Hélène 60, le roi aveugle

- Par l'auteur HDS Rouge22 -
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Récit libertin : Hélène 60, le roi aveugle Histoire érotique Publiée sur HDS le 20-01-2023 dans la catégorie Dominants et dominés
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Hélène 60, le roi aveugle
Hélène, 60 : Le roi aveugle

 Bonjour !

Je lève les yeux de mon catalogue, une cliente vient d’entrer. Son grand manteau ouvert montre une silhouette mince, voire même très mince. Elle est vêtue d’une élégante robe, pied de coq, avec un col officier, et descendant jusqu’à mi-cuisse. Ses jambes sont gainées de noir opaque. Bas ou collant, je n’arrive pas à le déterminer. Détail sexy, une grande fermeture éclair court sur toute la hauteur de son vêtement.

Son visage pale, mince, presque osseux est seulement éclairé d’un trait d’un rouge à lèvre rose soutenu. Ses cheveux noirs, mi longs sont brossés avec soin, et accompagnent ses mouvements de tête, comme une vague. Mais surtout sa chevelure sombre est traversée d’une longue mèche blanche. Cruella !!!

Elle me tend la main au-dessus du comptoir.

 Françoise…
 Hélène, fais-je en lui tendant la mienne.
 Vous semblez surprise.
 Oui, plutôt, étant donné les circonstances habituelles de nos rencontres. Et puis, vous étiez masquée.
 Il fallait que je vous rencontre, j’ai une demande à vous soumettre. Puis-je vous parler en privé.
 Il est déjà midi, j’avais prévu de déjeuner avec ma gamelle au magasin. Mais est-ce que ça vous direz de prendre une salade au bistrot de la gare ?

Le garçon vient de poser nos assiettes avec chacune une entrecôte frites. Une fois de temps en temps, je me permets un extra. Et puis ce soir, ce sera une petite soupe, et au lit.

 On est dans un coin tranquille. De quelle demande s’agit-il ?
 Ma vie va changer, et je vais quitter les sept, et elle poursuit.
 Voulez- vous prendre ma place ?
 Pourquoi moi.
 Vous êtes déjà allée à l’arbre pour y être suppliciée. Mais aussi, vous y avez amené vos soumises. Et vous nous avez offert ce qui vous est le plus cher. Alors vous êtes la candidate idéale.
 Ce n’est pas possible, je n’en ai ni l’envie, ni le goût.
 Mais !
 Non, c’est définitif, et je reprends avec un demi-sourire.
 Mais je peux vous proposer un profil qui correspond aux critères que vous avez cités.
 Ah oui, qui ça
 Pierre !
 C’est vrai que votre maitre coche toutes les cases, mais il y a quand même un os, et de taille.
 Ah bon.
 Oui, c’est un homme !
 Je vous avoue que je n’ai pas cru un seul instant à ma proposition. Et puis ça m’arrange, je suis très jalouse.

Le déjeuner se poursuit de façon agréable, mais le sujet n’est plus abordé. Et nous nous quittons bonnes copines.
L’affaire aurait pu s’arrêter là, mais elle allait connaître un rebondissement inattendu.

Pierre arrête la voiture devant une jolie résidence, au jardin bien ordonné.

 Voilà, on y est, fait-il en m’ouvrant la portière.

Dans le coffre, il récupère un grand bouquet. Je vais appuyer sur la sonnette quand la porte s’ouvre. Surprise, je bafouille un

 Bonjour Françoise
 Bonjour Hélène, bonjour Pierre, c’est si gentil d’être venus, et elle continue.
Permettez que je vous présente Jean, mon mari.

Je dévisage notre hôte, il est mince, aussi grand que moi (avec talons). Son visage, à peine ridé est couronné de cheveux blancs. Mais un détail me gêne, pourquoi porte-t-il des lunettes noires, par ce temps couvert et morose.
Pierre tend son bouquet à Françoise. Et commence alors l’échange des grands classiques.

 Il ne fallait pas
 Mais non, ce n’est rien
 Elles sont superbes

Etc….

 Je vous montre le chemin.

Françoise nous guide jusqu’au salon. Je passe devant elle, et je m’installe avec mon chéri dans un canapé, en face de la table basse. Ils s’assoient dans le divan en face de nous. Sur la table basse, notre hôtesse dépose un plateau avec le thé et les gâteaux.

