Impossible 2
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 02-12-2014 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Impossible 2
Impossible 2
En premier je m'intéresse à ce tiroir considéré comme aussi sacré que le sac à main de Cécile, celui de sa table de nuit. C'était normal, mais désormais ce ne l'est plus en raison de l'atmosphère de trahison ou de mensonge par omission. J'ai besoin de savoir si ma vie avec Cécile a encore un sens et un avenir. Je pourrais découvrir là des preuves matérielles, puisqu'elle considère ce lieu comme inviolable.J'ai la pénible impression d'être devenu la cinquième roue de la charrette, ou pire un boulet pour ma compagne. C'est une situation humiliante pour moi et je ne veux pas être supporté par pitié ou eu égard à un passé révolu, Je cherche la vérité.
Cécile a besoin d'aventure, soit. Son corps est devenu plus exigeant, ce doit être le cas; elle ne trouve plus près de moi de quoi combler son appétit sexuel : l'espacement d'une activité sexuelle à deux et les indices de l'introduction d'un tiers dans notre lit en sont la preuve. Je ne lui reprocherai pas de suivre son instinct, de chercher ailleurs un partenaire de meilleure composition. A-t-elle oublié que la liberté de dire et d'agir est à la base de notre longue liaison ? Sans ce contrat tacite, aurions-nous vécu aussi longtemps ensemble?
Mais si l'amour est usé jusqu'à la lisse, lorsqu'il devient un souvenir mort, quand s'avère la nécessité de le remplacer, il n'y a plus, pour celui qui constate cette dure réalité, de raison de la cacher à l'autre, chacun doit rendre à l'autre sa liberté en toute clarté. Nous nous étions réservé dès le départ cette porte de sortie en refusant pacs ou mariage, trop difficile à dénouer. J'en veux à Cécile de vouloir me laisser ignorer ses choix nouveaux, l'existence d'un amant et le peu d'importance que j'ai à ses yeux. Je ne supporterai jamais de jouer un rôle de potiche, d'être un paravent aux yeux des autres, ou une plante morte arrosée par habitude mais inutilement. Je vis, j'ai des sentiments, des besoins et des envies d'amour, de câlins, de tendresse et de contacts sexuels,. Je suis plus que jamais, à trente deux ans, en état de faire l'amour ou de faire jouir une femme. Le secret gardé par Cécile de ma demi mise au rancart me blesse, me fait perdre mon temps, m'expose aux railleries de ceux qui entreront fatalement dans la confidence un jour où l'autre, quand tombera la façade : c' est malhonnête et c'est humiliant, c'est impardonnable.
Ce tube de lubrifiant doit sortir de ce tiroir. Dans sa précipitation, ma compagne l'a oublié en surface. Oublier cet objet volontairement serait de la provocation, une sorte d'aveu intentionnel mais camouflé par peur, par honte ou par lâcheté ? Ce serait un signal précurseur d'un aveu tout proche. L'oublier parce qu'on est pressé ne laisse pas de trace dans la mémoire. Elle est certainement persuadée de l'avoir rangé dans le tiroir. Je l'ouvre et j'y découvre deux objets témoins surprenants. En premier l'emballage du tube, reconnaissable à la reproduction sur une face de sa photo. Dand la hâte Cécile devrait avoir posé le tube dans le tiroir, sans le caser dans sa boîte. Elle a été prise de panique De la boîte dépasse une notice. Je déplie et je lis :
" Lubrifiant à base d'eau, à l'effet chauffant. Il intensifie votre stimulation pendant le rapport. Testé dermatologiquement, inodore et certifié CE. Adoucit la peau et facilite la pénétration. Parfaitement compatible avec des préservatifs en latex. "
C'est explicite, ce gel est destiné à des rapports amoureux "brûlants". Il n'est pas là par hasard, Cécile l'utilise pour être plus fortement stimulée par son amant secret. La deuxième boîte contient une indication supplémentaire et très explicite elle aussi. C'est une boîte de dix préservatifs masculins de taille XL. C'est du lourd ! Le coffret ne contient plus que trois emballages transparents de latex. Le "monsieur" se surestime ou est monté comme hélas je ne le suis pas. Du XL sur un petit membre ne tient pas, risque de se perdre au fond du vagin. Mon suppléant a une bitte longue et large, un truc à rendre folle la fille qui le voit, un engin non seulement impressionnant mais aussi un peu difficile à faire pénétrer. J'en veux pour preuve la nécessité d'utiliser le gel lubrifiant sur une femme qui mouille vite.
