INITIATION

- Par l'auteur HDS Petite futée -
Auteur femme.
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Récit libertin : INITIATION Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-04-2013 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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(10.0 / 10)

Couleur du fond :
INITIATION
Depuis que le monde existe, le sexe a toujours captivé les hommes. D’abord bestiales,
puis de plus en plus sensuelles, les relations sexuelles ont beaucoup évolués, même si
certains en sont encore restés à l’âge de pierre, un peu homme de Cro-Magnon des temps
modernes. Mais petit à petit le plaisir de la femme a fait son apparition.

Lorsque j’ai découvert les sensations que peuvent donner les caresses intimes, je suis
devenue une accro de la sexualité, cherchant coûte que coûte à tout connaître, sur mon
corps mais aussi en général. Je me cultivais par le toucher mais aussi par les livres.
La masturbation constitue pour moi, et pour toutes les femmes qui la pratiquent, une
sorte de jardin secret, où l’on peut se livrer tout à fait librement à des fantasmes
par des rêveries, que l’on n’oserait partager avec quiconque. J’en suis venue à me
demander si c’est l’acte lui-même qui est tabou ou les pensées et les fantasmes qui
l’accompagnent.

J’ai donc fait mon initiation au sexe de la femme par les sensations que je ressentais
grâce à mes différentes caresses, puis aussi en prenant un miroir et en le
positionnant de telle manière que je pouvais étudier chaque repli. Me regardant dans
ce petit carré de réalité, je cherchais l’endroit qui me faisait le plus de bien, je
regardais mes sécrétions vaginales glisser de mon antre. Laissant mes doigts s’en
imprégner pour lubrifier toutes mes zones érogènes, me goûtant même de temps à autre.
N’étant nullement complexée par mes actes, je laissais aller mon imagination avec tel
ou tel garçon, tout en restant très sage dans mes idées car ne connaissant en fait
rien à l’acte sexuel à proprement parler, sauf je l’avoue par les quelques films
érotiques et pornos que je regardais en douce lorsque j’étais encore chez mes parents
pour satisfaire ma curiosité.

Après le baccalauréat, je suis entrée en fac de médecine ; mon but, devenir
gynécologue.

Quand j’ai estimé me connaître suffisamment, j’ai voulu découvrir l’homme. Ne pensez
pas que je voulais tout, tout de suite. Chaque chose en son temps, je voulais attendre
le bon moment pour perdre ma virginité, mais je n’étais pas coincée pour autant,
j’avais des petits flirts sans lendemain, car je refusais toujours de coucher. S’ils
savaient comme je me fichais qu’ils me plaquent pour cette raison !

Je n’étais pas non plus une ignare sur le sujet, je m’étais déjà documentée sur le
sexe masculin, mais maintenant je voulais l’étudier de mes propres yeux.

Cela n’a pas été bien compliqué de trouver un cobaye pour mon exploration. J’ai
délibérément choisi un garçon simple, voire même un peu ringard qui n’intéresse pas
les filles qui, libres par leur majorité, veulent s’éclater. Je ne voulais pas de ce
genre de gars qui ne pense qu’à une chose, faire cracher son poireau.

Antoine était tout à fait ce qu’il me fallait, je le savais puceau. Comment en étais-
je si sûre ? Sa timidité et son physique suffisaient à me le dire. Ne connaissant rien
au sexe, il me laisserait faire sans même vouloir essayer la pénétration. Je lui ai
donc donné rendez-vous dans le studio que je partageais avec une amie, proche de
l’université, pour m’aider dans un devoir d‘anatomie. Le bon prétexte ! Je n’avais en
réalité nullement besoin de son aide, étant meilleure élève que lui, mais le motif me
paraissait valable et il ne parut pas s’en inquiéter. Quant au thème de mon exposé
secret, c’était lui !

Trois coups retentirent à ma porte, à 14 heures pile. Ma copine étant à son job et ne
rentrant qu’après 18 heures, j’avais quatre heures pour faire mon étude biologique,
moins la ruse pour y accéder. Ayant déjà réfléchi à la chose, je savais comment m’y
prendre.

