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- Par l'auteur HDS Asmian -
Récit érotique écrit par Asmian [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Service personnalisé Histoire érotique Publiée sur HDS le 29-06-2016 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Je suis bien. J’ai du temps, je ne travaille que cet après-midi. Du coup, j’en profite pour m’attarder au lit, caressant distraitement l’érection matinale sans pour autant envisager une masturbation en règle. Je le pourrais, je suis seul au lit, Antoine étant en voyage d’agrément à l’étranger.
Lorsque la saison touristique débute je suis beaucoup moins disponible et je ne peux l’accompagner. Aussi je l’encourage à profiter des plaisirs de la vie, même sans moi, tant que cela est possible. C’est une des facettes de l’amour ; penser au bien-être de la personne qui habite notre cœur et nos pensées avant de penser à soi. D’autant que je ne ressens pas son absence comme un sacrifice. Ses voyages n’excèdent jamais trois semaines et, compte tenu de mon travail de directeur d’hôtel, je suis très occupé. De plus, les escapades exotiques d’Antoine, sont autant d’occasions d’aventures épicées qu’il me narre à son retour, qui m’émoustillent et alimentent notre libido.
Je me lève et lève les persiennes. Le ciel est bleu et la température déjà chaude en cette belle journée de fin de printemps. Je vide ma vessie, j’ai tiré sur mon prépuce pour décalotter le gland. Je vois donc parfaitement le jet doré qui sort du méat de mon sexe. Il est abondant et continu, il s’écoule contre la faïence blanche de la cuvette. Cette opération terminée, je me lave les mains et me passe de l’eau fraîche sur le visage puis prépare le plateau du petit déjeuner que je décide de prendre sur la terrasse. Le thé infuse avec son miel d’acacia, le pain est grillé, le verre de jus d’orange servi. N’aimant pas le contact de l’assise du mobilier de jardin sur ma peau j’enfile un short et m’installe dehors. Je profite de ce moment de quiétude, du chant mélodieux des oiseaux et de la douce chaleur des rayons du soleil sur ma peau. Mon esprit vogue et s’offre une petite béatitude onirique presque érotique qui se manifeste par un durcissement de mon sexe. J’admets ne pas avoir de problèmes érectiles et je démarre plus qu’à l’accoutumée au quart de tour, tout en sachant tenir la distance. Je reprends le contrôle de mes pensées et envisage l’agenda de ma journée.
Je me lave les dents puis regarde mes mails, mon courrier, un léger coup d’œil aux actualités du jour, toujours aussi déprimantes. Ensuite je prends ma douche, autre moment de relaxation. L’eau chaude qui frappe mes épaules et coule sur mes fesses, ce trouble qui s’empare de moi lorsque je me savonne l’entrejambe ou m’attarde plus que nécessaire sur mon œillet. Il est tentant de s’abandonner et de savourer un plaisir solitaire qui se conclurait par une coulée de semence sur la paroi de douche. Je ne cède pas à la tentation et finis ma toilette. Elle est suivie par un léger repas de salade verte et de poisson juste grillé, je m’autorise une tartelette tatin sortie du congélateur et réchauffée puis déguste mon café. Je lance le programme du lave-vaisselle et vais m’habiller. J’opte pour un costume léger gris clair, une chemise blanche puis une fine cravate couleur terra cota que je ne mettrai que ce soir. Aujourd’hui, pas de chaussettes puisque je choisis de porter des mocassins en daim marron clair. Je trouve que ce choix de vêtements s’accorde bien avec mes cheveux châtains ou ma barbe grisonnante et correspond à ma fonction.
