Généreuse amitié 2
Récit érotique écrit par Ethelrede [→ Accès à sa fiche auteur]
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-08-2024 dans la catégorie Plus on est
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Généreuse amitié 2
Le dimanche soir, deuxième journée de vie commune et de leur amour, Josiane alla se coucher, s’attendant à voir Fabienne venir se coucher à ses côtés, comme le suggérait le couple qu’elles étaient devenues. Avec un petit sourire en coin, La jolie jeune femme vient se lover contre elle et l’embrassa tendrement.
- Dis, ma Josy d’amour… nous avons passé absolument toute la journée à nous caresser, à faire l’amour et nous embrasser… Si je viens me coucher avec toi, tu sais très bien que nous serons incapable l’une comme l’autre de dormir ! Et nous en avons bien besoin. Je vais te proposer un marché : je reste un peu, le temps d’un gros câlin super coquin, après je file dans mon lit. Tu es d’acc ?
- Bah… je crois que je n’ai pas le choix ! La raisonnable, entre nous, c’est toi !
- Si je veux garder une chance qu’on m’appelle Docteur Fabienne Rousselaud un jour, il le faut bien ! Et ce sera la même chose pour toi, si tu veux terminer brillamment tes études l’an prochain…
- Tu as raison. Alors on signe un traité de non agression pour la durée de chaque semaine… Si tu veux… Juste pour être en forme au boulot…
- Tu exagères ! On peut bien faire l’amour si on en a envie… Mais en dormant chacune dans notre lit après ! Sinon tu sais bien comment ça va se passer : on va s’aimer toute la nuit, chaque fois…
- Tu as raison, j’en ai bien peur !
Les deux filles firent preuve d’inventivité pour faire durer le câlin et le rendre diablement coquin ! Josiane dut refaire intégralement son lit tant il était dévasté après leur dernière éteinte. Fabienne n’aurait certes pas pu supporter un baiser de plus en dessous de son petit cœur, tant elle en avait reçu en deux jours : les pétales de son orchidée de plaisir étaient rougeoyants et irrités ! Quant à Josiane, son joli minou sauvage était en feu, lui aussi, avait grand besoin d’un peu de repos…
Pendant le repas, un jeudi soir, Fabienne fit une proposition qui laissa Josiane totalement désemparée :
- Ma chérie, une chose me tarabuste : tu n’as connu que moi, comme fille, et je crois comprendre que tu n’as jamais véritablement été une tombeuse d’hommes non plus. C’est dangereux, ça…
- Pourquoi ? Je suis plutôt du genre sage… C’est bien, je trouve, c’est l’école de la fidélité. J’y tiens, moi !
- Oui et non. Moi aussi je sais que je vais te rester fidèle ! Mais quand on n’a aucun élément de comparaison, on ne peut pas faire un véritable choix. Et de ce fait, on peut succomber à la tentation, plus tard… J’ai envie de te faire connaître d’autres femmes, et des hommes aussi…
- Non ! Je ne veux pas… C’est toi que je veux, c’est tout. Tu me parles d’autres filles, d’autres hommes… Imagine que demain, je rencontre une fille qui paraisse bien plus belle, attirante, séduisante que toi et que j’en tombe amoureuse, hein ? Qu’est-ce que tu ferais ?
- Là, ma chérie, ça voudrait juste dire que ton amour pour moi n’est pas le plus solide, puisqu’il te resterait de la place pour un autre, encore plus fort… Et je men remettrais vite car je me dirais alors que je suis passé bien près de la catastrophe ! Mais si tu me demeures attachée quand tu fréquentes sexuellement d’autres partenaires, alors là, oui, je sais que tu tiens vraiment à moi, à notre amour…
- Tu as de drôles de façons de tourner les choses… mais tu n’as pas tout à fait tort. Donc, si je résume, tu voudrais m’éduquer dans le domaine du sexe et me mettre à l’épreuve dans celui des sentiments ? Alors je suis partante. Il y a trois jours, je t’aurais dit que j’étais, dans mon âme, la femme d’un seul homme. Aujourd’hui, c’est sans hésiter que je te dis que je suis celle d’une seule femme : toi. Donc l’aventure ne me fait pas peur.
- Alors on va bien s’amuser ! Demain, si tu veux, on se retrouve à ma station de bus après le boulot et on ira chasser l’hétéro. C’est un jeu rigolo, tu vas voir. On choisit une fille qui a bien l’air d’une femme à mecs et on la drague ! Ça marche une fois sur deux ou trois, c’est super amusant… Dès qu’on en ferre une, on la ramène à la maison et on se la fait toutes les deux… Miam !
Ce vendredi après-midi, les deux jeunes femmes se retrouvèrent comme prévu près du super marché où Fabienne terminait les quelques jours qu’il lui restait avant la fin de son contrat. Baisers et mots tendres ne pouvaient effacer l’excitation qu’elles ressentaient à l’idée de ce qu’elles s’apprêtaient à faire, à vivre…
Fabienne prit Josiane par la taille et commença à scruter les passantes. Une jolie blonde, très grande -pourtant elle portait des talons plats- apparut au coin du bloc. Elle était finement taillée, élancée, souriante. Elle devait dépasser d’une bonne demi-tête les deux amoureuses. Fabienne donna un petit coup de coude à sa belle :
- On y va ?
- Allez, vas-y !
- Bonjour, moi, c’est Fabienne, et voici Josiane, mon amie. Nous cherchons une partenaire pour un jeu à trois, voudriez-vous nous aider ?
- Bonjour, moi, c’est Sandra. Quel genre de jeu ? Il y a quelque chose à gagner ?
- Sûr : on peut même gagner gros : c’est le genre de jeu qui se joue dans un lit…
- Hé bien… On peut dire que vous ne vous embarrassez pas de préliminaires, vous. "Salut, on cherche une troisième pour baiser, vous venez ?" et le tour est joué…
Rires de toutes parts. Josiane reprit tout de même :
- Sur le fond, tu n’as pas tout à fait tort, Sandra, tu es même en plein dans le sujet. Mais Fabienne n’a cependant pas formulé la chose de façon aussi crue !
- Oh, toi, tu dois être notaire ou un truc dans le genre, pour parler comme ça ! Bon… Soyons claires : je ne suis pas de ce bord et j’ai rendez-vous avec mon mari à dix-neuf heures. Je ne vais pas trop pouvoir vous aider… Mais c’est vrai que vous êtes choucardes, toutes les deux, limite craquantes… c’était bien essayé !
- Hé, bien… quoi ? Il est seize heures trente, à peine, ça laisse du temps, ça, non ? Moi, je trouve que tu devrais essayer… tu sais, on ne s’ennuie pas, entre nanas !
Sandra regarda sa montre. Un trouble évident se lisait sur son visage, témoin de son hésitation. Finalement, elle regarda les deux amies :
- Allez, j’ai un peu plus de deux heures à tuer. Disons d’accord ! J’en ai souvent eu l’idée sans jamais me décider à sauter le pas. Mais je vous préviens, si ça ne me plaît pas, je me casse illico. Je reste maîtresse du jeu, on est d’acc ?
