est mon père et ton bail renouvelable de trois ans en trois ans arrive à terme le 31 décembre.
- Que signifie ce rappel ?
- Tu pourrais t'enticher de Léo, lui accorder ma place, coucher avec lui en dehors des horaires et lieux prévus, hors de ma vue. J'en serais fort marri et je prendrais le bail à mon nom puis je te prierais de partir dès le 2 janvier avec ton préféré. Je respecterai mon engagement de te laisser vivre librement et tu pourras me quitter parce que notre amour sera mort
- Tu envisages une aussi incroyable hypothèse ? C'est effroyable, tu ne m'aimes plus Tu .m'abandonnes à cause de la femme qui se parfume au chanel numéro 5 ? Tu me peines, tu me désespères. Tu ne me laisses pas le choix : Je renonce à faire la charité à Léo. Tu es à moi, je ne te laisserai pas me mettre à la porte. Que Léo aille au diable. C'est un fou qui croit qu'on peut acheter une femme pour 25 euros. Il devrait essayer avec les autres. Bon, nous devions faire l'amour.
- Je mourais d'impatience. Achevons cette conversation, précise-moi ce que tu comptes faire. Je suis heureux d'entendre que tu renonces à alimenter la rumeur ou à encourager les espoirs de Léo. Mon fantasme de te voir bousculée et envahie par un autre homme était destiné à te tester, il n'a pas d'existence Heureusement pour notre couple.. En vérité tu me perdrais en voulant te porter au secours de ce prétendant. Suis-je assez explicite : toute relation sexuelle avec Léo, tout jeu à caractère sexuel, masturbation, fellation, cunnilingus, ou toute pénétration buccale, vaginale ou anale me déliera de ma promesse de fidélité et brisera mon amour
- Jean, je ne te comprends plus, tu viens de me tendre un piège abominable. Tu n'as pas le droit de m'apitoyer et de me jeter dans les bras d'un étranger. Viens me montrer que tu m'aimes.
- Patiente. Je veux connaître les mesures concrètes qui mettront fin à mes tourments consécutifs à l'accumulation de soupçons dont je ne veux plus entendre parler. Je dois écarter les arrière-pensées, avoir le coeur léger avant de te prendre dans mes bras.
- Tu doutes de moi ? Je vais avoir une explication avec Léo. Il devra se tenir à l'écart, ne plus mettre les pieds ici, servir de garde du corps à une autre, oublier son souhait de loger chez nous. Tout signe de familiarité, geste tendre ou donnant l'illusion d'un lien amoureux devra être banni. Ca te va comme cela ?
- Pourrais-tu aussi obtenir de ne plus travailler en binôme avec lui dans les réserves du magasin ?
Cécile est cueillie à froid. Quelqu'un m'aurait révélé la fellation au fond du rayon ?
- Qu'est-ce que ça signifie ? Qui est allé te raconter et quoi d'abord ? Cela fait encore partie de la rumeur. Un mal intentionné m'espionne et t'excite contre moi en répandant des bruits sans fondement. Chacune de mes actions se retourne contre moi ! Je suis navrée d'être injustement accusée. L'anonyme qui me dénigre est un individu méprisable et le fait que tu prêtes l'oreille à ses racontars me désole et me désespère. Est-ce que tu me détestes cherches-tu un prétexte pour te libérer de moi ?
- Au contraire, j'aimerais tellement tordre le cou à ces histoires stupides, inventées uniquement dans le but de nous nuire. Encore une fois, ne monte pas sur tes grands chevaux. Réponds à ma question par oui ou par non ou dans cet exemple, dis moi :"Je demanderai à mon chef de ne plus nous envoyer ensemble dans les réserves.
- Et comment justifier une telle demande ? Est-il nécessaire de salir la réputation de Léo à cause d'une rumeur ? Ma réponse ne te satisfait visiblement pas. Que faire pour bien faire ?
- Donnons-nous le temps de la réflexion. Pour l'instant Léo est ton ami. Il viendra demain à 20 heures avec 25 euros. Ne le brusque pas, présente lui le fruit de tes réflexions à propos des rumeurs, expose lui les soupçons qu'elles font naître en moi, du malaise ainsi provoqué dans notre couple mis au bord de l'éclatement. Réclame lui une trêve de huit jours pour te permettre de trouver une solution viable. Pendant huit jours il te laissera le temps de réfléchir au meilleur moyen de garantir la survie de notre couple et de lui conserver notre amitié.
- En quoi consistera cette trêve ?
- Mais tu l'as dit. Vous éviterez de vous montrer ensemble ! Réponds "non" à sa demande de cohabitation en raison du contrat. Reste vague pour sa deuxième demande qui doit faire l'objet principal de ta réflexion.
- Pourquoi ? Ma résolution est prise, tu la connais, il n'est pas question de te déplaire. Je suis ta femme, il n'a rien à attendre de moi, même contre rémunération.
- Une mauvaise nouvelle sera difficile à encaisser. Ne l'assassine pas avec la deuxième. Il aura lui aussi un délai de réflexion de huit jours pour se rendre compte qu'il demande l'impossible en souhaitant coucher avec une femme vivant en couple et amoureuse de son homme. Dans huit jours il se soumettra plus facilement à ton refus. Ne fais pas allusion à la somme ridiculement basse et offensante proposée, tu le pousserais juste à augmenter le tarif de façon déraisonnable. Tu serais embarrassée ; Comment repousserais-tu une offre très supérieure, ruineuse pour le brave garçon. On est vénale ou on ne l'est pas.
