Juste considéré comme un sexe pratique
Récit érotique écrit par Accent [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-04-2016 dans la catégorie Plus on est
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Juste considéré comme un sexe pratique
Juste un sexe pratique
. Le samedi matin à mon réveil, je trouve Nora dans mon lit de la chambre d‘amis, la tête posée sur ma cuisse, le sexe à hauteur de mes yeux. Il lui a fallu une sucette à mâcher pour s’endormir. Elle m’a rejoint dans ce refuge. À portée de main elle m‘offre son jouet, je le caresse tout doucement, je décris sur les grandes lèvres des cercles avec trois doigt enduits de salive. Nora cesse de ronfler et pousse des soupirs mais ne se réveille pas. J’ouvre la moule, j’examine à loisir le trou aux bords nacrés, roses et rouges. L’intérieur est irrité.
Jusque-là Nora fuyait notre demeure avant mon retour. Désormais, puisque je sais et puisque je me suis laissé prendre au manège, Louise et Nora n’ont plus à se cacher. Pendant mon sommeil elles ont continué à se faire plaisir. Une ou deux fois j’ai été réveillé par des cris :
- Nooooon, arrête, non… Encore, oh non, disait une voix.
Ces deux amoureuses, libérées du souci de se cacher ont mis à profit mon épuisement pour passer une nuit entière à s‘étreindre, leur première nuit blanche. Elles ont voulu profiter à fond de mon apparente soumission au fait accompli. Pour récupérer, j’ai finalement abandonné la place et je me suis réfugié dans la chambre d’amis. L’amour est une drogue dont il faut user avec modération. J’étais arrivé à saturation. On dit communément qu’il est plus facile de rester la bouche ouverte que le bras tendu. Je confirme. Après fellations, succions, accouplements, exercices imposés et autres exercices libres, l’oiseau kaput a capitulé.
Nora cesse de ronfler et pousse des soupirs mais ne se réveille pas. J’ouvre la moule, j’examine à loisir le trou aux bords nacrés, roses et rouges. L’intérieur est irrité. Quand j’introduis mon majeur Nora grogne une syllabe :
- mal.
C’est le résultat des abus de la nuit passée à aimer Louise dans notre lit. Nora m’a rejoint beaucoup plus tard. Est-elle en service commandé, est-elle envoyée par ma femme ? A-t-elle au contraire échappé à sa surveillance pour venir près du mâle de la maison ? Pour elle je suis nouveau, pour Louise je suis une vieille habitude. Le nouveau présente donc plus d’attraits que l’ancien, la présence de Nora en est une preuve. Peu importe, elle est là, je suis reposé. À mon tour de prendre l’initiative. Je me dégage, je sépare les jambes, je manie mon pénis, je lui donne consistance, je le frotte contre les lèvres internes, et en même temps je taquine le clitoris. Nora ouvre les yeux, me sourit, fait oui de la tête, s’empare de mon membre, à son tour, elle promène mon gland tout au long de la fente épanouie.
- Viens, prends-moi. Ne fais pas de bruit, Louise a besoin de récupérer, ne la réveillons pas.
Est-ce de la sollicitude ou me veut-elle pour elle seule ? Pour moi ça ne fait pas de différence, j’entre en elle et je sens se refermer sur moi ses bras autour de mes épaules. Ses jambes s’enroulent autour de ma taille, ses chevilles se croisent, forment une clé dans mon dos.
- Oh ! Que c’est bon. Va doucement, tout lentement et touche le fond. Reste là, ne bouge pas, j’adore cette sensation de plénitude. Embrasse-moi. Dis-moi que tu m’aimes.
Comme elle y va. J’aime ce que je lui fais, j’aime sa disponibilité, c’est déjà bien. Malgré tout, je lui fais plaisir et je murmure dans son cou
« Je t’aime ».
Elle me couvre le visage de bisous fous, ses yeux brillent, ses mains me pressent sur elle. Elle ramène ses jambes et ses pieds sur mon dos lorsqu‘ils glissent. Le mouvement fait lever ses fesses. Un courant étrange me parcourt pendant cette pose immobile. Pourquoi se met-elle subitement à haleter aussi fort. Et c’est parti, elle vient cogner mon pubis, se met à gigoter, à bouger en tous sens. Je suis fétu de paille sur la vague de sa jouissance et elle éclate en sanglots, elle me supplie :
- Baise-moi fort, prends-moi, je suis à toi, oui-iii, je t’aime ! Encore…
Oublie-t-elle qui je suis ? Ses cris ont réveillé Louise.
