Histoire de Claire. Chapitre 15.
Récit érotique écrit par Kebe [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 22-07-2021 dans la catégorie Dominants et dominés
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Histoire de Claire. Chapitre 15.
Dix ans plus tard.
Une longue coupure m’a été nécessaire pour pouvoir reprendre mon récit.
Je suis maintenant assise dans mon salon, alors que j’écris ces quelques lignes pour clore cette terrible histoire qui m’a détruite mais qui a aussi fait de moi la femme résiliente que je suis aujourd’hui.
Ma fille ne tardera pas de rentrer de l’école. Je serais prête pour l’accueillir et mener ma vie de mère de famille.
Mon compagnon n’est pas au courant de mon histoire. Personne ne l’est entièrement. J’ai dû couper tous les ponts qui m’y liaient, d’une manière ou d’une autre. Je ne peux assumer entièrement ce qui s’est passé et j’ai donc tissé une toile de mensonges pour me protéger. Mon seul espoir est qu’elle ne se déchire jamais.
Je suis restée longtemps couchée, prostrée dans cette forêt, avec pour seule compagnie l’étron d’Olivia. Aujourd’hui encore, j’en ai le goût dans la bouche et un nœud au ventre se forme à sa seule évocation. Je me revois, inanimée, brisée, humiliée, jusqu’ à ce que le froid du soir me sorte de ma torpeur. Mon corps engourdi a alors enfin trouvé la force de me mener, comme un zombie, à l’hôtel. Je regagnais ma chambre en silence, sans que personne ne se soucie de moi. Quoi de plus normal après tout ? Qu’étais-je d’autre qu’une esclave ? Une serpillère toujours prête à éponger les instincts les plus pervers ? Un être ou une chose insignifiante que l’on ne voit que lorsqu’elle nous est utile pour en jouir.
Je m’affalais sur mon lit, comme un automate. Cette terrible journée et la nuit qui s’en suivit me furent toutefois salutaires et je retrouvais, au plus profond de mon être, le soupçon de révolte qui me poussa à fuir cet endroit maudit. Ces heures nocturnes furent le théâtre d’un combat titanesque ou peut être démoniaque entre les forces qui m’habitaient. Claire ressortit vainqueur de cet affrontement et pu jeter à bas la créature qu’elle était devenue.
Je me glissais donc discrètement, au petit matin, hors de ma chambre et fuyais en courant jusqu’au village, mes seuls habits sur le dos.
Je parvenais à monter dans le premier train, terrorisée à l’idée de me faire reprendre. Mon corps tremblant comme une feuille d’automne sous la bise apitoya le contrôleur qui eut l’indulgence de me laisser poursuivre mon voyage sans titre de transport.
J’errais plusieurs semaines comme une mendiante avant de trouver un foyer d’accueil dans cette ville où je suis installée maintenant et dont je tairais le nom. Je pu m’y refaire une santé physique et un suivi psychologique me fut offert.
Ma situation s’améliorant progressivement, je trouvais un travail de serveuse. Horaires épouvantables et salaire médiocre, mais j’avais vécu tellement pire !
Je pu poursuivre ma thérapie pendant trois ans. Ma psychologue me permit d’exorciser mes démons et je m’en affranchis pour débuter une nouvelle vie.
Je rencontrais mon compagnon à mon travail. Je crois qu’il n’est pas totalement dupe à propos de mon passé, mais sa réserve me permet de conserver ma dignité. Je crois que la vie l’a pas mal cabossé aussi. Nous évitons le sujet. De longs silences s’imposent parfois et nous replongeons dans notre histoire. Histoire que je ne pourrai malheureusement jamais oublier. Elle a laissé des marques trop profondes en mon être.
Aujourd’hui, ma fille est la plus belle chose qui me soit arrivée. Je ferai tout pour la protéger… en espérant que ce ne soit paradoxalement pas le passé de sa mère qui la rattrape un jour ou l’autre pour lui infliger une blessure inguérissable.
Une longue coupure m’a été nécessaire pour pouvoir reprendre mon récit.
Je suis maintenant assise dans mon salon, alors que j’écris ces quelques lignes pour clore cette terrible histoire qui m’a détruite mais qui a aussi fait de moi la femme résiliente que je suis aujourd’hui.
Ma fille ne tardera pas de rentrer de l’école. Je serais prête pour l’accueillir et mener ma vie de mère de famille.
Mon compagnon n’est pas au courant de mon histoire. Personne ne l’est entièrement. J’ai dû couper tous les ponts qui m’y liaient, d’une manière ou d’une autre. Je ne peux assumer entièrement ce qui s’est passé et j’ai donc tissé une toile de mensonges pour me protéger. Mon seul espoir est qu’elle ne se déchire jamais.
Je suis restée longtemps couchée, prostrée dans cette forêt, avec pour seule compagnie l’étron d’Olivia. Aujourd’hui encore, j’en ai le goût dans la bouche et un nœud au ventre se forme à sa seule évocation. Je me revois, inanimée, brisée, humiliée, jusqu’ à ce que le froid du soir me sorte de ma torpeur. Mon corps engourdi a alors enfin trouvé la force de me mener, comme un zombie, à l’hôtel. Je regagnais ma chambre en silence, sans que personne ne se soucie de moi. Quoi de plus normal après tout ? Qu’étais-je d’autre qu’une esclave ? Une serpillère toujours prête à éponger les instincts les plus pervers ? Un être ou une chose insignifiante que l’on ne voit que lorsqu’elle nous est utile pour en jouir.
Je m’affalais sur mon lit, comme un automate. Cette terrible journée et la nuit qui s’en suivit me furent toutefois salutaires et je retrouvais, au plus profond de mon être, le soupçon de révolte qui me poussa à fuir cet endroit maudit. Ces heures nocturnes furent le théâtre d’un combat titanesque ou peut être démoniaque entre les forces qui m’habitaient. Claire ressortit vainqueur de cet affrontement et pu jeter à bas la créature qu’elle était devenue.
Je me glissais donc discrètement, au petit matin, hors de ma chambre et fuyais en courant jusqu’au village, mes seuls habits sur le dos.
Je parvenais à monter dans le premier train, terrorisée à l’idée de me faire reprendre. Mon corps tremblant comme une feuille d’automne sous la bise apitoya le contrôleur qui eut l’indulgence de me laisser poursuivre mon voyage sans titre de transport.
J’errais plusieurs semaines comme une mendiante avant de trouver un foyer d’accueil dans cette ville où je suis installée maintenant et dont je tairais le nom. Je pu m’y refaire une santé physique et un suivi psychologique me fut offert.
Ma situation s’améliorant progressivement, je trouvais un travail de serveuse. Horaires épouvantables et salaire médiocre, mais j’avais vécu tellement pire !
Je pu poursuivre ma thérapie pendant trois ans. Ma psychologue me permit d’exorciser mes démons et je m’en affranchis pour débuter une nouvelle vie.
Je rencontrais mon compagnon à mon travail. Je crois qu’il n’est pas totalement dupe à propos de mon passé, mais sa réserve me permet de conserver ma dignité. Je crois que la vie l’a pas mal cabossé aussi. Nous évitons le sujet. De longs silences s’imposent parfois et nous replongeons dans notre histoire. Histoire que je ne pourrai malheureusement jamais oublier. Elle a laissé des marques trop profondes en mon être.
Aujourd’hui, ma fille est la plus belle chose qui me soit arrivée. Je ferai tout pour la protéger… en espérant que ce ne soit paradoxalement pas le passé de sa mère qui la rattrape un jour ou l’autre pour lui infliger une blessure inguérissable.
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