On pourrait penser que le travail de directeur d’hôtel est un travail plaisant. Il n’en est rien. Je suis bien évidemment conscient que beaucoup d’autres emplois sont plus pénibles, c’est certain ! Mais mes marges de manœuvre sont très limitées par le groupe qui m’emploie. Il faut faire toujours plus, offrir une qualité améliorée avec toujours moins de moyens. Je ne peux même pas gratifier la gouvernante d’une augmentation sensible alors qu’elle est exemplaire. Elle se tue à la tâche, elle est toujours disponible, serviable et fait montre d’un esprit d’équipe exemplaire. Tout dirigeant rêverait d’avoir de tels employés et je n’ai à lui offrir que ma reconnaissance. A l’opposé, une employée d’étage se retrouve régulièrement en arrêt maladie le dimanche pour des douleurs lombaires qui sont censées la clouer au lit alors qu’on la retrouve proposant tout un tas babioles hétéroclites sur les brocantes des environs. On me refuse d’adopter des mesures coercitives par peur d’une confrontation au prud’homme qui pourrait se révéler coûteuses pour l’établissement. De même, je voudrais gratifier d’une prime ce beau serveur brun qui sait mettre ses fesses rebondies en valeurs par des pantalons très ajustés et qui me gratifie toujours d’un sourire qui ferait se dresser l’attribut phallique de Saint Paul ! Hélas, je ne peux lui accorder cet avantage financier. Autre aspect négatif de ma charge, la paperasse : établir les budgets et prévisionnels, remplir des tableaux et dossiers à n’en plus distinguer les chiffres et les lettres sur l’écran d’ordinateur ! Et pour tout dire, je ne suis même pas sûr que tout cela soit consulté par ma hiérarchie ! Heureusement il y a le côté relationnel qui permet de contrebalancer tout ça. Il nous arrive de recevoir des clients particulièrement séduisants avec qui on tente de s’attarder un peu plus. Je pense notamment à cet habitué, un commercial qui m’attire avec cette belle fossette sur le menton ou ce groupe d’équilibristes qui ont assurés l’année dernière des représentations ; je contemplais à l’envi les corps exceptionnels mis en valeur par des costumes scéniques dévoilant un maximum de leur musculature. Ce soir, j’accueille un groupe qui séjournera à l’hôtel pour une semaine (d’où la nécessité de la cravate). Un pot d’accueil avec un peu de flirt pour ces dames du troisième âge, un peu d’humour grivois pour ces vieux messieurs, une rapide présentation de notre belle région des côtes Atlantiques. Cela suffit à me réconcilier avec ma charge.
Pour l’heure, je suis en voiture, la clim me soufflant une brise rafraichissante au visage, la radio diffusant « Take me to church » d’Hozier. Je confirme, c’est une belle journée. Je suis presque arrivé à l’hôtel mais suis pris dans un ralentissement de circulation. Ces embouteillages sont fréquents dans cette petite station balnéaire. Un motard me surprend en me doublant, je le suis du regard, il met son clignotant, tourne et se dirige vers l’hôtel. C’est donc un client. Il stoppe devant la barrière du parking et entreprend de retirer son casque. J’arrive moi-même à destination mais ne peut accéder directement au parking, le motard étant arrêté devant le clavier sur lequel je dois composer mon code personnel d’accès. Je descends de mon véhicule, m’approche et le salue. Il doit avoir la quarantaine. C’est difficile à estimer, car les cheveux sont grisonnants, presque blancs sur les tempes mais la figure est exempte de rides, la peau est bronzée, les yeux brun-vert très clairs, les dents blanches sont superbes. Il n’est pas rasé de près et ses poils blancs contrastant avec son teint halé illuminent son visage. Il entrouvre son blouson de cuir et dévoile sous la pomme d’Adam des poils grisonnants et un tee-shirt blanc. Le costume de motard ne m’attire pas mais présentement je suis déjà sous le charme de cet homme qui transpire par chacun de ses pores la virilité. Il me confirme avoir une réservation à l’hôtel, je lui ouvre la barrière, remonte dans ma voiture, le suit et gare ma voiture sur ma place réservée tout en échafaudant un plan de séduction.