- Hé, vous deux, ne vous gênez surtout pas. Hervé, tu n’as pas le droit de me voler ma poupée, laisse-la, descends, sors de son ventre. Elle est à moi.
Il est trop tard, Nora jouit, j’éjacule : je n‘entends pas la voix de ma femme, mes yeux captent son expression autoritaire. Nora ne défait pas l’étreinte et proteste :
- Laisse-nous tranquilles, j’en avais envie, besoin, trop besoin. Que c’est bon une queue d‘homme ! Ah ! Si tu savais comme ça m’a manqué.
- Je sais ! Mais c’est mon homme. C’est mon homme, tu ne le baises qu’avec mon autorisation. N’essaie pas de me le piquer. Et toi, Hervé, ne t’avise pas de la sauter quand je ne suis pas là.
Dans l’intonation pointe un soupçon de jalousie. Je vole sa poupée ! Louise me pousse, se jette sur Nora, l’embrasse, la cajole.
- Dis-moi, ma chérie, il t’a violée ?
L’homme seul, minoritaire entre deux femmes, le possible coupable, c‘est moi. Je ne suis pas allé la chercher cette Nora. Heureusement, Nora est toute gratitude :
- Mais non, je suis venue pour faire l’amour avec lui. Tu dormais, nous ne t’avons rien volé. Si tu veux ton tour… Veux-tu me lécher ? Il m’a remplie de foutre.
Elle exerce sur Louise une emprise étrange . Ma femme cède. Moi, je n’existe pas,Louise reprend possession de sa maîtresse, l’entraîne à la salle de bain. Je l’entends adresser des reproches :
- Tu es à moi. Je te prête à Hervé, tu ne dois pas le préférer à moi. Pourquoi as-tu quitté notre lit ? Lave-toi et reviens te coucher avec moi. Moi aussi j’ai besoin d’être aimée.
Besoin d’être aimée ? À quoi sert le mari ? Donc le paradis connaît des turbulences. Tout n’est pas aussi lumineux et clair. Louise établit une hiérarchie, elle a des priorités, elle prête ou l’amante ou le mari, elle régit les rapports, elle est la maîtresse. Trop heureux de ne pas être totalement évincé, je fais profil bas, je me recouche et je me rendors. Qu’elles règlent leurs problèmes. Elle n’est pas mal cette Nora. Louise, elle est exquise, mais… trop possessive.
Au repas de midi, la paix semble revenue. Ma femme m’embrasse, met Nora dans mes bras pour un bisou. Cet après-midi, elles ont prévu de me donner un spectacle.
Assises face à face aux deux extrémités du lit, elles exécutent un strip-tease en musique et annoncent un concours dont je serai le juge et le prix. La première qui se fera jouir avec ses mains pourra m’utiliser et l’autre sera à sa disposition. Qu’est-ce qui les met le plus en joie: les doigts qui fouillent leur sexe, le regard que chacune fixe sur la masturbation de l’autre ou ma présence silencieuse de voyeur désiré, condamné à s‘exciter ? Jamais pour moi Louise n’avait accepté une exhibition de cette nature. Elle protestait :
« Oh ! Non. Laisse ça aux gamines. Je ne me masturbe plus, tu es là pour me faire jouir, tu es mon mari. »
Tout change depuis que Nora est officiellement l’amie de Louise. Les formes anciennes de pudeur sont abolies, tout est permis, tout peut se montrer.
C’est beau une femme à la recherche du plaisir. Il y a la mécanique de la masturbation, les poses, les manœuvres apprises ou instinctives; mais le plus émouvant est de pouvoir lire sur le visage et dans les yeux la montée lente du plaisir de la chair tourmentée. Toutes deux se prêtent à cet examen, oublieuses de l’environnement, mais elles se surveillent. Chacune veut vaincre pour la gloire et pour pouvoir être la première à faire de moi l’outil de son prochain orgasme devant l’autre. Une compétition à peine voilée s’établit entre les amantes. Les frissons annoncent l’aboutissement de l’épreuve. Louise emporte le prix et Nora vaincue va nous servir lorsque nous nous accouplerons.