Déjà ce nouvel indice m'éclaire sur la raison du choix de Cécile, il lui faut du gros calibre, du large et du bien long. Pourquoi le taire ? Elle n'a pas cherché à savoir si j'accepterais ou refuserais l'aide d'un tiers, elle n'a pas cherché à négocier l'apport d'un sexe exceptionnel. Elle a décidé seule, sans me consulter, m'a traité en compagnon trop ringard pour accueillir un étalon dans le lit conjugal. Peut-être me connaît-elle assez pour m'éviter d'avoir à opposer mon veto à une telle conduite. Elle me sait fier et entier. Elle ne me fait plus confiance et elle a conscience de manquer à notre idéal ; elle se tait et agit dans mon dos, quand je suis au travail. Elle est lamentable cette femme. Quelque chose cependant ne me semble pas logique et pose question :
Pourquoi utiliser des préservatifs quand la femme est protégée par un stérilet ? Cécile n'est pas tombée de la dernière pluie. Elle craindrait que la massue du type ne perce l'enveloppe..? C'est possible. Ou bien elle ne serait pas tout à fait sure de la bonne santé de cet amant, s'il est unique, ou de plusieurs intervenants de dimensions extraordinaires ; on met un doigt dans l'engrenage puis on est happé par la mécanique et les amants font la queue à la porte du bordel ; car il manque sept sachets de préservatifs Durex dans la boîte que j'examine, dont celui qui a servi ce matin. Je vois mieux qui est ma compagne, ce qu'elle recherche, et combien elle a dû souffrir de devoir longtemps se contenter de mon zizi normal. Combien d'hommes reçoit-elle, a-t-elle besoin de beaucoup d'hommages et d'une grande quantité de relations ? Sept capotes utilisées de cette boîte ne signifient pas qu'il n'y a pas eu d'autres boîtes auparavant ! Sauf à être collectionneur, on ne conserve pas de tels emballages. Je tombe des nues. Nous sommes loin des promesses de "tout se dire", d'être franc et honnête l'un envers l'autre.
J'aurais dû remarquer des changements de comportement. Je peux me reprocher un manque d'attention et de prévoyance. J'ai péché par vanité, je me suis cru unique, aimé pour moi, pour mes qualités, pour ma gentillesse, pour mon respect de ses désirs et de ses goûts, pour ma souplesse de caractère sans doute assimilée par Cécile à de la faiblesse. Il y a bien eu la diminution du nombre de nos rapports hebdomadaires, mais j'établis le lien aujourd'hui seulement, avec retard, trop tard, à la vue de toutes ces preuves. Ah ! c'est vrai, je comprends mieux certaines grimaces de Cécile au cours des préliminaires ou pendant l'acte. Je n'ai pas pu lui faire plus mal qu'une grosse queue majuscule capable de remplir un aussi grand préservatif et de ne pas s'en défaire involontairement pendant les mouvements de l'union. Serais-je passé l'un ou l'autre soir après une visite récente de l'énorme mandrin dans un vagin malmené ou écorché et aurais-je réveillé à ce moment des douleurs toutes fraîches ?