Sandra emmène ses amies du moment à sa voiture et dix minutes plus tard, à peine, elles sont chez Josiane. Là, Fabienne tente d’embrasser Sandra qui, contre tout attente, prend la main et s’impose soudainement:
- Droit au but, alors, c’est ça ? Éh bien, non ! On ne va pas la jouer comme ça. Vous m’avez allumée comme un pétard… et moi, je suis bourrée de fantasmes. Alors, je décide du programme et mon idée, c’est que je veux en vivre un ou deux avec vous. À prendre ou à laisser…
- À prendre ou à lécher ?
- Oui, ça rentre bien dans mes fantasmes !
Sandra s’allongea sur le dos sur le canapé et donna ses instructions : Josiane vient s’asseoir sur son visage pour qu’elle puisse lui dévorer son abricot et Fabienne, à genoux de l’autre côté, vient lui déguster son petit minou. Charge à elle d’y accéder : elle ne recevra aucune aide. Fabienne sourit :
- Jusque là, rien de trop compliqué, on va savoir faire !
Josiane, fidèle à son petit fantasme d’amour vêtu, enjambe le visage de Sandra sans se dévêtir, relève sa jupe, d’ailleurs assez courte, écarte sa culotte jusqu’à faire passer la partie centrale totalement à côté de sa fesse droite enjambe la tête de Sandra, mettant son joli minou sauvage en étroit contact avec le visage de la belle blonde. Pendant cela, Fabienne, utilisant tout son savoir faire en la matière déboutonne l’étroit jean. Il est tellement juste au corps qu’elle se demande un moment si elle va pouvoir le lui ôter, d’autant que Sandra résiste, par jeu, gonflant son ventre ! Mais c’est un simple tour de passe-passe pour une fille expérimentée Elle agrippe la ceinture et, d’une main gauche décidée, porte une attaque chatouilleuse au niveau du nombril de la belle blonde.
Elle profite du soudain raidissement de sa partenaire pour tirer le pantalon vers le bas d’un seul coup. Le lui ôter après cela est une simple formalité qui lui offre le joli spectacle de son string détrempé en son point le plus stratégique. Sa tension prend trois points ! Délicatement, Fabienne écarte le tissu, découvre un mont de vénus et des lèvres pulpeuses, entièrement glabres, en mode pré pubère… Zut, se dit-elle in petto, je préfère les "vraies" filles. Faisant fi de cette petite déception, elle se penche et y applique sa bouche. C’est tout doux… Pas si mal, en fin de compte, l’épilation laser !
Sandra a commencé à humer le bel entrejambe qui lui est offert. Jamais elle n’a même pensé faire une chose pareille "pour de vrai"… Cela demeurait depuis toujours enfoui dans le monde de ses fantasmes secrets. Les humeurs, les sucs émanant de ce sexe largement ouvert directement au contact de son visage, leur indescriptible parfum, l’enivraient au plus haut point et elle se sentait lâcher prise face à ses certitudes d’orientation sexuelle.
Timidement, elle posa ses lèvres sur celle de ce bel abricot, ressentit la décharge électrique de ce contact tout à fait nouveau, impensable dans son esprit seulement une heure auparavant ! Elle laissa sa langue pointer entre ses lèvres et ressentit aussitôt, puissant, imposant, le goût du désir de la jeune femme assise sur sa face. Elle devint comme folle et laissa ses lèvres autant que sa langue donner libre cours à ses fantasmes les plus audacieux. Fouillant en profondeur l’antre de cette divine minette, suçant avidement les pétales de la fleur, léchant avec douceur ou force exagérée la perle de plaisir qu’elle sentait gonfler graduellement. Elle en oubliait presque que, plus bas, entre ses propres cuisses, une bouche habile s’affairait à lui donner quelque sensation aussi !
Josiane allait jouir fabuleusement quand Sandra comprit qu’elle aussi en était à sa toute dernière extrémité. Elle se raidit, mordilla fermement les nymphes tout en aspirant avec force le bouton de rose, maintenant devenu écarlate, se gorgeant de ce suc dont Josiane n’était certes pas avare ; là, elle éclata dans un tourbillon orgasmique insensé, du jamais vécu, jamais espéré, jamais imaginé même. Dans son déferlement de sensations de plaisir, elle capta, en écho, la mélopée de plaisir chantée par Josiane qui, avec sa coutumière générosité, l’inonda de son miel d’amour.
Josiane et Sandra s’embrassèrent avec fougue, encore toutes deux dans le feu de cet orgasme fabuleux. Puis elles se tournèrent vers l’instigatrice de cette situation qui leur souriait, heureuse de son effet. Elle avait tout de même amené une fille hétéro à prendre un plaisir des plus inattendus tout en faisant découvrir à sa compagne une autre facette de la sexualité entre femmes.
Sans se concerter, les deux jeunes femmes se ruent sur Fabienne avec la ferme intention de lui rendre la monnaie de sa pièce. Comme les deux amantes sont totalement vêtues, Sandra entreprend de déshabiller Fabienne… qui ne s’y oppose d’ailleurs que très mollement ! Sa longue jupe droite anthracite se retrouve au sol, son chemisier orange de même. Sandra se penche aussitôt sur sa poitrine pour baisser les bretelles de son soutien-gorge et se régaler de ses jolis seins appétissants.
Josiane en profite pour venir embrasser sa jolie compagne :
- Oh, toi, toi, toi… Tu me fais faire des folies avec cette jolie fille mais, tu le vois, c’est toi que j’aime, c’est vers toi que je reviens !
- Je n’en doutais pas une seule seconde, mon amour !
Sandra ôte prestement la culotte de Fabienne, préparant son second fantasme ! À genoux entre ses cuisses, elle admire le joli cœur de sa toison et commence par le lécher délicatement, descendant graduellement dans le sens indiqué par sa pointe. Un peu plus haut des gémissements se font entendre. Devant elle, deux lèvres gorgées de sang laissent apparaître, petit losange palpitant, leurs deux petites sœurs humides d’impatience d’où émane une senteur d’ivresse.
Sandra glisse son index entre les pétales, sent la douce chaleur de l’accueillant conduit où elle le laisse aller et venir, en profitant pour lui adjoindre le majeur. La liqueur d’amour embaume l’air et les deux doigts de Sandra en sont luisants.
- Ajoute un doigt, s’il te plaît…
Hmm, la demande de Fabienne lui convient parfaitement et attise son excitation. Elle glisse son annulaire et commence à faire pivoter sa main et tournant son poignet avec délicatesse. À la faveur d’une sortie complète des trois doigts, le temps de butiner, de savourer la douce fleur d’une langue gourmande, Sandra place son petit doigt dans le bouquet aussitôt happé par l’antre avide de cette ferme caresse. Son pouce vient maintenant se placer au creux de la paume, à la naissance des quatre autres doigts. La jolie blonde continue les rotations de son poignet sous le regard fasciné de Josiane qui n’a pas idée qu’une telle caresse puisse exister.