Ainsi on me couche sur le dos, Nora est chargée de me masturber et de me tailler une pipe pour obtenir un gourdin solide. Louise lui tend la croupe et Nora, ma bite en bouche, doit lui mettre deux doigts dans la chatte. Louise s’installe sur ma pine, dos tourné, se laisse aller en arrière, ses dorsaux contre mes pectoraux, ventre bombé et réclame mes caresses sur ses seins et les attouchements de l’index et de la langue de Nora sur son clitoris. Elle triomphe, nous lui sommes soumis.
Le dimanche après-midi, l’infirmière est de garde. Louise et moi récupérons après deux jours et deux nuits de folie amoureuse. Louise veut savoir à quel point j’apprécie d’être aimé et choyé sexuellement par deux femmes à la fois. Je serais un privilégié à l’entendre.
- Ai-je le choix ? Qu’arriverait-il si je m’avisais de refuser la présence de Nora ?
Embarrassée par ma question, Louise esquive :
- Il n’est pas possible que tu puisses imaginer cette solution. Pourquoi ne sais-tu pas apprécier pleinement de tels avantages ? Je serais peinée de revenir à la situation antérieure, j’ assume ma bisexualité et je ne veux plus devoir me cacher de toi, mon mari adoré. Si j’ avais su, je t’aurais renseigné dès mon premier rapport avec Nora . On est si bien à trois .
Elles sont si bien à deux. Voilà pourquoi pendant un certain temps, je feins de vivre et de nager dans le bonheur. J’ai le sentiment d’être parfois si bien quand elles m’oublient et se font du bien. Je ne les vois pas, il serait difficile de ne pas entendre les feulements des deux tigresses.
Leurs exigences augmentent. Je ne connais plus de repos, j’assiste régulièrement aux étreintes des deux jeunes femmes, je participe ou je couche avec les deux ou je suis l’objet sexuel de celle qui me gagne… Mais cela ressemble de plus en plus à de la gymnastique, à des exercices d‘hygiène corporelle. Où est l’amour ? Je ne suis pas amoureux de Nora, Nora me tripote, Nora me suce, Nora me chevauche, Nora trait mon sperme, Nora s’envoie en l’air sur ma queue. Elle est zélée, attentive, elle a peut-être des sentiments pour moi. Je la considère comme une gentille acrobate. Mais Je ne suis pas amoureux d’elle.
De plus, ma relation avec ma femme évolue, son amour partagé est un mystère pour moi. Qu’elle le veuille ou non, il y a une fêlure. Je ne suis plus unique pour elle ; en plus d’elle, je sers sa copine. Souvent je la sens plus attirée par notre compagne, plus disposée à lui accorder de l’importance dans ses choix, dans la vie quotidienne, mais aussi dans ce grand lit qui a été acheté par elles aussitôt ma reddition confirmée.
Dans la mesure où je n’ai pas perçu à l’origine ce glissement vers la nouvelle venue, où j’ai découvert une situation bien établie, je ne vois plus à quel moment nous sommes passés d’un amour conjugal heureux à l’apparence d’un amour dont la seule réalité consiste à s’accoupler généralement en présence de Nora et parfois avec son concours actif. Car l’infirmière a des talents certains pour réunir deux sexes, des mains habiles pour m’introduire ou pour nous câliner pendant l’acte. La notion d’intimité disparaît, l’amour est collectif ou n’est pas. La règle n’est pas édictée, mais c’est le vécu auquel je dois me plier. Plus nous copulons ainsi, moins je me sens aimé. Mon sexe est pratique, réel, palpable, « embouchable », « enfournable », chaud et souple, il complète agréablement leurs étreintes. Mieux qu’une imitation ou qu’un godemiché ? Un jour je serai peut-être remplacé par un tel objet, plus souple d’utilisation, toujours disponible dans un tiroir. Plus rien ne m’étonnera.
Et moi ? Louise me prête plus de générosité, plus d’altruisme, plus de tolérance ou d’ouverture d’esprit que je n’en possède. Peu à peu, l’élu bienheureux de ces dames déprime et trouve des astuces pour les laisser seules afin de cacher la possible panne sexuelle qui lui fera perdre toute considération. Parfois je me demande pourquoi je reste, pourquoi je ne les jette pas à la rue. Qu’elles aillent chez Nora. J’ai juré fidélité à Louise. Mais la réciproque devait être une condition de ce contrat. Oui, Nora est une femme, Louise ne me trompe pas avec un homme.