- Que tout cela sera pénible. Léo voudra te prouver que rien de cette rumeur n'est exact. Vous allez vous disputer.
- On peut résoudre ce point. Je te ramènerai à la maison et j'irai faire deux heures chez mon client entre 18 heures 30 et 20 heures 30. Il viendra à 20 heures. Une demi heure sera largement suffisante pour régler la question. Mais s'il s'accroche, il aura affaire à moi et je me montrerai plus persuasif que toi. Travaille en douceur, je serai brutal s'il attend mon retour. As-tu des questions ou passons-nous enfin à la suite de notre soirée ?
Cécile demande un peu de temps pour passer à la salle de bain. Elle s'y enferme et augmente mes doutes. Après des jeux de mains ou de langue, après une possible éjaculation vaginale, un grand nettoyage peut effacer des traces compromettantes. J'ai l'esprit complètement déformé, je vois le mal partout en cette fin de journée infernale. A midi j'aurais dû refuser de rentrer dans la voiture d'Henri; à quelques minutes près je demeurais un homme heureux, un compagnon content de vivre avec Cécile, cocu mais loin de s'en douter.
Je file au tiroir de Cécile : le tube entamé de gel lubrifiant et chauffant est là. Sur un carton je recueille deux noisettes du gel dont l'aspect chauffant, pour moi, l'emporte sur l'aspect lubrifiant. Je les dissimule dans le tiroir de ma table de nuit., à côté d'un vieux sachet de préservatifs à ma taille. Je ne rejoins pas ma belle sous la douche. Je l'attends dans l'entrée, à l'endroit où elle a reçu le bouquet de roses ce cinq octobre. Je vais lui rejouer l'arrivée de Léo, ce matin de leur premier accouplement, réveiller ses souvenirs consignés dans son cahier, remuer la fièvre qui la consume, la rend menteuse Une boîte de chocolats remplacera le bouquet, c'est un petit cadeau pour sceller notre accord, dirai-je, et une façon d'introduire notre fête.. Je me déshabille, je caresse ma verge et j'attends la sortie de Cécile.
Elle sourit à la vue de mon érection. Me trouve-t-elle petit et ridicule ou espère-t-elle n'avoir pas à redouter ma pénétration dans sa grotte aguerrie par ses accouplements avec une verge autrement plus forte. J'ai l'audace des faibles, des battus. Je tends le cadeau, je tombe à genoux, mes mains virevoltent, écartent les pans du peignoir blanc, fouillent, serrent, pincent. Je ris d'entendre résonner quelques claques appliquées avec autorité sur ses fesses. J'ai lu ses souhaits de plus de fermeté, d'une relative violence. Que ses voeux soient exaucés, dût-il m'en coûter de combattre ma nature de romantique tendre et doux. Comme Léo je tire ses cuisses vers l'extérieur, ma tête se glisse vers la vulve, ma bouche effleure le pubis, je veux l'enivrer de baisers, lui sucer le clitoris, lui fouiller le vagin de trois ou quatre doigts, je veux lui faire répéter la supplique ::
-Jean je t'aime, Jean prends-moi.
Mais... mais ... Qu'est-ce que c'est que ça ? Là....non !
Mon front devrait recevoir la caresse des poils de son bas-ventre, or il n'y a plus un poil sur son pubis ou autour de sa vulve, mon visage et mes doigts rencontrent une peau nue, lisse, Je prends du recul, j'examine ce con plumé, dénudé, reproduction en grand d'un pubis de petite fille. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible, Cécile s'est rasée ou s'est fait tailler le maillot. Elle a dû se raser, des rougeurs irrégulières marquent la peau, quelques petits poils récalcitrants ont échappé à la lame. Sa magnifique touffe a disparu, mème sur le pourtour des grandes lèvres C'est nu, tout nu, affreusement nu. Je n'avais rien remarqué les jours précédents. Cela s'est fait aujourd'hui. Peut-on faire une tonte aussi méticuleuse seule ? A -t-elle été aidée par Léo ce matin ? Cela expliquerait leur retard. Il n'y a pas de coupure aussi loin que je regarde. Je ramène mes mains à l'avant, j'ouvre largement l'espace entre les cuisses, je me penche pour mieux voir. Comment Cécile aurait-elle pu s'épiler ou se raser tous les poils, seule, en se pliant comme une contorsioniste ? Pourquoi, pour qui ? Je reste pétrifié. Elle doit s'impatienter à cause de mon inaction prolongée
- Alors mon chéri, ça te plaît. J'ai voulu te faire une surprise. C'est plus beau comme ça. Je me suis donné beaucoup de mal pour me raser. Qu'en penses-tu ?
- Tu t'es rasée pour moi ? Je ne te l'ai jamais demandé. Je t'ai souvent répété que tu avais une foufoune adorable dans son nid de bouclettes. Que c'est dommage. Non, sincèrement je suis déçu. Et puis, il y a ça, là .
- Quoi encore ? Je ne sais plus comment te faire plaisir.
- Ton rasage a mis en évidence une nouveauté peu esthétique.
J'avance mon pouce et mon index, je saisis deux excroissances de chair qui sortent entre les grandes lèvres de la vulve, je tire dessus et je remarque :
-Jamais tes petites lèvres ne sortaient ainsi de leur écrin. Je les attrape maintenant hors de leur nid. Ton sexe se transforme étrangement. Est-ce que tu tires dessus pour les allonger, pour m'offrir une autre surprise?