Que de questions sans réponses. Comment réagir ? A huit ans de bonheur succèdent une catastrophe et une désillusion cruelle au goût de trahison. Cécile est tombée amoureuse d'un autre homme, ce n'est pas la première femme à connaître un tel retournement. Elle aurait dû me le dire, me donner mon congé. Pourquoi continuer à vivre ensemble, à maintenir l'illusion d'un amour s'il s'est évaporé ? Comment peut-elle encore faire l'amour avec moi, moins souvent certes, mais quand même, si le coeur n'y est plus ? Quand après un autre, forcément préféré, elle me reçoit en elle, elle doit éprouver de la lassitude oudu dégoût. Elle feint alors un orgasme rapide pour écourter l'acte, elle me hait peut-être ! Ca fait un mensonge de plus .C'est incompréhensible. Dire à deux hommes des " je t'aime" à quelques heures d'intervalle est-ce imaginable? Oh ! Cécile, pourquoi cette duplicité ?
Le tiroir de cette table de nuit est moins profond que celui de la mienne pourtant identique. A tout coup, il y a un double fond. Avec la lame d'un cure-ongles couché à côté d'une brosse à cheveux j'ai vite fait de soulever le fin contreplaqué sous lequel gisent un cahier d'écolier et un stylo à bille en forme de crayon. Je tourne la couverture rose. Sur la première page est dessiné un grand coeur dans lequel Cécile a calligraphié "Cécile et Jean". Puis sur plusieurs page elle a soigneusement écrit son bonheur de vivre avec moi. C'est touchant, ces quelques phrases courtes qui célèbrent notre vie intime, séparées par un trait surmonté d'une date.
L'incription la plus ancienne remonte au mois de mai. Plus loin une page blanche à droite marque une limite, un changement. De l'autre côté l'écriture est plus irrégulière, plus hâtive comme si l'auteure n'utilisait plus un appui fixe. Cette fois Il n'est pratiquement plus question de moi. Un nouveau personnage me remplace progressivement. Je lis :
16 juillet
- Aujourd'hui est arrivé un nouveau caissier. Il s'appelle Léo. C'est un grand noir, camerounais, très rigolo. Toutes les filles n'ont d'yeux que pour lui. __________________________________________________________________23 juillet
Léo rentre de stage de formation. Quel clown. Ses éclats de rire, sa bonne humeur troublent le travail. Il faut que je m'applique pour ne pas me tromper dans mes comptes
_________________________________________________________________31 juillet
Demain Jean et moi partons en vacances pour trois semaines
_________________________________________________________________24août
Leo n'a pas pris de vacances, il a fait beaucoup d'heures sup. il compte ainsi aménager son horaire les jours de moindre affluence, m'a-t-il expliqué Il a voulu savoir où nous étions allés. On lui a dit que Jean et moi ne sommes pas mariés. Pourquoi ? a-t-il demandé. Je lui ai expliqué notre conception de la vie à deux. Il trouve ça chouette, très moderne.
Commentaire :
Cécile m'avait parlé de Léo. Ici il prend beaucoup de place. Serait-il l'homme aux grands pieds et à la queue surdimensionnée ? Je reprends ma lecture.
_________________________________________________________________
5 septembre
Hier soir à la sortie mon collègue Léo m'a invité à boire un verre avec lui dans le bar de l'hôtel où il loge. Il a insisté pour me montrer sa chambre. Le pauvre garçon ! Il vit dans dix mètres carrés. Au bout du couloir il y a une douche et un wc pour les huit chambres de l'étage. Ce n'est pas propre. Le mobilier est sobre : un lit simple, un lavabo écaillé,une table, une chaise, une petite armoire moins haute que le mètre quatre-vingt-dix de Léo. Il s'en accommode. Ce qui lui pèse c'est la solitude. Il voudrait que je lui présente une célibataire française. Il a une carte de séjour limitée. Se marier ici lui permettrait d'acquérir la nationalité et de rester définitivement en France. ..