- Ce n’est pas du tout pareil,.nous n’aurons jamais d’enfant, par exemple.
Se défend-elle quand j’aborde timidement un sujet qu’elle évite en peu de mots.
Quand m’a-t-elle dit pour la dernière fois, en tête à tête:
-« Je t’aime » ?
J’en perds le souvenir. Pourtant elle n‘est pas avare de l’expression quand elles s’embrassent, se font des papouilles le soir à côté de moi dans le lit spacieux.
Au travail on s’inquiète de ma santé. Chloé, la stagiaire qui n’a dans sa poche ni ses yeux ni sa langue, la première, me signale que mon visage paraît pâle et fatigué. Elle a par ailleurs des soucis avec son père qui perd l’appétit après une déception amoureuse récente. Elle aimerait le voir épouser une belle-mère avant de partir vivre sa vie. Or la dernière prétendante du papa ne se manifeste plus.
. Le samedi matin à mon réveil, je trouve Nora dans mon lit de la chambre d‘amis, la tête posée sur ma cuisse, le sexe à hauteur de mes yeux. Il lui a fallu une sucette à mâcher pour s’endormir. Elle m’a rejoint dans ce refuge. À portée de main elle m‘offre son jouet, je le caresse tout doucement, je décris sur les grandes lèvres des cercles avec trois doigt enduits de salive. Nora cesse de ronfler et pousse des soupirs mais ne se réveille pas. J’ouvre la moule, j’examine à loisir le trou aux bords nacrés, roses et rouges. L’intérieur est irrité.
Jusque-là Nora fuyait notre demeure avant mon retour. Désormais, puisque je sais et puisque je me suis laissé prendre au manège, Louise et Nora n’ont plus à se cacher. Pendant mon sommeil elles ont continué à se faire plaisir. Une ou deux fois j’ai été réveillé par des cris :
- Nooooon, arrête, non… Encore, oh non, disait une voix.
Ces deux amoureuses, libérées du souci de se cacher ont mis à profit mon épuisement pour passer une nuit entière à s‘étreindre, leur première nuit blanche. Elles ont voulu profiter à fond de mon apparente soumission au fait accompli. Pour récupérer, j’ai finalement abandonné la place et je me suis réfugié dans la chambre d’amis. L’amour est une drogue dont il faut user avec modération. J’étais arrivé à saturation. On dit communément qu’il est plus facile de rester la bouche ouverte que le bras tendu. Je confirme. Après fellations, succions, accouplements, exercices imposés et autres exercices libres, l’oiseau kaput a capitulé.
Nora cesse de ronfler et pousse des soupirs mais ne se réveille pas. J’ouvre la moule, j’examine à loisir le trou aux bords nacrés, roses et rouges. L’intérieur est irrité. Quand j’introduis mon majeur Nora grogne une syllabe :
- mal.
C’est le résultat des abus de la nuit passée à aimer Louise dans notre lit. Nora m’a rejoint beaucoup plus tard. Est-elle en service commandé, est-elle envoyée par ma femme ? A-t-elle au contraire échappé à sa surveillance pour venir près du mâle de la maison ? Pour elle je suis nouveau, pour Louise je suis une vieille habitude. Le nouveau présente donc plus d’attraits que l’ancien, la présence de Nora en est une preuve. Peu importe, elle est là, je suis reposé. À mon tour de prendre l’initiative. Je me dégage, je sépare les jambes, je manie mon pénis, je lui donne consistance, je le frotte contre les lèvres internes, et en même temps je taquine le clitoris. Nora ouvre les yeux, me sourit, fait oui de la tête, s’empare de mon membre, à son tour, elle promène mon gland tout au long de la fente épanouie.
- Viens, prends-moi. Ne fais pas de bruit, Louise a besoin de récupérer, ne la réveillons pas.
Est-ce de la sollicitude ou me veut-elle pour elle seule ? Pour moi ça ne fait pas de différence, j’entre en elle et je sens se refermer sur moi ses bras autour de mes épaules. Ses jambes s’enroulent autour de ma taille, ses chevilles se croisent, forment une clé dans mon dos.
- Oh ! Que c’est bon. Va doucement, tout lentement et touche le fond. Reste là, ne bouge pas, j’adore cette sensation de plénitude. Embrasse-moi. Dis-moi que tu m’aimes.
