Faux pas...Faut pas 1
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-06-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Faux pas...Faut pas 1
Faux pas
Oui le remords me ronge, ce sentiment d'avoir mal agi et de ne pas savoir mettre fin à des agissements coupables. Mais il se double de la crainte que ma conduite révélée au grand jour, n’arrive aux oreilles de Jean, mon mari. Si Jean vient à apprendre ce que je fais chaque lundi matin depuis des semaines et pourquoi je recommence sans avoir le courage d'y mettre fin, j'aurai à craindre la colère d'un doux et le terrible châtiment qui la traduira.
Chaque jour je tremble de la peur d'être dénoncée, découverte et justement punie. Chaque jour je m'exhorte à cesser ce comportement, car infailliblement ma faute un jour ou l'autre sera connue. Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse : à force de commettre toujours la même erreur coupable, on finit par se faire prendre : On se croit insaisissable, à l'abri et on se trahit en paroles ou en actes, c'est fatal ! La vérité éclatera, je le sais, les conséquences seront redoutables, c'est certain . Je perdrai celui que j'aime par-dessus tout. Mon mari me chassera et j''aurai mérité ce redoutable châtiment. Je suis folle de ne pas me mettre à l'abri de cette menace, de risquer de voir sombrer mon amour. J'aime Jean, il n'est peut-être pas trop tard pour pouvoir le conserver, à condition de changer mes habitudes détestables, à condition de me comporter comme doit le faire une bonne épouse. Or, consciente de ce qu'il conviendrait absolument de faire, j'en suis incapable. Ma faiblesse face à l'événement me désespère, le désespoir m'affaiblit davantage encore. Je cours à ma ruine bien que je le sache.
Jeune fille, il y a une dizaine d'années, j'avais pour amie Nicole. Nous avions fréquenté les mêmes écoles et les mêmes classes, fait le même apprentissage de vendeuses, passé notre CAP, et chacune avait trouvé un patron. En fin de journée nous étions heureuses de nous rencontrer et de partager nos expériences. Vint le temps de l'amour. Par hasard nous sommes tombées d'accord pour fréquenter deux charmants garçons. J'aimais beaucoup la vivacité de Louis, Nicole préférait le caractère plus calme de Jean, une certaine forme de sérénité qu'elle opposait volontiers à l'exubérance de Louis. Nous vérifiions alors l'idée très romantique que les opposés s'attirent. Louis le volubile convenait très bien à Corine (moi) la fille pleine de retenue et l'impétueuse Nicole complétait parfaitement un Jean plus effacé. Nos deux petits couples en formation marchaient ensemble vers un futur plein de bonheur, sortaient ensemble, riaient de pair, partageaient les mêmes loisirs.
Un soir pourtant, sortie en retard de mon travail à cause d'un client difficile, j'arrivai au rendez-vous fixé par Louis toute heureuse de ... Mais quoi ? Ce fut pour constater que Nicole m'avait devancée et embrassait amoureusement l'élu de mon coeur. Je voulus faire du tapage : il me fut expliqué, exemples empruntés au monde du spectacle à l'appui, que "qui se ressemble s'assemble." Ainsi Nicole était en harmonie avec Louis. D'ailleurs je pouvais me rapprocher de Jean pour constater que nous étions faits l'un pour l'autre. Or Jean arrivait à l'instant où Nicole s'en allait avec son double, emportait mon Louis qui lui correspondait mieux :
-Tu verras, j'ai raison, vous vous y ferez, de bonne grâce ou par nécessité, avait ironisé Nicole.
Jean eut tôt fait de me consoler. Il adopta immédiatement l'argument de Nicole et m'étonna par la joie qu'il montrait :
-Ma chère Corine, si tu savais à quel point nos deux amis me rendent heureux. Je n'osais pas l'avouer, maintenant je le peux : Tu es la fille que j'aime. Nicole en me quittant me délivre d'un poids; elle est beaucoup trop différente de moi pour que nous puissions vivre en bonne harmonie. Au contraire ta douceur m'attire. Si tu le veux, essayons de mieux nous connaître, tu finiras peut-être par m'apprécier et je serai alors un homme heureux.