__________________________________________________________________6septembre
Des promotions sur l'électroménager sont annoncées. On nous demande de participer à la mise en place des machines. Léo pour sa force et moi pour mon ancienneté formons un duo. On rit beaucoup. Léo raconte des histoires et rit comme un gamin de ses facéties. Il m'a dit " As-tu une machine à laver et un sèche-linge ?"J'ai fait "Oui, bien sûr " Dans la réserve il a osé une question plus leste et éclaté de son rire bruyant
"Est-ce que tu en as déjà vu une bien grosse ?"
Pas sure d'avoir compris j'ai interrogé "une grosse quoi ?" Il s'est tordu de rire. Nous avons repris un chargement. Au retour dans la réserve il m'a glissé
"une grosse pine ?"
Il n'a pas ri mais m'a fixée pour savoir comment je réagirais. Gênée et rougissante je lui ai dit que j'avais le nécessaire à la maison. Des fois il ne connaît pas les limites de la bienséance D'un air détaché il a changé de sujet
" Pourrais-tu me laver du linge ?"
Par pitié pour ses conditions de logement j'ai accepté. Il est tout content
__________________________________________________________________
8 septembre
-Dis Cécile, j'ai préparé un sac de linge. Si tu veux venir avec moi à l'hôtel, je te paie un verre et je porte mon sac jusqu'à ta maison".
Dans sa chambre il m'a fait des compliments sur ma gentillesse, m'a raconté les difficultés de sa mère en Afrique. Pour me remercier il m'a prise dans ses bras et a déposé un baiser sur mon front. C'était émouvant, je l'ai laissé ajouter un bisou sur mes yeux. Il a ri tout fort, j'ai ri avec lui. Encouragé il a collé ses grosses lèvres sur ma bouche. On a ri. Il a recommencé, mais il ne m'a plus lâchée. Que faire ? Quand il sera intégré il saura que certaines choses ne se font pas
Personne n'avait osé une attaque aussi directe. Le baiser a déraillé, il a caressé mes seins, mon dos, mon ventre, mes fesses sans desserrer l'étreinte. Ses grosses mains ont semé des frissons sur ma peau. J'ai perdu la tête. Il m'a couchée en travers de son matelas de 90 cm, jambes pendant dans le vide, puis il a commencé à dégager ma poitrine. Je n'ai pas crié, je lui ai demandé de me laisser partir, une seule fois. Il s'est relevé. C'était raisonnable. Redressée et assise au bord du matelas mon nez et mes yeux se sont trouvés face à sa braguette ouverte. Il en sortait difficilement sa verge et a demandé tout fier :
- Réponds maintenant, tu en as déjà vu une aussi grosse.? Ton copain a mieux que ça?
- Non ! mon dieu, quelle queue. Bouh, elle est énorme, si grosse et si longue. Ca existe vraiment ? Je croyais que c'était une blague.
- Tu peux la toucher. Allez, amuse-toi avec ma blague; hi; hi; hi ! Elle est pour toi. Je l'appelle boubou!
Effrayée, de façon réflexe j'ai ordonné:
- Remballe ou je refuse de laver ton linge
Léo a compris qu'il perdrait mon amitié. Il a peut-être calculé qu'il risquait deme fâcher s'il continuait.
En premier je m'intéresse à ce tiroir considéré comme aussi sacré que le sac à main de Cécile, celui de sa table de nuit. C'était normal, mais désormais ce ne l'est plus en raison de l'atmosphère de trahison ou de mensonge par omission. J'ai besoin de savoir si ma vie avec Cécile a encore un sens et un avenir. Je pourrais découvrir là des preuves matérielles, puisqu'elle considère ce lieu comme inviolable.J'ai la pénible impression d'être devenu la cinquième roue de la charrette, ou pire un boulet pour ma compagne. C'est une situation humiliante pour moi et je ne veux pas être supporté par pitié ou eu égard à un passé révolu, Je cherche la vérité.
