Récit érotique écrit par Asmian [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-04-2016 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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FACEBOOK
Il y a deux jours de cela, j’ai eu la bonne surprise, en me connectant à mon compte FACEBOOK, de lire un message d’Arnaud dont je n’avais pas eu de nouvelles depuis environ treize ans. Il avait fait des recherches avec mon nom et prénom. Recherches, qui, à ma grande satisfaction, se sont révélées fructueuses.
Moi - que dire ? Si je devais remplir mon profil sur un site de rencontre et que je me serais décidé à ne pas édulcorer la réalité je me décrirais ainsi :Homme, 45 ans, 1m74 pour 82 kilos, yeux verts, cheveux châtain (coupe classique), la barbe courte et disciplinée, légèrement poilu, large d’épaules avec un léger embonpoint sans être gros. Ah oui, très important, mon pénis ! Á l’image de mon physique, massif. Sans être très long il est de taille respectable soit 18 cm en érection, par contre il est relativement large et le gland, par son diamètre, ne se démarque pas du reste de la verge. En pleine érection, il est parfaitement à la perpendiculaire de mon corps, bref horizontal. Globalement, sans être un mec sur lequel on se retourne je ne suis pas non plus quelqu’un de repoussant. Á l’époque du récit, j’avais quelques kilos en moins et n’étais pas barbu.
Mon caractère ? Je suis quelqu’un de jovial, constant dans mon humeur et très sociable. Paradoxalement, relativement casanier, vous ne me trouverez ni en boite ni dans les bars ! Un de mes atouts est de ne pas être timide et timoré. Aussi, les hommes que je croise et qui me plaisent, je les regarde dans les yeux et je leur fait comprendre mon intérêt. De fait, en toute modestie, j’ai un peu de succès.
Revenons à Arnaud. J’ai fait sa rencontre il y a treize ans alors que j’effectuais une mission intérim dans un hôtel. J’avais été recruté pour un remplacement maladie comme réceptionniste de nuit. Mon job, consistait à assurer l’accueil des clients tardifs, effectuer les sauvegardes informatiques, réaliser des rondes de sécurité et enfin à préparer les petits déjeuners. Je commençais un dimanche soir en compagnie du chef de réception de l’établissement afin qu’il me montre le travail à accomplir. Il était très grand, svelte, avait beaucoup de charme et, à mon grand regret, trop professionnel. Un quelconque rapprochement physique, hormis une poignée de mains, n’était pas envisageable. Á partir du lundi soir, je travaillais donc seul. Mes repos étaient programmés le mercredi et jeudi.
Dans la nuit du mardi, aux alentours de 5h30, alors que j’étais en cuisine pour cuire le pain et les viennoiseries mon téléphone professionnel sonna m’indiquant qu’une personne désirait entrer dans l’hôtel. J’abandonnais mes préparatifs pour aller ouvrir. Il s’agissait d’un homme d’une trentaine d’années qui se présenta comme le livreur de linge. Je n’avais pas été averti de cette visite par ma hiérarchie mais je le laissai entrer avec d’autant plus d’empressement qu’il était à mon goût. D’environ 30 ans, de ma taille, mince et brun de cheveux. Mais ce que l’on remarquait de prime abord, c’était ses yeux d’un bleu limpide et profond surmontés d’épais sourcils qui accentuaient, si cela était possible, l’éclat des pupilles. Il tirait un chariot à linge rempli et me demanda la clef de la lingerie. Heureusement, il put m’indiquer son emplacement. Je décidais de l’accompagner pour savoir où se situait le local et nous prîmes donc ensemble l’ascenseur. Le chariot étant imposant, nous étions à l’étroit et c’était parfait ainsi, je dois l’admettre ! Une fois pris connaissance de l’emplacement de la lingerie, je le laissais remplacer le linge sale par le propre et m’en retournais à la mise en place du petit déjeuner. Lorsqu’il eut finit son travail je lui proposai un café qu’il accepta. Nous nous accoudâmes donc au bar. Cela nous permit de faire plus ample connaissance. Il s’appelait Arnaud, venait chaque mardi et vendredi pour fournir en linge notre hôtel. La discussion restait au niveau professionnel et j’avais du mal à en suivre le cours, étant noyé dans l’eau de ses yeux. Il me remercia pour le café et s’éclipsa me laissant seul, et je dois le reconnaître, un peu troublé.