Cécile prend un air gr.ave pour m'accuser :
- Tu n'apprécies pas le rasage, je laisserai repousser mes poils. Mais ne dénigre pas la forme de mon sexe. Je vieillis, mes nymphes poussent.
Contre une explication tirée par les poils j'en trouve une aussi ridicule :
- Ne serait-ce pas une conséquence du port du stérilet ?
Bien qu'elle et moi sachions que c'est le résultat du passage en force du pieu trop gros de Léo depuis un mois, du limage intensif auquel elle se prête volontairement, Cécile s'engouffre dans cette hypothèse saugrenue du stérilet :
- Jean, tu découvres ce débordement. Est-ce si moche, si affreux ?
- Oh ! Oui, C'est presque répugnant. Quelle malédiction
- Je n'aurais pas dû faire poser ce stérilet. De quoi aurai-je l'air avec ce truc qui pend ? Je veux l'observer, allons devant le miroir de la chambre, Je veux examiner l'allongement en question. N'exagères-tu pas ?
Cécile se tient devant le miroir. Par derrière du bout de l'index je donne du mouvement à ces petites lèvres curieusement devenues exhibitionnistes, sorties entre les grandes lèvres imberbes. Ce qui ne se voyait pas entre les poils saute maintenant aux yeux. Cécile est toute pâle. Je la console mais est-elle sensible à l'ironie sous jacente :
- C'est un défaut mineur. Qui en dehors de moi et de ton gynécologue peut le voir ? Ca ne s'expose pas sur la place publique. Eventuellement un voyeur pourrait y voir une déformation de naissance. Qui donc ? Moi je suis très étonné, tu avais une vulve parfaite et j'aimais cet aspect fermé de ton sexe. Je prenais grand plaisir à souffler sur ta fente et à la regarder s'entrebâiller lentement.Je regrette cette déformation hideuse . Ce n'est pas absolument repoussant. Tu n'en mourras pas. Mais cela est sans doute moins prononcé que je ne le crois, sinon tu l'aurais observé en te rasant.
Toutes les portes de sortie se ferment, ne reste que ce maudit stérilet à accuser. Elle fond en larmes.
- Ma chérie, le gynécologue te retirera son instrument diabolique. Pour ne pas aggraver les affreuses conséquences de sa méthode de contraception, abstenons-nous de relations sexuelles et prenons rendez-vous au plus tôt.. J'aurais tant aimé te faire jouir, je préfère me passer de plaisir pour te permettre de retrouver un aspect plus attirant dès que possible.
Il est presque minuit. Je regarde les dessins du plafond. Ces dessins se déforment continuellement en têtes, en dos, en cuisses, en verge, en nuages de sperme flottant dans une flaque d'eau, en champignon atomique dans un ciel orageux, en berlingot fendu, en seins aplatis, en chevelure ondoyante, en toison frisée au fur et à mesure des jeux d'ombre Cécile me fait un pompier. Elle a beaucoup à se faire pardonner pour cette journée, elle met tout son coeur, sa bouche et ses doigts à l'ouvrage. C'est si bon, mais je suis lent à venir, trop de choses se bousculent dans ma tête. Cécile s'acharne sur mon gland, mordille ma hampe, presse mes bourses. m'embouche, m'agite des deux mains. Elle s'est juré de me traire, de me rendre incapable de bander pendant 24 heures. Mon observation sur l'aspect nouveau de son sexe l'a profondément bouleversée. Elle n'avait pas prévu les ravages occasionnés par un usage immodéré d'un sexe disproportionné, elle les constate à posteriori. Je n'ai pas besoin d'évoquer la cause réelle du phénomène, elle devine seule l'origine du désastre.
A suivre
Assurément Cécile n'apprécie pas le dialogue entre Léo et moi à l'extérieur. Un échange entre ses deux hommes pourrait mener à contrecarrer ses plans, à une rupture catastrophique avec le concubin, avec l'étalon ou avec les deux. Elle ne veut perdre ni l'un ni l'autre, s'inquiète de cette conversation en catimini et veut savoir à quoi s'attendre. Je ne cherche plus à satisfaire sa curiosité mais je lui sers ma version de l'entretien où je m'attribue le beau rôle et où l'amant devient un goujat. Je tiens compte de ma lecture du journal de Cécile pour broder en toute innocence. Je mens, je le sais, je le fais à dessein, elle me croira. Chacun défend ses intérêts comme il le peut. L'infidélité de ma femme ignorée jusqu'à ce midi, m'a placé à l'arrière-garde, tous les moyens me semblent bons pour me mettre à égalité avec Léo. Il tient la corde, je peux lui faire des croche-pieds. Tant pis pour lui :
- Léo m'a adressé deux demandes un peu spéciales à mon goût. Il t'aurait présenté la première, tu l'aurais approuvée. Tu lui aurais promis de m'en parler et d'obtenir mon accord pour réaliser son souhait, mais tu tarderais à me consulter. Afin de mettre fin à tes hésitations il a voulu obtenir mon accord plus directement.
Je prends tranquillement une respiration et j'examine le visage de ma femme. Elle semble contrariée, rougit d'être mise personnellement en cause, se demande quelle imprudence Léo a pu commettre. Aurait-il involontairement révélé leur liaison ? Cécile est dans ses petits souliers et je la laisse mijoter dans son incertitude, je traîne, je me gratte le crâne, je tousse, avant d'en venir au fait :
- Léo a émis le voeu de pouvoir quitter l'hôtel insalubre où il loge. Il aimerait venir habiter chez nous, dans la chambre d'amis, moyennant une rétribution généreuse? Es-tu au courant, as-tu un avis ou une réponse déjà prête, positive ou négative. C'est toi la locataire en titre.