Cécile a besoin d'aventure, soit. Son corps est devenu plus exigeant, ce doit être le cas; elle ne trouve plus près de moi de quoi combler son appétit sexuel : l'espacement d'une activité sexuelle à deux et les indices de l'introduction d'un tiers dans notre lit en sont la preuve. Je ne lui reprocherai pas de suivre son instinct, de chercher ailleurs un partenaire de meilleure composition. A-t-elle oublié que la liberté de dire et d'agir est à la base de notre longue liaison ? Sans ce contrat tacite, aurions-nous vécu aussi longtemps ensemble?
Mais si l'amour est usé jusqu'à la lisse, lorsqu'il devient un souvenir mort, quand s'avère la nécessité de le remplacer, il n'y a plus, pour celui qui constate cette dure réalité, de raison de la cacher à l'autre, chacun doit rendre à l'autre sa liberté en toute clarté. Nous nous étions réservé dès le départ cette porte de sortie en refusant pacs ou mariage, trop difficile à dénouer. J'en veux à Cécile de vouloir me laisser ignorer ses choix nouveaux, l'existence d'un amant et le peu d'importance que j'ai à ses yeux. Je ne supporterai jamais de jouer un rôle de potiche, d'être un paravent aux yeux des autres, ou une plante morte arrosée par habitude mais inutilement. Je vis, j'ai des sentiments, des besoins et des envies d'amour, de câlins, de tendresse et de contacts sexuels,. Je suis plus que jamais, à trente deux ans, en état de faire l'amour ou de faire jouir une femme. Le secret gardé par Cécile de ma demi mise au rancart me blesse, me fait perdre mon temps, m'expose aux railleries de ceux qui entreront fatalement dans la confidence un jour où l'autre, quand tombera la façade : c' est malhonnête et c'est humiliant, c'est impardonnable.
Ce tube de lubrifiant doit sortir de ce tiroir. Dans sa précipitation, ma compagne l'a oublié en surface. Oublier cet objet volontairement serait de la provocation, une sorte d'aveu intentionnel mais camouflé par peur, par honte ou par lâcheté ? Ce serait un signal précurseur d'un aveu tout proche. L'oublier parce qu'on est pressé ne laisse pas de trace dans la mémoire. Elle est certainement persuadée de l'avoir rangé dans le tiroir. Je l'ouvre et j'y découvre deux objets témoins surprenants. En premier l'emballage du tube, reconnaissable à la reproduction sur une face de sa photo. Dand la hâte Cécile devrait avoir posé le tube dans le tiroir, sans le caser dans sa boîte. Elle a été prise de panique De la boîte dépasse une notice. Je déplie et je lis :
" Lubrifiant à base d'eau, à l'effet chauffant. Il intensifie votre stimulation pendant le rapport. Testé dermatologiquement, inodore et certifié CE. Adoucit la peau et facilite la pénétration. Parfaitement compatible avec des préservatifs en latex. "
C'est explicite, ce gel est destiné à des rapports amoureux "brûlants". Il n'est pas là par hasard, Cécile l'utilise pour être plus fortement stimulée par son amant secret. La deuxième boîte contient une indication supplémentaire et très explicite elle aussi. C'est une boîte de dix préservatifs masculins de taille XL. C'est du lourd ! Le coffret ne contient plus que trois emballages transparents de latex. Le "monsieur" se surestime ou est monté comme hélas je ne le suis pas. Du XL sur un petit membre ne tient pas, risque de se perdre au fond du vagin. Mon suppléant a une bitte longue et large, un truc à rendre folle la fille qui le voit, un engin non seulement impressionnant mais aussi un peu difficile à faire pénétrer. J'en veux pour preuve la nécessité d'utiliser le gel lubrifiant sur une femme qui mouille vite.