Durant mes deux jours de repos j’étais fébrile et impatient de reprendre le travail afin de retrouver Arnaud. Je mis plus de soin que d’habitude pour coordonner la cravate à la chemise ou pour me coiffer. Arrivé à l’hôtel, je m’activais pour prendre de l’avance sur mon travail et la salle des petits déjeuners était prête pour l’arrivée du très attendu Arnaud. Je le laissai tranquille à son ouvrage et quand celui-ci fut fini lui proposa un café qu’il accepta. Cette fois-ci, je l’invitai à s’attabler et nous servi un café accompagné de croissants. Les conditions étaient favorables pour une discussion plus personnelle. Il était marié, avait un garçon et une fille. Ses horaires décalés lui permettaient de profiter de ses enfants et de faire du kayak en bord de mer. Je le découvris timide et réservé, cela ajoutait à son charme. Á mon tour, je donnais quelques informations sur ma personne en n’omettant pas mon orientation sexuelle, ce qui n’a pas eu l’air de le déranger. Je tentai alors un rapprochement. Je me levai et me plaçant derrière lui posai mes mains sur ses épaules et lui proposai un jus d’orange. Á mon contact, Il se contracta et j’eus peur de l’avoir froissé. Pour autant, il accepta sans émettre de gêne. Je partis au bar et nous ramenai un verre de jus de fruit pour chacun. Nous continuâmes à discuter puis il s’excusa et reprit sa tournée. De mon côté, Arnaud provoquait en moi un émoi certain et je me posais mille questions. La première étant de savoir si j’avais une chance !
Pendant le week-end je ne cessais de penser à lui et le mardi suivant, la pression avait augmenté. Je me faisais l’effet d’être une pucelle se préparant pour le bal de fin d’année ! Enfin mardi arriva. Cette fois-ci, j’accompagnais Arnaud à la lingerie et l’aidais à remplir les étagères de linge propre et remplir le chariot libéré de sa charge de linge sale. Je mis à profit le temps passé avec lui pour lui exposer le trouble qu’il éveillait en moi. Je le sentais confus, ne sachant comment réagir face à ma déclaration. Je ne lui laissai pas le temps de réagir, m’approcha et risquai le tout pour le tout en l’embrassant. Dans un premier temps, il se raidit puis petit à petit je le sentis se détendre. Enfin il ouvrit ses lèvres pour répondre à mon baiser. Pour lui comme pour moi, c’était comme un barrage qui se rompt ! De tendre notre baiser devint fougueux, irrépressible. Mes mains sur ses joues, je le mangeai littéralement, nos langues se cherchant. Je chavirai dans l’océan de ses yeux bleus. Je ne lui laissai aucun répit et surtout pas le temps de réfléchir à la situation afin qu’il ne se rétracte. Rapidement, je posai ma main sur son entrejambe que je sentis gonflée et dure. Rassuré, j’entrepris de lui soulever le pull, le polo et de déboutonner son pantalon. Pendant, que j’ouvrais sa braguette, il se défit des vêtements du haut et je lui baissai le jean et le caleçon. Il se dévoila à moi dans toute sa splendeur. Je n’avais pas imaginé un corps si bien dessiné ! Les pectoraux étaient saillants, les aréoles rosées et les abdominaux marqués. Il était glabre du torse et une ligne drue et brune s’élevait au-dessus d’un pubis fourni. Les jambes étaient très velues, le poil brun ressortant sur sa peau claire. Sa verge était de toute beauté, élégante. Dressée à la verticale, la couronne du gland se démarquant fortement du reste du pénis. De taille courante, il surplombait de bourses non rasées. Je le voyais désemparé mais explicitement excité. Je ne lui laissai pas le temps de la réflexion. Je m’agenouillai et pris en bouche ce sexe tentateur. Mes mains sur ses cuisses remontaient jusque ses fesses fermes que je sentais elles aussi poilues. Ce contact m’électrisait. Je suçotai le gland en variant légèrement la pression de façon à augmenter son plaisir, puis avala sur toute la longueur le sexe tendu et assurai des allers retours rapides. Une de mes mains abandonna ses fesses pour attraper ses deux bourses que je tirai légèrement. Je léchai la hampe depuis les testicules jusqu’au gland, passai ma langue autour de celui-ci puis englobai de nouveau la verge dans son intégralité. Je mordillai un peu la colonne tendue puis remontai jusqu’au gland. Je fis en sorte de modifier la cadence de ma pipe, technique efficace à en