Les soupirs de Fabienne sont autant d’encouragements : Sandra pousse se doigts vers l’avant ; ses phalanges blanchies sont à la porte-même du puits d’amour ouvert à l’extrême. Il ne manque pour ainsi dire rien… C’est Fabienne elle-même qui saisit l’avant-bras de sa partenaire pour le tirer à elle : soudain, c’est fait, c’est passé, les chairs se referment autour du fin poignet de la jeune femme.
Petit temps de pause pour permettre à Fabienne de retrouver son souffle : Sandra fait aller et venir son poignet, ouvre sa main à l’intérieur, provoquant les râles de plaisir de sa partenaire qui la supplie de ne surtout pas arrêter. Elle accélère la cadence jusqu’à ce cri strident s’achevant en une plainte modulée de "oui, encore".
Josiane a rivé ses lèvres à la bouche de son amoureuse et lui administre le plus fou baiser de toute leur vie, tandis que le ressac de l’orgasme commence à ralentir ses vaguelettes. Délicatement, Sandra retire sa main, caresse la fleur distendue, repue avant de la lécher soigneusement, descendant vers la petite rosette brillante, juste au-dessous. Elle pose son index dessus et en teste la résistance, appuie un peu plus.
- Non, pas là, Sandra, s’il te plaît.
La belle blonde passe outre, insiste, une phalange pénètre… La main de Fabienne, vive et sans aucune douceur intervient, rejette fermement l’intrus. Une ombre passe sur ses yeux. Sandra s’ébroue, comme réveillée en sursaut :
- Je suis désolée, Fabienne, je te demande pardon…J’étais perdue dans mon rêve, satellisée autour d’Andromède… Vraiment désolée… J’espère que tu ne m’en veux pas. Je suis à mille lieues de vouloir t’imposer quoi que ce soit.
- Pas de souci, Sandra. J’étais seulement surprise de cette insistance ! Mais, dis-moi… tu aimes ce type de caresse, de rapport ?
- Je n’aime pas : j’adore ! En fait, je me demande si je ne le préfère pas aux rapports sexuels classiques ! D’ailleurs, regardez…
Sandra se lève et se retourne : c’est vraiment une sacrément belle fille avec une paire de fesses à faire damner un saint ! Elle se penche légèrement en avant et ses deux partenaires de jeux amoureux aperçoivent, à peine dissimulée par le cordon de son string, une superbe émeraude brillant entre ses deux magnifiques globes de chair, tellement tentants… Elle enlève le vêtement, se retrouvant cette foie intégralement nue.
- Ce n’est pas une authentique émeraude, hein ! sinon, j’aurais un véritable trésor entre les jambes !
- Hé, bé… si j’en crois ton inventivité et la fougue dont tu fais preuve dans nos jeux au lit… Je pense qu’on peut confirmer que tu as bel et bien un trésor entre les jambes, voire entre les fesses !
Rires, mais aussi soupirs… Sandra passe une main dans son dos, glisse deux doigts sous son émeraude et tire doucement. Bientôt, une belle ogive en métal doré apparait aux yeux des deux jeunes femmes médusées. Elle mesure une dizaine de centimètres de long par quatre et demi de diamètre… Un plug pour amateur confirmé !
Un pesant silence commence à s’installer, alors, Fabienne reprend vite la main pour ne pas laisser périr l’ambiance, tandis que Sandra remet son bijou en place.
- Je vous propose une position intéressante pour jouer entre vous deux : cela me reposera ! Ma chérie, tu vas te mettre sur le sol ici, sur le dos, en remontant tes genoux près de tes épaules. Toi, Sandra, à genoux ici, jambes suffisamment écartées, tu te colles à elle. Le jeu consiste à vous coller lèvres à lèvres. Vous pouvez vous aider avec les doigts, pour bien guider, au début. Voilà, comme ça, c’est parfait. Et maintenant, on commence à onduler le bassin… Synchronisez-vous bien…
Les deux filles se mettent à faire osciller leur bas ventre et se frottant l’une à l’autre. Leur contact devient de plus en plus luisant, leurs lèvres s’enduisent d’une belle liqueur crémeuse tandis que les souffles deviennent rauques…
- Hé, les filles, on n’est pas sur une épreuve des jeux olympiques, ce qui est fort dommage, d’ailleurs ! On a le droit de se pencher et d’embrasser sa partenaire, de l’encourager, de lui dire des mots doux !
Sandra se penche et donne un fabuleux baiser à Josiane ; quel patin, juste ciel ! Tout en continuant son déhanchement, elle halète et crie plus qu’elle ne dit :
- Putain ! C’est dingue, ce truc… Comment est-il possible que je n’aie jamais essayé plus tôt une jouissance aussi fabuleuse… Je veux faire ça chaque jour de ma vie ! Je…
Elle ne peut rien dire de plus, se trouvant entrainée dans un nouveau tsunami orgasmique avec sa partenaire, pantelante elle aussi. Les deux jolies jeunes femmes basculent sur le coté, s’enlacent et s’embrassent avec fougue. Josiane la première parvient à articuler :
- Sandra, chérie, tu es juste magique… Je veux recommencer à faire ça avec toi… c’est quand tu veux ! Fabienne, mon amour, tu me la laisseras un peu, de temps en temps ? C’est trop bon, ça !
Fabienne a préparé un verre d’eau bien fraîche pour les deux amantes : elles en ont bien besoin. Sandra regarde sa montre et fait grise mine.
- J’ai rendez-vous avec mon mari d’ici vingt minutes… En toute rigueur, je devrais me rhabiller et repartir… ce dont je n’ai pas grande envie.
- Moi, non plus…
Josiane serre Sandra contre elle, ne voulant pas la lâcher… Sandra reprend donc, avec un petit sourire en coin.
- Si vous préférez, je peux dire à Étienne de venir me rejoindre ici… Qu’en pensez-vous ? Il pourrait s’occuper de moi et vous… vous auriez enfin la possibilité de faire l’amour entre vous ! Je lui envoie un SMS.
- Et nous ne pourrions pas l’avoir un petit peu pour nous ? Il n’est pas rigolo, ton jeu…
- Ah, mais… mais je croyais que vous étiez… un peu homo, quoi !
- Oui, mais pas exclusives !
- Là, ça va poser problème… Je suis une tigresse avec lui. Passez-moi l’expression, je lui ai toujours dit que s’il me trompait avec une autre femme, je lui arracherais les couilles !
- Bah, alors, pas de problème : d’abord, il ne va pas te tromper avec une femme mais avec deux… En plus tu seras présente : ça vaut pour autorisation ! Et puis… sans rire, qu’est-ce que tu fais avec nous depuis deux heures, si ce n’est pas le tromper ?
- Rien à voir, je suis avec des femmes, des copines. Ce n’est pas tromper…
- Et lui, s’il couche avec un homme, il te trompe ?