Comme elle y va. J’aime ce que je lui fais, j’aime sa disponibilité, c’est déjà bien. Malgré tout, je lui fais plaisir et je murmure dans son cou
« Je t’aime ».
Elle me couvre le visage de bisous fous, ses yeux brillent, ses mains me pressent sur elle. Elle ramène ses jambes et ses pieds sur mon dos lorsqu‘ils glissent. Le mouvement fait lever ses fesses. Un courant étrange me parcourt pendant cette pose immobile. Pourquoi se met-elle subitement à haleter aussi fort. Et c’est parti, elle vient cogner mon pubis, se met à gigoter, à bouger en tous sens. Je suis fétu de paille sur la vague de sa jouissance et elle éclate en sanglots, elle me supplie :
- Baise-moi fort, prends-moi, je suis à toi, oui-iii, je t’aime ! Encore…
Oublie-t-elle qui je suis ? Ses cris ont réveillé Louise.
- Hé, vous deux, ne vous gênez surtout pas. Hervé, tu n’as pas le droit de me voler ma poupée, laisse-la, descends, sors de son ventre. Elle est à moi.
Il est trop tard, Nora jouit, j’éjacule : je n‘entends pas la voix de ma femme, mes yeux captent son expression autoritaire. Nora ne défait pas l’étreinte et proteste :
- Laisse-nous tranquilles, j’en avais envie, besoin, trop besoin. Que c’est bon une queue d‘homme ! Ah ! Si tu savais comme ça m’a manqué.
- Je sais ! Mais c’est mon homme. C’est mon homme, tu ne le baises qu’avec mon autorisation. N’essaie pas de me le piquer. Et toi, Hervé, ne t’avise pas de la sauter quand je ne suis pas là.
Dans l’intonation pointe un soupçon de jalousie. Je vole sa poupée ! Louise me pousse, se jette sur Nora, l’embrasse, la cajole.
- Dis-moi, ma chérie, il t’a violée ?
L’homme seul, minoritaire entre deux femmes, le possible coupable, c‘est moi. Je ne suis pas allé la chercher cette Nora. Heureusement, Nora est toute gratitude :
- Mais non, je suis venue pour faire l’amour avec lui. Tu dormais, nous ne t’avons rien volé. Si tu veux ton tour… Veux-tu me lécher ? Il m’a remplie de foutre.
Elle exerce sur Louise une emprise étrange . Ma femme cède. Moi, je n’existe pas,Louise reprend possession de sa maîtresse, l’entraîne à la salle de bain. Je l’entends adresser des reproches :
- Tu es à moi. Je te prête à Hervé, tu ne dois pas le préférer à moi. Pourquoi as-tu quitté notre lit ? Lave-toi et reviens te coucher avec moi. Moi aussi j’ai besoin d’être aimée.
Besoin d’être aimée ? À quoi sert le mari ? Donc le paradis connaît des turbulences. Tout n’est pas aussi lumineux et clair. Louise établit une hiérarchie, elle a des priorités, elle prête ou l’amante ou le mari, elle régit les rapports, elle est la maîtresse. Trop heureux de ne pas être totalement évincé, je fais profil bas, je me recouche et je me rendors. Qu’elles règlent leurs problèmes. Elle n’est pas mal cette Nora. Louise, elle est exquise, mais… trop possessive.
Au repas de midi, la paix semble revenue. Ma femme m’embrasse, met Nora dans mes bras pour un bisou. Cet après-midi, elles ont prévu de me donner un spectacle.
Assises face à face aux deux extrémités du lit, elles exécutent un strip-tease en musique et annoncent un concours dont je serai le juge et le prix. La première qui se fera jouir avec ses mains pourra m’utiliser et l’autre sera à sa disposition. Qu’est-ce qui les met le plus en joie: les doigts qui fouillent leur sexe, le regard que chacune fixe sur la masturbation de l’autre ou ma présence silencieuse de voyeur désiré, condamné à s‘exciter ? Jamais pour moi Louise n’avait accepté une exhibition de cette nature. Elle protestait :
« Oh ! Non. Laisse ça aux gamines. Je ne me masturbe plus, tu es là pour me faire jouir, tu es mon mari. »
Tout change depuis que Nora est officiellement l’amie de Louise. Les formes anciennes de pudeur sont abolies, tout est permis, tout peut se montrer.