juger par ses gémissements. Il semblait être au bord de la jouissance. Je cessai donc ma fellation et lui demandai de s’allonger sur un balluchon de linge, ce qu’il fit. Pour ma part, je me dévêtis rapidement et pris un préservatif dans la poche de ma veste. Ces quelques secondes me permettaient d’apprécier à sa juste valeur ce corps parfaitement proportionné. Il avait placé ses jambes poilues de chaque côté du sac à linge bandant ainsi ses mollets musclés. Les bras relevés dévoilaient des aisselles également très poilues. Son sexe raide reposait sur sa toison. Je le pris en main et l’équipai de la capote. Passif, il laissait à mon appréciation le déroulement de nos ébats. Je me positionnai sur lui et entrepris de me pénétrer en maintenant son sexe dans la direction de ma rosette. Par des contractions j’aspirai doucement la verge rigide jusqu’à sa base. Profitant de la présence d’étagères auxquelles je m’agrippai, j’entamai un mouvement de va et vient. La position me permis d’apprécier le corps et les yeux de mon apollon. Je me pénétrai plus rapidement et plus violemment. Je sentis au plus profond de moi l’engin d’Arnaud venant titiller ma prostate. Mon sexe, en pleine érection, se balançait au rythme endiablé de la sodomie. Des gouttes de liquide séminal s’échappaient de mon méat pour se projeter dans toutes les directions sans que je ne me masturbasse, les mains me servant d’appui sur les étagères. J’étais déchaîné et sans aucune inhibition. Á ce stade, mes mouvements devenaient presque brutaux, je me violais littéralement. C’est à bout de force et en nage que je laissai jaillir mon sperme. Mon fessier, se contractant, entraina la jouissance de mon amant qui me prit les hanches pour une première pénétration à son initiative mais la dernière de notre chevauchée fantastique.
Je me relevai, fourbu et ne sentant plus mes jambes. Nous profitâmes de la présence de serviettes de toilettes pour nous essuyer. Je désirais profiter encore quelques minutes de la vision de son corps magnifique et l’embrassai. Épanoui, je le remerciai pour ce moment fabuleux. Lui, semblait moins enjoué et c’est avec une gêne visible qu’il se rhabilla et prit rapidement la poudre d’escampette sans même accepter un café. J’avais les sens assouvis mes j’étais désemparé quant à sa réaction post coïtale. C’est avec un sentiment doux amer que je finissais ma nuit de travail.
Les jours qui suivirent furent un supplice. Mes pensées étaient toutes dirigées vers Arnaud et je ne savais que penser quant à son comportement à venir. Allait-il me repousser comme un hétéro qui a commis une erreur ou allait-il accepter l’évidence d’un plaisir partagé. Le vendredi soir, je me dépêchais pour assurer rapidement mon travail et avoir du temps à accorder à Arnaud pour une conversation, ne pouvant rester dans l’expectative. Je fus soulagé de le voir arriver souriant. Il ne semblait pour autant pas détendu. Je lui proposai un café comme prétexte à une discussion. Il m’avoua n’avoir jamais eu de rapport avec des hommes ni même avoir trompé une seule fois son épouse ; il était donc ébranlé par nos ébats et surtout par le plaisir qu’il avait éprouvé. Par ailleurs, il exprima son étonnement quant à la vigueur que je donnais lors de mes étreintes. Je lui expliquai alors que ce n’était pas la règle mais que j’avais tellement fantasmé sur lui et qu’une fois lancé je n’avais pu me contrôler, j’avais été comme possédé ! Il écouta mes dires avec une rougeur charmante aux joues. Rassuré, je le suivis. Aucun de nous n’était dupe de la tournure des évènements à venir. Une fois dans l’intimité de la lingerie, nous nous embrassâmes tendrement, nos langues se cherchant puis se fuyant. Je mordillai légèrement sa lèvre inférieure puis de nouveau pénétrai ma langue dans sa bouche. Il se livrait à moi comme moi à lui. La fois précédente, j’avais eu le besoin impérieux de jouissance, sentir l’extase jusqu’à l’explosion finale. Cette fois ci, je voulais lui donner du plaisir, le sentir haletant, le souffle court, ivre de sensualité. Aussi c’est doucement que le déshabillais et avec tendresse que je le caressais tentant de deviner ses zones érogènes. Ma langue se libéra de la sienne et descendit au niveau de la pomme d’Adam que je léchai. Puis j’abordai la zone