- Bien sûr ! D’ailleurs, s’il devient homo… il dégage ! Non mais tu n’imagines pas que je vais vivre avec un mec qui… enfin, je veux dire…
- Tu n’es pas cohérente, Sandra : tu vas devoir réviser ton système de valeurs ! Si tu couches avec quelqu’un d’autre que ton mari, homme ou femme, surtout maintenant que tu as fait ton entrée dans le monde de la bissexualité, tu le trompes. Donc, en toute rigueur, tu es fautive !
- Merde, je ne voyais pas les choses comme ça…
- En plus, si ton mari fait des expériences sexuelles en dehors de votre couple et qu’il te reste fidèle, attaché, amoureux, c’est toi qui gagnes, c’est l’amour entre vous-deux qui gagne, ne crois-tu pas ? C’est que je fais expérimenter à ma belle Josiane… avec toi en tête de liste !
Un coup de sonnette : Sandra se lève comme une bombe ; donne les dernières recommandations et va ouvrir. Nue !
- Mais… Qu’est-ce que tu fous à poil, toi ?
On entend, dans l’entrée, un baiser un peu appuyé, un souffle d’exaspération, encore des baisers…
- Mon chéri… pardonne-moi, j’ai un aveu à te faire. Plusieurs même… En fait, tu vois, je viens de passer cet après midi avec deux amies… et nous avons fait l’amour tout le temps. OUI ! Je sais, je t’ai trompé. Je t’en demande pardon, mon amour, car je t’aime et je n’aime que toi.
- Je… Enfin… J’aimerais comprendre… Toi, me tromper… avec des femmes, en plus…
- Mon amour, je veux juste te dire que j’ai conscience de t’avoir trahi en acceptant de venir avec ces amies… sans que tu le saches. J’ai idée que si nous étions clairs sur ce plan, tout serait plus simple. Il faudra qu’on en reparle entre nous.
- Je ne sais pas… tu me prends de court.
Elle prend son homme par la main, amoureusement, le tracte avec des sourires pleins de promesses. Il entre dans la chambre… Stupeur ! Deux autres femmes sont là… nues et très jolies aussi. L’une d’elles est allongée sur l’autre, elles s’embrassent très sensuellement, tandis que la main de celle du dessus caresse la poitrine de l’autre. Il se dégage de cette scène une puissante tension érotique… Ce qu’elles sont belles, ces deux jeunes femmes amoureuses ! Étienne et Sandra se sourient, se serrent la main très fort…
Fabienne lèche doucement la poitrine de son amante, continue son chemin vers son ventre, son joli minou sauvage qu’elle aime tant, y plaque ses lèvres, laisse sa langue y aller et venir. Puis prenant la main d’Étienne, elle l’invite à prendre sa place, remontant vers la jolie poitrine qu’elle se remet à téter, avant de revenir donner à sa belle de langoureux baisers. Plus bas, la main d’Étienne s’active. Deux doigts ont pris possession des lieux et prodiguent à Josiane une sensuelle caresse qui la fait ronronner de plaisir. Sandra, elle donne de petits baisers à son homme et le dévêt, se penche, le prend en bouche un instant :
- Vas-y mon chéri, elle n’attend que cela et tu en meurs d’envie : prends-là.
Râles, soupirs, Étienne est venu, tout en douceur, se placer au dessus de la belle jeune femme et frotte la hampe de son puissant pistil sur les pétales largement étalés, offerts, de l’amante impatiente. Il s’insinue entre les nymphes, joue un instant avec la petite perle d’amour qui pointe hors de son capuchon, et, enfin, le laisse entrer de tout son long avant d’arrêter tout mouvement.
- Oh, oui, Étienne, oui, c’est bon, c’est si bon… Fais-moi l’amour tout doux, comme-ça… Viens… Viens… Je crois… je crois que je vais jouir !
Le jeune homme ondule du bassin le temps de quelques va-et-vient, sent les contractions des muscles intimes de cette incroyable amante ; il se sent défaillir, veut se retirer, ne pas souiller la belle qui l’enlace, l’enserre de ses bras et murmurant.
- Oui, mon chéri, oui, c’est si doux, viens, viens…
Dernier râle, l’homme dépose les armes, il se rend, vaincu ! Josiane pousse un dernier cri elle aussi, se tend comme un arc et, le corps secoué de spasmes, s’effondre sur le lit, laissant Étienne totalement médusé. Ce fut si court, et pourtant si intense. Jamais, dans son souvenir, il n’a connu un tel bonheur sexuel. Souriante, Sandra l’embrasse avec fougue :
- Tu as bien joué mon amour : c’est la première fois qu’un homme la fait jouir, bravo, je suis si heureuse pour elle… et fière de toi !
Fabienne qui embrasse sa belle de toutes ses forces, la fait venir sur elle en s’allongeant à plat dos :
- Viens, j’ai envie de toi, mets-toi sur mon visage…
- Même avec le… ce qu’on vient de…
- Surtout avec !
Et chacun peut voir sa langue s’activer avec délice dans la fleur fraîchement butinée par Étienne, se délecter de leurs liqueurs de plaisir intimement mêlées, n’en laisser perdre la moindre trace… tandis que sur le visage de Josiane apparaît le masque de la jouissance qui, déjà, remonte à l’assaut.
Sandra ne perd pas un instant : se mettant à genoux au pied du lit, elle plonge dans la fourche largement ouverte des belles cuisses fuselées de Fabienne pour aller déguster son propre plaisir qu’elle voit sourdre à la pointe de son petit cœur. Elle tend ses bras au plus loin pour, en même temps caresser sa poitrine, jusqu’à ses joues, luisantes du plaisir de Josiane.
Étienne ne peut tenir devant ce tableau : son membre reprend consistance, il tend la main vers l’émeraude, à nouveau ostensiblement exposée, l’extrait de son étroit fourreau et se dépêche de prendre sa place, s’insinuant au plus profond de sa belle d’amour, de la manière qu’elle affectionne le plus.
- Oh oui, mon chéri, vas-y, fais-moi du bien, aime-moi fort, vas-y comme ça, plus fort, plus fort !
En quelques minutes, ce sont quatre râles de jouissance qui retentissent dans la petite chambre, quatre amants essoufflés qui s’effondrent en même temps, au son des baisers qui s’échangent. Quel orgasme, quel beau partage…, Jamais autant de cœurs n’ont battu en même temps sur ce lit, ni aussi fort !
Étienne et Sandra ont fini par repartir. Les adresses et numéros de téléphones ont bien été échangés mais tous les quatre savent que ce sera sans doute sans lendemain. Les risques sont grands à renouveler ces aventures, les sentiments peuvent s’en mêler à la longue : gros à perdre et peu à gagner.
Fabienne sourit à sa tendre :
- Alors, tu as aimé notre première chasse à l’hétéro ?, même si le mari s’est associé au jeu, ce qui n’était pas prévu…
- J’ai adoré, mon amour ! Étienne m’a fait jouir, sans rire, c’était la première fois que je vivais ça avec un homme ! J’aime assez, en fin de compte… Comme toi ! Il faudra le refaire…
- Bon, il est un peu tard et on a assez fatigué nos corps pour aujourd’hui… On s’y remet demain ?