Je ne tardai pas à l'apprécier et à l'aimer. Nous nous sommes mariés le même jour que Louis et Nicole. Pendant dix ans environ nous avons continué à nous recevoir avec joie. Et puis un beau matin Nicole a plaqué Louis, est partie avec un autre homme : "tellement plus intéressant" m'a-t-elle confié.
C'était un lundi matin, le magasin était fermé. J'étais seule à la maison, Jean travaillait dans son entreprise comme d'habitude. Louis est arrivé en larmes. Nicole m'avait prévenue de son départ. Louis est venu me raconter son malheur.
Un grand gaillard effondré, désespéré, en larmes, décidé à mettre fin à ses jours me faisait face. J'en eus les tripes remuées. Que faire pour l'empêcher de se jeter sous un camion ou sous un train ou encore d'aller se pendre. C'était un ami de longue date, j'avais eu un penchant pour lui autrefois. Je me sentis responsable de lui. Je devais l'aider à passer les premières heures de la séparation, les plus douloureuses et les plus dangereuses pour sa vie. Alors j'écoutai mon instinct, je le serrai dans mes bras, secouée moi-même par ses sanglots. Ses larmes mouillaient ma blouse, je caressais maternellement les cheveux de ce pauvre homme délaissé et inconsolable. Intérieurement je maudissais Nicole cause de mon embarras
L'intention n'y était pas. Nos corps rapprochés par le chagrin de Louis et par ma compassion étaient en contact étroit, partageaient innocemment leur chaleur. J'apaisais peu à peu la douleur, la rancoeur. je calmais ses pleurs, je lui annonçais des jours meilleurs, je lui promettais la rencontre probable d'une autre âme soeur, je comblais les silences gentiment, parlais pour créer un nuage d'oubli. Etais-je adroite, persuasive, pas trop naïve ? Je parlais. Louis releva la tête, passa le revers de sa main sur son visage, essuya ses larmes et me sourit. Je venais de remporter une bataille: ce sourire ne pouvait pas rimer avec des idées de mort ! Il était sauvé.Et moi, j'étais perdue.
Heureuse de cette résurrection à laquelle je venais de contribuer en partie, je lui rendis son sourire; nous avons partagé un moment de bonheur intense. J’étais fière de moi, fermai les yeux pour savourer ma joie et ne vis pas arriver la suite. Louis murmurait des « merci mon amie, merci Corine ». Son souffle chaud s'approcha de mon visage, ses lèvres s'unirent aux miennes. Je reçus avec bonheur encore ce témoignage de reconnaissance et de retour à l’envie de vivre. Mais le baiser devint torride, un baiser d'amant plus que d'ami. C'était un baiser agressif, avec des lèvres en mouvement et une langue furieuse, des efforts continus pour séparer mes lèvres et introduire sa langue dans ma bouche .
Soudain j'étais prisonnière de ses bras solides, corps contre corps, lèvres en lutte.. Le goût de vivre l’emportait et se manifestait tout à coup avec force dans l’étreinte, dans le baiser et par cette bosse significative contre mon bas-ventre. Moribond peu avant, maintenant Louis bandait dur , ferme et me le faisait sentir. J'aurais dû le repousser violemment, lui rappeler que j'étais mariée, que j'étais et voulais demeurer fidèle à son copain Jean. Chaque jour je m'adresse le même reproche, j'ai été faible. Sa langue franchit le rempart de mes lèvres, ses mains s’emparèrent de mes seins et de mes hanches, il me pressa contre sa chaleur. Et je le laissai faire !
« J'aurais dû », mais je n'ai pas osé. Une réaction brutale de ma part et c’était sa rechute. Elle aurait pu le replonger dans son désarroi, le pousser à ces extrémités funestes énoncées auparavant. Du moins est-ce sous ce prétexte que j'acceptai des gestes de tendresse, persuadée qu'après avoir évacué un trop plein d'émotions il allait retrouver la raison. Or mon attitude devait être équivoque et il redoubla d'ardeur. Sa langue envahissait ma bouche, semait la pagaille dans mes sens, le massage de mon sein ajoutait à mon trouble et lorsqu'il me plaqua au mur, glissa une main sous ma jupe et força le passage entre mes cuisses jusqu'à toucher mon sexe à travers ma culotte, je n'eus plus la force d'arrêter son assaut. Je m'étais montrée compatissante, caressante, je l'avais laissé prendre l'initiative, il en conclut sans doute que j'étais disposée à compenser la perte de Nicole. Je devins Nicole 2 dans son esprit. J'avais annoncé qu'il serait aimé par une autre femme,il crut que je voulais être sa probable future épouse.