- C'est vrai, il a évoqué la question avec moi un soir devant la télé. Je devais t'en parler. La somme qu'il propose est à prendre en considération. Mais la présence d'un deuxième homme dans notre location pourrait d'une part ne pas te plaire et par ailleurs pourrait faire jaser le voisinage, créer des rumeurs qui porteraient atteinte à ma réputation. As-tu un avis toi-même?
- En quoi ta réputation serait-elle touchée ? Elle semble solidement établie selon les derniers échos.
- Je sais, j'ai depuis longtemps l'estime du voisinage..
- Détrompe-toi ! Ouvre les yeux sur l'état actuel de ta renommée. Parfois en cette matière il suffit de peu pour inverser les tendances. Certains estiment que ton garde du corps au retour du travail te garde d'un peu trop près. La rumeur décrit des regards langoureux entre vous, on s'étonne des mains unies, des caresses sur la poitrine, des baisers derrière le transformateur ou pire, plus scandaleux, des bruits courent selon lesquels tu le reçois presque tous les matins jusqu'à midi. Il quitterait la place juste avant mon retour. Cette fuite calculée accroitrait la force de toutes sortes de suppositions peu flatteuses. Enfin on m'accuse de complaisance parce que nous le recevons certains soirs. Ta réputation souffre de ces bruits.
- Ah, ce que les jaloux sont mauvaises langues. Qui te raconte de pareilles insanités ? J'irai leur arracher la langue ?
- Et les yeux ? Mais ne t'énerve pas pour des âneries. Tu sais la rumeur est quelque chose de diffus. Les bruits se colportent de bouche à oreille sans avoir d'origine. J'ai mis un certain temps à entendre ici un bruit, ici un autre, là une bribe de conversation. Je n'y ai attaché aucune importance avant d'avoir entendu, par hasard prononcer ton nom.. J'ai hélas depuis constaté le mauvais état de ta réputation et de la mienne liée à la tienne.
-Mais tout cela est faux, en bloc et en détail. C'est honteux ! Pourquoi ? Et ça concerne ta réputation, mon pauvre ami. Si je tenais les faiseurs de ragots !
- Allons ma chérie, fais comme moi, ne prête pas d'importance à ces méchancetés. Certains sont jaloux de notre bonheur et essaient en vain de nous éclabousser avec leur boue. Je ne les crois pas, sinon je serais déjà parti en vitesse loin de toi. Je casserai la figure au prochain qui me soufflera que tu entretiens une liaison avec ce cher Léo. C'est indigne. Il faudrait que je le voie pour le croire. C'est impossible. Embrasse-moi et sèche tes larmes.
Je ne suis pas mauvais dans le travail de sape. Les retours en amoureux de Cécile et Léo sont dénoncés, les visites matinales observées vont être difficiles à maintenir. Ma femme se sait surveillée et même mon refus d'y croire ne la met pas à l'abri de dénonciations futures. Elle a relevé la possibilité de ma fuite. J'ai inventé des rumeurs sur la base de la lecture de son journal et sur ce que j'ai vu depuis l'appartement de Martine, ce soir, lors du retour des amants. Elle pleure, des larmes de crocodile ou de rage contre ceux qui ouvrent les yeux. . Elle arrive à la conclusion d'elle-même :
- Dans ces conditions il est impossible d'accueillir Léo chez nous. Imagine ce que les gens raconteraient. Ils te verraient partir au travail et inventeraient des rapports dégoûtants entre moi et le camerounais. Te rends-tu compte du scandale ?
- Hélas, oui !Ton contrat de location t'interdit me semble-t-il de sous louer. Relis ce contrat. Tu pourras rendre ton refus moins offensant pour Léo avec cet argument.
- Ouf ! Mon chéri tu me tires une épine du pied. Quel bonheur de t'avoir pour époux. Comme je t'aime. N'as-tu pas parlé de deux demandes de Léo.? Que peut-il encore réclamer ? Est-ce plus raisonnable ?
- Il vaudrait mieux oublier cette deuxième fantaisie. Je ne veux pas te peiner davantage ce soir.
- Est-ce grave à ce point ? Alors parle, je veux savoir.
- Comment te présenter l'affaire. ? Il n'a pas été trop clair sur l'origine de sa requête. Elle nous met en cause tous les deux. Je devrais faciliter ce second projet et tu aurais par avance donné l'impression de ne pas y être absolument hostile. Je t'avoue avoir été estomaqué par son audace stupéfiante et son manque de pudeur.
- C'est à ce point ? . Je suis curieuse d'apprendre son invention.
- Il m'a en premier décrit sa misère sexuelle, sa grande solitude affective. Les femmes ne s'intéressent pas à lui à cause de la couleur de sa peau. Il n'a pas d'amie, pas de relations sexuelles avec des femmes, il en est réduit à la masturbation, ne connaît que le plaisir solitaire. C'est pitié, non ?
L'hypocrite qui m'écoute, au courant de la situation exacte de Léo, et pour cause, soupire :
-Oh ! le pauvre garçon, comme je le plains. Cela ne devrait pas exister. Il y a tellement de filles célibataires, de mères abandonnées, sont-elles racistes? Léo est un garçon très bien. Tu te vois obligé de te prendre en main, tout seul ? Il m'inspire une grande pitié.