- Ah oui alors, je veux !
- Juste demain, ma belle, Dimanche il faudra que je travaille. Mais si tu veux chasser seule, tu es libre… Et tu me raconteras !
À suivre
- Dis, ma Josy d’amour… nous avons passé absolument toute la journée à nous caresser, à faire l’amour et nous embrasser… Si je viens me coucher avec toi, tu sais très bien que nous serons incapable l’une comme l’autre de dormir ! Et nous en avons bien besoin. Je vais te proposer un marché : je reste un peu, le temps d’un gros câlin super coquin, après je file dans mon lit. Tu es d’acc ?
- Bah… je crois que je n’ai pas le choix ! La raisonnable, entre nous, c’est toi !
- Si je veux garder une chance qu’on m’appelle Docteur Fabienne Rousselaud un jour, il le faut bien ! Et ce sera la même chose pour toi, si tu veux terminer brillamment tes études l’an prochain…
- Tu as raison. Alors on signe un traité de non agression pour la durée de chaque semaine… Si tu veux… Juste pour être en forme au boulot…
- Tu exagères ! On peut bien faire l’amour si on en a envie… Mais en dormant chacune dans notre lit après ! Sinon tu sais bien comment ça va se passer : on va s’aimer toute la nuit, chaque fois…
- Tu as raison, j’en ai bien peur !
Les deux filles firent preuve d’inventivité pour faire durer le câlin et le rendre diablement coquin ! Josiane dut refaire intégralement son lit tant il était dévasté après leur dernière éteinte. Fabienne n’aurait certes pas pu supporter un baiser de plus en dessous de son petit cœur, tant elle en avait reçu en deux jours : les pétales de son orchidée de plaisir étaient rougeoyants et irrités ! Quant à Josiane, son joli minou sauvage était en feu, lui aussi, avait grand besoin d’un peu de repos…
Pendant le repas, un jeudi soir, Fabienne fit une proposition qui laissa Josiane totalement désemparée :
- Ma chérie, une chose me tarabuste : tu n’as connu que moi, comme fille, et je crois comprendre que tu n’as jamais véritablement été une tombeuse d’hommes non plus. C’est dangereux, ça…
- Pourquoi ? Je suis plutôt du genre sage… C’est bien, je trouve, c’est l’école de la fidélité. J’y tiens, moi !
- Oui et non. Moi aussi je sais que je vais te rester fidèle ! Mais quand on n’a aucun élément de comparaison, on ne peut pas faire un véritable choix. Et de ce fait, on peut succomber à la tentation, plus tard… J’ai envie de te faire connaître d’autres femmes, et des hommes aussi…
- Non ! Je ne veux pas… C’est toi que je veux, c’est tout. Tu me parles d’autres filles, d’autres hommes… Imagine que demain, je rencontre une fille qui paraisse bien plus belle, attirante, séduisante que toi et que j’en tombe amoureuse, hein ? Qu’est-ce que tu ferais ?
- Là, ma chérie, ça voudrait juste dire que ton amour pour moi n’est pas le plus solide, puisqu’il te resterait de la place pour un autre, encore plus fort… Et je men remettrais vite car je me dirais alors que je suis passé bien près de la catastrophe ! Mais si tu me demeures attachée quand tu fréquentes sexuellement d’autres partenaires, alors là, oui, je sais que tu tiens vraiment à moi, à notre amour…
- Tu as de drôles de façons de tourner les choses… mais tu n’as pas tout à fait tort. Donc, si je résume, tu voudrais m’éduquer dans le domaine du sexe et me mettre à l’épreuve dans celui des sentiments ? Alors je suis partante. Il y a trois jours, je t’aurais dit que j’étais, dans mon âme, la femme d’un seul homme. Aujourd’hui, c’est sans hésiter que je te dis que je suis celle d’une seule femme : toi. Donc l’aventure ne me fait pas peur.
- Alors on va bien s’amuser ! Demain, si tu veux, on se retrouve à ma station de bus après le boulot et on ira chasser l’hétéro. C’est un jeu rigolo, tu vas voir. On choisit une fille qui a bien l’air d’une femme à mecs et on la drague ! Ça marche une fois sur deux ou trois, c’est super amusant… Dès qu’on en ferre une, on la ramène à la maison et on se la fait toutes les deux… Miam !
Ce vendredi après-midi, les deux jeunes femmes se retrouvèrent comme prévu près du super marché où Fabienne terminait les quelques jours qu’il lui restait avant la fin de son contrat. Baisers et mots tendres ne pouvaient effacer l’excitation qu’elles ressentaient à l’idée de ce qu’elles s’apprêtaient à faire, à vivre…
Fabienne prit Josiane par la taille et commença à scruter les passantes. Une jolie blonde, très grande -pourtant elle portait des talons plats- apparut au coin du bloc. Elle était finement taillée, élancée, souriante. Elle devait dépasser d’une bonne demi-tête les deux amoureuses. Fabienne donna un petit coup de coude à sa belle :
- On y va ?
- Allez, vas-y !
- Bonjour, moi, c’est Fabienne, et voici Josiane, mon amie. Nous cherchons une partenaire pour un jeu à trois, voudriez-vous nous aider ?
- Bonjour, moi, c’est Sandra. Quel genre de jeu ? Il y a quelque chose à gagner ?
- Sûr : on peut même gagner gros : c’est le genre de jeu qui se joue dans un lit…
- Hé bien… On peut dire que vous ne vous embarrassez pas de préliminaires, vous. "Salut, on cherche une troisième pour baiser, vous venez ?" et le tour est joué…
Rires de toutes parts. Josiane reprit tout de même :
- Sur le fond, tu n’as pas tout à fait tort, Sandra, tu es même en plein dans le sujet. Mais Fabienne n’a cependant pas formulé la chose de façon aussi crue !
- Oh, toi, tu dois être notaire ou un truc dans le genre, pour parler comme ça ! Bon… Soyons claires : je ne suis pas de ce bord et j’ai rendez-vous avec mon mari à dix-neuf heures. Je ne vais pas trop pouvoir vous aider… Mais c’est vrai que vous êtes choucardes, toutes les deux, limite craquantes… c’était bien essayé !
- Hé, bien… quoi ? Il est seize heures trente, à peine, ça laisse du temps, ça, non ? Moi, je trouve que tu devrais essayer… tu sais, on ne s’ennuie pas, entre nanas !
Sandra regarda sa montre. Un trouble évident se lisait sur son visage, témoin de son hésitation. Finalement, elle regarda les deux amies :
- Allez, j’ai un peu plus de deux heures à tuer. Disons d’accord ! J’en ai souvent eu l’idée sans jamais me décider à sauter le pas. Mais je vous préviens, si ça ne me plaît pas, je me casse illico. Je reste maîtresse du jeu, on est d’acc ?