L'angoisse de le renvoyer à ses projets de mort, si je me débattais, me paralysa à l'instant précis où j'aurais dû le ramener à la réalité. Je n'ai pas crié, j'ai reçu ses baisers fous, j'ai desserré les cuisses sous la poussée de son poing, j'ai admis le passage de ses doigts sous ma culotte, le titillement habile de mon clitoris, j'ai remonté ma jambe sous l'effort de son avant-bras, j'ai senti le tâtonnement de son gland contre ma vulve. Pourquoi donc étais-je si mouillée, là en bas ? Il tâtonnait, cherchait l’entrée, la trouva enfin. D'un coup énergique le malheureux abattu que j'avais accueilli me pénétra de bas en haut avec une vigueur retrouvée et se mit à me pistonner. Il me prenait, allait et venait en moi, soufflait sur ma figure puis m'embrassait encore. Et sa verge victorieuse occupait mon vagin en un va et vient perpétuel, dans un chuintement mouillé interminable. Et il me couvrait de "merci" et de "je t'aime". Depuis quand n'avait-il pas eu de rapports sexuels avec Nicole ? Il se rattrapait en moi. Il éjacula finalement, debout, à longs jets brûlants, avant de laisser retomber ma jambe. Sa tension retomba aussi.
Il continuait à me déclarer son amour et son infinie reconnaissance. J'eus enfin le réflexe de lui crier:
-Louis, pardon, tu te trompes, je ne suis pas ta femme. Nous n'aurions pas dû nous laisser emporter. J'ai eu tort. Redescends sur terre. Ceci est un accident, il ne se reproduira plus. Tu connais notre situation, nous n'avons pas le droit de tromper la confiance de mon mari. J'aime Jean. Restons amis, mais maintenant tu vas oublier cet instant d'égarement, nous n'en parlerons à personne, tu rentres chez toi, tu remets de l'ordre dans tes idées et tu commences une nouvelle vie.
-Oh ! Non, je ne pourrai jamais t'oublier. C'est toi que j'aurais dû épouser il y a dix ans. Jamais Nicole ne m'a donné un pareil bonheur. Tu es trop bonne.
-Va, il faut m'oublier. Va et console-toi. Ne t'enferme pas dans des rêves. Fais ton deui de ta femmel. Courage. Trouve une femme libre.
Il partit, souriant. Je venais de vivre un drôle d'événement. Cette verge étrangère venait de me posséder et m'avait excitée. Je m'étais sentie au bord de l'orgasme, prête à exploser. Par quel miracle n'avais-je pas offert à Louis le spectacle de ma jouissance. Par bonheur j'avais mordu mes lèvres et j'avais étouffé lexpression d'un plaisir envahissant, à la limite de mes forces. La débâcle eût été complète si j'avais donné l'impression d'avoir été comblée après avoir attendu pendant de nombreuses années cette relation sexuelle.
Mes doigts complétèrent l’acte interrompu par l’éjaculation de l’homme, la jouissance couronna ma masturbation inhabituelle. Il me fallait un orgasme pour retrouver la paix avant le retour de Jean. Et au coucher Jean dut se demander d’où me venait cette folie amoureuse qui le laissa épuisé. Son sperme me lava de celui de Louis s'il en restait après l'usage répété d'une caule de spermicide. Mais Jean fut appliqué et vaillant et justifia amplement son statut d’époux aimé et aimant. A l'évidence j'avais cédé par pitié et non par besoin ou par vice. Nous formions un couple merveilleux, Jean me comblait. Je m’endormis l’âme en paix, la conscience tranquille. J’avais accompli une bonne action avec Louis, Jean n’avait pas besoin d’être troublé par le récit de ce service vital pour son ami. Ce serait mon secret.