J’observe notre hôte. Il a à peu près le même âge que son épouse, son beau visage carré ne porte que quelques rides autour des yeux et des lèvres, et une belle chevelure grise, coupée court sur sa nuque.

La discussion continue autour des douceurs, je fais un sort aux macarons, Françoise me taquine légèrement sur ma gourmandise. Je ne peux que lui répondre que mon homme apprécie mes rondeurs. Et puis Jean lâche

 Chère Hélène, je ne peux plus apprécier vos formes du regard, mais vous sentez divinement bon, et vous avez une voix si mélodieuse.

Je laisse tomber ma mignardise. En un instant, je comprends la cause des lunettes noires. Je me raccroche aux branches.

 Vous avez l’air si à l’aise dans la maison.
 En fait, je me déplace dans ma carte mentale, qui couvre la maison, le jardin, et les environs.
 Et il a l’ouïe si fine, il sait toujours où je suis, commente Françoise.

Elle marque une pause, puis elle saisit doucement la main de Jean et m’interroge.

 Hélène, vous êtes d’accord, pour tout à l’heure ?
 Pardon !!!
 Je n’ai rien expliqué à ma compagne, intervient Pierre. Même si ça peut paraître un peu cavalier, j’ai choisi de ne rien lui dire pour vous laisser mieux expliquer votre requête.

Françoise reprend.

 Jean et moi, nous avons eu très longtemps une sexualité d’une banalité affligeante, et puis un jour, aux alentours de quarante ans, au détour d’une fessée, nous avons eu la révélation de notre désir de domination soumission. Depuis plus de vingt ans, nous cultivons cette face sombre qui nous satisfait pleinement.

Puis Jean enchaine

 Mais il y a trois ans, ma vue s’est altérée, jusqu’à une cécité irréversible. Dans ces conditions, nos jeux deviennent trop dangereux. L’idée de blesser Françoise m’est insupportable.
 Alors, nous avons décidé de tourner la page.
 Mais avant, j’ai arraché à mon roi une dernière séance.
 C’est pour ça que j’ai contacté Pierre, complète Jean
 S’il vous plait, Hélène, dites oui, fais Françoise, sur un ton presque suppliant.

Je comprends instantanément de quel genre de séance il est question.

 Mais pourquoi moi, et non Pierre ?
 Je n’ai jamais trompé Jean avec un autre homme. Et puis j’ai envie d’être traitée par une femme. Vous m’avez montrée que vous étiez à la fois si cruelle et si sensible. S’il vous plait.

Je jette un coup d’œil à mon sultan, il approuve d’un battement de paupières.
Elle se lève, et dénoue le gros nœud qui orne sa hanche, les deux pans de sa robe s’écartent, elle ondule légèrement, et le tissu glisse. Elle est nue… Ou presque.
Elle est plutôt menue, mais pas maigre. Comme je m’en doutais, pas de soutien-gorge, mais il n’est pas nécessaire, ses mandarines se tiennent très bien. Sa taille est serrée dans un petit corset de cuir noir, avec quatre anneaux à la ceinture.
Des jarretelles remontent ses bas un peu sous ses fesses. Elle a un petit cul bien rond et musclé. Ça me change de mes soumises callipyges.
Elle se débarrasse de son foulard, dévoilant un collier de cuir, lui aussi muni d’anneaux.
Jean fouille dans un repli du fauteuil, et me tend une laisse et des menottes. J’attache les mains de Françoise dans son dos. Et je crochète le lien à son cou.

 Je vous montre le chemin.

Jean nous guide jusqu’à une porte en sous-sol. Il ouvre et s’efface. Je tire la future suppliciée dans la pièce. Je m’attendais à une salle de torture médiévale, mais c’est tout le contraire.
C’est un grand salon clair aux murs et au plafond blancs. Même le sol est couvert d’un parquet gris pale. Pas de fenêtre. Un grand lit à la couette au motif jungle apporte une tache de couleur.
Mais on y trouve tout le confort nécessaire aux activités du lieu.
Une croix de saint André occupe un côté, celui d’en face est agrémenté d’une grande armoire de campagne, et au milieu, un chevalet. Les portes du meuble sont ouvertes. J’y découvre tous les instruments de souffrance imaginables, et le matériel nécessaire.

 Ça fait presque vingt ans que nous apprécions les côtés sombres de notre passion, commente Françoise.
 Et nous avons gardé tous nos souvenirs, continue Jean.