Je me dirige rapidement vers mon bureau situé en arrière de la réception, salue la stagiaire qui est à l’accueil et remarque l’absence de la réceptionniste qui doit encore traîner au restaurant en tentant vainement de séduire mon beau serveur par ces minauderies. Elle m’exaspère celle-là ! Je prends soin de laisser la porte de mon bureau ouverte pour le son et me connecte rapidement sur le logiciel des caméras de surveillance pour la vue. Le motard ne tarde pas à arriver, il décline son identité. La stagiaire récapitule avec le client ou plutôt avec mon client les caractéristiques de la réservation : une chambre avec grand lit pour 6 nuits et petits déjeuners pour deux personnes. Je réagis et peste immédiatement. Il rectifie son amie ne le rejoindra que dans deux jours. Je gamberge, son amie ou son ami ? La stagiaire apporte les modifications nécessaires à la réservation, lui propose la demi-pension qu’il décline, elle lui donne la clef électronique accompagnée du code wi-fi et lui indique son numéro de chambre située au deuxième étage. Contrairement à la réceptionniste cette stagiaire est efficace ! Je décide de sortir de mon bureau et me dirige vers l’ascenseur. Mon motard est empêtré avec son casque et son sac. Je l’attends maintenant la porte ouverte le temps qu’il me rejoigne. Les portes se referment m’offrant une agréable proximité. Des effluves de cuir, d’eau de toilette musquée et de légère transpiration me ravissent les narines. Est-ce l’action des phéromones, de la testostérone, je ne sais pas mais je chavire déjà. Mon sexe est tendu et je sens mon boxer s’humecter, signe de mon état d’excitation. Moi qui suis de nature affable et détendue, je reste muet et ne trouve rien de pertinent à dire. Les portes s’ouvrent déjà sur le couloir du second étage et je prends le courage de lui proposer mon aide. Il me tend sa clef plutôt que l’un de ses bagages. Je le devance, insère la clef dans la serrure électronique et le laisse entrer dans sa chambre. Il me remercie.
- « Si vous permettez » j’entre à mon tour dans la chambre. « Pour jouir de l’électricité, en entrant dans votre chambre, placez la clef ici, flèche vers le bas » J’accompagne la parole du geste. « Vous pouvez régler la climatisation grâce à ce boitier. L’atmosphère est quelque fois chaude en saison ! »
- « Merci, mais dîtes-moi, vous accompagnez toujours la clientèle dans les chambres pour leur arrivée ? » L’homme est futé et me force à dévoiler mon jeu.
- « Je montais à l’étage voir la gouvernante, vous voyant embarrassé par votre casque et votre sac il était normal de vous proposer mon aide. Je ne vous dérange donc pas plus et vous souhaite un agréable séjour. » Je me dirige vers la sortie.
- « Oh, vous ne me dérangez pas du tout. C’est plaisant d’être accueilli de la sorte » Il retire son blouson de cuir, le jette sur le lit. Je peux apprécier grâce à ce tee-shirt blanc serré un corps musclé. Il me dévoile dans un large sourire sa dentition parfaite, me regarde droit dans les yeux. Il est conscient de sa séduction et se joue de moi tel un chat avec la souris. Il s’approche, sans ciller et n’hésite pas à placer sa main sur mon érection. Et moi, je reste là tétanisé, incapable de réagir.
- « Euh… » Telle est ma pertinente réponse.
- « Tu crois que je n’ai pas remarqué ton manège ou même ta gaule ? » me dit-il avec aplomb.
- « J’admets être sous le charme depuis que je t’ai vu. Tu me fais, comme tu l’as remarqué, beaucoup d’effets» Je me remets de ma surprise et me détends. Après tout c’est le résultat que je recherchais même si j’ai été déstabilisé par son approche très directe.
Maintenant, tout en maintenant fermement mon sexe raidi, il m’embrasse. Je réponds à son baiser, ouvre mes lèvres, insère ma langue, joue avec la sienne, il mordille la mienne. Son odeur masculine me grise. Ma main se colle à sa nuque de façon à prolonger ce baiser, je suis affamé. Mon autre main caresse ce bras musclé, apprécie sa fermeté. Il relâche son emprise, se défait de mes mains. Son regard clair que je devine ironique accompagne sa parole :
- « Je vais prendre une douche, tu m’accompagnes ? » Il se retourne, se cambre pour se défaire de ses bottes, serrant ainsi le cuir du pantalon sur ses fesses. Je suis certain que c’est calculé, il me chauffe. Il se redresse et descends son pantalon sur les chevilles dévoilant un boxer blanc et des jambes parfaites. Les cuisses sont larges, les mollets biens dessinés, les chevilles solides et le tout raisonnablement poilu. Il pivote le torse, le sourcil relevé et l’œil moqueur sur de son charme.
- « Je ne sais pas, j’ai peu de temps devant moi. » C’est la raison qui parle mais j’avoue, l’hésitation est grande. Je suis tenté d’accepter sa proposition.