- Je pense aussi que sa vie est malheureuse. T'aurait-il fait des confidences à ce sujet ?
- Ce genre de conversation n'a pas habituellement cours entre caissier et caissière. Pourquoi me poses-tu cette question ?
- Comme ça. J'ai pu mal interpréter ses propos. Il aurait abordé son problème avec toi. Il a dû se faire des illusions, mal apprécier tes réponses, pris l'expression de ta pitié pour une proposition d'aide. Il se trompe certainement mais il te suppose très gentille et trèscompatissante, assez en tout cas pour voler à son secours et lui accorder quelques faveurs d'ordre sexuel.
- N'importe quoi ! Comment peut-il raconter de telles inepties ? Qu'espère-t-il ?
- Reste calme. Tu l'accueilles si gentiment, tu aimes sa présence, tu discutes avec lui. Il en conclut logiquement qu'il ne t'est pas indifférent et de là à espérer un geste amical le pas est franchi. Mise au courant de ses difficultés, avec mon accord, tu pourrais lui apporter des consolations.
- Quelles consolations? Non mais, tu l'as écouté sans te fâcher ?
- Comme tu dois l'avoir fait avant moi. Tu pourrais, croit-il, te montrer tendre avec lui, lui accorder des privautés, le prendre en main, le masturber ou te découvrir, te montrer femme, te dévoiler devant lui et être la première femme assez généreuse pour le soulager. Tu gagnerais en t'offrant à lui sa reconnaissance éternelle.
-Mais il est fou ? Il t'a raconté ses fantasmes : je devrais me montrer nue, admettre des gestes déplacés, me laisser toucher ? Et où s'arrêterait son incroyable audace ?
- Ce n'est pas tout. Il aimerait se montrer à toi. Il a, prétend-il une nature exceptionnelle et tu pourrais l'admirer, désirer le choyer, te montrer femme, femme douce et accueillante, femme ouverte, désireuse d'élargir ses horizons et d'accueillir sa verge en elle.
- Rien que ça. Moi nue, lui nu : il ne demande pas à faire l'amour avec moi ? Il me dirait :"Maintenant que nous sommes en tenue pourquoi nous arrêter ? Allez Cécile, ouvre les cuisses et laisse-toi faire." Mais comment as-tu supporté les prétentions de ce type aussi longtemps?
- Attends le meilleur. Contre rétribution en argent sonnant et trébuchant, tu serais sur le point de lui accorder des relations sexuelles complètes et ce par pure charité. J'ai donc cru que tu lui avais donné des espoirs. En gros, pour 25 euros de la séance, le soir devant la télé, quatre ou cinq fois par semaine, vous ne seriezpas inquiétés par moi, je pourrais même vous observer. Il est certain d'obtenir de toi une réponse favorable si je suis intéressé et consentant.
- Quoi ? Et toi que lui as-tu répondu ? Ce n'est pas possible, ah ! les hommes !
- Je lui ai répondu que ce n'est pas mon problème, que cela te concerne en premier. Deux adultes consentants n'enfreignent pas la loi en faisant l'amour. Par contrat moral chaque membre de notre couple agit librement. Lorsque le coeur t'en dit, tu peux librement te lier à un autre homme et me quitter. Il a su m'apitoyer sur son sort, j'ai cru que ton accord était acquis, pourquoi tenter de m'opposer à des actes qui te plairaient et qui apporteraient du bonheur à un déshérité. De plus votre relation satisferait un de mes vieux fantasmes, celui de te voir prise par un autre homme devant moi.
- Toi, tu rêves de me voir copuler avec Léo ? Tu ne m'as jamais parlé de ce fantasme. Plus tu deviens vieux, plus tu deviens cochon. Non, mais...il vaut mieux entendre çà que d'être sourde.Ce n'est pas possible, tu te paies ma tête ! Dans quel asile de fous suis-je tombée ? J'ai une terrible envie d'accepter, rien que pour voir ta tronche quand il déballera son matériel et me fera avaler sa couleuvre. Il s'est vanté d'avoir une verge impressionnante et il est disposé à m'en faire profiter devant toi ? Et il paie ! Comment ne pas tendre la main ? Combien as-tu dit, 25 euros. C'est peu. Je vaux plus que ça ! Tu aurais dû négocier le prix.
- Je ne savais pas si tu ne te vexerais pas. Tu es assez grande pour faire monter le prix toi-même. Si je comprends bien, tu acceptes ?
- Puisque tu le permets, puisque tu as su éveiller ma curiosité, puisque je réaliserai ton fantasme et puisque c'est un moyen d'arrondir nos fins de mois, j'achète ! Chiche ! Mais est-ce que tu m'aimeras encore ? Ferons-nous encore l'amour, ne me quitteras-tu pas.? Parce que c'est toi que j'aime.
- Comment répondre à ces questions avant d'avoir fait l'expérience ? Nous venons d'aborder ensemble un problème nouveau, presque en bonne intelligence. Je ne peux pas prévoir mes réactions ou les tiennes. De toi j'attendais un refus, or tu relèves ce défi. Tout cela est trop nouveau. Je dis oui aujourd'hui, que dirai-je demain soir après la consommation de l'acte d'amour ? D'une certaine façon je ne voudrais pas être cocu et ce sera atténué si j'assiste au spectacle. J'aurai ainsi l'impression de participer, d'être partie prenante. Je pourrais aider Léo à te pénétrer,
- Quand viendra-t-il ?