À suivre
Oui le remords me ronge, ce sentiment d'avoir mal agi et de ne pas savoir mettre fin à des agissements coupables. Mais il se double de la crainte que ma conduite révélée au grand jour, n’arrive aux oreilles de Jean, mon mari. Si Jean vient à apprendre ce que je fais chaque lundi matin depuis des semaines et pourquoi je recommence sans avoir le courage d'y mettre fin, j'aurai à craindre la colère d'un doux et le terrible châtiment qui la traduira.
Chaque jour je tremble de la peur d'être dénoncée, découverte et justement punie. Chaque jour je m'exhorte à cesser ce comportement, car infailliblement ma faute un jour ou l'autre sera connue. Tant va la cruche à l'eau qu'à la fin elle se casse : à force de commettre toujours la même erreur coupable, on finit par se faire prendre : On se croit insaisissable, à l'abri et on se trahit en paroles ou en actes, c'est fatal ! La vérité éclatera, je le sais, les conséquences seront redoutables, c'est certain . Je perdrai celui que j'aime par-dessus tout. Mon mari me chassera et j''aurai mérité ce redoutable châtiment. Je suis folle de ne pas me mettre à l'abri de cette menace, de risquer de voir sombrer mon amour. J'aime Jean, il n'est peut-être pas trop tard pour pouvoir le conserver, à condition de changer mes habitudes détestables, à condition de me comporter comme doit le faire une bonne épouse. Or, consciente de ce qu'il conviendrait absolument de faire, j'en suis incapable. Ma faiblesse face à l'événement me désespère, le désespoir m'affaiblit davantage encore. Je cours à ma ruine bien que je le sache.
Jeune fille, il y a une dizaine d'années, j'avais pour amie Nicole. Nous avions fréquenté les mêmes écoles et les mêmes classes, fait le même apprentissage de vendeuses, passé notre CAP, et chacune avait trouvé un patron. En fin de journée nous étions heureuses de nous rencontrer et de partager nos expériences. Vint le temps de l'amour. Par hasard nous sommes tombées d'accord pour fréquenter deux charmants garçons. J'aimais beaucoup la vivacité de Louis, Nicole préférait le caractère plus calme de Jean, une certaine forme de sérénité qu'elle opposait volontiers à l'exubérance de Louis. Nous vérifiions alors l'idée très romantique que les opposés s'attirent. Louis le volubile convenait très bien à Corine (moi) la fille pleine de retenue et l'impétueuse Nicole complétait parfaitement un Jean plus effacé. Nos deux petits couples en formation marchaient ensemble vers un futur plein de bonheur, sortaient ensemble, riaient de pair, partageaient les mêmes loisirs.
Un soir pourtant, sortie en retard de mon travail à cause d'un client difficile, j'arrivai au rendez-vous fixé par Louis toute heureuse de ... Mais quoi ? Ce fut pour constater que Nicole m'avait devancée et embrassait amoureusement l'élu de mon coeur. Je voulus faire du tapage : il me fut expliqué, exemples empruntés au monde du spectacle à l'appui, que "qui se ressemble s'assemble." Ainsi Nicole était en harmonie avec Louis. D'ailleurs je pouvais me rapprocher de Jean pour constater que nous étions faits l'un pour l'autre. Or Jean arrivait à l'instant où Nicole s'en allait avec son double, emportait mon Louis qui lui correspondait mieux :
-Tu verras, j'ai raison, vous vous y ferez, de bonne grâce ou par nécessité, avait ironisé Nicole.
Jean eut tôt fait de me consoler. Il adopta immédiatement l'argument de Nicole et m'étonna par la joie qu'il montrait :
-Ma chère Corine, si tu savais à quel point nos deux amis me rendent heureux. Je n'osais pas l'avouer, maintenant je le peux : Tu es la fille que j'aime. Nicole en me quittant me délivre d'un poids; elle est beaucoup trop différente de moi pour que nous puissions vivre en bonne harmonie. Au contraire ta douceur m'attire. Si tu le veux, essayons de mieux nous connaître, tu finiras peut-être par m'apprécier et je serai alors un homme heureux.