sensible des tétons que je pris entre mes dents. Au même moment ma main étreignit son sexe et entama une douce masturbation. Il gémit. Je quittai les tétons pour suivre de ma langue le sillon de ses abdominaux, humectant la ligne brune de ses poils. Arrivé à la hauteur de sa toison je m’enivrai de son odeur. Il apposa ses mains sur ma tête m’indiqua ainsi son désir d’être sucé. Souhaitant son plaisir, j’obtempérai. J’avalai son sexe et entamai des mouvements de succions en variant la pression de mes lèvres sur son gland. Lorsque je relâchai mon emprise, sa verge s’élança vers son ventre tel un diablotin de sa boite. Je m’amusai un temps avec la tension de son arme bandée et repris en bouche cet objet de fantasmes. Je titillai son méat, puis caressai de ma langue la couronne du gland pour ensuite avaler jusqu’à la base du pénis. Je remontai la hampe en y exerçant de légères pressions puis de nouveau tournai ma langue sur le gland turgescent. Au diapason de ses gémissements de plaisir Je variais la cadence de ma fellation afin de lui procurer le maximum de sensations. J’étais prêt à aller jusqu’à avaler sa semence mais il me demanda de me relever. Je cessai donc mon pompier et me redressai. Il entreprit de me dévêtir avec des gestes malhabiles, je l’aidai à défaire la boucle de ma ceinture et ma trouvai bientôt nu face à lui. Il fit descendre son doigt le long de mon torse, de mon ventre puis empoigna mon sexe tendu. Il le branla doucement comme surpris d’avoir en main un membre autre que le sien. Au comble de l’excitation, je n’aurais pu supporter ce traitement longtemps sans éjaculer. Peut-être s’en est-il rendu compte car il cessa sa masturbation, m’embrassa, me retourna et me fit mettre sur un balluchon de sorte que je me retrouvai les fesses offertes à son regard. Je lui recommandai de prendre un préservatif dans la poche de ma veste. J’entendis le son de l’emballage que l’on déchire puis sentis du liquide sur ma rosette. Il venait de cracher pour me lubrifier. Sans autres préliminaires, il présenta son sexe à mon orifice et entrepris une lente pénétration. Je ne ressentis aucune douleur et m’ouvrait sans difficulté. Je sentis le frottement de son pubis contre mes fesses ce qui augmenta d’un cran mon excitation. Il s’agrippa à mes hanches et entama son va et vient dans mon fondement. J’étais en transe, dans un état second, prenant autant de plaisir à imaginer le regarder en train de me baiser que de ressentir son sexe me fouiller intimement. Le rythme de la sodomie s’accélérait et mes fesses claquaient à la cadence de sa pénétration. Je sentais mon sexe humecter le tissu de sac de linge sur lequel j’étais appuyé. Il haleta bruyamment puis je sentis ses doigts se refermer sur mes hanches et dans un râle guttural déchargea. Il s’effondra sur mon dos. Il se retira, je me retournai puis me branlai quelques secondes avant qu’un jet puissant vienne asperger les poils de mon torse. Je me relevai, les jambes flageolantes et il m’embrassa tendrement. Nous nous épongeâmes, nous rhabillâmes et nous mîmes enfin au travail. Une fois ce dernier effectué, malgré son retard, il accepta un café et un croissant. Avant de me quitter, il m’assura avoir passé un très bon moment. J’étais alors rassuré quant à nos rapports futurs.
Lors de ses prochaines visites à l’hôtel, le programme était invariable. Nous nous retrouvions dans la lingerie pour des étreintes passionnées. Malheureusement ma mission intérim arrivait à son terme et je quittai mon job. Je revis Arnaud, le rejoignant régulièrement sur le parking. Toutefois, il manifestait moins d’entrain et notre liaison se détériorait. En réponse à mes questions, il m’expliqua vouloir redonner une chance à son couple notamment pour ses enfants. Le comprenant je n’insistais pas, ravi des moments torrides qu’il m’avait offert mais triste car j’avais de forts sentiments pour lui.
Je n’eus plus de nouvelles de lui jusqu’à ces derniers jours via FACEBOOK. Ses enfants ont grandi et il s’est séparé de sa femme. Il envisage que l’on renoue. De mon côté, j’ai rencontré l’amour auprès d’Antoine. Je me sens bien avec même si on s’accorde respectivement ou conjointement des aventures. On ne peut revenir sur le passé et s’est avec un pincement au cœur que je décline son offre.