Sandra emmène ses amies du moment à sa voiture et dix minutes plus tard, à peine, elles sont chez Josiane. Là, Fabienne tente d’embrasser Sandra qui, contre tout attente, prend la main et s’impose soudainement:
- Droit au but, alors, c’est ça ? Éh bien, non ! On ne va pas la jouer comme ça. Vous m’avez allumée comme un pétard… et moi, je suis bourrée de fantasmes. Alors, je décide du programme et mon idée, c’est que je veux en vivre un ou deux avec vous. À prendre ou à laisser…
- À prendre ou à lécher ?
- Oui, ça rentre bien dans mes fantasmes !
Sandra s’allongea sur le dos sur le canapé et donna ses instructions : Josiane vient s’asseoir sur son visage pour qu’elle puisse lui dévorer son abricot et Fabienne, à genoux de l’autre côté, vient lui déguster son petit minou. Charge à elle d’y accéder : elle ne recevra aucune aide. Fabienne sourit :
- Jusque là, rien de trop compliqué, on va savoir faire !
Josiane, fidèle à son petit fantasme d’amour vêtu, enjambe le visage de Sandra sans se dévêtir, relève sa jupe, d’ailleurs assez courte, écarte sa culotte jusqu’à faire passer la partie centrale totalement à côté de sa fesse droite enjambe la tête de Sandra, mettant son joli minou sauvage en étroit contact avec le visage de la belle blonde. Pendant cela, Fabienne, utilisant tout son savoir faire en la matière déboutonne l’étroit jean. Il est tellement juste au corps qu’elle se demande un moment si elle va pouvoir le lui ôter, d’autant que Sandra résiste, par jeu, gonflant son ventre ! Mais c’est un simple tour de passe-passe pour une fille expérimentée Elle agrippe la ceinture et, d’une main gauche décidée, porte une attaque chatouilleuse au niveau du nombril de la belle blonde.
Elle profite du soudain raidissement de sa partenaire pour tirer le pantalon vers le bas d’un seul coup. Le lui ôter après cela est une simple formalité qui lui offre le joli spectacle de son string détrempé en son point le plus stratégique. Sa tension prend trois points ! Délicatement, Fabienne écarte le tissu, découvre un mont de vénus et des lèvres pulpeuses, entièrement glabres, en mode pré pubère… Zut, se dit-elle in petto, je préfère les "vraies" filles. Faisant fi de cette petite déception, elle se penche et y applique sa bouche. C’est tout doux… Pas si mal, en fin de compte, l’épilation laser !
Sandra a commencé à humer le bel entrejambe qui lui est offert. Jamais elle n’a même pensé faire une chose pareille "pour de vrai"… Cela demeurait depuis toujours enfoui dans le monde de ses fantasmes secrets. Les humeurs, les sucs émanant de ce sexe largement ouvert directement au contact de son visage, leur indescriptible parfum, l’enivraient au plus haut point et elle se sentait lâcher prise face à ses certitudes d’orientation sexuelle.
Timidement, elle posa ses lèvres sur celle de ce bel abricot, ressentit la décharge électrique de ce contact tout à fait nouveau, impensable dans son esprit seulement une heure auparavant ! Elle laissa sa langue pointer entre ses lèvres et ressentit aussitôt, puissant, imposant, le goût du désir de la jeune femme assise sur sa face. Elle devint comme folle et laissa ses lèvres autant que sa langue donner libre cours à ses fantasmes les plus audacieux. Fouillant en profondeur l’antre de cette divine minette, suçant avidement les pétales de la fleur, léchant avec douceur ou force exagérée la perle de plaisir qu’elle sentait gonfler graduellement. Elle en oubliait presque que, plus bas, entre ses propres cuisses, une bouche habile s’affairait à lui donner quelque sensation aussi !
Josiane allait jouir fabuleusement quand Sandra comprit qu’elle aussi en était à sa toute dernière extrémité. Elle se raidit, mordilla fermement les nymphes tout en aspirant avec force le bouton de rose, maintenant devenu écarlate, se gorgeant de ce suc dont Josiane n’était certes pas avare ; là, elle éclata dans un tourbillon orgasmique insensé, du jamais vécu, jamais espéré, jamais imaginé même. Dans son déferlement de sensations de plaisir, elle capta, en écho, la mélopée de plaisir chantée par Josiane qui, avec sa coutumière générosité, l’inonda de son miel d’amour.
Josiane et Sandra s’embrassèrent avec fougue, encore toutes deux dans le feu de cet orgasme fabuleux. Puis elles se tournèrent vers l’instigatrice de cette situation qui leur souriait, heureuse de son effet. Elle avait tout de même amené une fille hétéro à prendre un plaisir des plus inattendus tout en faisant découvrir à sa compagne une autre facette de la sexualité entre femmes.
Sans se concerter, les deux jeunes femmes se ruent sur Fabienne avec la ferme intention de lui rendre la monnaie de sa pièce. Comme les deux amantes sont totalement vêtues, Sandra entreprend de déshabiller Fabienne… qui ne s’y oppose d’ailleurs que très mollement ! Sa longue jupe droite anthracite se retrouve au sol, son chemisier orange de même. Sandra se penche aussitôt sur sa poitrine pour baisser les bretelles de son soutien-gorge et se régaler de ses jolis seins appétissants.
Josiane en profite pour venir embrasser sa jolie compagne :
- Oh, toi, toi, toi… Tu me fais faire des folies avec cette jolie fille mais, tu le vois, c’est toi que j’aime, c’est vers toi que je reviens !
- Je n’en doutais pas une seule seconde, mon amour !
Sandra ôte prestement la culotte de Fabienne, préparant son second fantasme ! À genoux entre ses cuisses, elle admire le joli cœur de sa toison et commence par le lécher délicatement, descendant graduellement dans le sens indiqué par sa pointe. Un peu plus haut des gémissements se font entendre. Devant elle, deux lèvres gorgées de sang laissent apparaître, petit losange palpitant, leurs deux petites sœurs humides d’impatience d’où émane une senteur d’ivresse.
Sandra glisse son index entre les pétales, sent la douce chaleur de l’accueillant conduit où elle le laisse aller et venir, en profitant pour lui adjoindre le majeur. La liqueur d’amour embaume l’air et les deux doigts de Sandra en sont luisants.
- Ajoute un doigt, s’il te plaît…
Hmm, la demande de Fabienne lui convient parfaitement et attise son excitation. Elle glisse son annulaire et commence à faire pivoter sa main et tournant son poignet avec délicatesse. À la faveur d’une sortie complète des trois doigts, le temps de butiner, de savourer la douce fleur d’une langue gourmande, Sandra place son petit doigt dans le bouquet aussitôt happé par l’antre avide de cette ferme caresse. Son pouce vient maintenant se placer au creux de la paume, à la naissance des quatre autres doigts. La jolie blonde continue les rotations de son poignet sous le regard fasciné de Josiane qui n’a pas idée qu’une telle caresse puisse exister.