C’est beau une femme à la recherche du plaisir. Il y a la mécanique de la masturbation, les poses, les manœuvres apprises ou instinctives; mais le plus émouvant est de pouvoir lire sur le visage et dans les yeux la montée lente du plaisir de la chair tourmentée. Toutes deux se prêtent à cet examen, oublieuses de l’environnement, mais elles se surveillent. Chacune veut vaincre pour la gloire et pour pouvoir être la première à faire de moi l’outil de son prochain orgasme devant l’autre. Une compétition à peine voilée s’établit entre les amantes. Les frissons annoncent l’aboutissement de l’épreuve. Louise emporte le prix et Nora vaincue va nous servir lorsque nous nous accouplerons.
Ainsi on me couche sur le dos, Nora est chargée de me masturber et de me tailler une pipe pour obtenir un gourdin solide. Louise lui tend la croupe et Nora, ma bite en bouche, doit lui mettre deux doigts dans la chatte. Louise s’installe sur ma pine, dos tourné, se laisse aller en arrière, ses dorsaux contre mes pectoraux, ventre bombé et réclame mes caresses sur ses seins et les attouchements de l’index et de la langue de Nora sur son clitoris. Elle triomphe, nous lui sommes soumis.
Le dimanche après-midi, l’infirmière est de garde. Louise et moi récupérons après deux jours et deux nuits de folie amoureuse. Louise veut savoir à quel point j’apprécie d’être aimé et choyé sexuellement par deux femmes à la fois. Je serais un privilégié à l’entendre.
- Ai-je le choix ? Qu’arriverait-il si je m’avisais de refuser la présence de Nora ?
Embarrassée par ma question, Louise esquive :
- Il n’est pas possible que tu puisses imaginer cette solution. Pourquoi ne sais-tu pas apprécier pleinement de tels avantages ? Je serais peinée de revenir à la situation antérieure, j’ assume ma bisexualité et je ne veux plus devoir me cacher de toi, mon mari adoré. Si j’ avais su, je t’aurais renseigné dès mon premier rapport avec Nora . On est si bien à trois .
Elles sont si bien à deux. Voilà pourquoi pendant un certain temps, je feins de vivre et de nager dans le bonheur. J’ai le sentiment d’être parfois si bien quand elles m’oublient et se font du bien. Je ne les vois pas, il serait difficile de ne pas entendre les feulements des deux tigresses.
Leurs exigences augmentent. Je ne connais plus de repos, j’assiste régulièrement aux étreintes des deux jeunes femmes, je participe ou je couche avec les deux ou je suis l’objet sexuel de celle qui me gagne… Mais cela ressemble de plus en plus à de la gymnastique, à des exercices d‘hygiène corporelle. Où est l’amour ? Je ne suis pas amoureux de Nora, Nora me tripote, Nora me suce, Nora me chevauche, Nora trait mon sperme, Nora s’envoie en l’air sur ma queue. Elle est zélée, attentive, elle a peut-être des sentiments pour moi. Je la considère comme une gentille acrobate. Mais Je ne suis pas amoureux d’elle.
De plus, ma relation avec ma femme évolue, son amour partagé est un mystère pour moi. Qu’elle le veuille ou non, il y a une fêlure. Je ne suis plus unique pour elle ; en plus d’elle, je sers sa copine. Souvent je la sens plus attirée par notre compagne, plus disposée à lui accorder de l’importance dans ses choix, dans la vie quotidienne, mais aussi dans ce grand lit qui a été acheté par elles aussitôt ma reddition confirmée.
Dans la mesure où je n’ai pas perçu à l’origine ce glissement vers la nouvelle venue, où j’ai découvert une situation bien établie, je ne vois plus à quel moment nous sommes passés d’un amour conjugal heureux à l’apparence d’un amour dont la seule réalité consiste à s’accoupler généralement en présence de Nora et parfois avec son concours actif. Car l’infirmière a des talents certains pour réunir deux sexes, des mains habiles pour m’introduire ou pour nous câliner pendant l’acte. La notion d’intimité disparaît, l’amour est collectif ou n’est pas. La règle n’est pas édictée, mais c’est le vécu auquel je dois me plier. Plus nous copulons ainsi, moins je me sens aimé. Mon sexe est pratique, réel, palpable, « embouchable », « enfournable », chaud et souple, il complète agréablement leurs étreintes. Mieux qu’une imitation ou qu’un godemiché ? Un jour je serai peut-être remplacé par un tel objet, plus souple d’utilisation, toujours disponible dans un tiroir. Plus rien ne m’étonnera.