Pour autant, parmi mes différents souvenirs Arnaud brillera d’un éclat tout particulier, les sentiments éprouvés exacerbant les sens. C’est ce qui a motivé l’écriture de ce récit même si sa lecture peut être moins excitante que d’autres.
Moi - que dire ? Si je devais remplir mon profil sur un site de rencontre et que je me serais décidé à ne pas édulcorer la réalité je me décrirais ainsi :Homme, 45 ans, 1m74 pour 82 kilos, yeux verts, cheveux châtain (coupe classique), la barbe courte et disciplinée, légèrement poilu, large d’épaules avec un léger embonpoint sans être gros. Ah oui, très important, mon pénis ! Á l’image de mon physique, massif. Sans être très long il est de taille respectable soit 18 cm en érection, par contre il est relativement large et le gland, par son diamètre, ne se démarque pas du reste de la verge. En pleine érection, il est parfaitement à la perpendiculaire de mon corps, bref horizontal. Globalement, sans être un mec sur lequel on se retourne je ne suis pas non plus quelqu’un de repoussant. Á l’époque du récit, j’avais quelques kilos en moins et n’étais pas barbu.
Mon caractère ? Je suis quelqu’un de jovial, constant dans mon humeur et très sociable. Paradoxalement, relativement casanier, vous ne me trouverez ni en boite ni dans les bars ! Un de mes atouts est de ne pas être timide et timoré. Aussi, les hommes que je croise et qui me plaisent, je les regarde dans les yeux et je leur fait comprendre mon intérêt. De fait, en toute modestie, j’ai un peu de succès.
Revenons à Arnaud. J’ai fait sa rencontre il y a treize ans alors que j’effectuais une mission intérim dans un hôtel. J’avais été recruté pour un remplacement maladie comme réceptionniste de nuit. Mon job, consistait à assurer l’accueil des clients tardifs, effectuer les sauvegardes informatiques, réaliser des rondes de sécurité et enfin à préparer les petits déjeuners. Je commençais un dimanche soir en compagnie du chef de réception de l’établissement afin qu’il me montre le travail à accomplir. Il était très grand, svelte, avait beaucoup de charme et, à mon grand regret, trop professionnel. Un quelconque rapprochement physique, hormis une poignée de mains, n’était pas envisageable. Á partir du lundi soir, je travaillais donc seul. Mes repos étaient programmés le mercredi et jeudi.
Dans la nuit du mardi, aux alentours de 5h30, alors que j’étais en cuisine pour cuire le pain et les viennoiseries mon téléphone professionnel sonna m’indiquant qu’une personne désirait entrer dans l’hôtel. J’abandonnais mes préparatifs pour aller ouvrir. Il s’agissait d’un homme d’une trentaine d’années qui se présenta comme le livreur de linge. Je n’avais pas été averti de cette visite par ma hiérarchie mais je le laissai entrer avec d’autant plus d’empressement qu’il était à mon goût. D’environ 30 ans, de ma taille, mince et brun de cheveux. Mais ce que l’on remarquait de prime abord, c’était ses yeux d’un bleu limpide et profond surmontés d’épais sourcils qui accentuaient, si cela était possible, l’éclat des pupilles. Il tirait un chariot à linge rempli et me demanda la clef de la lingerie. Heureusement, il put m’indiquer son emplacement. Je décidais de l’accompagner pour savoir où se situait le local et nous prîmes donc ensemble l’ascenseur. Le chariot étant imposant, nous étions à l’étroit et c’était parfait ainsi, je dois l’admettre ! Une fois pris connaissance de l’emplacement de la lingerie, je le laissais remplacer le linge sale par le propre et m’en retournais à la mise en place du petit déjeuner. Lorsqu’il eut finit son travail je lui proposai un café qu’il accepta. Nous nous accoudâmes donc au bar. Cela nous permit de faire plus ample connaissance. Il s’appelait Arnaud, venait chaque mardi et vendredi pour fournir en linge notre hôtel. La discussion restait au niveau professionnel et j’avais du mal à en suivre le cours, étant noyé dans l’eau de ses yeux. Il me remercia pour le café et s’éclipsa me laissant seul, et je dois le reconnaître, un peu troublé.