— Antoine ! Entre, je t’en prie. Ah, je te remercie de venir me donner un coup de
main, je suis dans une impasse.
— Ce… ce n’est… rien, je t’as… sure, ce… cela me fait plai… sir de pouvoir te rendre
service.

Il jeta un coup d‘œil aux alentours : des livres et des cahiers couvraient mon bureau.

— Mets-toi à l’aise. Tu veux boire quelque chose, jus d‘orange, coca ?
— Euh oui, un jus d’orange, s’il te plaît.

À mon retour, il était assis sur mon lit !

— Excuse-moi, je me suis assis.
— Non, tu as raison, on peut étudier sur le lit, il est assez grand et ce sera peut-
être plus pratique, vu l’encombrement de mon bureau.

(S’il avait su combien j’en étais heureuse…).

— Tiens, voilà ton verre.
— Merci, Sylvie.

Prenant mon cahier et le livre, je vins m’installer à côté de lui. À fond dans son
rôle d’aide, il m’expliqua quelques petites choses que je connaissais déjà. Je faisais
mine d’être captivée, mais c’était autre chose qui m’intéressait : son corps masculin,
et surtout sa nudité.

J’ai patienté un petit quart d’heure, refrénant mon envie de me jeter sur lui car je
ne devais surtout pas le brusquer mais obtenir sa confiance. Pour cela, j’allais jouer
la fille sous le charme : sourires, compliments, etc. Puis, alors qu’il me regardait,
je me penchai pour l’embrasser. Il n’osa pas me rendre mon offrande mais mon
insistance le décoinça, à tel point qu’il posa ses mains sur moi, ou plutôt sur mes
seins. Mais, je ne le laissai pas faire, le repoussant et me levant de mon lit.

— Je… je suis désolé, je… je vais partir.
— Non, ce n’est rien, c’est moi qui suis stupide, je te cherche et ensuite te
repousse.

Je ne voulais pas commencer mon étude sur un sexe bandé à bloc et au bord de
l’éjaculation. Je savais que sa gêne lui avait rendu son apparence tranquille, au
repos.

— Tu sais, je n’ai pas l’habitude… des filles.
— Tu es gay ?
— Non, juste timide.
— Ah ! Moi aussi, je ne sors pas souvent. Bien sûr, j’ai eu des petits copains, mais
sans plus, des histoires d’ados. Je préfère me consacrer à mes études, le reste
viendra plus tard.
— Tu es comme moi alors, toujours le nez dans les bouquins. Ma mère me le reproche
souvent. Elle aussi, elle croit que je suis gay. Et même si j’avais une petite amie,
elle serait bien la dernière que je mettrais au courant… C’est pour ça que je me sens
bien en habitant sur Paris, elle me laisse respirer.

J’avais enfin réussi à le décoincer, je profitai de son monologue pour déboutonner son
pantalon.

— Sylvie ? Mais qu’est-ce que tu fais ? me dit-il, l’air étonné.
— Rien qui puisse te faire du mal, bien au contraire. Laisse-moi faire, allonge-toi,
ne dis rien, et pense à ta mère.

Il exécuta mes ordres, me laissant enfin libre de le découvrir. Je continuai de
défaire les boutons de son jean, lui demandant de se soulever un peu pour le faire
coulisser jusqu’en bas de ses pieds, puis fis de même avec son caleçon.

— N’oublie pas ta mère, Antoine, pense très fort à elle.

Je tenais toujours à voir de mes propres yeux son sexe flaccide grossir sous mes
doigts. Tout comme moi, il possédait une bonne touffe de poils bien noirs. Je glissai
mes doigts dedans, sentant une texture beaucoup plus crépue que la mienne. Son sexe
était d’apparence toute molle, sa peau toute plissée et bien rose, et je pouvais
apercevoir des veines le long de sa queue. Pourtant, sous mon toucher, je la trouvai
très douce. J’avais souvent entendu dire que le sexe d’un homme était moche ; moi, je
ne trouvais pas ça laid. Il me parut même si fragile que j’y déposai un baiser,
profitant de l’occasion pour humer son odeur corporelle - une légère odeur d’urine.

Je le tenais délicatement entre mes doigts, la palpant. Je pouvais sentir, sous la
peau de sa verge et sous la pression légère de mes doigts, son gland, que je devinais
en forme de cloche. Dégagé de sa prison de chair, il était de couleur rosée, et sa
corolle parsemée de petits boutons blancs, tout comme le sexe féminin.