Je ne tardai pas à l'apprécier et à l'aimer. Nous nous sommes mariés le même jour que Louis et Nicole. Pendant dix ans environ nous avons continué à nous recevoir avec joie. Et puis un beau matin Nicole a plaqué Louis, est partie avec un autre homme : "tellement plus intéressant" m'a-t-elle confié.
C'était un lundi matin, le magasin était fermé. J'étais seule à la maison, Jean travaillait dans son entreprise comme d'habitude. Louis est arrivé en larmes. Nicole m'avait prévenue de son départ. Louis est venu me raconter son malheur.
Un grand gaillard effondré, désespéré, en larmes, décidé à mettre fin à ses jours me faisait face. J'en eus les tripes remuées. Que faire pour l'empêcher de se jeter sous un camion ou sous un train ou encore d'aller se pendre. C'était un ami de longue date, j'avais eu un penchant pour lui autrefois. Je me sentis responsable de lui. Je devais l'aider à passer les premières heures de la séparation, les plus douloureuses et les plus dangereuses pour sa vie. Alors j'écoutai mon instinct, je le serrai dans mes bras, secouée moi-même par ses sanglots. Ses larmes mouillaient ma blouse, je caressais maternellement les cheveux de ce pauvre homme délaissé et inconsolable. Intérieurement je maudissais Nicole cause de mon embarras
L'intention n'y était pas. Nos corps rapprochés par le chagrin de Louis et par ma compassion étaient en contact étroit, partageaient innocemment leur chaleur. J'apaisais peu à peu la douleur, la rancoeur. je calmais ses pleurs, je lui annonçais des jours meilleurs, je lui promettais la rencontre probable d'une autre âme soeur, je comblais les silences gentiment, parlais pour créer un nuage d'oubli. Etais-je adroite, persuasive, pas trop naïve ? Je parlais. Louis releva la tête, passa le revers de sa main sur son visage, essuya ses larmes et me sourit. Je venais de remporter une bataille: ce sourire ne pouvait pas rimer avec des idées de mort ! Il était sauvé.Et moi, j'étais perdue.
Heureuse de cette résurrection à laquelle je venais de contribuer en partie, je lui rendis son sourire; nous avons partagé un moment de bonheur intense. J’étais fière de moi, fermai les yeux pour savourer ma joie et ne vis pas arriver la suite. Louis murmurait des « merci mon amie, merci Corine ». Son souffle chaud s'approcha de mon visage, ses lèvres s'unirent aux miennes. Je reçus avec bonheur encore ce témoignage de reconnaissance et de retour à l’envie de vivre. Mais le baiser devint torride, un baiser d'amant plus que d'ami. C'était un baiser agressif, avec des lèvres en mouvement et une langue furieuse, des efforts continus pour séparer mes lèvres et introduire sa langue dans ma bouche .
Soudain j'étais prisonnière de ses bras solides, corps contre corps, lèvres en lutte.. Le goût de vivre l’emportait et se manifestait tout à coup avec force dans l’étreinte, dans le baiser et par cette bosse significative contre mon bas-ventre. Moribond peu avant, maintenant Louis bandait dur , ferme et me le faisait sentir. J'aurais dû le repousser violemment, lui rappeler que j'étais mariée, que j'étais et voulais demeurer fidèle à son copain Jean. Chaque jour je m'adresse le même reproche, j'ai été faible. Sa langue franchit le rempart de mes lèvres, ses mains s’emparèrent de mes seins et de mes hanches, il me pressa contre sa chaleur. Et je le laissai faire !
« J'aurais dû », mais je n'ai pas osé. Une réaction brutale de ma part et c’était sa rechute. Elle aurait pu le replonger dans son désarroi, le pousser à ces extrémités funestes énoncées auparavant. Du moins est-ce sous ce prétexte que j'acceptai des gestes de tendresse, persuadée qu'après avoir évacué un trop plein d'émotions il allait retrouver la raison. Or mon attitude devait être équivoque et il redoubla d'ardeur. Sa langue envahissait ma bouche, semait la pagaille dans mes sens, le massage de mon sein ajoutait à mon trouble et lorsqu'il me plaqua au mur, glissa une main sous ma jupe et força le passage entre mes cuisses jusqu'à toucher mon sexe à travers ma culotte, je n'eus plus la force d'arrêter son assaut. Je m'étais montrée compatissante, caressante, je l'avais laissé prendre l'initiative, il en conclut sans doute que j'étais disposée à compenser la perte de Nicole. Je devins Nicole 2 dans son esprit. J'avais annoncé qu'il serait aimé par une autre femme,il crut que je voulais être sa probable future épouse.