Durant mes deux jours de repos j’étais fébrile et impatient de reprendre le travail afin de retrouver Arnaud. Je mis plus de soin que d’habitude pour coordonner la cravate à la chemise ou pour me coiffer. Arrivé à l’hôtel, je m’activais pour prendre de l’avance sur mon travail et la salle des petits déjeuners était prête pour l’arrivée du très attendu Arnaud. Je le laissai tranquille à son ouvrage et quand celui-ci fut fini lui proposa un café qu’il accepta. Cette fois-ci, je l’invitai à s’attabler et nous servi un café accompagné de croissants. Les conditions étaient favorables pour une discussion plus personnelle. Il était marié, avait un garçon et une fille. Ses horaires décalés lui permettaient de profiter de ses enfants et de faire du kayak en bord de mer. Je le découvris timide et réservé, cela ajoutait à son charme. Á mon tour, je donnais quelques informations sur ma personne en n’omettant pas mon orientation sexuelle, ce qui n’a pas eu l’air de le déranger. Je tentai alors un rapprochement. Je me levai et me plaçant derrière lui posai mes mains sur ses épaules et lui proposai un jus d’orange. Á mon contact, Il se contracta et j’eus peur de l’avoir froissé. Pour autant, il accepta sans émettre de gêne. Je partis au bar et nous ramenai un verre de jus de fruit pour chacun. Nous continuâmes à discuter puis il s’excusa et reprit sa tournée. De mon côté, Arnaud provoquait en moi un émoi certain et je me posais mille questions. La première étant de savoir si j’avais une chance !
Pendant le week-end je ne cessais de penser à lui et le mardi suivant, la pression avait augmenté. Je me faisais l’effet d’être une pucelle se préparant pour le bal de fin d’année ! Enfin mardi arriva. Cette fois-ci, j’accompagnais Arnaud à la lingerie et l’aidais à remplir les étagères de linge propre et remplir le chariot libéré de sa charge de linge sale. Je mis à profit le temps passé avec lui pour lui exposer le trouble qu’il éveillait en moi. Je le sentais confus, ne sachant comment réagir face à ma déclaration. Je ne lui laissai pas le temps de réagir, m’approcha et risquai le tout pour le tout en l’embrassant. Dans un premier temps, il se raidit puis petit à petit je le sentis se détendre. Enfin il ouvrit ses lèvres pour répondre à mon baiser. Pour lui comme pour moi, c’était comme un barrage qui se rompt ! De tendre notre baiser devint fougueux, irrépressible. Mes mains sur ses joues, je le mangeai littéralement, nos langues se cherchant. Je chavirai dans l’océan de ses yeux bleus. Je ne lui laissai aucun répit et surtout pas le temps de réfléchir à la situation afin qu’il ne se rétracte. Rapidement, je posai ma main sur son entrejambe que je sentis gonflée et dure. Rassuré, j’entrepris de lui soulever le pull, le polo et de déboutonner son pantalon. Pendant, que j’ouvrais sa braguette, il se défit des vêtements du haut et je lui baissai le jean et le caleçon. Il se dévoila à moi dans toute sa splendeur. Je n’avais pas imaginé un corps si bien dessiné ! Les pectoraux étaient saillants, les aréoles rosées et les abdominaux marqués. Il était glabre du torse et une ligne drue et brune s’élevait au-dessus d’un pubis fourni. Les jambes étaient très velues, le poil brun ressortant sur sa peau claire. Sa verge était de toute beauté, élégante. Dressée à la verticale, la couronne du gland se démarquant fortement du reste du pénis. De taille courante, il surplombait de bourses non rasées. Je le voyais désemparé mais explicitement excité. Je ne lui laissai pas le temps de la réflexion. Je m’agenouillai et pris en bouche ce sexe tentateur. Mes mains sur ses cuisses remontaient jusque ses fesses fermes que je sentais elles aussi poilues. Ce contact m’électrisait. Je suçotai le gland en variant légèrement la pression de façon à augmenter son plaisir, puis avala sur toute la longueur le sexe tendu et assurai des allers retours rapides. Une de mes mains abandonna ses fesses pour attraper ses deux bourses que je tirai légèrement. Je léchai la hampe depuis les testicules jusqu’au gland, passai ma langue autour de celui-ci puis englobai de nouveau la verge dans son intégralité. Je mordillai un peu la colonne tendue puis remontai jusqu’au gland. Je fis en sorte de modifier la cadence de ma pipe, technique efficace à en juger par ses gémissements. Il semblait être au bord de la jouissance. Je cessai donc ma fellation