Mon étude terminée pour son sexe au repos, je voulus ensuite le voir entrer en
érection.

— Antoine, lui dis-je très gentiment, j’en ai fini de te torturer, laisse-toi aller à
ton plaisir.

Je repris mes caresses en effleurant sa peau, ce qui le fit tout de suite réagir. Sa
verge eut de petits soubresauts tout en commençant à grossir, à s’allonger et à se
redresser aussi. Son gland changea de couleur, devenant rouge foncé. Le petit bout de
sexe si fragile avait fait place à un beau pénis d’environ seize centimètres et d’un
bon diamètre aussi. Mais n’ayant pas encore eu d’autre cobaye, je ne pouvais me
risquer qu’à comparer avec ce que j’avais pu lire sur le sujet.

Je faisais coulisser la peau sur son membre par des mouvements de va-et-vient, tantôt
libérant son gland, tantôt l’emprisonnant dans sa carapace de chair. Une odeur de sexe
commençait à se dégager, et un liquide transparent sortait de son méat .J’eus soudain
une irrésistible envie de le prendre en bouche. Pourtant, un peu gênée, approchant mes
lèvres je le baisai tendrement. Les gémissements d’Antoine m’encouragèrent à continuer
et même à aller plus loin en écoutant mes envies.

C’est alors ma langue qui prit le relais, par petits coups, rencontrant par la même
occasion ses sécrétions. Puis, peut-être parce que j’avais goûté à son liquide
séminal, j’ai ouvert la bouche pour engloutir sa bite et commencer mes mouvements de
va-et-vient comme je le faisais avec la main, tout en lui tenant la verge. Antoine
s’agitait de plus en plus et devenait de plus en plus expressif sur le bien que je lui
procurais. Moi aussi je me sentais de plus en plus excitée et ma petite culotte
s’humidifiait. Continuant ma gloutonnerie, j’allais être prise à mon propre piège, car
Antoine, tellement attisé, laissa son orgasme le prendre, et ce, dans ma bouche. Je me
retirai au premier jet et utilisai ma main pour continuer mon acte, voyant de mes
propres yeux les deux autres expulsions de sperme venir s’écraser sur son bas-ventre
pendant que je déglutissais pour avaler son aumône.

Je vins m’allonger à côté de lui.

— Ça va, Antoine ?

Il se mit sur le côté, me regardant, comme s’il était conquis.

— Si ça va ? Tu… tu m’as fait… jouir… comme jamais je ne l’avais fait moi-même ! Mais
je suis désolé de ne pas avoir su me retenir, ni te prévenir quand j’ai senti que
j’allais éjaculer.

Je pris la même position que lui, pour le regarder droit dans les yeux.

— Ne t’inquiète pas, ce n’est rien. C’est moi qui ai voulu jouer avec le feu, et je me
suis brûlée. J’ai fait mon initiation, et me voilà baptisée, lui dis-je en rigolant.

Lui aussi se mit à rire. Il n’avait plus rien du jeune homme timide qui était arrivé
chez moi deux heures plus tôt, il était métamorphosé. On aurait dit que ses complexes
l’avaient quitté. Je fus subjuguée par le regard qu’il avait sur moi et par son
visage. Je ne l’avais jamais trouvé attirant mais là, ce fut comme une révélation.
Alors, poussée par une envie irrésistible, je me suis approchée de lui. Il fit de même
et nous échangeâmes un long baiser passionné. Il était loin, celui que je lui avais
donné peu avant, sans conviction ni attirance, juste pour arriver à mes fins. Celui-
là, il dégageait du désir, réciproque. Nos langues se mêlèrent, et nos mains se
joignirent à notre fougue.

Cette fois-ci, je le laissai parcourir mon corps, j’en avais tellement envie ! Je
sentais mon sexe gonflé d’excitation, et noyé par ma rivière de plaisir. Je laissai
Antoine devenir maître de mon corps, tout comme je l’avais été du sien. Le laissant
m’effeuiller de mes vêtements, mon pull, mon pantalon, mon soutien-gorge et finalement
ma culotte. Mon cœur battait à tout rompre. Bizarrement, ce que j’avais voulu éviter
se produisait sans que je puisse ralentir mes envies, dire d’arrêter. Non, je ne
pouvais pas. Au contraire, j’avais envie de lui, je le sentais au plus profond de moi.