- Demain soir. Mais il se présentera seul pour éviter les ragots, inutile d'aller le chercher.. A l'avenir je serai ton escorte à midi et le soir pour faire taire les rumeurs. Demande-lui amicalement de me laisser ce soin. Il n'a pas de raison de se vexer, sauf s'il t'a caché ses intentions. Mais pourquoi te compromettrait-il alors que tu es la seule à le fréquenter et à ne pas être sourde à ses intentions?
- C'est incroyable, tu me permets de le toucher, de l'amener à l'éjaculation. Est-il aussi prévu que je me donne à lui? Es-tu sûr de vouloir nous regarder? Devrons-nous coucher dans le lit ?
- Non, notre canapé devrait suffire. N'oublie pas, Léo est un hôte auquel tu accordes un privilège fantastique, dans un élan de solidarité inouï. Tu peux aller jusqu'à la consommation de l'oeuvre de chair si tu le juges nécessaire à son épanouissement sexuel et si tu y trouves ton compte de femme inassouvie. Car les préliminaires entamés, il serait cruel et inhumain de ne pas aller jusqu'au bout avec le pauvre bougre. Tu devras savoir apprécier ses besoins, Ou tu commences et tu achèves, ou tu rejettes tout. Ce n'est pas un jeu sans conséquences pour lui, pour toi ou pour nous. Je reste le maître de ce jeu; sauf si tu veux te séparer de moi, si tu ne m'aimes plus. Souviens-toi d'une chose, le propriétaire de la maison est mon père et ton bail renouvelable de trois ans en trois ans arrive à terme le 31 décembre.
- Que signifie ce rappel ?
- Tu pourrais t'enticher de Léo, lui accorder ma place, coucher avec lui en dehors des horaires et lieux prévus, hors de ma vue. J'en serais fort marri et je prendrais le bail à mon nom puis je te prierais de partir dès le 2 janvier avec ton préféré. Je respecterai mon engagement de te laisser vivre librement et tu pourras me quitter parce que notre amour sera mort
- Tu envisages une aussi incroyable hypothèse ? C'est effroyable, tu ne m'aimes plus Tu .m'abandonnes à cause de la femme qui se parfume au chanel numéro 5 ? Tu me peines, tu me désespères. Tu ne me laisses pas le choix : Je renonce à faire la charité à Léo. Tu es à moi, je ne te laisserai pas me mettre à la porte. Que Léo aille au diable. C'est un fou qui croit qu'on peut acheter une femme pour 25 euros. Il devrait essayer avec les autres. Bon, nous devions faire l'amour.
- Je mourais d'impatience. Achevons cette conversation, précise-moi ce que tu comptes faire. Je suis heureux d'entendre que tu renonces à alimenter la rumeur ou à encourager les espoirs de Léo. Mon fantasme de te voir bousculée et envahie par un autre homme était destiné à te tester, il n'a pas d'existence Heureusement pour notre couple.. En vérité tu me perdrais en voulant te porter au secours de ce prétendant. Suis-je assez explicite : toute relation sexuelle avec Léo, tout jeu à caractère sexuel, masturbation, fellation, cunnilingus, ou toute pénétration buccale, vaginale ou anale me déliera de ma promesse de fidélité et brisera mon amour
- Jean, je ne te comprends plus, tu viens de me tendre un piège abominable. Tu n'as pas le droit de m'apitoyer et de me jeter dans les bras d'un étranger. Viens me montrer que tu m'aimes.
- Patiente. Je veux connaître les mesures concrètes qui mettront fin à mes tourments consécutifs à l'accumulation de soupçons dont je ne veux plus entendre parler. Je dois écarter les arrière-pensées, avoir le coeur léger avant de te prendre dans mes bras.
- Tu doutes de moi ? Je vais avoir une explication avec Léo. Il devra se tenir à l'écart, ne plus mettre les pieds ici, servir de garde du corps à une autre, oublier son souhait de loger chez nous. Tout signe de familiarité, geste tendre ou donnant l'illusion d'un lien amoureux devra être banni. Ca te va comme cela ?
- Pourrais-tu aussi obtenir de ne plus travailler en binôme avec lui dans les réserves du magasin ?
Cécile est cueillie à froid. Quelqu'un m'aurait révélé la fellation au fond du rayon ?
- Qu'est-ce que ça signifie ? Qui est allé te raconter et quoi d'abord ? Cela fait encore partie de la rumeur. Un mal intentionné m'espionne et t'excite contre moi en répandant des bruits sans fondement. Chacune de mes actions se retourne contre moi ! Je suis navrée d'être injustement accusée. L'anonyme qui me dénigre est un individu méprisable et le fait que tu prêtes l'oreille à ses racontars me désole et me désespère. Est-ce que tu me détestes cherches-tu un prétexte pour te libérer de moi ?
- Au contraire, j'aimerais tellement tordre le cou à ces histoires stupides, inventées uniquement dans le but de nous nuire. Encore une fois, ne monte pas sur tes grands chevaux. Réponds à ma question par oui ou par non ou dans cet exemple, dis moi :"Je demanderai à mon chef de ne plus nous envoyer ensemble dans les réserves.
- Et comment justifier une telle demande ? Est-il nécessaire de salir la réputation de Léo à cause d'une rumeur ? Ma réponse ne te satisfait visiblement pas. Que faire pour bien faire ?