Déjà ce nouvel indice m'éclaire sur la raison du choix de Cécile, il lui faut du gros calibre, du large et du bien long. Pourquoi le taire ? Elle n'a pas cherché à savoir si j'accepterais ou refuserais l'aide d'un tiers, elle n'a pas cherché à négocier l'apport d'un sexe exceptionnel. Elle a décidé seule, sans me consulter, m'a traité en compagnon trop ringard pour accueillir un étalon dans le lit conjugal. Peut-être me connaît-elle assez pour m'éviter d'avoir à opposer mon veto à une telle conduite. Elle me sait fier et entier. Elle ne me fait plus confiance et elle a conscience de manquer à notre idéal ; elle se tait et agit dans mon dos, quand je suis au travail. Elle est lamentable cette femme. Quelque chose cependant ne me semble pas logique et pose question :
Pourquoi utiliser des préservatifs quand la femme est protégée par un stérilet ? Cécile n'est pas tombée de la dernière pluie. Elle craindrait que la massue du type ne perce l'enveloppe..? C'est possible. Ou bien elle ne serait pas tout à fait sure de la bonne santé de cet amant, s'il est unique, ou de plusieurs intervenants de dimensions extraordinaires ; on met un doigt dans l'engrenage puis on est happé par la mécanique et les amants font la queue à la porte du bordel ; car il manque sept sachets de préservatifs Durex dans la boîte que j'examine, dont celui qui a servi ce matin. Je vois mieux qui est ma compagne, ce qu'elle recherche, et combien elle a dû souffrir de devoir longtemps se contenter de mon zizi normal. Combien d'hommes reçoit-elle, a-t-elle besoin de beaucoup d'hommages et d'une grande quantité de relations ? Sept capotes utilisées de cette boîte ne signifient pas qu'il n'y a pas eu d'autres boîtes auparavant ! Sauf à être collectionneur, on ne conserve pas de tels emballages. Je tombe des nues. Nous sommes loin des promesses de "tout se dire", d'être franc et honnête l'un envers l'autre.
J'aurais dû remarquer des changements de comportement. Je peux me reprocher un manque d'attention et de prévoyance. J'ai péché par vanité, je me suis cru unique, aimé pour moi, pour mes qualités, pour ma gentillesse, pour mon respect de ses désirs et de ses goûts, pour ma souplesse de caractère sans doute assimilée par Cécile à de la faiblesse. Il y a bien eu la diminution du nombre de nos rapports hebdomadaires, mais j'établis le lien aujourd'hui seulement, avec retard, trop tard, à la vue de toutes ces preuves. Ah ! c'est vrai, je comprends mieux certaines grimaces de Cécile au cours des préliminaires ou pendant l'acte. Je n'ai pas pu lui faire plus mal qu'une grosse queue majuscule capable de remplir un aussi grand préservatif et de ne pas s'en défaire involontairement pendant les mouvements de l'union. Serais-je passé l'un ou l'autre soir après une visite récente de l'énorme mandrin dans un vagin malmené ou écorché et aurais-je réveillé à ce moment des douleurs toutes fraîches ?
Que de questions sans réponses. Comment réagir ? A huit ans de bonheur succèdent une catastrophe et une désillusion cruelle au goût de trahison. Cécile est tombée amoureuse d'un autre homme, ce n'est pas la première femme à connaître un tel retournement. Elle aurait dû me le dire, me donner mon congé. Pourquoi continuer à vivre ensemble, à maintenir l'illusion d'un amour s'il s'est évaporé ? Comment peut-elle encore faire l'amour avec moi, moins souvent certes, mais quand même, si le coeur n'y est plus ? Quand après un autre, forcément préféré, elle me reçoit en elle, elle doit éprouver de la lassitude oudu dégoût. Elle feint alors un orgasme rapide pour écourter l'acte, elle me hait peut-être ! Ca fait un mensonge de plus .C'est incompréhensible. Dire à deux hommes des " je t'aime" à quelques heures d'intervalle est-ce imaginable? Oh ! Cécile, pourquoi cette duplicité ?