Devant cette collection incroyable, je reste silencieuse.
Je guide ma soumise jusqu’aux bois du sacrifice. Et je la crucifie, bras et jambes écartées. Sa poitrine se soulève au rythme d’une respiration saccadée. Je lui présente le bâillon boule.

 Non, s’il vous plait, il faut qu’il m’entende.

Je me tourne vers Jean, installé dans un grand fauteuil. Ses mains sont crispées sur les accoudoirs. Il approuve sa femme d’un mouvement de tête. Et il ajoute.

 Ne ménagez pas Françoise, elle se sentirait humiliée.

J’ai chaud, ma veste me gêne, je m’en débarrasse. Et j’en profite pour faire sauter deux boutons du chemisier. Et tant qu’à faire, je dénoue la ceinture de ma large jupe plissée. Je la fais glisser et je l’enjambe

 Chéri, Hélène s’est mise à l’aise, elle n’a plus que son corsage et ses dessous, elle est magnifique, en bas et porte-jarretelles Elle a des jambes superbes avec de belles cuisses charnues, et elle ajoute.
 Et un cul sublime.

Je me tourne vers son roi aveugle. Quelques pas, et je suis à côté du fauteuil. Je fixe Françoise dans les yeux et doucement, je prends la main de Jean et je la pose sur mon bas. Je la fais glisser sur ma cuisse, au-dessus de la lisière des nylons. Je la guide sous la soie de la culotte. Il empaume ma fesse.

 Quelle douceur, quel moelleux, mais il se reprend.
 Hélène, commencez, fouettez la et faites la pleurer

Je retourne à l’armoire. J’y retrouve une vielle connaissance, un martinet à neuf lanières.
L’outil bien en main, je me plante devant Françoise. Elle respire doucement, ses paupières sont à demi fermées. J’hésite sur la cible à viser. Puis mon bras s’abat. Ces seins se rayent de rouge.

Je vise entre les jambes le martinet frappe ses lèvres intimes, elle crie, serrant les genoux par reflexe. Je marque une pause, et j’ordonne.

 Ecartez vos jambes, je vais recommencer

Elle se force à s’ouvrir. Je vise le clitoris dressé, Et je mets dans le mille, elle hurle. Je me recule, je la laisse reprendre son souffle. Puis je balance un aller-retour sur son bas ventre et ses cuisses. Elle serre les dents et ne laisse échapper qu’un souffle saccadé. Encore deux cinglées sur sa poitrine et sa chatte. Je me tourne vers la penderie, et je décroche un long fouet. Je campe face à elle.

 Jean, elle a trouvé le bull whip.
 Hélène, s’il vous plait, pas de pitié, m’intime son mari.

Françoise me fixe avec un regard halluciné. Elle me supplie

 Commencez, par pitié.

Je lance ma lanière, elle s’enroule autour de ses hanches. Comme un serpent, la mèche mord l’intérieur de la cuisse. Je ne lui laisse pas le temps de souffler et je flagelle ses mandarines. Je la fouette encore trois fois sans marquer d’arrêt. Mais il est temps de passer à autre chose.
Je délie ses chevilles, elle essaie de tenir debout, ses genoux plient, puis finalement elle retrouve ses appuis. Ses sanglots s’apaisent. Je décroche ses poignets. Elle se cramponne à moi. A travers mon chemisier et la dentelle de mon soutif, Je peux sentir ses bouts durcis contre mes seins gonflés par l’excitation.
Mais le moment n’est pas celui du frotti frotta entre filles. Je ramène Françoise au-dessus du chevalet. Je lui bloque les chevilles, jambes écartées. Je lui lie les mains dans le dos, ce qui projette ses seins en avant. Dans l’armoire, je prends deux pinces à picots munies chacune d’une grande chaine. Je masse le mamelon gauche pour le faire grossir. Puis je pose l’instrument de torture. Je serre, elle râle.

 Que te fait-elle demande Jean.
 Elle me pose la deuxième pince, répond-elle dans un souffle.
 As-tu mal ma chérie ?
 C’est atroce.
 Hélène, s’il vous plait serrez plus fort.

Sous la douleur, la pauvrette étouffe à peine un cri.

 Voilà qui est bien commente son seigneur.

J’attache ses poignets à une corde pendant d’une poulie accrochée au plafond. Je courbe la suppliciée en avant, et je tire ses bras vers le haut, martyrisant ses épaules. Le tréteau ne la soutient pas, il n’est là que pour éviter une chute en avant trop brutale.