et lui demandai de s’allonger sur un balluchon de linge, ce qu’il fit. Pour ma part, je me dévêtis rapidement et pris un préservatif dans la poche de ma veste. Ces quelques secondes me permettaient d’apprécier à sa juste valeur ce corps parfaitement proportionné. Il avait placé ses jambes poilues de chaque côté du sac à linge bandant ainsi ses mollets musclés. Les bras relevés dévoilaient des aisselles également très poilues. Son sexe raide reposait sur sa toison. Je le pris en main et l’équipai de la capote. Passif, il laissait à mon appréciation le déroulement de nos ébats. Je me positionnai sur lui et entrepris de me pénétrer en maintenant son sexe dans la direction de ma rosette. Par des contractions j’aspirai doucement la verge rigide jusqu’à sa base. Profitant de la présence d’étagères auxquelles je m’agrippai, j’entamai un mouvement de va et vient. La position me permis d’apprécier le corps et les yeux de mon apollon. Je me pénétrai plus rapidement et plus violemment. Je sentis au plus profond de moi l’engin d’Arnaud venant titiller ma prostate. Mon sexe, en pleine érection, se balançait au rythme endiablé de la sodomie. Des gouttes de liquide séminal s’échappaient de mon méat pour se projeter dans toutes les directions sans que je ne me masturbasse, les mains me servant d’appui sur les étagères. J’étais déchaîné et sans aucune inhibition. Á ce stade, mes mouvements devenaient presque brutaux, je me violais littéralement. C’est à bout de force et en nage que je laissai jaillir mon sperme. Mon fessier, se contractant, entraina la jouissance de mon amant qui me prit les hanches pour une première pénétration à son initiative mais la dernière de notre chevauchée fantastique.
Je me relevai, fourbu et ne sentant plus mes jambes. Nous profitâmes de la présence de serviettes de toilettes pour nous essuyer. Je désirais profiter encore quelques minutes de la vision de son corps magnifique et l’embrassai. Épanoui, je le remerciai pour ce moment fabuleux. Lui, semblait moins enjoué et c’est avec une gêne visible qu’il se rhabilla et prit rapidement la poudre d’escampette sans même accepter un café. J’avais les sens assouvis mes j’étais désemparé quant à sa réaction post coïtale. C’est avec un sentiment doux amer que je finissais ma nuit de travail.
Les jours qui suivirent furent un supplice. Mes pensées étaient toutes dirigées vers Arnaud et je ne savais que penser quant à son comportement à venir. Allait-il me repousser comme un hétéro qui a commis une erreur ou allait-il accepter l’évidence d’un plaisir partagé. Le vendredi soir, je me dépêchais pour assurer rapidement mon travail et avoir du temps à accorder à Arnaud pour une conversation, ne pouvant rester dans l’expectative. Je fus soulagé de le voir arriver souriant. Il ne semblait pour autant pas détendu. Je lui proposai un café comme prétexte à une discussion. Il m’avoua n’avoir jamais eu de rapport avec des hommes ni même avoir trompé une seule fois son épouse ; il était donc ébranlé par nos ébats et surtout par le plaisir qu’il avait éprouvé. Par ailleurs, il exprima son étonnement quant à la vigueur que je donnais lors de mes étreintes. Je lui expliquai alors que ce n’était pas la règle mais que j’avais tellement fantasmé sur lui et qu’une fois lancé je n’avais pu me contrôler, j’avais été comme possédé ! Il écouta mes dires avec une rougeur charmante aux joues. Rassuré, je le suivis. Aucun de nous n’était dupe de la tournure des évènements à venir. Une fois dans l’intimité de la lingerie, nous nous embrassâmes tendrement, nos langues se cherchant puis se fuyant. Je mordillai légèrement sa lèvre inférieure puis de nouveau pénétrai ma langue dans sa bouche. Il se livrait à moi comme moi à lui. La fois précédente, j’avais eu le besoin impérieux de jouissance, sentir l’extase jusqu’à l’explosion finale. Cette fois ci, je voulais lui donner du plaisir, le sentir haletant, le souffle court, ivre de sensualité. Aussi c’est doucement que le déshabillais et avec tendresse que je le caressais tentant de deviner ses zones érogènes. Ma langue se libéra de la sienne et descendit au niveau de la pomme d’Adam que je léchai. Puis j’abordai la zone sensible des tétons que je pris entre mes dents. Au même moment ma main étreignit son sexe et entama une douce masturbation. Il gémit. Je quittai les tétons pour suivre de ma langue le sillon de ses