L'angoisse de le renvoyer à ses projets de mort, si je me débattais, me paralysa à l'instant précis où j'aurais dû le ramener à la réalité. Je n'ai pas crié, j'ai reçu ses baisers fous, j'ai desserré les cuisses sous la poussée de son poing, j'ai admis le passage de ses doigts sous ma culotte, le titillement habile de mon clitoris, j'ai remonté ma jambe sous l'effort de son avant-bras, j'ai senti le tâtonnement de son gland contre ma vulve. Pourquoi donc étais-je si mouillée, là en bas ? Il tâtonnait, cherchait l’entrée, la trouva enfin. D'un coup énergique le malheureux abattu que j'avais accueilli me pénétra de bas en haut avec une vigueur retrouvée et se mit à me pistonner. Il me prenait, allait et venait en moi, soufflait sur ma figure puis m'embrassait encore. Et sa verge victorieuse occupait mon vagin en un va et vient perpétuel, dans un chuintement mouillé interminable. Et il me couvrait de "merci" et de "je t'aime". Depuis quand n'avait-il pas eu de rapports sexuels avec Nicole ? Il se rattrapait en moi. Il éjacula finalement, debout, à longs jets brûlants, avant de laisser retomber ma jambe. Sa tension retomba aussi.
Il continuait à me déclarer son amour et son infinie reconnaissance. J'eus enfin le réflexe de lui crier:
-Louis, pardon, tu te trompes, je ne suis pas ta femme. Nous n'aurions pas dû nous laisser emporter. J'ai eu tort. Redescends sur terre. Ceci est un accident, il ne se reproduira plus. Tu connais notre situation, nous n'avons pas le droit de tromper la confiance de mon mari. J'aime Jean. Restons amis, mais maintenant tu vas oublier cet instant d'égarement, nous n'en parlerons à personne, tu rentres chez toi, tu remets de l'ordre dans tes idées et tu commences une nouvelle vie.
-Oh ! Non, je ne pourrai jamais t'oublier. C'est toi que j'aurais dû épouser il y a dix ans. Jamais Nicole ne m'a donné un pareil bonheur. Tu es trop bonne.
-Va, il faut m'oublier. Va et console-toi. Ne t'enferme pas dans des rêves. Fais ton deui de ta femmel. Courage. Trouve une femme libre.
Il partit, souriant. Je venais de vivre un drôle d'événement. Cette verge étrangère venait de me posséder et m'avait excitée. Je m'étais sentie au bord de l'orgasme, prête à exploser. Par quel miracle n'avais-je pas offert à Louis le spectacle de ma jouissance. Par bonheur j'avais mordu mes lèvres et j'avais étouffé lexpression d'un plaisir envahissant, à la limite de mes forces. La débâcle eût été complète si j'avais donné l'impression d'avoir été comblée après avoir attendu pendant de nombreuses années cette relation sexuelle.
Mes doigts complétèrent l’acte interrompu par l’éjaculation de l’homme, la jouissance couronna ma masturbation inhabituelle. Il me fallait un orgasme pour retrouver la paix avant le retour de Jean. Et au coucher Jean dut se demander d’où me venait cette folie amoureuse qui le laissa épuisé. Son sperme me lava de celui de Louis s'il en restait après l'usage répété d'une caule de spermicide. Mais Jean fut appliqué et vaillant et justifia amplement son statut d’époux aimé et aimant. A l'évidence j'avais cédé par pitié et non par besoin ou par vice. Nous formions un couple merveilleux, Jean me comblait. Je m’endormis l’âme en paix, la conscience tranquille. J’avais accompli une bonne action avec Louis, Jean n’avait pas besoin d’être troublé par le récit de ce service vital pour son ami. Ce serait mon secret.
À suivre
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