À présent, c’était lui qui me découvrait et moi, par la même occasion, je ressentais
de nouvelles sensations, celles que procurent les caresses d’un homme. Mes
masturbations et le plaisir que je me donnais n’étaient pas comparables à ce que je
ressentais avec Antoine. Moi aussi je gémissais de bonheur, sans tenter de retenir
l’orgasme qui me prit. Je fus secouée par des frissons, et ne supportai plus ses
caresses sur mon corps.

Il vint s’allonger à mes côtés, m’embrassa avec une tendresse que je trouvai très
agréable. Ses mains ondulaient tout au long des courbes de mon corps. Nous restâmes un
long moment dans les bras l’un de l’autre, nous racontant nos petites histoires
sentimentales.

Je me sentais bien avec lui, il était si doux, si attentionné.

— Dis, Sylvie, tu m’en veux de ne pas être allé jusqu’au bout, tout à l’heure ?
— Quelle question ! Au contraire ! Je ne me sens pas encore tout à fait prête pour le
grand plongeon. Je veux profiter et découvrir les plaisirs charnels avant de connaître
la pénétration.
— Oh, je suis soulagé que tu me dises cela, car tu sais moi non plus je ne l’ai jamais
fait. Et tu as raison, c’est beaucoup mieux de s’apprécier avant. Je vois ça comme un
acte d’union de deux personnes qui s’aiment. Pour l’instant, on s’estime et on a pris
du plaisir, on verra plus tard la suite de notre histoire.
— Alors là, mon cher Antoine, tu marques des points dans mon estime ! Au fond, tu me
ressembles beaucoup. Je veux dire par tes idées, parce que physiquement, non !

Ensemble, nous éclatâmes de rire en resserrant notre étreinte.

— Tu veux bien que l’on fasse un pacte tous les deux ?
— Quel genre de pacte veux-tu faire, Sylvie ?
— Accepterais-tu que l’on se voit régulièrement, à la fois amis et amants comme nous
l’avons fait aujourd’hui, pour ne peut-être jamais aller jusqu’au bout, si nos
sentiments n’évoluent pas ? Mais au moins, on prendrait du bon temps ! Ça te convient
?
— Oh oui, bien sûr ! C’est une relation qui me convient tout à fait…, il commence à se
faire tard, il faut que je rentre. À demain ?
— À demain, Antoine, lui dis-je en l’embrassant une dernière fois.

Le lendemain, et chaque jour où l’on pouvait se retrouver Antoine et moi, ressentions
une bouffée d’oxygène dans notre vie bien remplie d’étudiants en médecine. Notre
relation sentimentale n’évoluait pas, c’était plus une récréation. Nous sommes devenus
de très bons amis lui et moi, n’oubliant jamais, entre deux flirts, de nous retrouver
pour nous raconter nos histoires, ce qui continuait à enrichir mes connaissances.

Je l’ai aidé aussi à se mettre en valeur, à s’habiller plus à la mode, à changer sa
façon de se coiffer, à lui donner confiance en lui. Et depuis, Antoine plaît aux
filles, pour son plus grand bonheur, mais aussi le mien.

Contrairement à ce que l’on avait imaginé, nos premières fois respectives ne se sont
pas produites sous le signe de l’Amour, mais juste par une envie incontrôlable de
sexe. Et malgré cela, mis à part nos caresses, nous ne l’avons jamais fait ensemble,
et je pense que c’est ce qui nous lie tous les deux.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
J'adore ton style, tu es la première qui me donne envie de me lançer. Merci. Ilyama

Bravo Sylvie. Ton histoire est superbe et très bien écrite. Je me suis régalé. Je
n'avais qu'à fermer les yeux pour imaginer et me retrouver à la place de cet Antoine
qui doit aussi être un très gentil garçon.
J'espère que tu as réalisé ton expérience jusqu'au bout.



Texte coquin : INITIATION
Histoire sexe : Une rose rouge
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