- Donnons-nous le temps de la réflexion. Pour l'instant Léo est ton ami. Il viendra demain à 20 heures avec 25 euros. Ne le brusque pas, présente lui le fruit de tes réflexions à propos des rumeurs, expose lui les soupçons qu'elles font naître en moi, du malaise ainsi provoqué dans notre couple mis au bord de l'éclatement. Réclame lui une trêve de huit jours pour te permettre de trouver une solution viable. Pendant huit jours il te laissera le temps de réfléchir au meilleur moyen de garantir la survie de notre couple et de lui conserver notre amitié.
- En quoi consistera cette trêve ?
- Mais tu l'as dit. Vous éviterez de vous montrer ensemble ! Réponds "non" à sa demande de cohabitation en raison du contrat. Reste vague pour sa deuxième demande qui doit faire l'objet principal de ta réflexion.
- Pourquoi ? Ma résolution est prise, tu la connais, il n'est pas question de te déplaire. Je suis ta femme, il n'a rien à attendre de moi, même contre rémunération.
- Une mauvaise nouvelle sera difficile à encaisser. Ne l'assassine pas avec la deuxième. Il aura lui aussi un délai de réflexion de huit jours pour se rendre compte qu'il demande l'impossible en souhaitant coucher avec une femme vivant en couple et amoureuse de son homme. Dans huit jours il se soumettra plus facilement à ton refus. Ne fais pas allusion à la somme ridiculement basse et offensante proposée, tu le pousserais juste à augmenter le tarif de façon déraisonnable. Tu serais embarrassée ; Comment repousserais-tu une offre très supérieure, ruineuse pour le brave garçon. On est vénale ou on ne l'est pas.
- Que tout cela sera pénible. Léo voudra te prouver que rien de cette rumeur n'est exact. Vous allez vous disputer.
- On peut résoudre ce point. Je te ramènerai à la maison et j'irai faire deux heures chez mon client entre 18 heures 30 et 20 heures 30. Il viendra à 20 heures. Une demi heure sera largement suffisante pour régler la question. Mais s'il s'accroche, il aura affaire à moi et je me montrerai plus persuasif que toi. Travaille en douceur, je serai brutal s'il attend mon retour. As-tu des questions ou passons-nous enfin à la suite de notre soirée ?
Cécile demande un peu de temps pour passer à la salle de bain. Elle s'y enferme et augmente mes doutes. Après des jeux de mains ou de langue, après une possible éjaculation vaginale, un grand nettoyage peut effacer des traces compromettantes. J'ai l'esprit complètement déformé, je vois le mal partout en cette fin de journée infernale. A midi j'aurais dû refuser de rentrer dans la voiture d'Henri; à quelques minutes près je demeurais un homme heureux, un compagnon content de vivre avec Cécile, cocu mais loin de s'en douter.
Je file au tiroir de Cécile : le tube entamé de gel lubrifiant et chauffant est là. Sur un carton je recueille deux noisettes du gel dont l'aspect chauffant, pour moi, l'emporte sur l'aspect lubrifiant. Je les dissimule dans le tiroir de ma table de nuit., à côté d'un vieux sachet de préservatifs à ma taille. Je ne rejoins pas ma belle sous la douche. Je l'attends dans l'entrée, à l'endroit où elle a reçu le bouquet de roses ce cinq octobre. Je vais lui rejouer l'arrivée de Léo, ce matin de leur premier accouplement, réveiller ses souvenirs consignés dans son cahier, remuer la fièvre qui la consume, la rend menteuse Une boîte de chocolats remplacera le bouquet, c'est un petit cadeau pour sceller notre accord, dirai-je, et une façon d'introduire notre fête.. Je me déshabille, je caresse ma verge et j'attends la sortie de Cécile.
Elle sourit à la vue de mon érection. Me trouve-t-elle petit et ridicule ou espère-t-elle n'avoir pas à redouter ma pénétration dans sa grotte aguerrie par ses accouplements avec une verge autrement plus forte. J'ai l'audace des faibles, des battus. Je tends le cadeau, je tombe à genoux, mes mains virevoltent, écartent les pans du peignoir blanc, fouillent, serrent, pincent. Je ris d'entendre résonner quelques claques appliquées avec autorité sur ses fesses. J'ai lu ses souhaits de plus de fermeté, d'une relative violence. Que ses voeux soient exaucés, dût-il m'en coûter de combattre ma nature de romantique tendre et doux. Comme Léo je tire ses cuisses vers l'extérieur, ma tête se glisse vers la vulve, ma bouche effleure le pubis, je veux l'enivrer de baisers, lui sucer le clitoris, lui fouiller le vagin de trois ou quatre doigts, je veux lui faire répéter la supplique ::
-Jean je t'aime, Jean prends-moi.
Mais... mais ... Qu'est-ce que c'est que ça ? Là....non !