Je contemple ma victime de dos. Elle a des jambes fines et nerveuses, surmonté d’un petit cul pommé. Mais je n’arrive pas à l’apprécier. Je n’aime que les postérieurs généreux comme ceux de mes opulentes soumises. Mais, je ne suis pas là pour chipoter.
Je lance une rafale de trois cinglées. Et comme me l’a appris Pierre, je marque une petite pause pour la laisser déguster. Encore une bordée de trois coup. La malheureuse danse d’une jambe sur l’autre, meurtrissant ses épaules tordues. Pour la finir, je reprends le martinet, et je reprends la fouettée en alternant fesse droite fesse gauche.
Je suis en sueur, je fatigue, mes coups sont de moins en moins appuyés. Je n’éprouve aucun plaisir. Il est temps que ça finisse. Jean doit lire dans mes pensées.

 C’est bon, arrêtez, m’ordonne Jean.
 Pouvez-vous me guider me demande-t-il, en se levant.

Je saisis sa main, et le l’accompagne près de la suppliciée.

 Vous sentez très bon. me confie-t-il
 Je pue la sueur.
 Oui, mais elle n’a pas fait virer votre parfum, et le mélange donne une odeur très sensuelle, et même aphrodisiaque.

Je ne sais que répondre. Je pose ses doigts sur la chair de sa soumise.

 Desserrez légèrement ses liens, mais ne la détachez pas.

Il se place derrière elle sans rompre le contact avec sa peau. Il défait sa ceinture, puis fait tomber son pantalon. Une bite de belle taille, noueuse comme un cep de vigne se lève à l’horizontale. Il pose ses mains sur ses hanches. Il assure sa prise. Elle commence à trembler.
Il l’empale d’un coup violent, il force son anus, elle crie. Sans pitié, il la pistonne.

Je ne suis pas voyeuse, je suis même mal à l’aise. Et puis ils n’ont plus besoin de moi. Je ramasse ma jupe. Je remonte l’escalier. Pierre m’attend dans le salon, pianotant sur son ordinateur. Sans un mot, je me rhabille. En bas les cris se sont transformés en râles de bonheur. Je prends la main de mon époux.

 On y va chéri.

Dans la voiture, je reste muette, mon mari respecte mon silence. Il le brise juste pour me demander.

 Tu veux finir la soirée au resto.
 Non, je veux rentrer à la maison. Tu pourras nous faire un petit truc pendant que je me lave.

Pierre me rejoint sur le canapé avec un assortiment de crudités qu’il dépose sur la table basse. Il s’éclipse et revient avec un bouquet de roses rouges déjà disposées dans un vase.
Je lui fais sa place habituelle près de l’accoudoir et je me coule contre lui. Comme d’habitude, je prends sa main pour qu’il empaume mon sein. Je me sens bien, à la fois propre et sereine, débarrassée de la tristesse de cette après-midi. Je gigote du cul pour me caler contre son ventre. Il manifeste son intérêt certain.

 Chaton, ce soir je n’ai pas trop envie.
 Ça tombe bien, je suis un peu fatigué, me ment-il. Et il continue.
 Et comment ça s’est passé en bas ?

Je lui raconte tout : la croix, le fouet, la pendaison par les poignets, la poitrine et le cul martyrisés. Et je lui dis aussi ma lassitude, et ma fatigue. Il marque un silence, alors je reprends.

 Tu pourrais t’occuper de mes seins, comme je lui ai fait.
 Tu le supporterais ?
 Chéri, j’adore quand tu me tortures les nichons. Ils sont devenus si délicieusement sensibles depuis que tu as commencé mon dressage.
 Pas ton dressage, ton éducation, ma chérie conclut-il.

Un long moment de silence passe. Une pensée me revient quand je me rappelle les motivations de ce gentil couple.

 Comment ça va se passer pour nous deux, plus tard.
 Il nous restera l’amour vanille.

Je laisse passer un silence.

 Mais tu resteras câlin.
 Tu veux dire que je continuerai à te peloter et te tripoter.
 Oui, et en public, en plus.

Un ange passe.

 Bon, d’accord pour la vanille, et je poursuis.
 Mais j’aurais droit à une petite fessée de temps en temps.
 Oui, mais uniquement si tu n’es pas sage !!!

Je l’embrasse dans le cou, et je lui murmure.

 Achète des flutes à champagne, il va y avoir de la casse.

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