Le tiroir de cette table de nuit est moins profond que celui de la mienne pourtant identique. A tout coup, il y a un double fond. Avec la lame d'un cure-ongles couché à côté d'une brosse à cheveux j'ai vite fait de soulever le fin contreplaqué sous lequel gisent un cahier d'écolier et un stylo à bille en forme de crayon. Je tourne la couverture rose. Sur la première page est dessiné un grand coeur dans lequel Cécile a calligraphié "Cécile et Jean". Puis sur plusieurs page elle a soigneusement écrit son bonheur de vivre avec moi. C'est touchant, ces quelques phrases courtes qui célèbrent notre vie intime, séparées par un trait surmonté d'une date.
L'incription la plus ancienne remonte au mois de mai. Plus loin une page blanche à droite marque une limite, un changement. De l'autre côté l'écriture est plus irrégulière, plus hâtive comme si l'auteure n'utilisait plus un appui fixe. Cette fois Il n'est pratiquement plus question de moi. Un nouveau personnage me remplace progressivement. Je lis :
16 juillet
- Aujourd'hui est arrivé un nouveau caissier. Il s'appelle Léo. C'est un grand noir, camerounais, très rigolo. Toutes les filles n'ont d'yeux que pour lui. __________________________________________________________________23 juillet
Léo rentre de stage de formation. Quel clown. Ses éclats de rire, sa bonne humeur troublent le travail. Il faut que je m'applique pour ne pas me tromper dans mes comptes
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Demain Jean et moi partons en vacances pour trois semaines
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Leo n'a pas pris de vacances, il a fait beaucoup d'heures sup. il compte ainsi aménager son horaire les jours de moindre affluence, m'a-t-il expliqué Il a voulu savoir où nous étions allés. On lui a dit que Jean et moi ne sommes pas mariés. Pourquoi ? a-t-il demandé. Je lui ai expliqué notre conception de la vie à deux. Il trouve ça chouette, très moderne.
Commentaire :
Cécile m'avait parlé de Léo. Ici il prend beaucoup de place. Serait-il l'homme aux grands pieds et à la queue surdimensionnée ? Je reprends ma lecture.
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5 septembre
Hier soir à la sortie mon collègue Léo m'a invité à boire un verre avec lui dans le bar de l'hôtel où il loge. Il a insisté pour me montrer sa chambre. Le pauvre garçon ! Il vit dans dix mètres carrés. Au bout du couloir il y a une douche et un wc pour les huit chambres de l'étage. Ce n'est pas propre. Le mobilier est sobre : un lit simple, un lavabo écaillé,une table, une chaise, une petite armoire moins haute que le mètre quatre-vingt-dix de Léo. Il s'en accommode. Ce qui lui pèse c'est la solitude. Il voudrait que je lui présente une célibataire française. Il a une carte de séjour limitée. Se marier ici lui permettrait d'acquérir la nationalité et de rester définitivement en France. ..
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Des promotions sur l'électroménager sont annoncées. On nous demande de participer à la mise en place des machines. Léo pour sa force et moi pour mon ancienneté formons un duo. On rit beaucoup. Léo raconte des histoires et rit comme un gamin de ses facéties. Il m'a dit " As-tu une machine à laver et un sèche-linge ?"J'ai fait "Oui, bien sûr " Dans la réserve il a osé une question plus leste et éclaté de son rire bruyant
"Est-ce que tu en as déjà vu une bien grosse ?"
Pas sure d'avoir compris j'ai interrogé "une grosse quoi ?" Il s'est tordu de rire. Nous avons repris un chargement. Au retour dans la réserve il m'a glissé
"une grosse pine ?"
Il n'a pas ri mais m'a fixée pour savoir comment je réagirais. Gênée et rougissante je lui ai dit que j'avais le nécessaire à la maison. Des fois il ne connaît pas les limites de la bienséance D'un air détaché il a changé de sujet
" Pourrais-tu me laver du linge ?"