Les soupirs de Fabienne sont autant d’encouragements : Sandra pousse se doigts vers l’avant ; ses phalanges blanchies sont à la porte-même du puits d’amour ouvert à l’extrême. Il ne manque pour ainsi dire rien… C’est Fabienne elle-même qui saisit l’avant-bras de sa partenaire pour le tirer à elle : soudain, c’est fait, c’est passé, les chairs se referment autour du fin poignet de la jeune femme.
Petit temps de pause pour permettre à Fabienne de retrouver son souffle : Sandra fait aller et venir son poignet, ouvre sa main à l’intérieur, provoquant les râles de plaisir de sa partenaire qui la supplie de ne surtout pas arrêter. Elle accélère la cadence jusqu’à ce cri strident s’achevant en une plainte modulée de "oui, encore".
Josiane a rivé ses lèvres à la bouche de son amoureuse et lui administre le plus fou baiser de toute leur vie, tandis que le ressac de l’orgasme commence à ralentir ses vaguelettes. Délicatement, Sandra retire sa main, caresse la fleur distendue, repue avant de la lécher soigneusement, descendant vers la petite rosette brillante, juste au-dessous. Elle pose son index dessus et en teste la résistance, appuie un peu plus.
- Non, pas là, Sandra, s’il te plaît.
La belle blonde passe outre, insiste, une phalange pénètre… La main de Fabienne, vive et sans aucune douceur intervient, rejette fermement l’intrus. Une ombre passe sur ses yeux. Sandra s’ébroue, comme réveillée en sursaut :
- Je suis désolée, Fabienne, je te demande pardon…J’étais perdue dans mon rêve, satellisée autour d’Andromède… Vraiment désolée… J’espère que tu ne m’en veux pas. Je suis à mille lieues de vouloir t’imposer quoi que ce soit.
- Pas de souci, Sandra. J’étais seulement surprise de cette insistance ! Mais, dis-moi… tu aimes ce type de caresse, de rapport ?
- Je n’aime pas : j’adore ! En fait, je me demande si je ne le préfère pas aux rapports sexuels classiques ! D’ailleurs, regardez…
Sandra se lève et se retourne : c’est vraiment une sacrément belle fille avec une paire de fesses à faire damner un saint ! Elle se penche légèrement en avant et ses deux partenaires de jeux amoureux aperçoivent, à peine dissimulée par le cordon de son string, une superbe émeraude brillant entre ses deux magnifiques globes de chair, tellement tentants… Elle enlève le vêtement, se retrouvant cette foie intégralement nue.
- Ce n’est pas une authentique émeraude, hein ! sinon, j’aurais un véritable trésor entre les jambes !
- Hé, bé… si j’en crois ton inventivité et la fougue dont tu fais preuve dans nos jeux au lit… Je pense qu’on peut confirmer que tu as bel et bien un trésor entre les jambes, voire entre les fesses !
Rires, mais aussi soupirs… Sandra passe une main dans son dos, glisse deux doigts sous son émeraude et tire doucement. Bientôt, une belle ogive en métal doré apparait aux yeux des deux jeunes femmes médusées. Elle mesure une dizaine de centimètres de long par quatre et demi de diamètre… Un plug pour amateur confirmé !
Un pesant silence commence à s’installer, alors, Fabienne reprend vite la main pour ne pas laisser périr l’ambiance, tandis que Sandra remet son bijou en place.
- Je vous propose une position intéressante pour jouer entre vous deux : cela me reposera ! Ma chérie, tu vas te mettre sur le sol ici, sur le dos, en remontant tes genoux près de tes épaules. Toi, Sandra, à genoux ici, jambes suffisamment écartées, tu te colles à elle. Le jeu consiste à vous coller lèvres à lèvres. Vous pouvez vous aider avec les doigts, pour bien guider, au début. Voilà, comme ça, c’est parfait. Et maintenant, on commence à onduler le bassin… Synchronisez-vous bien…
Les deux filles se mettent à faire osciller leur bas ventre et se frottant l’une à l’autre. Leur contact devient de plus en plus luisant, leurs lèvres s’enduisent d’une belle liqueur crémeuse tandis que les souffles deviennent rauques…
- Hé, les filles, on n’est pas sur une épreuve des jeux olympiques, ce qui est fort dommage, d’ailleurs ! On a le droit de se pencher et d’embrasser sa partenaire, de l’encourager, de lui dire des mots doux !
Sandra se penche et donne un fabuleux baiser à Josiane ; quel patin, juste ciel ! Tout en continuant son déhanchement, elle halète et crie plus qu’elle ne dit :
- Putain ! C’est dingue, ce truc… Comment est-il possible que je n’aie jamais essayé plus tôt une jouissance aussi fabuleuse… Je veux faire ça chaque jour de ma vie ! Je…
Elle ne peut rien dire de plus, se trouvant entrainée dans un nouveau tsunami orgasmique avec sa partenaire, pantelante elle aussi. Les deux jolies jeunes femmes basculent sur le coté, s’enlacent et s’embrassent avec fougue. Josiane la première parvient à articuler :
- Sandra, chérie, tu es juste magique… Je veux recommencer à faire ça avec toi… c’est quand tu veux ! Fabienne, mon amour, tu me la laisseras un peu, de temps en temps ? C’est trop bon, ça !
Fabienne a préparé un verre d’eau bien fraîche pour les deux amantes : elles en ont bien besoin. Sandra regarde sa montre et fait grise mine.
- J’ai rendez-vous avec mon mari d’ici vingt minutes… En toute rigueur, je devrais me rhabiller et repartir… ce dont je n’ai pas grande envie.
- Moi, non plus…
Josiane serre Sandra contre elle, ne voulant pas la lâcher… Sandra reprend donc, avec un petit sourire en coin.
- Si vous préférez, je peux dire à Étienne de venir me rejoindre ici… Qu’en pensez-vous ? Il pourrait s’occuper de moi et vous… vous auriez enfin la possibilité de faire l’amour entre vous ! Je lui envoie un SMS.
- Et nous ne pourrions pas l’avoir un petit peu pour nous ? Il n’est pas rigolo, ton jeu…
- Ah, mais… mais je croyais que vous étiez… un peu homo, quoi !
- Oui, mais pas exclusives !
- Là, ça va poser problème… Je suis une tigresse avec lui. Passez-moi l’expression, je lui ai toujours dit que s’il me trompait avec une autre femme, je lui arracherais les couilles !
- Bah, alors, pas de problème : d’abord, il ne va pas te tromper avec une femme mais avec deux… En plus tu seras présente : ça vaut pour autorisation ! Et puis… sans rire, qu’est-ce que tu fais avec nous depuis deux heures, si ce n’est pas le tromper ?
- Rien à voir, je suis avec des femmes, des copines. Ce n’est pas tromper…
- Et lui, s’il couche avec un homme, il te trompe ?
- Bien sûr ! D’ailleurs, s’il devient homo… il dégage ! Non mais tu n’imagines pas que je vais vivre avec un mec qui… enfin, je veux dire…
- Tu n’es pas cohérente, Sandra : tu vas devoir réviser ton système de valeurs ! Si tu couches avec quelqu’un d’autre que ton mari, homme ou femme, surtout maintenant que tu as fait ton entrée dans le monde de la bissexualité, tu le trompes. Donc, en toute rigueur, tu es fautive !