Et moi ? Louise me prête plus de générosité, plus d’altruisme, plus de tolérance ou d’ouverture d’esprit que je n’en possède. Peu à peu, l’élu bienheureux de ces dames déprime et trouve des astuces pour les laisser seules afin de cacher la possible panne sexuelle qui lui fera perdre toute considération. Parfois je me demande pourquoi je reste, pourquoi je ne les jette pas à la rue. Qu’elles aillent chez Nora. J’ai juré fidélité à Louise. Mais la réciproque devait être une condition de ce contrat. Oui, Nora est une femme, Louise ne me trompe pas avec un homme.
- Ce n’est pas du tout pareil,.nous n’aurons jamais d’enfant, par exemple.
Se défend-elle quand j’aborde timidement un sujet qu’elle évite en peu de mots.
Quand m’a-t-elle dit pour la dernière fois, en tête à tête:
-« Je t’aime » ?
J’en perds le souvenir. Pourtant elle n‘est pas avare de l’expression quand elles s’embrassent, se font des papouilles le soir à côté de moi dans le lit spacieux.
Au travail on s’inquiète de ma santé. Chloé, la stagiaire qui n’a dans sa poche ni ses yeux ni sa langue, la première, me signale que mon visage paraît pâle et fatigué. Elle a par ailleurs des soucis avec son père qui perd l’appétit après une déception amoureuse récente. Elle aimerait le voir épouser une belle-mère avant de partir vivre sa vie. Or la dernière prétendante du papa ne se manifeste plus.
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4 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Hum ! ! ! Qui ne serait pas tenté à l'idée que sa femme lui offre un trio avec une autre femme ?
Cependant, une tierce personne au quotidien m'incommoderait.
Pour moi, le rêve c'est la vie à deux avec, de temps en temps, un trio (c'est le summum) (FFH ou FHH. Il faut varier les plaisirs) et, pourquoi pas, moins souvent, un autre couple.
Rêver, écrire une histoire, c'est sympa, mais le vivre est déjà moins évident. Les couples équilibrés où les 2 sont sur la même longueur d'ondes en la matière sont trop rares. Dommage.
Cependant, une tierce personne au quotidien m'incommoderait.
Pour moi, le rêve c'est la vie à deux avec, de temps en temps, un trio (c'est le summum) (FFH ou FHH. Il faut varier les plaisirs) et, pourquoi pas, moins souvent, un autre couple.
Rêver, écrire une histoire, c'est sympa, mais le vivre est déjà moins évident. Les couples équilibrés où les 2 sont sur la même longueur d'ondes en la matière sont trop rares. Dommage.
Le veinard a toutes les chances, vit et couche avec deux femmes dont une infirmière de surcroît ! Tous les hommes en rêvent et lui, couillon, craint la panne ! C'est pas croyable, il est impuissant ! Donne moi ta place et tu verras...
Etre unique, être le seul aimé de son conjoint et ensuite passer au second rang: on assiste à un effondrement à la naissance d'un désir d'effacement. De plus, pour un homme, être supplanté par une femme devient un horrible affront !
Ah! il reste des a priori d'un long passé. Les changements de moeurs (et de lois) sont difficiles à digérer .
Ah! il reste des a priori d'un long passé. Les changements de moeurs (et de lois) sont difficiles à digérer .
Meme remarque qu'un lecteur il y a peu de temps; toutes les histoires publiées depuis 2016 sont déjà parues .
Pour la plupart revisitées avec bonheur hormis celle qui se termine par "des larmes" qui à mon sens est soit inachevée soit mal terminée,mais c'est uniquement mon avis
Pour le reste il n'est pas vraiment dérangeant re relire une histoire déjà parue mais améliorée
Bonne continuation
Pour la plupart revisitées avec bonheur hormis celle qui se termine par "des larmes" qui à mon sens est soit inachevée soit mal terminée,mais c'est uniquement mon avis
Pour le reste il n'est pas vraiment dérangeant re relire une histoire déjà parue mais améliorée
Bonne continuation