- « Dans ce cas, je prendrais une douche après ! »
Il s’approche de moi, m’embrasse de nouveau, fait tomber ma veste et entreprend de déboutonner ma chemise. Son baiser est fougueux, viril, je n’ai d’autre choix que de m’y soumettre. Les pans de ma chemises enserrés dans mon pantalon sont tirés, il déboucle ma ceinture, déboutonne mon pantalon, me baisse la fermeture éclair. En quelques secondes, je me retrouve face à lui dans mon boxer déformé et mouillé par mon excitation. Lui aussi est excité, son sexe est tendu. Je le devine épais. Il se défait de son tee-shirt, de ses chaussettes et enfin de son boxer. Il est magnifique, viril, les abdos ne sont pas réellement dessinés mais le ventre est plat, les pectoraux eux, sont bien marqués. Le tout est recouvert de poils châtains pour le pubis ou le ventre et blancs sur la poitrine. Ils sont visiblement rasés de sorte qu’ils soient de longueur uniforme. Effectivement sa verge est épaisse, de larges veines lui donnent du relief, le gland est en rapport.
Il me prend par l’épaule et me dirige vers le lit. Je me laisse conduire. Il me dit alors :
- « Mets-toi à quatre pattes. » Je m’exécute.
Il se place derrière moi et je sens un filet de salive couler sur mes fesses. Son doigt vient la répartir sur ma rosette par des massages circulaires. C’est du sexe brut, masculin. Il est direct et efficace, je suis tellement excité qu’un filet de liquide séminal se balance depuis mon sexe raidi. Son doigt me pénètre, me fouille, m’ouvre. Il est rejoint par un second puis un troisième. Je gémis, ouvre et présente mes fesses. Je suis totalement offert. Je réalise pourtant et m’adresse à lui :
- « Je n’ai pas de capotes avec moi, ce n’était pas prévu ! »
- « Ne t’inquiète pas, j’en ai ! »
Ses doigts se retire me laissant frustré et avide. Je l’entends ouvrir son sac, je me retourne pour l’observer de nouveau. Il est accroupi, de dos. Je distingue de lourds testicules pendants. Il dégage une impression de force, de puissance. C’est l’archétype du mâle, de l’alpha. Il se redresse et me rejoint.
- « Remets-toi en position. » J’obtempère.
J’entends l’emballage du préservatif être déchiré, ses mains viennent se placer sur mes hanches puis je sens sa langue venir lécher mon intimité. Il me surprend, je m’attendais à être pénétré de suite mais il se joue de moi. Des ondes de plaisirs irradient depuis mon œillet. Je m’ouvre le plus possible pour ressentir au mieux cette caresse humide. Le contact des poils courts de sa barbe m’électrisent. Les sensations sont multiples. C’est un expert, il est doué ! Sa langue me pénètre, se retire, me titille puis me fouille de nouveau. Je suis en nage, ouvert, haletant de plaisir et impatient d’être pénétré. Il le sait, il maîtrise tout, je suis son jouet qu’il manipule à sa guise pour mon plus grand plaisir. Il se relève et présente son sexe sur les replis de mon trou. Puis doucement, il s’enfonce en moi. Malgré la largeur de sa verge, je n’ai pas mal, je voudrais qu’il m’empale. Je tente de reculer mon bassin pour le sentir en entier en moi mais il me maintient fermement par les hanches. Il attise ma convoitise en se retirant totalement alors qu’il ne m’a pas encore totalement possédé. Il s’amuse de ma frustration et masse mon œillet avec son gland sans pour autant se décider à m’embrocher alors que je n’attends que ça ! Enfin, il se décide et lentement, je sens son chibre écarter mes muqueuses puis petit à petit, il entame les mouvements de va et vient dans un rythme toujours maîtrisé. Sous moi, mon sexe se balance à la cadence qu’il m’impose. Je tente de contracter mes muscles pour augmenter son plaisir mais je suis dans un tel état d’excitation que je n’y arrive pas. J’ai peur de jouir trop rapidement. Heureusement, mon portable se met à sonner. J’envisage la possibilité de répondre et m’y refuse, c’est trop bon, je m’abandonne à son habileté d’autant qu’il n’interrompt pas son labour. Le rythme s’accélère, ses cuisses viennent claquer contre mes fesses, ses mains impriment leur marque sur mes hanches. Je suis enfin possédé. Mon souffle est court, je flageole, la jouissance est proche, je ne vais pas pouvoir durer plus longtemps ! Il s’arrête, et vient me lécher le dos, depuis les reins jusqu’aux épaules. Son souffle sur ma peau me donne la chair de poule et fait naître des frissons. Le moment est exquis. Il me titille de nouveau le fondement avec ses doigts, ses caresses sont expertes. Serait-il tenté par un fist ? Ce pourrait être le genre de mec à le faire mais moi, non ! Pour autant l’idée augmente, si cela est encore possible, mon état d’excitation. Il replace ses mains sur mes hanches et de nouveau présente ses fesses sur mon fondement qui n’offre plus aucune résistance, il peut me besogner et n’hésite pas à le faire. Le plaisir me submerge et j’inonde le dessus de lit de mon sperme. Mes fesses se contracte autour de son sexe, le comprime. Je sais qu’il éjacule. Je m’écroule et sens mon ventre se mouiller de ma semence. Il se cale dans mon dos et je perçois avec ravissement son souffle chaud dans mon cou.