Mon front devrait recevoir la caresse des poils de son bas-ventre, or il n'y a plus un poil sur son pubis ou autour de sa vulve, mon visage et mes doigts rencontrent une peau nue, lisse, Je prends du recul, j'examine ce con plumé, dénudé, reproduction en grand d'un pubis de petite fille. Ce n'est pas vrai, ce n'est pas possible, Cécile s'est rasée ou s'est fait tailler le maillot. Elle a dû se raser, des rougeurs irrégulières marquent la peau, quelques petits poils récalcitrants ont échappé à la lame. Sa magnifique touffe a disparu, mème sur le pourtour des grandes lèvres C'est nu, tout nu, affreusement nu. Je n'avais rien remarqué les jours précédents. Cela s'est fait aujourd'hui. Peut-on faire une tonte aussi méticuleuse seule ? A -t-elle été aidée par Léo ce matin ? Cela expliquerait leur retard. Il n'y a pas de coupure aussi loin que je regarde. Je ramène mes mains à l'avant, j'ouvre largement l'espace entre les cuisses, je me penche pour mieux voir. Comment Cécile aurait-elle pu s'épiler ou se raser tous les poils, seule, en se pliant comme une contorsioniste ? Pourquoi, pour qui ? Je reste pétrifié. Elle doit s'impatienter à cause de mon inaction prolongée
- Alors mon chéri, ça te plaît. J'ai voulu te faire une surprise. C'est plus beau comme ça. Je me suis donné beaucoup de mal pour me raser. Qu'en penses-tu ?
- Tu t'es rasée pour moi ? Je ne te l'ai jamais demandé. Je t'ai souvent répété que tu avais une foufoune adorable dans son nid de bouclettes. Que c'est dommage. Non, sincèrement je suis déçu. Et puis, il y a ça, là .
- Quoi encore ? Je ne sais plus comment te faire plaisir.
- Ton rasage a mis en évidence une nouveauté peu esthétique.
J'avance mon pouce et mon index, je saisis deux excroissances de chair qui sortent entre les grandes lèvres de la vulve, je tire dessus et je remarque :
-Jamais tes petites lèvres ne sortaient ainsi de leur écrin. Je les attrape maintenant hors de leur nid. Ton sexe se transforme étrangement. Est-ce que tu tires dessus pour les allonger, pour m'offrir une autre surprise?
Cécile prend un air gr.ave pour m'accuser :
- Tu n'apprécies pas le rasage, je laisserai repousser mes poils. Mais ne dénigre pas la forme de mon sexe. Je vieillis, mes nymphes poussent.
Contre une explication tirée par les poils j'en trouve une aussi ridicule :
- Ne serait-ce pas une conséquence du port du stérilet ?
Bien qu'elle et moi sachions que c'est le résultat du passage en force du pieu trop gros de Léo depuis un mois, du limage intensif auquel elle se prête volontairement, Cécile s'engouffre dans cette hypothèse saugrenue du stérilet :
- Jean, tu découvres ce débordement. Est-ce si moche, si affreux ?
- Oh ! Oui, C'est presque répugnant. Quelle malédiction
- Je n'aurais pas dû faire poser ce stérilet. De quoi aurai-je l'air avec ce truc qui pend ? Je veux l'observer, allons devant le miroir de la chambre, Je veux examiner l'allongement en question. N'exagères-tu pas ?
Cécile se tient devant le miroir. Par derrière du bout de l'index je donne du mouvement à ces petites lèvres curieusement devenues exhibitionnistes, sorties entre les grandes lèvres imberbes. Ce qui ne se voyait pas entre les poils saute maintenant aux yeux. Cécile est toute pâle. Je la console mais est-elle sensible à l'ironie sous jacente :
- C'est un défaut mineur. Qui en dehors de moi et de ton gynécologue peut le voir ? Ca ne s'expose pas sur la place publique. Eventuellement un voyeur pourrait y voir une déformation de naissance. Qui donc ? Moi je suis très étonné, tu avais une vulve parfaite et j'aimais cet aspect fermé de ton sexe. Je prenais grand plaisir à souffler sur ta fente et à la regarder s'entrebâiller lentement.Je regrette cette déformation hideuse . Ce n'est pas absolument repoussant. Tu n'en mourras pas. Mais cela est sans doute moins prononcé que je ne le crois, sinon tu l'aurais observé en te rasant.
Toutes les portes de sortie se ferment, ne reste que ce maudit stérilet à accuser. Elle fond en larmes.
- Ma chérie, le gynécologue te retirera son instrument diabolique. Pour ne pas aggraver les affreuses conséquences de sa méthode de contraception, abstenons-nous de relations sexuelles et prenons rendez-vous au plus tôt.. J'aurais tant aimé te faire jouir, je préfère me passer de plaisir pour te permettre de retrouver un aspect plus attirant dès que possible.
Il est presque minuit. Je regarde les dessins du plafond. Ces dessins se déforment continuellement en têtes, en dos, en cuisses, en verge, en nuages de sperme flottant dans une flaque d'eau, en champignon atomique dans un ciel orageux, en berlingot fendu, en seins aplatis, en chevelure ondoyante, en toison frisée au fur et à mesure des jeux d'ombre Cécile me fait un pompier. Elle a beaucoup à se faire pardonner pour cette journée, elle met tout son coeur, sa bouche et ses doigts à l'ouvrage. C'est si bon, mais je suis lent à venir, trop de choses se bousculent dans ma tête. Cécile s'acharne sur mon gland, mordille ma hampe, presse mes bourses. m'embouche, m'agite des deux mains. Elle s'est juré de me traire, de me rendre incapable de bander pendant 24 heures. Mon observation sur l'aspect nouveau de son sexe l'a profondément bouleversée. Elle n'avait pas prévu les ravages occasionnés par un usage immodéré d'un sexe disproportionné, elle les constate à posteriori. Je n'ai pas besoin d'évoquer la cause réelle du phénomène, elle devine seule l'origine du désastre.
A suivre
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2 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Sera publié le 21/12/14 à partir de 20 heures
tres bien mais ou trouver l'episode 9???