- Merde, je ne voyais pas les choses comme ça…
- En plus, si ton mari fait des expériences sexuelles en dehors de votre couple et qu’il te reste fidèle, attaché, amoureux, c’est toi qui gagnes, c’est l’amour entre vous-deux qui gagne, ne crois-tu pas ? C’est que je fais expérimenter à ma belle Josiane… avec toi en tête de liste !
Un coup de sonnette : Sandra se lève comme une bombe ; donne les dernières recommandations et va ouvrir. Nue !
- Mais… Qu’est-ce que tu fous à poil, toi ?
On entend, dans l’entrée, un baiser un peu appuyé, un souffle d’exaspération, encore des baisers…
- Mon chéri… pardonne-moi, j’ai un aveu à te faire. Plusieurs même… En fait, tu vois, je viens de passer cet après midi avec deux amies… et nous avons fait l’amour tout le temps. OUI ! Je sais, je t’ai trompé. Je t’en demande pardon, mon amour, car je t’aime et je n’aime que toi.
- Je… Enfin… J’aimerais comprendre… Toi, me tromper… avec des femmes, en plus…
- Mon amour, je veux juste te dire que j’ai conscience de t’avoir trahi en acceptant de venir avec ces amies… sans que tu le saches. J’ai idée que si nous étions clairs sur ce plan, tout serait plus simple. Il faudra qu’on en reparle entre nous.
- Je ne sais pas… tu me prends de court.
Elle prend son homme par la main, amoureusement, le tracte avec des sourires pleins de promesses. Il entre dans la chambre… Stupeur ! Deux autres femmes sont là… nues et très jolies aussi. L’une d’elles est allongée sur l’autre, elles s’embrassent très sensuellement, tandis que la main de celle du dessus caresse la poitrine de l’autre. Il se dégage de cette scène une puissante tension érotique… Ce qu’elles sont belles, ces deux jeunes femmes amoureuses ! Étienne et Sandra se sourient, se serrent la main très fort…
Fabienne lèche doucement la poitrine de son amante, continue son chemin vers son ventre, son joli minou sauvage qu’elle aime tant, y plaque ses lèvres, laisse sa langue y aller et venir. Puis prenant la main d’Étienne, elle l’invite à prendre sa place, remontant vers la jolie poitrine qu’elle se remet à téter, avant de revenir donner à sa belle de langoureux baisers. Plus bas, la main d’Étienne s’active. Deux doigts ont pris possession des lieux et prodiguent à Josiane une sensuelle caresse qui la fait ronronner de plaisir. Sandra, elle donne de petits baisers à son homme et le dévêt, se penche, le prend en bouche un instant :
- Vas-y mon chéri, elle n’attend que cela et tu en meurs d’envie : prends-là.
Râles, soupirs, Étienne est venu, tout en douceur, se placer au dessus de la belle jeune femme et frotte la hampe de son puissant pistil sur les pétales largement étalés, offerts, de l’amante impatiente. Il s’insinue entre les nymphes, joue un instant avec la petite perle d’amour qui pointe hors de son capuchon, et, enfin, le laisse entrer de tout son long avant d’arrêter tout mouvement.
- Oh, oui, Étienne, oui, c’est bon, c’est si bon… Fais-moi l’amour tout doux, comme-ça… Viens… Viens… Je crois… je crois que je vais jouir !
Le jeune homme ondule du bassin le temps de quelques va-et-vient, sent les contractions des muscles intimes de cette incroyable amante ; il se sent défaillir, veut se retirer, ne pas souiller la belle qui l’enlace, l’enserre de ses bras et murmurant.
- Oui, mon chéri, oui, c’est si doux, viens, viens…
Dernier râle, l’homme dépose les armes, il se rend, vaincu ! Josiane pousse un dernier cri elle aussi, se tend comme un arc et, le corps secoué de spasmes, s’effondre sur le lit, laissant Étienne totalement médusé. Ce fut si court, et pourtant si intense. Jamais, dans son souvenir, il n’a connu un tel bonheur sexuel. Souriante, Sandra l’embrasse avec fougue :
- Tu as bien joué mon amour : c’est la première fois qu’un homme la fait jouir, bravo, je suis si heureuse pour elle… et fière de toi !
Fabienne qui embrasse sa belle de toutes ses forces, la fait venir sur elle en s’allongeant à plat dos :
- Viens, j’ai envie de toi, mets-toi sur mon visage…
- Même avec le… ce qu’on vient de…
- Surtout avec !
Et chacun peut voir sa langue s’activer avec délice dans la fleur fraîchement butinée par Étienne, se délecter de leurs liqueurs de plaisir intimement mêlées, n’en laisser perdre la moindre trace… tandis que sur le visage de Josiane apparaît le masque de la jouissance qui, déjà, remonte à l’assaut.
Sandra ne perd pas un instant : se mettant à genoux au pied du lit, elle plonge dans la fourche largement ouverte des belles cuisses fuselées de Fabienne pour aller déguster son propre plaisir qu’elle voit sourdre à la pointe de son petit cœur. Elle tend ses bras au plus loin pour, en même temps caresser sa poitrine, jusqu’à ses joues, luisantes du plaisir de Josiane.
Étienne ne peut tenir devant ce tableau : son membre reprend consistance, il tend la main vers l’émeraude, à nouveau ostensiblement exposée, l’extrait de son étroit fourreau et se dépêche de prendre sa place, s’insinuant au plus profond de sa belle d’amour, de la manière qu’elle affectionne le plus.
- Oh oui, mon chéri, vas-y, fais-moi du bien, aime-moi fort, vas-y comme ça, plus fort, plus fort !
En quelques minutes, ce sont quatre râles de jouissance qui retentissent dans la petite chambre, quatre amants essoufflés qui s’effondrent en même temps, au son des baisers qui s’échangent. Quel orgasme, quel beau partage…, Jamais autant de cœurs n’ont battu en même temps sur ce lit, ni aussi fort !
Étienne et Sandra ont fini par repartir. Les adresses et numéros de téléphones ont bien été échangés mais tous les quatre savent que ce sera sans doute sans lendemain. Les risques sont grands à renouveler ces aventures, les sentiments peuvent s’en mêler à la longue : gros à perdre et peu à gagner.
Fabienne sourit à sa tendre :
- Alors, tu as aimé notre première chasse à l’hétéro ?, même si le mari s’est associé au jeu, ce qui n’était pas prévu…
- J’ai adoré, mon amour ! Étienne m’a fait jouir, sans rire, c’était la première fois que je vivais ça avec un homme ! J’aime assez, en fin de compte… Comme toi ! Il faudra le refaire…
- Bon, il est un peu tard et on a assez fatigué nos corps pour aujourd’hui… On s’y remet demain ?
- Ah oui alors, je veux !
- Juste demain, ma belle, Dimanche il faudra que je travaille. Mais si tu veux chasser seule, tu es libre… Et tu me raconteras !
À suivre
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