Mon téléphone sonne à nouveau, je m’en contrefiche, je suis bien, assouvi, blotti dans des bras faits pour aimer. Je n’ai pas conscience du temps qui s’écoule même si mon portable sonne encore à deux reprises. Je me décide enfin à m’échapper à son étreinte virile et me résigne :
- « Il faut que je me douche ! »
- « Je t’accompagne. »
- « Ce serait avec plaisir et je suis déjà en retard. Je dois assurer l’accueil d’un groupe. »
- « A ton aise. »
Je me douche rapidement, m’habille, me rend présentable et tente de me redonner une certaine contenance. Je réalise que je ne lui ai même pas donné mon prénom !
- « Moi, c’est ... » Je lui donne mon prénom.
- « Charles, ravi ! »
- « Egalement ravi, c’était plus que génial mais il faut vraiment que je t’abandonne. »
- « OK, pas de problème. »
Je sors de la chambre, m’engouffre dans l’ascenseur et consulte mes appels. Il est déjà tard et la réception a tenté de me joindre à plusieurs reprises. Flute ! Arrivé au rez-de-chaussée, je sors de l’ascenseur et me fais happer par cette foutue réceptionniste affublée d’un improbable ensemble couleur banane écrasée. Il faut vraiment que je me décide à obtenir des fonds pour l’achat d’uniformes ou alors imposer un code vestimentaire.
- « Le groupe est arrivé, les clefs ont été données et la salle sert le pot de bienvenue puisque nous n’avons pas réussi à vous joindre. » me dit-elle.
- « On dit cocktail de bienvenue, retenez ça au moins ! J’arrive dans une minute. »
J’entre dans mon bureau, noue ma cravate, prends une inspiration et me dirige dans la salle où le groupe est réuni.
- « Bonsoir, Mesdames, Messieurs, veuillez excuser mon retard mais pour tout vous dire j’avais un peu de mal à retrouver mes vêtements et je n’aurais pas voulu choquer ces charmantes dames que voici. » Un petit clin d’œil et le groupe rit de bon cœur à ma plaisanterie.
J’entame ma présentation de façon beaucoup plus classique, détaillant le fonctionnement de l’hôtel, du restaurant, des horaires et des visites organisées. Pendant ce temps, mon beau serveur remplit les verres d’un mélange de liqueur, de vin pétillant et de jus de fruit. En fin de speech, je remarque mon motard en jean et chemise adossé à l’entrée de la salle. Depuis combien de temps est-il là ? Troublé, je perds le fil de mon monologue et bafouille. Je le vois sourire, visiblement satisfait de son effet. La présentation finie, j’adresse quelques mots à deux trois personnes et m’éclipse. J’approche de Charles et lui tend ma carte.
- « Si tu veux que l’on remette ça, je suis tout à toi alors surtout n’hésite pas ! »
- « C’est envisageable. » me répond-il avec toujours ce sourire moqueur.
Je me retourne une dernière fois et remarque que mon beau serveur a observé la scène. Que peut-il penser ? Je n’en sais rien.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Trop bonne l'histoire. Moi, je veux bien lui monter ses bagages tous les jours au motard s'il me remercie comme ça ! C'est bien mieux qu'un pourboire !

Tu l'a revu ??

Histoire Erotique
Hummm, j'adore ! Un bon coup comme ça, juste avant d'embaucher, c'est le top !
Ton histoire est super bien écrite et super bandante, bravo !



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