abdominaux, humectant la ligne brune de ses poils. Arrivé à la hauteur de sa toison je m’enivrai de son odeur. Il apposa ses mains sur ma tête m’indiqua ainsi son désir d’être sucé. Souhaitant son plaisir, j’obtempérai. J’avalai son sexe et entamai des mouvements de succions en variant la pression de mes lèvres sur son gland. Lorsque je relâchai mon emprise, sa verge s’élança vers son ventre tel un diablotin de sa boite. Je m’amusai un temps avec la tension de son arme bandée et repris en bouche cet objet de fantasmes. Je titillai son méat, puis caressai de ma langue la couronne du gland pour ensuite avaler jusqu’à la base du pénis. Je remontai la hampe en y exerçant de légères pressions puis de nouveau tournai ma langue sur le gland turgescent. Au diapason de ses gémissements de plaisir Je variais la cadence de ma fellation afin de lui procurer le maximum de sensations. J’étais prêt à aller jusqu’à avaler sa semence mais il me demanda de me relever. Je cessai donc mon pompier et me redressai. Il entreprit de me dévêtir avec des gestes malhabiles, je l’aidai à défaire la boucle de ma ceinture et ma trouvai bientôt nu face à lui. Il fit descendre son doigt le long de mon torse, de mon ventre puis empoigna mon sexe tendu. Il le branla doucement comme surpris d’avoir en main un membre autre que le sien. Au comble de l’excitation, je n’aurais pu supporter ce traitement longtemps sans éjaculer. Peut-être s’en est-il rendu compte car il cessa sa masturbation, m’embrassa, me retourna et me fit mettre sur un balluchon de sorte que je me retrouvai les fesses offertes à son regard. Je lui recommandai de prendre un préservatif dans la poche de ma veste. J’entendis le son de l’emballage que l’on déchire puis sentis du liquide sur ma rosette. Il venait de cracher pour me lubrifier. Sans autres préliminaires, il présenta son sexe à mon orifice et entrepris une lente pénétration. Je ne ressentis aucune douleur et m’ouvrait sans difficulté. Je sentis le frottement de son pubis contre mes fesses ce qui augmenta d’un cran mon excitation. Il s’agrippa à mes hanches et entama son va et vient dans mon fondement. J’étais en transe, dans un état second, prenant autant de plaisir à imaginer le regarder en train de me baiser que de ressentir son sexe me fouiller intimement. Le rythme de la sodomie s’accélérait et mes fesses claquaient à la cadence de sa pénétration. Je sentais mon sexe humecter le tissu de sac de linge sur lequel j’étais appuyé. Il haleta bruyamment puis je sentis ses doigts se refermer sur mes hanches et dans un râle guttural déchargea. Il s’effondra sur mon dos. Il se retira, je me retournai puis me branlai quelques secondes avant qu’un jet puissant vienne asperger les poils de mon torse. Je me relevai, les jambes flageolantes et il m’embrassa tendrement. Nous nous épongeâmes, nous rhabillâmes et nous mîmes enfin au travail. Une fois ce dernier effectué, malgré son retard, il accepta un café et un croissant. Avant de me quitter, il m’assura avoir passé un très bon moment. J’étais alors rassuré quant à nos rapports futurs.
Lors de ses prochaines visites à l’hôtel, le programme était invariable. Nous nous retrouvions dans la lingerie pour des étreintes passionnées. Malheureusement ma mission intérim arrivait à son terme et je quittai mon job. Je revis Arnaud, le rejoignant régulièrement sur le parking. Toutefois, il manifestait moins d’entrain et notre liaison se détériorait. En réponse à mes questions, il m’expliqua vouloir redonner une chance à son couple notamment pour ses enfants. Le comprenant je n’insistais pas, ravi des moments torrides qu’il m’avait offert mais triste car j’avais de forts sentiments pour lui.
Je n’eus plus de nouvelles de lui jusqu’à ces derniers jours via FACEBOOK. Ses enfants ont grandi et il s’est séparé de sa femme. Il envisage que l’on renoue. De mon côté, j’ai rencontré l’amour auprès d’Antoine. Je me sens bien avec même si on s’accorde respectivement ou conjointement des aventures. On ne peut revenir sur le passé et s’est avec un pincement au cœur que je décline son offre.
Pour autant, parmi mes différents souvenirs Arnaud brillera d’un éclat tout particulier, les sentiments éprouvés exacerbant les sens. C’est ce qui a motivé l’écriture de ce récit même si sa lecture peut être moins excitante que d’autres.
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