Par pitié pour ses conditions de logement j'ai accepté. Il est tout content
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8 septembre
-Dis Cécile, j'ai préparé un sac de linge. Si tu veux venir avec moi à l'hôtel, je te paie un verre et je porte mon sac jusqu'à ta maison".
Dans sa chambre il m'a fait des compliments sur ma gentillesse, m'a raconté les difficultés de sa mère en Afrique. Pour me remercier il m'a prise dans ses bras et a déposé un baiser sur mon front. C'était émouvant, je l'ai laissé ajouter un bisou sur mes yeux. Il a ri tout fort, j'ai ri avec lui. Encouragé il a collé ses grosses lèvres sur ma bouche. On a ri. Il a recommencé, mais il ne m'a plus lâchée. Que faire ? Quand il sera intégré il saura que certaines choses ne se font pas
Personne n'avait osé une attaque aussi directe. Le baiser a déraillé, il a caressé mes seins, mon dos, mon ventre, mes fesses sans desserrer l'étreinte. Ses grosses mains ont semé des frissons sur ma peau. J'ai perdu la tête. Il m'a couchée en travers de son matelas de 90 cm, jambes pendant dans le vide, puis il a commencé à dégager ma poitrine. Je n'ai pas crié, je lui ai demandé de me laisser partir, une seule fois. Il s'est relevé. C'était raisonnable. Redressée et assise au bord du matelas mon nez et mes yeux se sont trouvés face à sa braguette ouverte. Il en sortait difficilement sa verge et a demandé tout fier :
- Réponds maintenant, tu en as déjà vu une aussi grosse.? Ton copain a mieux que ça?
- Non ! mon dieu, quelle queue. Bouh, elle est énorme, si grosse et si longue. Ca existe vraiment ? Je croyais que c'était une blague.
- Tu peux la toucher. Allez, amuse-toi avec ma blague; hi; hi; hi ! Elle est pour toi. Je l'appelle boubou!
Effrayée, de façon réflexe j'ai ordonné:
- Remballe ou je refuse de laver ton linge
Léo a compris qu'il perdrait mon amitié. Il a peut-être calculé qu'il risquait deme fâcher s'il continuait.
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Ah, le vieux fantasme du grand black bien monté, ça marche toujours hein?
REVOILA GRINCHEUX
Est-il impossible d'avoir une verge de 20 centimètres quand on est black? Il y a plus grand, pourquoi vend-on des capotes de taille XXL si la clientèle n'existe pas?
Comment ce vieux fantasme a-t-il vu le jour ? Pur fruit de l'imagination ou constatations sur un certain nombre d'individus ?
Suffit-il de nier la possibilité pour faire déssecher les phénomènes existants?
Dire d'un individu qu'il est hors normes est-ce une mise en accusation stupide de tout un continent?
REVOILA GRINCHEUX
Est-il impossible d'avoir une verge de 20 centimètres quand on est black? Il y a plus grand, pourquoi vend-on des capotes de taille XXL si la clientèle n'existe pas?
Comment ce vieux fantasme a-t-il vu le jour ? Pur fruit de l'imagination ou constatations sur un certain nombre d'individus ?
Suffit-il de nier la possibilité pour faire déssecher les phénomènes existants?
Dire d'un individu qu'il est hors normes est-ce une mise en accusation stupide de tout un continent?
Quand ta femme grimace à cause de ta petite, demande toi si elle ne vient pas d'en prendre une grosse dans la moule.
Il n'y a pas de doute, le matériel découvert dans le tiroir a une destination particulière. Si le type veut nier l'évidence, il est idiot et mérite d'être cocu.
Non seulement c'est possible, mais c'est sûr.
Ah, le vieux fantasme du grand black bien monté, ça marche toujours hein?
Ah, le vieux fantasme du grand black bien monté, ça marche toujours hein?